Peut-être que si nous gardions ce côté d’innocence, d’émerveillement des enfants, nous serions sûrement plus unis
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Le vrai problème
Le vrai problème avec le monde, c’est que trop de gens grandissent.
Walt Disney
Peut-être que si nous gardions ce côté d’innocence, d’émerveillement des enfants, nous serions sûrement plus unis
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Le vrai problème
Le vrai problème avec le monde, c’est que trop de gens grandissent.
Walt Disney
Les gens vivent de plus en plus vieux et quelques générations se croisent, et il n’est pas rare de voir 4 générations se croiser
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On le sait, les gens vivent de plus en plus vieux, permettant aux familles de s’agrandir, mais aussi aux différentes générations de se côtoyer.
Sur le réseau social chinois TikTok, un phénomène viral est né. Plusieurs familles multigénérationnelles se sont mises à se filmer pour montrer à quel point leur famille était grande et leur arrière-grand-mère ou arrière-grand-père toujours aussi vivant(e)s.
Comment comprendre les femmes qui sont des admiratrices des tueurs ? Souvent, elles crient l’innocence des meurtriers, ou bien elles croient qu’elles pourraient aussi être célèbres etc … Pour moi, ce sont des personnes qui ont besoin d’un suivi psychologique et d’un grand soutient.
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© ap.
L’affaire a fait le tour du monde: la famille Watts était jeune, blanche, Instagramable. Chris Watts a avoué les crimes immondes, sans les expliquer. Il a été condamné à la perpétuité. Une fois l’affaire jugée, des milliers de documents relatifs aux meurtres ont été mis à disposition du public: des transcriptions d’entretiens avec des témoins, des photos des lieux des crimes, des copies de SMS… et des lettres d’amour envoyées au meurtrier alors qu’il était en prison et attendait son procès.
« Je veux tellement apprendre à te connaître que ce n’est même pas drôle », écrit une femme de 39 ans originaire du Colorado. Elle lui dit qu’elle serait « la femme la plus heureuse du monde » s’il lui répondait.
Elle finit son courrier avec les hashtags #TeamChris, #LoveHim et #SoooCute. Une autre, âgée de 29 ans, lui écrit:
« Je sais que je suis une étrangère mais je me soucie de toi et de ta situation. »
Elle joint à son courrier une photo d’elle en bikini.
Chris Watts n’est pas le premier meurtrier à recevoir des lettres d’amour. Charles Manson s’est notamment fiancé à une femme qui avait commencé à lui écrire alors qu’il était en prison. Récemment, Nikolas Cruz, le tueur de Parkland en Floride, a été inondé de courriers d’admiratrices. C’est également le cas de Steven Avery, sujet du documentaire « Making a Murderer ». Le Huffington Post américain a rencontré plusieurs experts pour tenter de comprendre pourquoi certaines femmes tombent amoureuses de tueurs.
Des « stars » comme les autres
Sheila Isenberg, auteure du livre « Women Who Love Men Who Kill », explique:
« On a toujours adoré les stars. Dans le passé, c’était juste des stars de cinéma. Maintenant, n’importe qui qui fait quelque chose d’unique devient une star, même s’il a commis un meurtre. »
Sur Facebook, des groupies de criminels se retrouvent pour échanger à leur sujet. L’une des pages consacrées à Chris Watts compte plus de 19.000 membres. Récemment, ses membres se demandaient qui de Ryan Gosling ou Jake Gyllenhaal devaient interpréter le meurtrier sur grand écran.
« Les gens peuvent désormais communiquer instantanément entre eux pour discuter de l’affaire et ils peuvent transformer des criminels en héros. »
En quête de gloire
La plupart des femmes qui écrivent à des meurtriers nient le crime. Elles disent croire en leur innocence.
« Ca leur permet de vivre une relation imaginaire. » Pour Sheila Isenberg, certaines sont « motivées par le désir de gloire ».
« Elles pensent qu’avoir une relation avec un meurtrier connu pourrait leur permettre de passer à la télévision ou d’écrire un livre. Elles ne voient pas le crime. Elles voient la renommée. Elles pensent qu’en étant associées au tueur, elles auront aussi leur nom dans les journaux. »
Excitation sexuelle
Katherine Ramsland, prof de psychologie judiciaire à DeSales University, explique que, dans certains cas, ces femmes sont excitées sexuellement à l’idée de l’acte violent commis par l’objet de leurs fantasmes. C’est ce qu’on appelle l’hybristophilia.
Elles veulent « réparer » ces hommes avec leur amour
Mais le plus souvent, ces femmes pensent qu’elles ont le pouvoir de « réparer » ces hommes avec leur amour.
« Elles croient qu’elles peuvent créer cette relation spéciale qui changera ce type et rachèterait ses fautes. »
Pour Caroline Lieberman, psychiatre en Californie, ces femmes ont « une faible estime » d’elles-mêmes. « Elles ont peut-être déjà été maltraîtées dans le passé. Elles ne pensent pas qu’elles méritent d’être aimées, alors elles choisissent une relation avec un tueur. »
Nous surconsommons la viande qui entraîne des conséquences sur l’environnement et sur la santé des tout le monde. Cependant, il faut trouver des alternatives aux protéines. Changé notre alimentation, on s’en portera sans doute mieux. Bref, sans enlever totalement la viande, nous pouvons diminuer de beaucoup.
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Agence France-Presse
Genève
Renoncer au boeuf au profit d’autres sources de protéines pourrait sauver des millions de vies et réduire de façon spectaculaire le volume des gaz à effet de serre, a annoncé jeudi le Forum économique mondial (WEF).
Une étude réalisée pour le WEF par l’Oxford Martin School, une unité de la célèbre université britannique, a démontré que 2,4 % des morts causées dans le monde par l’alimentation pourraient être évitées en réduisant la consommation de viande, en particulier de boeuf.
Et dans les pays riches, où la consommation de boeuf est élevée, le pourcentage de vies épargnées pourrait même être de 5 %, a souligné le WEF, qui rassemble chaque année en janvier le gratin du monde des affaires dans la station de ski huppée de Davos, dans l’est de la Suisse.
L’étude n’a pas fourni de chiffres sur le nombre des personnes qui meurent chaque année de causes alimentaires, mais le WEF a affirmé que le remplacement de la viande par d’autres protéines « pourrait empêcher des millions de morts inutiles par an ».
En outre, la demande de viande va continuer à augmenter car la population mondiale pourrait atteindre les 10 milliards d’ici à 2050.
« Il sera impossible de satisfaire cette demande », a averti le directeur exécutif du WEF Dominic Waughray dans un communiqué.
Il a souligné que « l’innovation dans les produits, l’amélioration de la production de boeuf, de porc et de poulet et des efforts de la part des consommateurs pour diversifier leur alimentation » pourraient contribuer à l’amélioration de la santé dans le monde, même sans totalement renoncer à manger de la viande.
L’étude a analysé 13 sources de protéines, dont le boeuf, le porc et le poulet, mais aussi les fruits et les légumes, comme les haricots, le tofu et de nouveaux produits tels que les insectes.
Les haricots, les mycoprotéines (issues d’un champignon) et les pois offrent les meilleurs résultats en termes de santé, avec une réduction de la mortalité pouvant aller jusqu’à 7 %.
L’étude a insisté aussi sur les conséquences pour l’environnement.
En 2010, a-t-elle rappelé, la production de boeuf représentait à elle seule un quart de toutes les émissions de gaz à effet de serre provoquées par l’alimentation.
L’élevage constitue également une menace pour l’atmosphère terrestre, en raison du rejet par les bovins d’énormes quantités de méthane et de l’accroissement des pâturages au détriment des forêts qui absorbent le carbone.
« Les preuves sont claires, notre système alimentaire doit se transformer pour le bien de la planète et l’avenir de l’humanité », a affirmé le directeur général du Fonds mondial pour la nature (WWF) Marco Lambertini, cité dans le communiqué.
« Nous sommes la dernière génération qui peut faire quelque chose avant que le système ne s’effondre. »
Il y a des allergies qui sont plus graves que les autres, parmi eux les allergies alimentaires peuvent être plus difficiles à éviter. Certaines personnes sont tellement sensibles a une allergie que juste l’odeur est suffisant pour provoquer une réaction.
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© thinkstock.
L’année 2019 a débuté de la pire des façons pour une famille installée à Brooklyn.
Le jour du Nouvel an, Camron Jean-Pierre, 11 ans, est décédé subitement après ce que les autorités croient être « une allergie alimentaire ». Cameron serait mort après avoir respiré l’odeur du poisson que son papa était en train de cuisiner.
Il a commencé à se sentir mal au moment de la cuisson. Il s’est évanoui 15 minutes après l’apparition des premiers symptômes et malgré des médicaments diffusés via son inhalateur. Ses parents ont appelé les urgences rapidement. L’enfant est mort à son arrivée à l’hôpital.
Le poisson est l’une des huit principales allergies alimentaires graves aux Etats-Unis. Un urgentiste, qui n’a pas traité Camron, a expliqué à News 4 que l’inhalation de certaines vapeurs suffisait parfois à entraîner la mort chez des enfants souffrant d’allergies graves.
Une autopsie de Camron est prévue. Une page GoFundMe a été lancée afin de récolter de l’argent pour payer ses funérailles.
Le jeune Camron, décédé le 1er janvier, d’une réaction allergique. © GoFundMe.
La politique américaine est vraiment une comédie. Comment prendre au sérieux Donald Trump alors qu’il prévient qu’il gardera en otage les fonctionnaires tant aussi longtemps que le budget de son mur ne sera pas débloqué. Qu’il prétend qu’il a le contrôle des négociations et qu’en plus, il prétend qu’il a présidé les meilleures premières années de tous les républicains. S’il est le meilleur des républicains, cela donne une piètre image de ce parti politique.
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APDonald Trump
Donald Trump a une nouvelle fois défendu bec et ongles vendredi son projet de mur à la «dangereuse» frontière sud des États-Unis, avertissant qu’il était prêt à ce que la paralysie partielle de l’administration fédérale dure plusieurs mois, voire plus d’un an.
Si le président américain a évoqué des discussions «très très productives», les responsables démocrates venus à sa rencontre à la Maison Blanche ont donné un compte-rendu de l’entrevue nettement moins optimiste.
De nouvelles discussions sont prévues dans les jours à venir.
«J’ai nommé un groupe, nous allons nous voir ce week-end», a déclaré M. Trump depuis les jardins de la Maison Blanche.
La construction d’un mur à la frontière avec le Mexique est une question de «sécurité nationale», a-t-il martelé. «Ce n’est pas un jeu», a-t-il ajouté, tout en soulignant «le chemin parcouru» dans les négociations avec ses adversaires politiques.
À la sortie de la Maison Blanche, pourtant, Chuck Schumer, leader des démocrates au Sénat et Nancy Pelosi, nouvelle «Speaker» de la Chambre des représentants, ont fait un récit très différent, évoquant des discussions «tendues».
Selon M. Schumer, M. Trump a même indiqué qu’il était prêt à ce que le «shutdown» dure «pendant très longtemps, des mois, voire des années».
«Oui, j’ai dit cela», a confirmé le locataire de la Maison Blanche. «Je ne pense que cela sera le cas, mais je suis prêt», a-t-il ajouté.
«Immoral»
Les négociations sur le «shutdown» – rituel de la politique américaine – sont d’abord une bataille de communication dans laquelle chaque parti tente de faire porter la responsabilité du blocage à l’autre. Or si les républicains ont conservé la majorité au Sénat, les démocrates ont désormais un porte-voix nettement plus puissant avec la présidence de la Chambre des représentants.
«Construire un mur (à la frontière avec le Mexique) est immoral, ce n’est pas ce que nous sommes en tant que pays», avait lancé jeudi soir la démocrate Nancy Pelosi, quelques heures après sa prise de fonction comme «speaker» de la Chambre.
«Quelqu’un a-t-il encore des doutes sur notre position? Nous ne construirons pas de mur!», avait ajouté lors de sa première conférence de presse l’élue de Californie, désormais troisième personnage de l’État.
Les démocrates lâcheront-ils du lest? Donald Trump peut-il renoncer aux 5 milliards de dollars qu’il réclame à cor et à cri pour édifier son mur sans perdre la face? Quelles sont les portes de sortie pour mettre fin au «shutdown» qui paralyse 25% des administrations fédérales depuis le 22 décembre?
Une idée a refait surface ces derniers jours: réintroduire dans les négociations la question sensible du «Daca».
Ce programme offrant un permis de séjour temporaire à plusieurs centaines de milliers de jeunes clandestins avait été créé par Barack Obama puis supprimé en septembre par Donald Trump, qui a mis au défi le Congrès de voter une réforme migratoire à la place.
Entre-temps, la justice a été saisie par les défenseurs de Daca… et le programme est dans les limbes. Quant au Congrès, il n’a jamais pu s’entendre jusqu’ici pour trouver un compromis.
Le président américain a cependant laissé entendre que ces discussions n’étaient pas à l’ordre du jour.
«Nous en parlerons à un autre moment», a-t-il indiqué.
Rapport de force
Républicains et démocrates sont conscients que ce bras de fer budgétaire est aussi un test du rapport de force qui s’établira pour la deuxième partie de mandat de Donald Trump, qui a clairement affiché son intention de se représenter en 2020.
Avec leur nouveau contrôle de la Chambre, les démocrates décrochent en effet la tête de commissions parlementaires dotées de puissants pouvoirs d’investigation, notamment ceux d’assigner les témoins à comparaître et d’ordonner la présentation de documents.
Et si Nancy Pelosi ne souhaite pas, pour l’heure, évoquer la perspective d’une procédure de destitution, ou «impeachment», certains jeunes élus ne se privent pas d’aborder le sujet. Sans surprise, le locataire de la Maison Blanche n’a pas tardé à réagir.
«Comment voulez-vous destituer un président qui a gagné probablement la plus grande élection de tous les temps, qui n’a rien fait de mal (aucune collusion avec la Russie, ce sont les démocrates qui ont comploté), qui est à l’origine des deux meilleures premières années de tous les présidents, et qui est le républicain le plus populaire dans l’histoire du parti, à 93%?», a-t-il tweeté au réveil.
L’histoire de l’Amérique n’a pas dit son dernier mot avec la nouvelle datation. Il semblerait en effet que des sites des Premières Nations soient plus jeunes qu’estimer auparavant et qui n’auraient pas eu de contact avec les Européens. Cependant, la guerre en tribut pourrait être causée par un changement de climat que les scientifiques appelé le Petit Age glaciaire.
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MATHIEU PERREAULT
La Presse
Des sites hurons-wendats en Ontario ont de 50 à 100 ans de moins qu’on ne le croyait, selon une nouvelle étude américaine. Cela chamboule l’histoire des premiers contacts avec les Français ainsi que nos connaissances sur l’itinéraire d’une exploration de Samuel de Champlain. Les guerres entre Hurons et Iroquois pourraient avoir été dues au climat plutôt qu’à l’arrivée des Européens.
Le plus connu des quatre sites hurons-wendats, Warminster, situé au nord du lac Simcoe, est considéré comme celui qu’a visité Samuel de Champlain dans la région en 1615. La nouvelle datation s’accorde avec cette hypothèse.
«Mais quand on a analysé trois autres sites plus au sud, près de Toronto, on a découvert qu’ils étaient de la même époque, le début du XVIIe siècle», explique l’auteur principal de l’étude publiée cette semaine dans la revue Science Advances, Sturt Manning, de l’Université Cornell.
«Comme on n’avait pas retrouvé d’objets européens dans ces trois sites, on pensait qu’ils dataient plutôt du début ou du milieu du XVIe siècle. Notre datation remet en question les conceptions des échanges commerciaux avec les Européens et de leur impact sur les relations politiques entre les différents groupes autochtones. Si des villages hurons-wendats séparés par 80 km de distance ont soit beaucoup, soit très peu d’objets européens, cela signifie que les communications sont moins faciles qu’on le pense, ou alors que certaines communautés ne veulent pas des objets européens. Toute notre analyse des guerres et de la géopolitique autochtones est basée sur une désirabilité universelle des objets européens. On peut même penser que Champlain n’a pas visité Warminster, mais un des trois autres sites.»
Poteries et objets européens
Un archéologue de l’Université de Montréal à qui La Presse a demandé de commenter l’étude, Christian Gates St-Pierre, estime que ces nouvelles dates vont forcer un changement des techniques de datation basées sur la présence d’objets européens.
«Ça veut dire qu’on ne peut pas considérer qu’un site où il y en a moins est plus ancien, comme on le fait en ce moment. Il faudra aussi réévaluer la chronologie de l’évolution des poteries.»
M. Gates St-Pierre note que les auteurs de l’étude de Science Advances sont prudents quant aux conséquences de leur découverte.
«Ils avancent que le Petit Âge glaciaire a peut-être eu un impact plus important qu’on ne le croit, mais ils savent qu’il faudra plus de preuves.»
Pour le moment, l’hypothèse dominante veut que les Iroquois de l’État de New York et les Hurons-Wendats de l’Ontario aient été décimés par les maladies apportées par les Européens et qu’ils se soient livré une concurrence féroce pour le commerce avec les Européens, qui a mené à l’établissement de deux confédérations ennemies, l’une iroquoise, l’autre huronne-wendate.
Le refroidissement climatique et son impact sur les récoltes ont peut-être joué un rôle aussi important, sinon plus que les maladies et les contacts avec les Européens dans ce bouleversement géopolitique, estime Sturt Manning.
La datation bayésienne
La nouvelle datation utilise la désintégration au fil du temps d’un type d’atome (isotope) retrouvé dans les tissus organiques, le carbone 14, et une méthode statistique appelée «bayésienne», inventée par un mathématicien britannique du XVIIIe siècle.
«Depuis une quinzaine d’années, avec l’amélioration de la puissance des ordinateurs, on peut appliquer les statistiques bayésiennes à la datation au carbone 14, dit M. Manning, de l’Université Cornell. Ça permet d’intégrer des contraintes comme la chronologie des sites et d’exclure les résultats aberrants des données de carbone 14. On s’en est servi au départ pour la datation du monument néolithique de Stonehenge en Angleterre et aussi pour la chronologie du travail des métaux en Asie. En Amérique du Nord, c’est vraiment nouveau.»
Hochelaga
Une datation de type bayésienne a été utilisée pour le site Dawson, fouillé plus tôt cette année sous la rue Sherbrooke.
«Ça nous a permis de confirmer que le site était antérieur à la visite de Cartier en 1535, et donc que ce n’est pas Hochelaga», dit M. Gates St-Pierre, de l’Université de Montréal.
L’approche bayésienne pourrait-elle jeter un éclairage sur l’identité des habitants d’Hochelaga en 1535? Les Mohawks, par exemple, considèrent qu’Hochelaga était un village iroquois, alors que les archéologues pensent plutôt qu’au XVIe siècle, les Iroquois vivaient plus au sud dans l’État de New York.
«Pour ce qui est des Iroquois, leur arrivée tardive dans le nord de l’État de New York est bien établie par des documents, dit M. Gates St-Pierre. On ne se fie pas seulement à l’archéologie.»
La décroissance en chiffres
20 000 à 30 000 : Nombre de Hurons-Wendats à l’arrivée de Jacques Cartier
12 000 : Nombre de Hurons-Wendats lors du recensement jésuite de 1640
4000 : Nombre de Hurons-Wendats au Québec en 2018
– Sources : Statistique Canada, L’Encyclopédie canadienne, Secrétariat aux affaires autochtones
Avant on faisait des croissements pour avoir de nouvelles variétés de plantes, aujourd’hui on ajoute des gènes qui peuvent provenir d’animaux. En effet, les scientifiques ont ajouté un gène de lapin sur une plante dans le but de purifier la pollution intérieure. Cela fonctionne en laboratoire, reste à savoir si dans une maison, cela serait tout aussi efficace. Cependant, les fenêtres que l’on ouvrent au moins 1 fois par jour est tout aussi efficace.
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Crédits : Université de Washington
par Yohan Demeure, rédacteur scientifique
On évoque assez souvent la capacité qu’auraient les plantes d’intérieur à purifier l’air de nos logements. S’il s’agit là d’un fait pas toujours avéré, des chercheurs américains ont bel et bien modifié génétiquement une plante pour lui donner cette même capacité !
La qualité de l’air intérieur
Si la pollution atmosphérique fait craindre le pire en termes de qualité de l’air, il faut savoir que l’air intérieur est souvent davantage pollué qu’à l’extérieur. En effet, de nombreuses substances sont concentrées, provenant entre autres des produits d’entretien, de la peinture et divers aérosols, ou encore du tabagisme, du chauffage au fioul ainsi que des bougies parfumées.
Des chercheurs de l’Université de Washington (États-Unis) ont expliqué leur travail dans une publication du 19 décembre 2018 dans la revue Environmental Science and Technology. Il y est question d’une plante d’intérieur très commune ayant tout de même une particularité : celle-ci a été modifiée génétiquement. Ainsi, cette plante OGM contient un gène de lapin destiné à purifier l’air intérieur.
Au passage, le principal auteur de l’étude Stuart Strand rappelle que les plantes sont relativement inefficaces dans la purification de l’air. L’intéressé évoque une dépollution plus souvent obtenue par des interactions microbiennes avec des bactéries présentes dans la terre.
Un gène “détox”
Afin d’obtenir leur plante agissant en qualité de bio-filtre, les chercheurs ont utilisé un gène présent chez le lapin. Celui-ci a pour mission de coder l’enzyme cytochrome P450 2e1. Présente chez les mammifères en général, cette enzyme dégrade les composés toxiques situés dans le foie, entre autres le benzène et le chloroforme.
Le gène en question a ensuite été transféré dans le génome d’un Epipremnum aureum, une plante plus connue sous le nom de lierre du diable. Or, cette plante a plusieurs avantages, car celle-ci n’a pas besoin de beaucoup d’entretien ni même d’arrosage. De plus, les scientifiques disent avoir ajouté au végétal un gène de fluorescence pour lui donner un look plus attrayant.
Des tests concluants
Les chercheurs ont bien sûr pratiqué des tests afin de vérifier les capacités de la plante. Ainsi, du lierre modifié et du lierre normal ont été placés dans des tubes à essai et exposés à des polluants pendant plus d’une semaine. À la fin de l’expérience, les tubes de lierre OGM montraient une chute de 90 % de la présence de benzène, contre 10 % pour la plante normale. En revanche, ces résultats sont le fruit d’une expérience en laboratoire, et les chercheurs ne s’en cachent pas.
« La dépollution n’est réellement efficace que si les plantes sont placées dans un endroit clos avec un système permettant de faire circuler l’air sur les feuilles, comme un ventilateur », a rappelé Stuart Strand.
Enfin, si les recherches se poursuivent à l’heure actuelle afin de trouver un moyen de combiner d’autres gènes pour davantage de performance, le meilleur moyen afin de dépolluer l’intérieur reste encore d’ouvrir les fenêtres.
Sources : Genetic Engineering & Biotechnology News – Futura Sciences