Le problème


 

C’est fou de voir comment de milliards qu’on veut dépenser pour un mur, des tonnes de gaspillage d’aliments, de pollution de l’eau et du sol alors qu’on pourrait très facilement donner l’espoir a des millions de sans-abris et des personnes souffrant de la famine.
Nuage

 

Le problème

 

 

 

Le problème n’est pas qu’il y ait un manque d’argent, de nourriture, d’eau ou de terre.
Le problème est que vous avez confié le contrôle de ces ressources à des psychopathes qui se soucient d’avantage de maintenir leur propre pouvoir que d’aider l’humanité.

Inconnu

Les chutes du Niagara sous la glace


Il a eu de grands froids, même extrême en fin de semaine passé. Le mercure a bien des endroits était acceptable, mais le vent donnait une sensation à des températures encore plus froide. Les chutes Niagara ont donc connu eux aussi des moments tellement froids que l’eau a geler autour des chutes
Nuage

 

Les chutes du Niagara sous la glace

 

 

Le 29 mars 1848, un embâcle exceptionnel avait provoqué un gel complet des trois chutes situées entre le lac Érié et le lac Ontario. Des épisodes de gel partiel ont été notés en 1885, 1902, 1906, 1911, 1932, 1936, 2014 et 2017.

Le Saviez-Vous ► 15 aliments qui pourraient vous tuer


Beaucoup d’aliments sont sans danger, mais certains le sont moins, même les plus connus. Souvent, c’est manger en grosses quantités ou mal apprêtés qui peuvent devenir un vrai poison. Il y a aussi des aliments que certaines parties doivent être évitées.
Nuage

 

15 aliments qui pourraient vous tuer

 

Aliments dangereux : le fugu est un poisson mortel.

Par Sophie Tremblay

Regardez bien votre assiette : contient-elle des aliments qui peuvent nuire à votre santé et même… vous tuer? Sans être alarmiste, soyez vigilant à face à ces aliments.

 

Aliments dangereux : attention au durian.

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Durian

Le durian est un fruit exotique à l’allure étrange que l’on retrouve en Asie. Il faut savoir que ce fruit dégage une horrible odeur de fromage fermenté ou de poubelle qui devrait vous décourager de le manger. Mais si ce n’est pas le cas, il ne faut surtout pas le mélanger avec de l’alcool. Ce mélange pourrait être fatal, car la teneur en soufre du durian bloque une enzyme qui protège votre foie contre les substances toxiques de l’alcool.

Aliments dangereux : consommez la muscade en quantité raisonnable.

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Muscade

Eh oui, la muscade dont l’odeur nous rappelle le temps des Fêtes et le pain d’épice pourrait être sérieusement dangereuse si vous la consommez en grande quantité. Elle est notamment reconnue pour ses vertus euphorisantes, et même aphrodisiaques. Les effets secondaires d’un surdosage, répertoriés par Radio-Canada, comprennent de violents maux de tête, des vomissements et même des convulsions. D’autres sources évoquent un état narcotique, une augmentation du rythme cardiaque, une déshydratation, des vertiges, etc.

Aliments dangereux : ne mangez pas de noyau de cerise.

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Noyau de cerise

Quand vous mangez des cerises, vous ne vous doutez pas que le noyau de ce fruit si savoureux pourrait être mortel… si vous l’avalez! En effet, le site FranceSoir rapporte que les noyaux de cerise contiennent une substance qui, une fois ingérée, génère du cyanure, un poison mortel. Même si une dose mortelle demandait la consommation de 25 grammes de noyaux de cerise, il y a tout de même des risques d’effets secondaires peu agréables comme une élévation de la température corporelle, des maux de tête, des nausées, des vomissements, etc. Les noyaux d’abricots, de pêches et de prunes sont aussi à proscrire.

Aliments dangereux : le fugu est un poisson mortel.

Kankitti Chupayoong / Shutterstock

Fugu

Ce ne sont pas des histoires inventées : il existe bel et bien un poisson aussi adoré que mortel au Japon. Le fugu – ou poisson-globe – est un mets recherché au Japon, mais il reste qu’il est très dangereux. C’est que, mal apprêté il pourrait causer la mort. Comme le rapporte le National Geographic, il cache dans son foie et dans ses ovaires de la tétradoxine pouvant paralyser les muscles de celui qui le consomme et provoquer un arrêt respiratoire.

Toutefois, L’Express rapporte que certains chefs japonais disent que les effets de sa consommation sont largement exagérés et s’apparenteraient plutôt à ceux du gaz hilarant, mais en 7000 fois plus fort. Quoi qu’il en soit, Madame Figaro l’a surnommé la « roulette russe des mers » et cette appellation lui va assez bien!

Aliments dangereux : assurez-vous de bien faire cuire les racines de manioc.

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Racine de manioc

Ce légume racine s’appelle aussi yucca, mais, peu importe son nom, il faut le manger cuit. En fait, sa cuisson est essentielle et non négociable. Autrement, vous ingèreriez la toxine du glycoside cyanogène qu’il contient comme le rappelle l’Agence canadienne d’inspection des aliments. C’est la même chose avec les pousses de bambou qui doivent être cuites pour être mangées.

Aliments dangereux : mangez de la carambole en petite quantité seulement.

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Carambole

Le goût légèrement acidulé de la carambole ajoute une touche spéciale à vos salades de fruits. Sa forme d’étoile charme. Mais saviez-vous que ce fruit ne doit pas être surconsommé? Elle peut être très toxique à haute dose, comme le rapporte le magazine Marie Claire. L’acide oxalique qu’elle contient peut causer des dommages aux reins et au cerveau et même causer une encéphalopathie ou un arrêt cardio-respiratoire.

Aliments dangereux : les hot dogs constituent la première source d'étouffement chez les enfants de moins de dix ans.

PosiNote / Shutterstock

Saucisse

Les hot dogs seraient les aliments qui causeraient le plus de décès par étouffement chez les enfants de moins de dix ans selon une étude publiée dans la revue Pediatrics et rapportée par La Presse. En effet, 17 % des morts par étouffement seraient causées par des hot dogs. Faites attention en les mangeant… surtout avec de jeunes enfants. Parmi les autres aliments appréciés des enfants qui sont à surveiller, on trouve les bonbons durs, le pop corn, les raisins et les guimauves.

Aliments dangereux : ne mangez pas les pépins des pommes.

PosiNote / Shutterstock

Pomme

Un pépin de pomme semble si inoffensif. Pourtant, il contient du cyanure, une substance qui empêche le sang de recevoir de l’oxygène ce qui peut conduire à l’asphyxie. Donc, il y a un risque potentiel réel. Toutefois, pour qu’un humain soit incommodé, il faudrait qu’il mange environ 20 pommes entières de suite et mastiquer ou hacher chaque pépin pour que le cyanure soit complètement libéré.

Aliments dangereux : les feuilles de rhubarbe, consommée en grande quantité, peuvent être toxique.

atalia bulatova / Shutterstock

Rhubarbe

Si les tartes à la rhubarbe sont vos préférées, vous pouvez continuer à en manger sans problème. Ce ne sont pas les tiges avec lesquelles on prépare les purées et les tartes qui sont dangereuses, mais bien les feuilles. Qu’elles soient cuites ou crues, les feuilles de rhubarbe consommées en grandes quantités peuvent vous intoxiquer comme le rapporte le Système canadien d’information sur la biodiversité. Les symptômes d’une intoxication à l’oxalate, la toxine responsable retrouvée dans la rhubarbe, sont des douleurs abdominales, des sensations de brûlure dans la bouche et la gorge, des nausées, des vomissements, etc.

https://www.selection.ca/

Ces explo­ra­teurs pensent avoir loca­lisé le mythique trésor de la flotte espa­gnole de 1715


Il y a de quoi de saliver devant un possible trésor de 4 milliards de dollars US. Enfin, pour le moment, les archéologues marins supposent savoir l’emplacement, il reste maintenant à le vérifier.
Nuage

 

Ces explo­ra­teurs pensent avoir loca­lisé le mythique trésor de la flotte espa­gnole de 1715

 

par  Ulyces

Dans un endroit tenu confi­den­tiel au large de la Floride, des explo­ra­teurs pensent se rappro­cher de ce qui pour­rait être l’un des plus gros magots archéo­lo­giques de notre époque.

En effet, les chas­seurs de trésor ont remonté un ancien masque funé­raire de l’époque préco­lom­bienne au large de la plage de Melbourne Beach. Et ils ont quelques raisons de penser qu’il fait partie d’un trésor englouti d’une valeur de quatre milliards de dollars, rappor­tait le jour­nal local Florida Today le 22 janvier 2019.

Selon les cher­cheurs de la Seafa­rer Explo­ra­tion Corpo­ra­tion, ce fabu­leux trésor aurait coulé avec un navire espa­gnol en 1715 lors d’un oura­gan, alors qu’il se diri­geait vers l’Es­pagne depuis Cuba. Le Dr Mike Torres, profes­seur au Massa­chu­setts Insti­tute of Tech­no­logy (MIT), est à sa recherche depuis 11 ans. Selon lui, le masque funé­raire aurait été dérobé par les colons espa­gnols dans un tombeau au Pérou.

Crédits: Click Orlando

Si le reste du trésor venait à être décou­vert, la légis­la­tion améri­caine prévoit que Torres et la Seafa­rer Explo­ra­tion Corpo­ra­tion pour­raient en conser­ver 80 %. Mais Torres, qui se veut rassu­rant, a déclaré que le trésor serait conservé dans une collec­tion qui pourra être visi­tée par le public. L’état de Floride garde­rait le reste de la décou­verte.

Source : Florida Today

https://www.ulyces.co/

Écosse : un monument mégalithique datait en réalité… des années 1990


Un cromlech est un cercle de pierres qui généralement a plusieurs millénaires. Tous les cromlechs ? Non, un archéologue s’est trompé avec une imitation fait par un fermier, il y a quelques années.
Nuage 

 

Écosse : un monument mégalithique datait en réalité… des années 1990

 

Ces cercles de pierres ont souvent entre 3 500 et 4 500 ans (photo d'illustration).

Un cercle de pierres découvert en Écosse et supposé millénaire est en réalité une réplique construite dans les années 1990, rapporte « The Guardian ».

 

Par LePoint.fr

Ils le pensaient millénaire, il n’a même pas trente ans. Un monument mégalithique découvert en Écosse, et qu’un archéologue supposait âgé de plusieurs millénaires, a en réalité été construit dans les années 1990, rapporte The Guardian. Ce cromlech, cercle de pierres en alignement circulaire, se trouve à Aberdeenshire, dans le nord-est du pays et avait été authentifié.

Voir l'image sur Twitter

Le monument posait tout de même plusieurs questions, précise The Guardian, notamment à cause de sa petite taille et de la faible hauteur de ses pierres. Mais les archéologues de la région ont poursuivi leurs recherches sur le monument, jusqu’à ce que la vérité éclate grâce à un fermier, ancien propriétaire du lieu. Ce dernier a en effet avoué avoir construit le monument dans le milieu des années 1990, comme une réplique d’un véritable cromlech.

« Un grand atout pour le paysage »

Un camouflet pour les spécialistes  ? Pas du tout selon Neil Ackerman, archéologue dans la région d’Aberdeenshire :

« C’est évidemment embêtant d’apprendre cela, mais ça ajoute tout de même un élément intéressant à cette histoire. Une réplique aussi réaliste montre que la communauté locale connaît et apprécie l’archéologie de la région. »

Si le monument n’est pas authentique, Neil Ackerman affirme qu’il reste « un grand atout pour le paysage ».

Ces cercles de pierres ont souvent entre 3 500 et 4 500 ans, précise The Guardian et sont difficiles à dater.

https://www.lepoint.fr/

Ce que le manque de sommeil fait à votre corps


Le manque de sommeil a des répercussions pouvant aller au manque d’empathie, de motivation jusqu’au diabète, obésité. Dire qu’avant il y a quelques années, on dormait environ deux heures de plus, alors qu’aujourd’hui, tout va trop vite, trop de choses à voir …
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Ce que le manque de sommeil fait à votre corps

 

Le manque de sommeil diminue votre concentration. | Hutomo Abrianto via Unsplash

Le manque de sommeil diminue votre concentration. | Hutomo Abrianto via Unsplash

Repéré sur The Telegraph

Repéré par Jasmine Parvine

Dormir peu, c’est fatiguant et mauvais pour la santé

Le réveil sonne, vous êtes encore plus fatigué que la veille: encore cinq minutes, ça changera peut-être quelque chose. Dix minutes plus tard, aucune différence, mais il faut vraiment se lever. Crevé, vous commencez votre rituel matinal avant de partir au boulot. Pourtant hier soir, vous avez tout tenté pour trouver le sommeil de bonne heure: tisane relaxante, méditation, ASMR. Trop tard, il faudra attendre dimanche matin pour dormir.

Des scientifiques des universités d’Oxford, Cambridge, Harvard, Manchester et Surrey ont découvert que nous dormions deux heures de moins que dans les années 1960. Car depuis, notre mode de vie a changé. Nous sommes stressés par le travail, avons les yeux rivés sur un écran toute la journée et consommons une importante quantité de café quotidiennement.

Le Dr. Neil Stanley, auteur de How to sleep well, déclare au Telegraph: «Il n’y a pas une seule bonne chose à propos du manque de sommeil. Pourtant nous vivons dans une société qui au mieux ignore le repos et au pire, ne le considère pas comme un signe d’honneur.»

Un manque avec des répercussions

Estimer que le sommeil n’est qu’une option n’est pas sans conséquences sur notre santé. D’après le Dr. Stanley, un temps de sommeil insuffisant multiplierait par quatre les risques d’attraper un rhume. Il engendrerait aussi une diminution de l’empathie et de la motivation, une concentration médiocre et un temps de réaction plus lent.

À long terme, les risques de développer des pathologies graves comme le diabète, la maladie d’Alzheimer, l’obésité, le déclin cognitif, la dépression ou des maladies cardiaques augmenteraient.

De plus, dormir peu donnerait faim, très faim. Des chercheurs et chercheuses de l’université de Pennsylvanie ont constaté que dormir moins de six heures par nuit diminuerait nos niveaux d’hormones liées au sentiment de faim (la ghréline) et de plénitude (la leptine). En clair, difficile de se sentir rassasié quand on est fatigué.

La Dre. Sara Gottfried, autrice de Youngerby, explique au média anglais que le cerveau est l’organe le plus touché par l’absence de sommeil. Pendant la nuit, il élimine les toxines de vieillissement en créant un espace entre les cellules 60% plus grand que pendant la journée.

Mais bonne nouvelle, il est possible de rattraper ses nuits. Gottfried indique que piquer un somme serait plus réparateur qu’une grasse matinée: une sieste de vingt minutes équivaudrait à une heure de sommeil

http://www.slate.fr/

Des poissons prospèrent dans des eaux quasiment privées d’oxygène


Des poissons comme des requins et anguilles  peuvent évoluer dans un environnement ou l’oxygène est très rare. On pense que leur morphologie pourrait être une réponse de leur endurance dans ce contexte.
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Des poissons prospèrent dans des eaux quasiment privées d’oxygène

 

Les biologistes découvrent la vie de poissons d'eau profonde où il n'y a pratiquement pas d'oxygène

Anguilles, requins-sucettes et grenadiers se rassemblent sur le fond marin du golfe de Californie. Crédit: MBARI
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Des biologistes découvrent des centaines de poissons évoluant dans des zones quasiment dépourvus d’oxygène

par Brice Louvet, rédacteur scientifique

Une équipe de biologistes marins annonce avoir découvert des espèces de poissons vivant dans les profondeurs du golfe de Californie, où les concentrations d’oxygène sont quasi inexistantes. Les détails de l’étude sont publiés dans la revue Ecology.

Nous savons que l’oxygène est essentiel aux espèces animales. Il semblerait pourtant que certaines en soient tout aussi dépendantes, mais à des concentrations bien moins élevées. Natalya Gallo et son équipe, de la Scripps Institution of Oceanography (États-Unis), ont en effet exploré les fonds marins du golfe de Californie. Cet environnement est connu pour être très pauvre en oxygène. Équipés d’un véhicule télécommandé, les chercheurs ont effectué plusieurs plongées à plus de 1 000 mètres de profondeur. Ils expliquent alors avoir décelé la présence de bancs de poissons évoluant dans des zones où la concentration en oxygène était inférieure à 1 % des concentrations habituelles retrouvées en surface.

Environnement extrême

« J’avais du mal à en croire mes yeux, explique Natalya Gallo. Nous avons observé notamment deux espèces : Cephalurus cephalus, un requin, et Cherublemma emmelas, une anguille. Nous nous trouvions dans un habitat suboxique, qui devait normalement exclure la présence de ces poissons. J’ai immédiatement compris que c’était quelque chose de spécial qui remettait en cause notre compréhension actuelle des limites de la tolérance à l’hypoxie [à faible teneur en oxygène] », dit-elle.

requin poisson oxygène

Une petite espèce de requin, récemment découverte, prospère dans un environnement quasiment privé d’oxygène. Crédits : Crédits : Scripps Oceanography

D’autres plongées nécessaires

De nombreuses espèces de poissons sont déjà connues pour évoluer dans des environnements pauvres en oxygène, mais à ce point-là, c’est une première. Pour vous donner une idée, ces espèces semblent évoluer dans un environnement contenant jusqu’à 40 fois moins d’oxygène que les zones fréquentées par des espèces connues pour tolérer une faible teneur en oxygène. Les chercheurs ignorent toujours comment ces poissons peuvent effectivement prospérer dans de telles conditions, mais leur anatomie particulière pourrait nous donner quelques indices.

Ces deux espèces semblent en effet présenter de grandes têtes avec des branchies d’un rouge vif, qui pourraient leur permettre d’absorber le peu d’oxygène présent dans ces zones. Tous ces poissons font également moins de 30 centimètres de long, avec des corps mous et des os peu développés. Ces caractéristiques physiques pourraient leur permettre de conserver un maximum d’énergie. D’autres plongées seront néanmoins nécessaires pour tenter de répondre à ces questions.

Ces réponses pourraient également permettre d’évaluer la manière dont certaines espèces pourraient se comporter face au phénomène de dé-oxygénation de l’océan. Réchauffement climatique et activités humaines entraînent en effet une prolifération d’algues qui consomment beaucoup d’oxygène, au point de faire suffoquer de nombreuses régions côtières.

Source

https://sciencepost.fr/

Les dépouilles d’étranges créa­tures ont été retrou­vées sous la glace d’un lac perdu de l’An­tar­c­tique


Lors d’un forage plusieurs mètres sous la glace en Antarctique, petites bêtes marines et terrestres ont été découverte. On ne sait pas encore l’âge exacte de ce petit monde qui ont été gelée depuis des millénaires. Ces chercheurs ne seront pas au chomage en tentant d’identifier leur trouvaille
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Les dépouilles d’étranges créa­tures ont été retrou­vées sous la glace d’un lac perdu de l’An­tar­c­tique

 

Credits : Billy Collins/SALSA

par  Ulyces 

Des scien­ti­fiques améri­cains ont mis à jour les carcasses de minus­cules créa­tures, enfouies à plus de 1 065 mètres sous la glace. Décou­vert acci­den­tel­le­ment en 2007, le lac Mercer, en Antar­c­tique, est une vaste éten­due d’eau sous-glaciaire, que les scien­ti­fiques n’avaient jamais explo­rée jusqu’en décembre 2018, rapporte la revue spécia­li­sée Nature.

Pour la première fois de l’his­toire, les cher­cheurs du projet Salsa (Subgla­cial Antar­c­tic Lakes Scien­ti­fic Access) sont parve­nus à étudier le lac, et ont détecté, à l’aide d’une foreuse à haute pres­sion, des restes de minus­cules crus­ta­cés, à plus d’un kilo­mètre de profon­deur.

Cette décou­verte était « tota­le­ment inat­ten­due », a fait savoir David Harwood, l’un des micro-paléon­to­logues présent lors de l’ex­pé­di­tion.

Une trou­vaille d’au­tant plus surpre­nante que certains spéci­mens sont visi­ble­ment des terriens. Le tardi­grade à huit pattes iden­ti­fiée en décembre ressemble ainsi à certaines espèces connues pour habi­ter les sols humides. Les cher­cheurs pensent donc que ces créa­tures vivaient dans les étangs et les ruis­seaux des montagnes trans-antar­c­tiques, à envi­ron 50 kilo­mètres du lac Mercer. Lorsque le climat s’est fait plus froid, la glace aurait envahi et recou­vert ces zones de vie.

Credits : Bob Zook and John Winans/SALSA

Les spéci­mens obser­vés, dont certains sont plus petits qu’une « graine de coque­li­cot », ont certai­ne­ment été trans­por­tés dans le lac Mercer après leur mort, il y a des milliers, ou des dizaines de milliers d’an­nées. Dans les mois à venir, l’équipe du projet SALSA devrait pouvoir déter­mi­ner l’âge des carcasses, grâce à la data­tion au radio­car­bone. Elle tentera égale­ment de séquen­cer des frag­ments d’ADN prove­nant de ces restes, afin de déter­mi­ner si les crus­ta­cés appar­tiennent à des espèces marines ou d’eau douce.

Credits : Kathy Kasic/SALSA

Sources : Daily Mail / Nature

https://www.ulyces.co