C’est toujours le moment présent qui prime.
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Les années écoulées
Le temps qui nous reste à vivre est plus important que toutes les années écoulées
Inconnu
C’est toujours le moment présent qui prime.
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Les années écoulées
Le temps qui nous reste à vivre est plus important que toutes les années écoulées
Inconnu
C’est une façon de se faire une pub artistique dans les réseaux sociaux. Cela doit demander beaucoup de recherche pour trouver la bonne personne pour agencer l’image sur la couverture d’un livre.
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Instagram / Librairie Mollat
Par Hugo N.
L’année dernière, nous vous dévoilions une première série de photographies de la librairie Mollat, située à Bordeaux. Celle-ci poste régulièrement sur sa page Instagram des images de ses employés s’adonnant au « Corpus Libris », une façon de remplacer des parties de son corps par des couvertures de livres.
Le résultat est toujours millimétré, à la frontière de l’illusionnisme, pour des photographies de toute beauté dans lesquelles le corps et l’art ne font plus qu’un. Découvrez 26 des meilleures (bluffantes) photos de la librairie Mollat !
Instagram / Librairie Mollat
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Le froid a des effets positifs et négatifs sur notre corps, notre moral ainsi que notre perception.
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13 conseils pour s’adapter au froid
Lightspring/Shutterstock
Par Danielle Groen
En tant que citoyens d’un pays plutôt nordique, il vaut mieux comprendre de quelles façons notre corps et notre esprit réagissent aux basses températures. Voici 13 conseils pour mieux s’adapter au froid et en faire son allié.
Le froid est contagieux
Des chercheurs britanniques et allemands ont constaté qu’après avoir regardé des vidéos de gens plongeant les mains dans l’eau glacée, la température de celles de leurs sujets avait chuté jusqu’à 0,2°C.
Pour se sauver des virus et bactéries
En hiver, on n’attrape rien en restant dehors. Il faut d’abord avoir croisé une personne contagieuse, explique le Dr. David Proud, professeur en physiologie et en pharmacologie à l’Université de Calgary :
« Vous courez plus de risques dans des lieux exigus et bondés. »
Froid et médication
Les bêtabloquants contre l’hypertension artérielle augmentent la sensibilité au froid. Si vous en prenez, habillez-vous chaudement et évitez d’être trop longtemps dehors par temps glacial.
Newman Studio/Shutterstock
Rester dehors
Songez à demeurer à l’extérieur sans rien faire. Des chercheurs américains ont démontré que grelotter est une forme d’exercice : en contractant les muscles et en accélérant le métabolisme, les frissons convertissent la « graisse blanche » qui conserve l’énergie en « graisse brune » qui la brûle.
LPOnline/Shutterstock
Bain nordique
Les bains nordiques ne sont pas pour les frileux, mais ils sont tout de même bons pour la santé. En 2004, une étude finlandaise a révélé qu’après quatre mois d’immersion régulière la baignade en eau froide abaissait les niveaux de stress et de fatigue tout en améliorant la mémoire et l’humeur.
Le froid au travail ou à la maison – Climatisation
La climatisation des lieux de travail est sexiste. D’après un article publié en 2015 par Nature Climate Change, le réglage des thermostats d’immeuble repose sur une formule élaborée dans les années 1960 en fonction, notamment, du métabolisme d’un homme de 40 ans. Or, le métabolisme féminin est plus lent. Voilà pourquoi tant d’employées ont froid en été.
Avoir froid augmente le risque d’erreurs
Un personnel qui gèle fait plus d’erreurs. En 2004, des chercheurs de l’Université Cornell, dans l’État de New York, ont augmenté la température d’un bureau de 20°C à 25°C. Le mois suivant, le nombre de fautes de frappe a chuté de 44 %.
kryzhov/Shutterstock
Dormir au frais
En revanche, dormir au froid serait bénéfique pour la santé. Une modeste étude menée en 2014 aux États- Unis a démontré qu’après un mois, cinq sujets qui dormaient dans une pièce chauffée à 19°C avaient presque deux fois plus de tissus adipeux brun. Des chercheurs de l’Institut national de la santé croient qu’à la longue cette habitude rend moins vulnérable aux maladies métaboliques comme le diabète.
fizkes/Shutterstock
Ambiance glaciale
Des chercheurs de l’Université de Toronto ont prouvé que l’expression « battre froid à quelqu’un » n’est pas seulement une métaphore. Lors d’une expérience, les sujets qui repensaient aux circonstances d’un accueil glacial ont donné une évaluation de la température de la pièce plus basse que ceux qui en évoquaient un chaleureux.
Les réactions du corps et de l’esprit au froid
Autres conseils pour mieux connaître le froid : en 2014, des chercheurs allemands ont découvert que la température a une influence sur l’opinion qu’on se fait d’un criminel. Quand on l’augmente, les sujets ont tendance à considérer l’accusé comme une tête brûlée qui a agi impulsivement ; quand on la baisse, ils sont plutôt enclins à croire que le crime a été prémédité et commis de sang-froid.
Les extrémités du corps
La croyance populaire voulant que la moitié de la chaleur corporelle se dissipe par la tête est fausse. Selon un article paru dans le British Medical Journal en 2008, la perte est d’au plus 10 %.
Kvitka Fabian / Shutterstock
D’où vient la chair de poule ?
La chair de poule est un héritage de nos ancêtres poilus. Quand un animal a froid, de petits muscles se contractent sous sa peau, créant des micro-dépressions en surface et provoquant un hérissement qui rend le poil plus isolant.
Curieux rapport avec l’argent
Si vous voulez vous réchauffer, et faire de votre intérieur un endroit plus douillet chassez les questions d’argent de votre esprit. Au printemps 2015, des chercheurs autrichiens et suisses ont demandé à des volontaires de plonger les mains soit dans un bol rempli de billets de banque, soit dans un autre contenant des bouts de papier. Ceux qui tâtaient les coupures ont trouvé l’air plus frais que ceux qui palpaient le papier. L’argent ne brûle pas les doigts.
Comment payer une dette de 4 000 dollars avec 7.50 dollars par jour ? Les changements climatiques vont amener d’autres sortes de réfugiés et dans certains pays, ils seront des esclaves a un salaire ridicule pour payer des dettes qu’il sera impossible d’honorer et pire encore, elle augmentera d’année en année.
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Bien que la semaine de travail soit de 48 heures au Cambodge, les ouvriers effectuent dans des fabriques au minimum 60 heures par semaine.
Photo TANG CHHIN SOTHY, AFP
Après des semaines de sécheresse, Chenda, criblée de dettes, a été contrainte d’abandonner sa rizière au Cambodge pour travailler avec ses quatre enfants dans une fabrique de briques, comme des milliers de réfugiés climatiques de ce pays d’Asie du Sud-Est.
« Beaucoup d’industries dans le monde emploient des réfugiés climatiques. Mais ce qui est unique dans les usines de briques au Cambodge c’est que la très grande majorité des ouvriers sont emprisonnés dans la servitude pour dettes », relève Naly Pilorge, directrice de l’association des droits de l’homme Licadho.
C’est le cas de Chenda, le propriétaire de l’usine de briques ayant racheté son emprunt.
Elle travaille avec sa fille Bopha, 14 ans, dans le village de Thmey à une quarantaine de kilomètres au nord de Phnom Penh, le long d’une route de terre où des centaines de fours à briques semblables à de petites pyramides flamboient sous le soleil.
Cinquante-six heures par semaine, Bopha, adolescente à la chevelure d’ébène, charge des pavés d’argile sur des chariots.
« Je ne vais pas à l’école. J’essaye d’aider à rembourser les 4000 dollars qu’on doit même si cela prendra des années », raconte-t-elle à l’AFP, avant de rejoindre sa mère près de la cahute en tôle où la famille est logée dans l’enceinte même de la fabrique.
Ces fabriques font travailler « une main-d’oeuvre d’adultes et d’enfants ».
Photo TANG CHHIN SOTHY, AFP
« Pour 10 000 briques transportées, nous touchons 7,50 dollars », ajoute-t-elle.
Le Cambodge est l’un des pays les plus vulnérables au changement climatique.
Et, comme Chenda, plusieurs dizaines de milliers d’agriculteurs cambodgiens ont abandonné les rizières à la suite de vagues de sécheresse et d’inondations, incapables de rembourser l’argent qu’ils avaient emprunté auprès d’une banque ou d’un organisme de microfinance pour cultiver leur lopin de terre.
Ils ont trouvé un travail dans une des centaines de manufactures de briques qui fleurissent dans le royaume pour répondre au boom de la construction dans les grandes villes du pays.
Dette exponentielle
Ces fabriques font travailler « une main-d’oeuvre d’adultes et d’enfants », relevaient en octobre des chercheurs de l’Université de Londres, dénonçant « une forme d’esclavage moderne ».
Au vu de ce qu’ils gagnent, les ouvriers sont souvent incapables de rembourser et leur dette grossit au fur et à mesure des années.
Sov a emprunté 2500 dollars quand elle a commencé à travailler à la fabrique. Vingt ans plus tard, à 57 ans, elle doit le double.
« Je vais devoir laisser cette dette à mes enfants », s’inquiète-t-elle. Mais « il faut les nourrir, je suis souvent malade et les traitements coûtent cher ».
Maladies respiratoires ou de la peau, maux de tête, saignements de nez : les ouvriers travaillent sans gant ni masque et les problèmes de santé sont légion près des fours qui crachent une épaisse fumée noire.
Sov pourra bientôt prendre deux jours de vacances pour retourner dans son village de la province de Stoeng Treng dans le nord du pays, mais sans son mari et ses enfants qui doivent rester à la fabrique.
« Le patron a peur que nous prenions la fuite sans payer », explique-t-elle.
Pour autant, elle ne se plaint pas du propriétaire « qui ne nous traite pas mal ».
Dans d’autres manufactures, la situation est pire.
« Certains patrons sont violents. Ils sont assez riches pour corrompre la police et les autorités locales. Et, malgré les abus, aucun n’a jamais été poursuivi », relève Sok Kin, président du syndicat de travailleurs BWTUC.
Quant aux ouvriers, « aucun n’est syndiqué, ils ignorent leurs droits et ont peur de perdre leur emploi », ajoute-t-il.
Au Cambodge, la durée hebdomadaire de travail est fixée à 48 heures et le travail des enfants de moins de 15 ans est interdit par la loi.
Mais, dans la fabrique de Thmey, les ouvriers effectuent au minimum 60 heures par semaine.
Et, sur la trentaine d’enfants, un seul va à l’école, les autres travaillant dès l’âge de sept ou huit ans pour aider leur famille.
Le gouvernement a indiqué à plusieurs reprises qu’il allait enquêter et punirait les propriétaires des fours si des cas de travail d’enfants étaient avérés.
« Mais le problème perdure depuis des années et rien n’est fait », soupire Naly Pilorge.
Contacté, le ministère du Travail n’a pas répondu aux sollicitations de l’AFP.
Pour Sok Kin, « des mesures doivent être prises en urgence : établir un salaire minimum, lancer des enquêtes anticorruptions et une campagne d’information à l’échelle nationale pour faire connaître leurs droits aux ouvriers ».
Le Cambridge Dictionary a invité les membres de son blog, ainsi que toutes personnes qui le suivent dans les réseaux sociaux à voter pour le mot de l’année qui en principe n’est pas encore dans les dictionnaires, mais sont quand même utilisé dans le langage
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Le mot «nomophobie» succède à «populisme» au palmarès | Park Van Ness via Flickr CC License by
Repéré par Thomas Messias
Repéré sur The Independent
Une décision qui émane du comité du Cambridge Dictionary.
Après paranoid (paranoïaque) en 2016 et populism(populisme) en 2017, le Cambridge Dictionary a récemment élu son mot de l’année 2018. Il s’agit de nomophobia, un mot dont la traduction française (nomophobie) ne figure pas encore dans nos dictionnaire.
Le mot est méconnu par chez nous mais il est pourtant utilisé depuis des années, notamment dans la presse.
La nomophobie désigne «la peur ou l’inquiétude ressentie à l’idée de se trouver sans téléphone mobile ou d’être dans l’impossibilité de s’en servir».
Le préfixe nomo– consiste tout simplement en une contraction des mots no mobile phone (pas de téléphone mobile).
Comme le raconte The Independent, le comité du Cambridge Dictionary a invité les membres du lectorat de son blog, ainsi que les internautes qui la suivent sur les réseaux sociaux, à choisir le mot le plus emblématique de 2018 parmi une liste de quatre mots préselectionnés. Sur le blog, on peut lire ce commentaire émanant du comité:
«Votre choix montre que, tout autour du monde, les gens ont tellement l’habitude de ce type d’anxiété qu’il était réellement nécessaire de lui donner un nom».
Devant «ecocide», «no-platforming» et «gender gap»
La nomophobie a donc été plus forte que les termes ecocide (qui désigne la destruction délibérée et complète d’un écosystème), no-platforming (pratique consistant à empêcher une personne de rendre ses idées publiques dans la mesure où l’on estime que celles-ci sont dangereuses ou inacceptables) et gender gap (la différence entre les façons dont la société traite les hommes et les femmes). Des idées dont on devrait continuer à entendre parler plus d’une fois en 2019.
Grâce à des fortes pluies, des sculptures ont refait surface, elle date de la fin de l’époque romaine qui ont occupé Israël.
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Il s’agit de sculptures grandeur nature, taillées dans du calcaire, et découvertes dans la ville de Beit Shean, dans le nord du pays, au début du mois, selon un communiqué de l’AIA qui les a datées de la fin de la période romaine, il y a environ 1700 ans.
PHOTO GALI TIBBON, AFP
Agence France-Presse
Jérusalem
Une Israélienne se promenant près d’anciennes ruines a découvert par hasard le haut d’une statue ce qui a permis d’exhumer deux bustes de l’époque romaine, a annoncé dimanche l’Autorité israélienne des Antiquités (AIA).
Il s’agit de sculptures grandeur nature, taillées dans du calcaire, et découvertes dans la ville de Beit Shean, dans le nord du pays, au début du mois, (décembre nldr) selon un communiqué de l’AIA qui les a datées de la fin de la période romaine, il y a environ 1700 ans.
Les bustes, bien conservés, représentent deux hommes. L’un d’eux porte la barbe et son buste a été sculpté dans le style oriental, à la mode vers la fin de la période romaine, éclaire Eitan Klein, chef adjoint de l’unité de prévention des vols de l’AIA.
Selon l’AIA, les sculptures, jusque là sous terre, sont devenues visibles en raison de récentes fortes pluies. Elles se trouvent dans le nord du parc national de Beit Shean, au milieu des ruines d’une ville romaine et byzantine.
« Les bustes de ce genre étaient généralement placés à l’intérieur ou près de grottes funéraires et ils représentaient souvent l’image du défunt », a déclaré M. Klein dans ce communiqué de l’AIA.
La promeneuse israélienne ayant découvert ces bustes recevra un « certificat de reconnaissance » pour avoir prévenu l’AIA, a précisé celle-ci.
Les bustes seront exposés au public quand les chercheurs auront achevé l’ensemble de leurs recherches les concernant
Il y a encore beaucoup à découvrir que ce soit des animaux, des insectes et autres. Quand une nouvelle espèce se dévoile, il faut trouver des noms. Un entomologiste a décidé de les nommer 3 nouveaux scarabées selon le Game Of Thrones, simplement pour attirer l’attention.
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Le professeur Brett Ratcliffe, de l’Université de Nebraska-Lincoln, a nommé trois nouvelles espèces de scarabées « drogoni », « rhaegali » et « viserioni », rapporte le quotidien local The Omaha World-Herald.
PHOTO BRETT RATCLIFFE, AP
Associated Press
Lincoln
Un entomologiste du Nebraska a nommé trois de ses récentes découvertes d’après des dragons de la série télévisée Game Of Thrones, une adaptation des livres de George R. R. Martin.
Le professeur Brett Ratcliffe, de l’Universitéde Nebraska-Lincoln, a nommé trois nouvelles espèces de scarabées « drogoni », « rhaegali » et « viserioni », rapporte le quotidien local The Omaha World-Herald.
Ces noms constituent des versions latinisées de « Drogon », « Rhaegal » et « Viserion », trois dragons appartenant au personnage de Daenerys Targaryen dans cet univers fantastique.
M. Ratcliffe est un amateur de la série, mais il explique avoir retenu ces noms pour attirer un peu plus d’attention sur la quantité d’espèces qui demeurent inconnues.
« Lorsqu’on crée des noms comme ceux-là, on le fait pour gagner un peu de notoriété et attirer l’attention du public, fait-il valoir. Nous continuons de découvrir la vie sur Terre. Un être vivant sur quatre est un scarabée. Nous ne les avons pas tous découverts. Nous ne sommes même pas près. »
Ratcliffe dit avoir déjà baptisé des centaines d’espèces au cours de ses cinquante ans de carrière et il doit dorénavant faire preuve de beaucoup d’imagination. Les règles de dénomination déconseillent d’utiliser de l’humour ou d’insultes, et elles s’avèrent particulièrement utiles pour éviter les doublons, explique-t-il.
M. Ratcliffe admet avoir également choisi ces références à la culture populaire afin de s’amuser un peu.
« Je me suis souvent dit que les scientifiques se prennent trop au sérieux », a-t-il lancé.
Les drogoni et viserioni peuvent être trouvés en Colombie et en Équateur, tandis que les rhaegali viennent de Guyane française.
Si dr McCoy alias Bones de Star Trek revenait en 2018 (point de vu fictif bien sûr ) il se dirait peut-être que les scientifiques sont sur la bonne voie pour réparer des blessures grâce a un pistolet laser bien spécial
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Crédits : Advanced Functional Materials / Arizona State University
par Yohan Demeure, rédacteur scientifique
Non, nous ne sommes pas dans Star Trek, mais des chercheurs américains ont bel et bien mis au point une sorte de pistolet laser contenant un biopolymère capable de réparer les plaies. Il s’agit donc d’une alternative à la méthode classique ayant recours au fil et à l’aiguille !
Une méthode inédite de réparation des plaies
Le « régénérateur dermique » de la série à succès Star Trek : nouvelle génération semble être devenu réalité. Dans la fiction, il est question d’un pistolet laser réparant instantanément les blessures. Qu’en est-il de la réalité ?
Dans leur publication du 5 septembre 2018 dans la revue Advanced Functional Materials, les chercheurs de l’Arizona State University (États-Unis) expliquent une nouvelle méthode pour réparer les plaies. Si actuellement, ces dernières sont refermées à l’aide de points de sutures ou d’agrafes, les scientifiques évoquent un nanomatériau activé au laser à base de fibroïne, les protéines de structure des cocons de vers à soie ! Le but est d’éviter les désagréments des méthodes classiques, à savoir une cicatrisation plus lente et des marques laissées sur le corps.
Comment marche le dispositif ?
Le pistolet laser mis au point par les chercheurs a pour but de favoriser la pénétration de la fibroïne dans les tissus. Le souci réside dans le fait qu’en dessous de la fréquence de 600 nm, la lumière ne pénètre pas assez profondément dans l’épiderme, à savoir seulement un millimètre. En ce qui concerne l’infrarouge capable de pénétrer jusqu’à 5 mm, celui-ci n’est pas assez efficace. Il incombe donc de monter la puissance du laser, mais le risque de brûlure augmente alors en conséquence.
Les meneurs de l’étude ont eu l’idée d’ajouter des nanoparticules d’or à la fibroïne. Ainsi, lorsque la lumière laser rencontre l’or, ce dernier concentre la chaleur et permet la formation d’une liaison solide entre la fibroïne et les protéines de collagène de la peau ! Des tests ont été pratiqués sur des souris ainsi qu’un intestin de porc, et l’efficacité serait 7 fois plus importante que les méthodes traditionnelles, avec en bonus une suture 40 % plus élastique.
Les chercheurs indiquent que le procédé permettant d’utiliser des fréquences de 800 nanomètres sans risques offrira de nombreuses possibilités. Citons par exemple le fait de réparer des vaisseaux sanguins et des nerfs, souvent difficiles d’accès et prenant beaucoup de temps pour se régénérer.
Sources : Phys.Org – Futura Sciences