Les problèmes se résolvent que très rarement par eux-mêmes. Ce n’est pas en les ignorants qu’ils disparaitront
Nuage
Cache-cache
On ne peut pas résoudre les difficultés en jouant à cache-cache avec elles.
Taslima Nasreen
Les problèmes se résolvent que très rarement par eux-mêmes. Ce n’est pas en les ignorants qu’ils disparaitront
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Cache-cache
On ne peut pas résoudre les difficultés en jouant à cache-cache avec elles.
Taslima Nasreen
Un concours de photos d’animaux dont 30 photos ont été retenues avant la grande finale sera en milieu novembre. Des amateurs comme des professionnels pouvaient participer. Ils devaient essayer de capturer un moment insolite ou drôle d’animaux en action.
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Chaque année a lieu le Comedy Wildlife Photography Awards, un concours qui récompense les photographies d’animaux les plus amusantes du monde. Voici les lauréats de cette édition 2018.
Claire L.Idée détectée par CLAIRE L.
Ce qu’on adore avec les animaux, c’est leur spontanéité qui les rend si drôles et souvent si attachants. Mais un animal est imprévisible et il est toujours difficile pour un photographe de réussir à capter le bon moment. C’est pour récompenser ces photographes de talent qu’a lieu chaque année le Comedy Wildlife Photography Awards.
Depuis maintenant 4 ans, ce concours pas comme les autres récompense les photos d’animaux les plus amusantes et les plus insolites. Pour l’édition 2018, ce sont plus de 2000 photos qui ont été envoyées au jury, qui a dû trancher pour n’en garder finalement qu’une cinquantaine. Le jury affirme d’ailleurs que le concours n’est pas réservé qu’aux professionnels. Ils représentent en effet 70% des compétiteurs, mais il y a tout de même 30% d’amateurs qui participent à ce challenge pas comme les autres.
Nous vous proposons de découvrir ci-dessous 30 photos parmi les lauréats de cette édition 2018, qui seront primés à l’occasion d’une soirée exceptionnelle organisée à Londres le 15 novembre prochain. Vous pouvez également vous rendre sur le site du Comedy Wildlife Photography Awards pour découvrir toutes les participations et on vous invite, bien entendu, à découvrir les meilleurs clichésde l’édition précédente.
Nom : Wildlife Photograbear • Crédits : Roie Galitz
Nom : Caught in the Act • Crédits : Mary McGowan
Nom : Rhinopeocock 4 • Crédits : Khallol Mukherjee
Nom : Happy • Crédits : Muriel Vekemans
Nom : Split • Crédits : Geert Weggen
Nom : Mother Returned from her Parents Meeting at School • Crédits : Valtteri Mulhahainen
Nom : Have a Headache • Crédits : Maureen Toft
Nom : The Black Skimmer Gang • Crédits : Ke Qiang Ruan
Nom : Hot Kiss • Crédits : Sergey Savvi
Nom : Drive Safe • Crédits : Jonathan Irish
Nom : Peek a Boo • Crédits : Shane Keena
Nom : Yoga Bear • Crédits : Roie Galitz
Nom : Bullies • Crédits : Amy Kennedy
Nom : Crouching Tiger Peeking Moose • Crédits : Jamie Bussey
Nom : yCheek • Crédits : Robert Adamson
Nom : The People are Back • Crédits : Patty Bauchman
Nom : This is Sparta • Crédits : Sergey Savvi
Nom : Tango • Crédits : Michael Watts
Nom : Flying Hyena • Crédits : Kevin Rooney
Nom : Astonished Lemur • Crédits : Jakob Strecker
Nom : Ashamed • Crédits : Antonio Medina
Nom : Smiling Ele • Crédits : Anup Deodhar
Nom : Dancing Deer • Crédits : Bartek Olszewski
Nom : The Yawn • Crédits : Danielle D’Ermo
Nom : The Singing Moose • Crédits : Mary Hone
Nom : Spy • Crédits : Muntazeri Abdi
Nom : Coastal Brown Bear Cub with Headache • Crédits : Danielle D’Ermo
Nom : Perfect Pillow • Crédits : Denise Dupras
Nom : Martian Tango • Crédits : Sergey Savvi
Nom : A Farewell • Crédits : Qiusheng Hu
Imaginé par : Comedy Wildlife Photography Awards
Source : boredpanda.com
Au Moyen-Age on utilisait l’or qu’on rendait liquide comme remède à la démence et l’épilepsie, plus tard, il fut reconnu avec d’autres substances tout aussi toxiques comme un élixir de jouvence. Le hic, c’est qu’ils mouraient d’une mort prématurée
Nuage
par Laura Boudoux
Il est certainement plus efficace que n’importe quelle crème anti-vieillissement, mais il est aussi mortel.
Au XVIe siècle, l’or était liquéfié pour permettre à la noblesse française de se concocter des élixirs de jeunesse. Le problème ? En combattant ainsi leurs pattes d’oie et autres sillons creusés par des vies bien agitées, ces haters de la ride finissaient par mourir d’intoxication. La Française Diane de Poitiers, membre de la cour du roi Henry II, est ainsi morte d’avoir bu chaque jour un mélange de chlorure d’or et d’éther.
Respectée et influente dans le domaine des arts et de la politique, cette figure de la Renaissance avait à sa charge l’éducation des héritiers du roi, dont elle était l’amante. Mais ce qui distinguait aussi Diane de Poitiers, c’était sa jeunesse éternelle. Quelques mois avant sa mort, à l’âge de 66 ans, elle rencontre Brantôme, et inspire l’historien, qui évoque dans ses textes de « son apparence délicate ». « Je pense que si cette femme avait vécu cent ans de plus, elle n’aurait pas vieilli », assure-t-il, visiblement troublé face au visage si lisse de la comtesse.
Si Diane de Poitiers a succombé à sa volonté de devenir immortelle, elle n’est pas la seule à avoir été tenté par l’or comme élixir de jouvence. Tout commence au , lorsqu’un alchimiste découvre comment dissoudre l’or pour en faire un liquide. Avant d’être prisé par les nobles au XVIe siècle, le précieux métal est tour à tour considéré comme le remède à la démence, ou encore à l’épilepsie. Plus tard, en 1578, le pape Jean XXI rédige sa propre recette de potion anti-vieillissement, qui mélange notamment l’or, le cuivre, le plomb, et du blanc d’œuf pour la bonne mesure. Concoction qu’il préconise de placer « dans l’urine d’un enfant vierge ». L’histoire ne dit pas quels étaient les effets secondaires de cette mixture, prescrite pendant six jours. Au moins un bon vomito.
Source : Universalis
Éradiquer les moustiques, le rêve probablement de plusieurs. Bien que cela soit fait en laboratoire, il est moins certain que cela soit la meilleure solution pour éviter des maladies comme le paludisme transmit par les moustiques. S’ils n’y a plus de moustique comme vecteur, la nature trouvera sûrement un remplaçant
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Un Anopheles gambiae, le moustique qui propage le paludisme | Dr Williams Collins/CDC via Public Health Image Library CC License by
sur The Independent
Repéré par Barthélemy Dont
Cette expérience pourrait servir à lutter contre les épidémies de paludisme.
Des scientifiques sont parvenus à éradiquer complètement une population de moustiques dans leur laboratoire en Angleterre. Pour atteindre ce résultat, une technique appelée «forçage génétique» a été utilisée. Elle consiste à introduire un gène spécifique pour qu’il se transmette de génération en génération. Le gène induit dans le cas qui nous concerne bloquait la capacité reproductrice des femelles.
Cette éradication via une manipulation génétique pourrait, à terme, aider à stopper les épidémies de paludisme qui font des ravages en Afrique et en Asie. Cette maladie touchait, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) autour de 216 millions de personnes en 2016. Mortelle, elle a laissé derrière elle environ 445.000 victimes cette même année.
L’équipe scientifique du Imperial College London a réussi à éliminer une population de onze générations de moustiques de l’espèce Anopheles gambiae, qui est responsable de la propagation du paludisme en Afrique subsaharienne. En 2016, 90% des cas de paludisme observés se situaient en Afrique, en grande partie sur des nourrissons et des enfants en bas âge.
Pas d’expérimentation dans la nature avant dix ans
Cette découverte pourrait être une très bonne nouvelle pour lutter contre ces épidémies, alors que l’OMS alerte sur le fait qu’en 2017 les progrès de la lutte contre le paludisme ont ralenti.
Si la phrase «population éradiquée grâce aux modifications génétiques» ne vous rassure pas, Andrea Cristiani, qui a co-dirigé l’expérience, explique qu’il faudra minimum dix ans avant que cette technique soit utilisée dans la nature: «Il faudra faire de plus larges expériences en laboratoire et travailler avec les pays touchés pour étudier la faisabilité de ce processus.»
Pour Mariann Bassey, une activiste de l’organisation environnementale Friends of the Earth Africa, cela ne suffit pas:
«Nous devrions nous concentrer sur les solutions les moins risquées et les plus efficaces. Pas faire des expériences potentiellement dommageables pour l’écosystème.»
Probablement, que cette opération, couronnée de succès, pourrait aussi être utilisée chez l’humain. En attendant ce Teckel à un nouveau crâne en titane.
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Patches est une chienne de 9 ans qui, en raison d’une tumeur localisée sur son crâne, a dû subir une intervention chirurgicale unique en son genre.
Patches est une femelle Teckel qui a échappé de peu à la mort. On lui a diagnostiqué une tumeur au crâne qui, en grossissant, est devenue si énorme qu’elle faisait la taille d’une orange. Il était urgent de la lui retirer.
Sa maîtresse l’a conduite à l’université Cornell, dans l’Etat de New York, afin qu’elle puisse bénéficier de la meilleure prise en charge possible. C’est là qu’une chirurgienne vétérinaire carcinologue exerçant au Canada a été appelée. Son rôle : opérer Patches afin de lui greffer un nouveau crâne imprimé en 3D. Cette mission était extrêmement délicate : il fallait retirer 70% du crâne de Patches pour pouvoir le remplacer par ce nouveau modèle en titane.
L’intervention a duré 4 heures. A son réveil, la Teckel s’est levée et a uriné comme s’il ne s’était absolument rien passé. Elle s’est habituée à son nouveau crâne très rapidement, et était sortie d’affaire.
Malheureusement, le sort s’est encore abattu sur la pauvre chienne peu de temps plus tard. Victime d’une hernie discale – fréquente chez le Teckel – Patches est aujourd’hui paralysée du train arrière. Mais cela ne l’empêche pas de vivre : elle aime toujours gambader gaiement partout ! Et, face aux épreuves rencontres, son courage ne peut que forcer le respect.
La région de Gatineau-Ottawa on parlait d’une tornade F3, puis ce furent 2 ensuite 3 tornades, mais voilà que mardi, ils parlent que nous avons eu 6 tornades vendredi dernier. C’est encore heureux que personne soit mort après cette catastrophe naturelle.
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Une tornade de force EF-1, avec des rafales à 175 kilomètres/heure, s’est formée sur Calabogie et s’est déplacée jusqu’à White Lake. Ce même orage violent serait à l’origine de la tornade EF-3 qui s’est abattue sur Gatineau (sur la photo) et Ottawa.
PHOTO FRED CHARTRAND, PC
La Presse Canadienne
GATINEAU
Un total de six tornades ont soufflé sur la grande région d’Ottawa et de Gatineau, vendredi dernier, a révélé Environnement Canada mardi.
En plus de la tornade de force EF-3, avec ses vents estimés à 230 kilomètres/heure, qui ont causé le plus de dégâts, cinq autres manifestations météorologiques violentes ont été recensées dans la région par l’équipe d’enquête d’Environnement et Changement climatique Canada.
Selon le sommaire météorologique publié mardi, un orage violent aurait produit une rafale descendante à Calabogie, vers 16 h 15 vendredi. Une tornade de force EF-1, avec des rafales à 175 kilomètres/heure, s’est ensuite formée sur Calabogie et s’est déplacée jusqu’à White Lake. Ce même orage violent serait à l’origine de la tornade EF-3 qui s’est abattue sur Gatineau et Ottawa.
Trois autres tornades de puissance EF-1 ont sévi dans les environs, sur le territoire québécois, touchant les secteurs Val-des-Bois, le réservoir Baskatong et un endroit boisé au nord d’Otter Lake.
Du côté ontarien, les experts ont observé les traces d’une tornade de force EF-2, avec des vents de 220 kilomètres/heure, qui se serait formée vers 18 h à Ottawa et se serait déplacée entre les secteurs Arlington Woods et Greenboro.
Les météorologues ont tiré ces conclusions à partir d’analyses d’images satellitaires et de dommages observés sur les lieux. L’agence fédérale précise que ce rapport n’est « ni complet ni final ». Des experts de l’Université Western sont aussi impliqués dans l’enquête.
Le président et chef de la direction de la Croix-Rouge canadienne, Conrad Sauvé, a rapporté que 1500 sinistrés du Québec et de l’Ontario se sont inscrits auprès de l’organisme pour obtenir de l’aide. La Croix-Rouge a fourni un service d’hébergement à 600 personnes, principalement des résidants de Gatineau.
D’après les données fournies par Conrad Sauvé, des dons de 1 561 000 dollars ont été reçus par son organisation en date de mardi après-midi.
De l’aide fédérale aux victimes ?
Le ministre de la Sécurité publique du Canada affirme que le gouvernement fédéral joue un rôle de soutien auprès des autorités provinciales et municipales, qui aident les communautés touchées par les tornades de la semaine dernière.
Ralph Goodale a fait la tournée de la communauté ontarienne de Dunrobin, à l’ouest d’Ottawa, mardi, où les résidants sont toujours sous le choc. Le ministre s’est dit frappé par la gravité des dégâts à Dunrobin.
Des agents de la Gendarmerie royale du Canada se sont rendus dans des zones ravagées par la tornade afin de donner un peu de répit aux forces locales, a indiqué M. Goodale.
Selon lui, le gouvernement fédéral n’a pas fourni d’aide financière parce que la première partie des coûts de réponse et de recouvrement est couverte par les provinces, mais Ottawa interviendra si la facture atteint un certain niveau.
L’aide fédérale à la suite de catastrophes naturelles à grande échelle est déterminée par une formule dans le cadre des Accords d’aide financière en cas de catastrophe du Canada.
Dans un autre ordre d’idées, les responsables du Système national d’alertes au public, conçu pour envoyer des messages d’urgence sur les appareils mobiles en cas de catastrophe naturelle imminente, reconnaissent avoir connu des difficultés – même si le système aurait contribué à sauver des vies vendredi dernier.
Selon Scott Shortliffe, du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC), une centaine d’alertes ont été diffusées dans le pays depuis le 6 avril, au moment où les avertissements sur les téléphones mobiles ont été ajoutés aux messages radiophoniques et télévisés.
Le système utilise ce que l’on appelle la « technologie de diffusion cellulaire », qui envoie un message à tous les appareils sans fil situés à l’intérieur d’une zone géographique donnée.
« Puisque le système est très compliqué et qu’il y a des changements technologiques, de nouveaux appareils étant lancés constamment, de nouveaux problèmes surgissent », a-t-il admis.
En ce qui concerne les tornades à Gatineau, certains usagers se sont plaints de recevoir uniquement des messages en anglais. Le CRTC soutient que la responsabilité de la langue incombe à la province ou à la municipalité qui envoie l’alerte.
Les mantes religieuses sont des prédateurs redoutables pour les autres insectes, et pour les petits oiseaux comme les oiseaux-mouches. Les mantes asiatiques vont même à la pêche aux petits poissons durant la nuit. Et d’après les observations ces mantes sont de très bonnes pêcheuses
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Une mante religieuse surprise en train de manger du poisson. Crédits : RAJESH PUTTASWAMAIAH
par Brice Louvet
Le régime alimentaire des mantes religieuses est plutôt varié : insectes, lézards, amphibiens, oiseaux, etc. Ce que les biologistes ignoraient, c’est que les mantes sont également capables d’attraper et de manger du poisson. Du moins jusqu’à présent.
La scène se passe en Inde : des chercheurs expliquent en effet avoir observé il y a quelques jours une mante religieuse en train d’attraper et de manger des petits poissons (guppy). Une première dans la littérature scientifique.
«Les mantes religieuses peuvent être considérées comme des prédatrices généralistes, mais elles sont connues pour se nourrir principalement d’autres insectes, en particulier des insectes semblables à des mouches», expliquent les chercheurs dans leur étude, publiée dans le Journal of Orthoptera Research.
Les rencontres avec des vertébrés sont généralement induites en laboratoire, mais elles sont rarement observées dans la Nature. Ici en revanche, il est question de poisson.
Hierodula tenuidentata, une mante asiatique de 5,6 centimètres de long, semble en effet très à l’aise avec la pêche. L’un des chercheurs ici concernés – le conservateur Rajesh Puttaswamaiah – a en effet observé l’insecte en pleine action dans le petit étang artificiel de son jardin, rempli de 40 poissons guppy. Positionnée sur les nénuphars, la mante se servait alors de ses mandibules pour attraper les petits poissons qu’elle menait directement à sa gueule
«Au cours des cinq jours d’étude, on a observé que la mante avait capturé et dévoré un total de neuf poissons», expliquent les chercheurs. «Un poisson a même été attrapé et mangé dans les 10 à 30 minutes après qu’un précédent avait été dévoré».
Une observation surprenante compte tenu des capacités physiques des mantes religieuses :
«Bien que les yeux composés de la plupart des mantes soient apposés, sensibles au mouvement et adaptés à la vision surtout en plein jour, celle-ci a pu voir et attraper les poissons la nuit et surmonter les problèmes de réfraction, notent les chercheurs. Les poissons ont été capturés près de la surface de l’eau, toujours après le coucher du soleil, parfois tard dans la nuit, et en général, dans des conditions de faible luminosité».
«Il y a une croyance populaire selon laquelle les insectes sont des organismes simples et câblés. En réalité, ils sont capables de comportements incroyablement complexes», conclut de son côté Gavin Svenson, entomologiste au Cleveland Museum of Natural History (États-Unis), interrogé par le National Geographic. «Je crois que nous ne faisons qu’effleurer ce que nous savons d’eux.»
Si vous avez des enfants et petits enfants, vous connaissez sûrement la slime. C’est un produit que les enfants aiment manipuler. Malheureusement, ceux vendus dans les magasins ne sont pas nécessairement sans danger, et ceux qui sont fait maison peuvent aussi donner des causes de graves problèmes de santé.
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jarabee123/shutterstock.com
Le slime a beaucoup de succès auprès des enfants et des adolescents. Si cette pâte fluide semble sans danger, elle fait une nouvelle fois l’objet d’une alerte. Après la DGCCRF et l’Anses en mai dernier, l’UFC-Que Choisir publie les résultats inquiétants d’un test réalisé sur plusieurs de ces produits.
« L’usage de plus en plus fréquent, à l’école comme à la maison, des slimes et autres pâtes à prout a incité l’Association UFC-Que Choisir à les analyser », indique celle-ci. « D’autant que ces pâtes élastiques et visqueuses, achetées en grandes surfaces ou fabriquées soi-même, sont susceptibles d’être manipulées, parfois pendant des heures, par les enfants. »
L’étude menée par UFC-Que Choisir a consisté à rechercher dans 13 de ces slimes les teneurs en contaminants (arsenic, mercure, baryum, chrome, strontium …), ainsi qu’en bore, le composé conférant l’élasticité à ces pâtes, mais toxique à fortes doses.
L’Anses avait déjà rapporté en mai dernier « plusieurs cas d’atteintes de la peau et des ongles (brûlures, rougeurs, eczéma, démangeaisons), observés par les Centres antipoison, le réseau de vigilance en dermato-allergologie Revidal-Gerda et le réseau AllergOS ».
Irritations et autres troubles
J Paulson/shutterstock.com
Les résultats de ces récents tests se révèlent inquiétants puisque les teneurs en bore retrouvées dans la « Pâte intelligente » de « Pacific Surf » et « Créa Pat – La pâte incroyable » sont ainsi respectivement deux et trois fois supérieures à la dose réglementaire. « Quant à ‘Barrel-O-Slime – Caution’ il explose les compteurs avec pas moins de 14 fois la teneur maximale autorisée. »
Ces dépassements constituent un véritable danger pour la santé.
Ainsi, « le simple contact de la peau avec de fortes concentrations de bore peut entraîner des irritations des yeux et des muqueuses, voire être ultérieurement à l’origine de troubles de la reproduction », indique l’association. « Quant à l’ingestion de ce composé, elle peut causer des problèmes digestifs, des atteintes du foie, du pancréas et du système nerveux. »
Par ailleurs, l’UFC-Que Choisir rappelle que des slimes faits maison à partir de colles, de solutions ophtalmiques, de mousses à raser et de lessives liquides exposent à d’autres risques. Contenus dans les recettes trouvées sur Internet, ces produits contiennent des perturbateurs endocriniens, des conservateurs hautement allergisants ou toxiques pour le foie, ainsi que des solvants pouvant provoquer des troubles respiratoires.
DGCCRF saisie
L’UFC-Que Choisir a donc décidé de saisir la DGCCRF dans le but de voir « retirés et rappelés les produits épinglés par [son] test, et que les contrôles intensifiés donnent lieu à une publication des résultats et de l’identité des produits non conformes ».
En attendant, l’association « déconseille aux parents d’acheter des produits slime en rayon […] et recommande d’éviter les tutoriels de fabrication qui se multiplient sur Internet, compte tenu des composés dangereux mis en œuvre dans bon nombre de ces recettes ».