Lorsque l’on tarde


On fait probablement tous la même chose, avec la paperasseries, les problèmes et bien d’autres choses, on repousse le tout en espérant que cela va disparaître ou que cela se résorbe tout seul. Le résultat, c’est ce que l’on se retrouve devant une montagne
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Lorsque l’on tarde

 

Lorsque l’on tarde pour la cueillette, les fruits pourrissent. Mais quand on repousse les problèmes, ils ne cessent de croître.

Citation de Paulo Coelho

Le Saviez-Vous ► Les maladies cardiaques, un problème d’hommes?


L’égalité des sexes n’existe pas tout le temps dans la maladie, ainsi que dans les traitements. Les maladies du coeur sont un bon exemple. Alors que les hommes ont des symptômes plus évident, pour les femmes, cela peu-être déroutant, car les symptômes peuvent être reliés a n’importe quoi d’autres que le coeur. Les traitements sont souvent trop tard et peuvent être mal ajustés.

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Les maladies cardiaques, un problème d’hommes?

 

GETTY IMAGES/ISTOCKPHOTO

Hum, non!

 

Les maladies cardiaques, un problème d’hommes ? Rien de plus faux, a constaté le Détecteur de rumeurs. Les femmes sont non seulement de plus en plus nombreuses à en souffrir, mais elles seraient aussi moins bien soignées que les hommes…

  1. Les maladies cardiaques sont rares chez les femmes : FAUX

Selon Statistique Canada, les maladies du cœur (cardiopathie ischémique, insuffisance cardiaque, crise cardiaque, etc.) sont la deuxième cause de décès après les cancers chez les Canadiennes.

« Malheureusement, les maladies cardiaques sont encore perçues comme un problème d’hommes », déplore le Dr Nicolas Noiseux, cardiologue au CHUM. « Les femmes se sentent peu concernées par les maladies du coeur, alors qu’elles sont cinq fois plus à risque d’en mourir que du cancer du sein », souligne le spécialiste.

Certes, les hommes restent encore plus nombreux à mourir d’une maladie cardiaque. Mais l’écart entre les deux sexes ne cesse de diminuer. En 2013, 23 437 femmes en

  1. Elles sont moins susceptibles de mourir d’une crise cardiaque : FAUX

Alors que les hommes sont plus susceptibles de mourir de cardiopathie ischémique et d’insuffisance cardiaque, les femmes sont, en moyenne, 30 % plus susceptibles de mourir d’une crise cardiaque que les hommes. De plus, selon la Fondation des maladies du coeur (FMC), elles sont plus à risque de subir un deuxième événement cardiaque dans les six mois suivants.

« Souvent, leur pronostic est moins bon, car les maladies cardiaques touchent les femmes plus tardivement que les hommes en raison des hormones qui les protègent jusqu’à la ménopause », explique le Dr Nicolas Noiseux. « Comme elles ont aussi tendance à ignorer les signes précurseurs des maladies cardiaques, elles tendent à attendre davantage pour consulter. Quand on les diagnostique, elles sont plus âgées et la maladie est plus avancée : ça joue en leur défaveur », ajoute le médecin.

BLEND IMAGES – JOSE LUIS PELAEZ INC

  1. Les symptômes d’une crise cardiaque sont similaires chez les deux sexes : FAUX

Une douleur intense à la poitrine qui s’étend dans le bras gauche fait partie des signes avant-coureurs classiques d’une crise cardiaque chez les deux sexes. Toutefois, de nombreuses femmes décrivent plutôt des symptômes atypiques, comme des essoufflements, des nausées, des sueurs ou des douleurs dans le dos qui peuvent apparaître des mois avant la crise cardiaque.

« Comme ces symptômes peuvent passer pour de l’anxiété, une indigestion ou des signes de vieillissement, elles ont tendance à y accorder peu d’importance », explique le Dr Noiseux.

  1. Les tests diagnostiques standards sont adaptés aux femmes : FAUX

Les différents tests qui permettent de faire un diagnostic de maladies cardiaques — comme l’épreuve d’effort effectuée sur un tapis roulant ou l’électrocardiogramme — seraient moins adaptés aux femmes.

« Leur cœur est moins gros et positionné différemment, ce qui rend le diagnostic plus difficile. Les résultats peuvent être normaux, même si la femme a un problème cardiaque. Il faut souvent faire des tests plus poussés pour trouver le problème », explique le Dr Noiseux.

La FMC travaille par ailleurs à sensibiliser les médecins aux différences qui touchent les femmes en matière de maladies du cœur, afin qu’elles soient diagnostiquées plus rapidement.

« Un diagnostic rapide fait toute la différence », souligne Nicolas Noiseux.

  1. Les femmes sont aussi bien traitées que les hommes : FAUX

En partie à cause de ces difficultés diagnostiques, les femmes qui font des crises cardiaques sont aussi plus sujettes aux retards dans leur traitement : moins du tiers recevrait les soins nécessaires dans les délais stipulés, estime la FMC.

Elles seraient aussi moins susceptibles de recevoir des interventions médicales adaptées — comme un pontage — ou à se faire prescrire des médicaments.

« Comme les deux tiers, des études cliniques scientifiques se concentrent sur les hommes, il y a des incertitudes sur les interventions et la médication », déplore le Dr Noiseux. « Il faudra faire des études pour mieux répondre à leurs besoins spécifiques ».

Des facteurs de risques méconnus des femmes

Plus de 50 % des femmes qui ont un risque élevé de souffrir d’une maladie cardiaque l’évaluent comme faible ou modéré. Parmi les facteurs de risque, il faut retenir :

  • L’hypertension
  • Le diabète
  • Le cholestérol
  • L’obésité
  • Les antécédents familiaux
  • La ménopause

S’ajoutent des facteurs comportementaux comme :

  • Le tabagisme
  • La consommation abusive d’alcool
  • La sédentarité
  • Une mauvaise alimentation.

Pour en savoir plus sur les maladies cardiaques chez les femmes, consultez le site de la Fondation des maladies du cœur.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Elle voit un chien avec la tête gonflée


Il y a des gens qui sont vraiment sans coeur d’attacher un lacet tellement serré autour du cou d’un chien que sa tête a enfler sans compter qu’en plus on lui avait criblé de balles. C’est tout à fait normal que ce chien avait peur des personnes qui tentaient de le sauver. Heureusement, son histoire fini bien
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Elle voit un chien avec la tête gonflée


 

chien tete gonflée

Pauvre petit Gus….

À la fin du mois d’août, Laura Forma a repéré un chien pas comme les autres dans une rue près de Houston, au Texas. Alors que le corps du chien semblait normal, sa tête avait gonflé d’environ trois fois sa taille.

« Je conduisais et je l’ai vu au milieu de la rue. J’ai essayé de l’attraper, mais il est parti en courant, pas du tout intéressé par moi. »

Laura Forma – habituée aux sauvetages – essaye alors d’attirer le chien avec de la nourriture, en vain. L’animal se précipite dans un immeuble pour s’y cacher. Ne trouvant plus le toutou, Laura Forma a dû partir, mais elle a d’abord posté un message sur Facebook afin de trouver de l’aide pour le chien.

Anna Barbosa, présidente et cofondatrice de Houston K-911 Rescue, a vu le message et a essayé à son tour de trouver le chien, sans succès.

Un sauvetage difficile

Plus tard dans la soirée, Laura Forma est retournée sur place avec deux collègues pour tenter de mettre enfin la main sur le chien. Après quelques minutes de recherche, ils ont finalement trouvé le toutou et son parvenus à l’attraper. Il a été pris en charge par Houston K-911 Rescue et conduit à la clinique vétérinaire.

Renommé Gus, le toutou a été examiné et c’est là que le vétérinaire a fait une triste annonce : si la tête de Gus a triplé de volume, c’est parce qu’il avait un lacet attaché autour du cou ! Mais ce n’était pas le pire.

Après une radio, l’équipe a découvert plusieurs balles dans le corps de Gus. On lui avait aussi tiré dessus à de nombreuses reprises. Les blessures de Gus étaient si graves que les vétérinaires n’étaient pas sûrs de sa survie. Tout le monde pouvait voir que Gus souffrait énormément. Mais Gus est un battant qui a prouvé à tout le monde qu’il avait envie de vivre.

gus operation chien

Suite à son opération, Gus a été placé dans une famille d’accueil afin de recevoir tous les soins et l’amour dont il avait besoin pour aller mieux. Gus aura besoin de plusieurs semaines supplémentaires pour se remettre complètement, mais il finira par être adopté.

Par Elise Petter

Crédits photo :

Laura Forma via thedodo.com

https://wamiz.com/

Les réseaux sociaux alimentent-ils une peur d’être enceinte?


Il est normal d’avoir peur de l’accouchement, surtout le premier bébé, c’est l’inconnu. Il y a des femmes que le seul fait de penser d’avoir un bébé dans le ventre, c’est la panique. Ou encore, des femmes qui ont eu un traumatisme lors de l’accouchement. Une sage-femme conférencière croit que les réseaux-sociaux seraient une des cause de la tokophobie …
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Les réseaux sociaux alimentent-ils une peur d’être enceinte?

 

La naissance d'Adonis, Luigi Garzi | Wellcome collection via Wikimedia CC License by

La naissance d’Adonis, Luigi Garzi | Wellcome collection via Wikimedia CC License by

Repéré par Nina Pareja

La tokophobie est la peur pathologique de la grossesse et de l’accouchement

 

Repéré sur BBC News, The Guardian

La tokophobie est la peur pathologique de la grossesse et de l’accouchement, une crainte extrême et persistante qui s’accompagne du fait d’éviter tout ce qui touche au sujet. Le terme est apparu dans la littérature médicale en 2000 avec l’ouvrage de deux psychiatres qui cherchaient à établir des catégories de tokophobie.

Catriona Jones, conférencière sage-femme à l’université de Hull au Royaume-Uni, est persuadée que certaines femmes redoutent de plus en plus la grossesse en raison des témoignages sur les réseaux sociaux de jeunes mamans qui relatent leurs difficultés et souffrances liées à la natalité

Groupes de discussion

«Il suffit de googliser “accouchement” pour rencontrer un tsunami d’histoires d’horreur», a-t-elle expliqué lors du festival britannique de science.

Catriona Jones pointe du doigt le plus populaire réseau de forums de parents aux Royaume-Uni, Mumsnet, et donne l’exemple de témoignages relatant un accouchement «terrible» ou qui s’est transformé «en bain de sang». Pour la sage-femme, de telles lectures peuvent augmenter l’angoisse des femmes, même si elle indique que ce n’est pas l’unique cause de la tokophobie.

La fondatrice de Mumsnet, Justine Roberts, a tempéré ces propos en indiquant que «les utilisatrices des forums sont, dans l’ensemble, impatientes à l’idée que d’autres femmes puissent découvrir la vérité sur le spectre des expériences de naissance, du meilleur au plus terrifiant».

Les réseaux sociaux se superposent aux agences publiques de santé, qui relaient une information relativement positive au sujet de la grossesse. Pour Justine Roberts, ils permettraient aux femmes enceintes de se sentir beaucoup moins seules face à certaines situations. Elle raconte que le message le plus courant des utilisatrices est «Pourquoi personne ne m’a dit la vérité sur le fait que ça pouvait être si horrible?». Pour elle, c’est surtout une oreille solidaire que les femmes viennent chercher sur Mumsnet.

La professeure Louise Kenny, de l’université de Liverpool, travaille sur le sujet des témoignages en ligne depuis quelques années. Elle estime que la science manque cruellement de recherches:

«Les histoires partagées dans un environnement sûr peuvent être apaisantes et informatives, mais certaines femmes ont également une prédisposition à développer une phobie due aux histoires prises hors contexte et aux images. Ce n’est pas une cause majeure de tokophobie mais elle est reconnue».

14% des femmes seraient atteintes de tokophobie

Une étude sur la tokophobie réalisée en mars 2017 rassemblant une trentaine d’études préexistantes a conclu qu’en moyenne, 14% des femmes pouvaient en souffrir. En revanche, pour les scientifiques, il est impossible de déterminer si cette phobie est en augmentation ces dernières années. Puisque la tokophobie entre peu à peu dans le vocabulaire courant et que l’information sur ce sujet se développe, davantage de femmes pourraient se rendre compte qu’elles en sont victimes. Pour la professeure Kenny, si l’on prend en compte les femmes qui ne souffrent pas de phobie clinique, le taux pourrait atteindre 30%.

Interrogée par la BBC, Samantha, 26 ans, confie son sentiment: «Je suis terrifiée par l’idée d’avoir un étranger dans mon ventre. […] Voir des femmes enceintes me fait flipper, et même juste parler de grossesse et de naissance me fait trembler, transpirer, et déclenche des crises de panique chez moi.»

On parle de tokophobie primaire chez les femmes qui n’ont jamais eu d’enfant –elle pourrait être déclenchée notamment par des abus sexuels, des violences gynécologiques ou des récits traumatisants– et de tokophobie secondaire chez les femmes qui ont déjà donné naissance –souvent le résultat d’un traumatisme vécu pendant l’accouchement précédent.

http://www.slate.fr/

L’ouragan Florence «ravage» la Caroline du Nord et fait deux morts


Même si l’ouragan Florence a baissé d’intensité à catégorie 1, elle demeure quand même destructrice à cause des vents et des pluies torrentielles. La Caroline du Nord, subit des inondations qui risquent de durer quelques jours. Des gens qui ont voulu affronter Florence se sont retrouver pris au piège
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L’ouragan Florence «ravage» la Caroline du Nord et fait deux morts

 

Déversant des pluies torrentielles et provoquant des crues spectaculaires, l’ouragan Florence est en train de «ravager» la Caroline du Nord, a déploré vendredi le gouverneur de cet État américain, mettant en garde contre le risque d’«inondations catastrophiques» alors que des dizaines d’habitants se sont déjà retrouvés piégés.

«Nous sommes très inquiets du fait que des localités entières puissent être détruites», a lancé le gouverneur Roy Cooper en conférence de presse.

Aucun décès n’est pour l’instant à déplorer, selon lui. Au moins une personne a été blessée dans la chute d’un arbre à Wilmington, dans le sud-est du pays, et les pompiers craignent que le bilan ne s’alourdisse.

L’ouragan Florence a touché terre près de Wrightsville Beach, en Caroline du Nord, à 07h15 (11h15 GMT), avec des vents maximum estimés à 150 km/h, selon le Centre national des ouragans (NHC).

Légèrement retombés depuis, ses vents restaient toutefois violents, à 130 km/h à 11h00 (15h00 GMT), selon le NHC. L’ouragan est classé en catégorie 1 sur l’échelle Saffir-Simpson qui en compte cinq.

«Des inondations catastrophiques de cours d’eau douce sont attendues dans des zones de la Caroline du Sud et du Nord», prévoient les météorologues du NHC.

La région fera face à une «menace importante» pendant encore au moins un jour, voire 36 heures, selon un responsable de l’Agence fédérale américaine des situations d’urgence (Fema), Jeff Byard.

Facteur aggravant: Florence avance lentement, à 6 km/h, et déverse donc ses pluies torrentielles pendant de longues heures sur les mêmes régions alors que les sols sont gorgés d’eau après déjà deux semaines d’importantes précipitations.

Des pluies de cette intensité n’arrivent «qu’une fois tous les mille ans», a lancé Roy Cooper.

La rivière Neuse a gonflé jusqu’à trois mètres au-dessus de son niveau habituel, a-t-il précisé, et le niveau des rivières «va monter pendant des jours».

Dans la ville portuaire de Wilmington, des arbres ont été déracinés, des panneaux renversés et des vitres brisées sous la force du vent et des trombes d’eau.

Fouad Iliou, un Brestois, était venu rendre visite à sa soeur, installée depuis des années à Wilmington.

«Le vent a fait de gros dégâts, un arbre est tombé dans le jardin et un autre dehors à côté des voitures. Mais je n’ai pas eu peur, les Bretons, surtout à Brest, sont habitués aux tempêtes», a-t-il témoigné.

Habitants pris au piège

À plus d’une centaine de kilomètres au sud, la célèbre station balnéaire de Myrtle Beach, en Caroline du Sud, s’est transformée en ville-fantôme. La force de l’ouragan commençait à se faire sentir nettement à la mi-journée, et un rideau serré de pluie s’abattait sur l’océan, accompagné d’éclairs.

«Cela fait peur mais c’est beau», a confié à l’AFP Scott Brauer, retraité de 71 ans qui se promenait en bord de mer peu avant l’arrivée de la tempête.

Environ 1,7 million d’habitants ont été sommés de se mettre à l’abri, loin du littoral, la plupart dès mardi. Mais certains n’ont pas suivi cette consigne.

En Caroline du Nord, les secouristes ont dû venir en aide à entre 150 et 200 personnes dans la ville de New Bern, construite sur les flancs d’une rivière, selon David Daniels de la police de la ville. Les opérations se poursuivaient vendredi pour secourir des dizaines d’autres résidents.

«En quelques secondes, l’eau est montée jusqu’à la taille, maintenant elle est à hauteur d’épaule», a raconté à CNN une habitante de la ville, Peggy Perry, réfugiée avec trois membres de sa famille au sommet de sa maison.

À Jacksonville, plus de 60 résidents d’un hôtel ont également été mis à l’abri dans la nuit après l’effondrement d’une partie du toit.

Certaines zones inondées sont trop dangereuses pour que «nos secouristes interviennent», a expliqué Jeff Byard.

Environ un demi-million de personnes sont déjà privées d’électricité en Caroline du Nord qui compte quelque 10 millions d’habitants, selon Roy Cooper, et ce nombre va croissant.

Quelque 20 000 personnes ont trouvé refuge dans plus de 150 centres d’accueil en Caroline du Nord.

Un couvre-feu a été instauré dans plusieurs localités de la côte atlantique pour éviter les pillages.

L’ouragan doit s’enfoncer vers l’intérieur des terres, à travers l’extrême sud-est de la Caroline du Nord et la pointe est de la Caroline du Sud jusqu’à samedi. Il virera alors vers le nord, selon le NHC, avec une «perte importante d’intensité» dès ce weekend.

Deux morts en Caroline du Nord

L’ouragan Florence a fait ses deux premiers morts aux États-Unis, une femme et son bébé, a annoncé vendredi la police de Wilmington, en Caroline du Nord.

«Une femme et son bébé ont été tués lorsqu’un arbre est tombé sur leur maison. Le père a été blessé et hospitalisé», a écrit la police sur Twitter.

 Accompagné de pluies torrentielles et de vents violents, l’ouragan a touché terre en Caroline du Nord vendredi matin.

 

 

 

 

 

 

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Des bélugas adoptent un narval égaré dans le Saint-Laurent


Un narval très loin de sa patrie, a été adopté par des bélugas et vit exactement comme eux.
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Des bélugas adoptent un narval égaré dans le Saint-Laurent

 

Une vidéo du narval en compagnie de sa... (PHOTO AFP)

Une vidéo du narval en compagnie de sa nouvelle famille a permis de mieux comprendre la dynamique du groupe. La population de bélugas du Saint-Laurent est officiellement considérée en voie de disparition.

PHOTO AFP

Agence France-Presse
Ottawa

 

Un narval solitaire, nageant à des milliers de kilomètres de son habitat habituel dans Saint-Laurent, s’est trouvé une improbable famille d’adoption au sein d’un groupe de bélugas du fleuve Saint-Laurent, selon une ONG québécoise oeuvrant à la préservation des mammifères marins.

Le jeune narval – identifiable par sa défense et ses taches grises – a été filmé par des biologistes au cours de l’été, nageant au milieu d’une dizaine de bélugas, une petite baleine blanche.

Les bélugas l’ont totalement accepté, car autant le narval que ces derniers nagent à la surface de l’eau en se frottant les uns aux autres et en exhibant leurs organes génitaux, a déclaré Robert Michaud, directeur du Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins (GREMM) de Tadoussac, à 215 km au nord-est de Québec.

«Il a trouvé des copains», a dit ce biologiste. «Et ils le traitent comme s’il était l’un des leurs».

Les narvals vivent dans les eaux de l’Arctique, d’où le caractère exceptionnel de la présence de ce spécimen à des milliers de kilomètres de son habitat.

Le jeune narval a été vu pour la première fois avec les bélugas en 2016 et à nouveau en 2017. Une vidéo du narval en compagnie de sa nouvelle famille a finalement été tournée en juillet par les chercheurs du GREMM, grâce à un drone, ce qui leur a permis de mieux comprendre la dynamique du groupe.

La population de bélugas du Saint-Laurent est la plus méridionale de l’espèce dans le monde et est officiellement considérée en voie de disparition.

Alors que les habitats du béluga et du narval se chevauchent dans une partie de l’Arctique et que ces deux espèces sont étroitement liées, il est rare de les voir interagir entre eux.

Les jeunes baleines ont tendance à errer et lorsqu’elles sont incapables de retrouver les leurs, ces créatures très sociales tentent de se lier d’amitié avec des bouées ou des bateaux, au risque parfois de subir des blessures mortelles causées par des hélices.

Le jeune narval a été «chanceux» d’être accepté par les bélugas car ceux-ci «se retrouvent souvent dans des situations difficiles» en présence de cette espèce, a noté M. Michaud.

À cet âge, vers cinq ou six ans, les jeunes bélugas mâles socialisent et apprennent entre eux, nouant des liens qui les mèneront à l’âge adulte, ce que les narvals ne font pas.

«Pour que ce jeune narval puisse maintenant survivre, il a besoin de contact avec les autres, il a besoins de copains», selon M. Michaud.

«Il apprend, dans les faits, a être un béluga», note-t-il en riant.

«Comment ça va se passer? Les narvals et les bélugas vivent jusqu’à 60 ans. Ce sera donc une longue histoire à suivre. Restez à l’écoute».

http://www.lapresse.ca/

La moitié des bébés tortues retrouvés morts en Australie ont l’estomac plein de plastique


Le plastique est mortel pour les animaux marins. Sur 1000 bébés tortus, plus de la moitié sont morte a cause de l’estomac était trop plein de plastique.
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La moitié des bébés tortues retrouvés morts en Australie ont l’estomac plein de plastique

 

Crédits : Travelbag

par  Malaurie Chokoualé

 

En attendant que le System 001 nous aide peut-être à venir à bout des déchets plastiques dans nos océans, la faune et la flore du monde entier continuent à en pâtir.

Une étude publiée le 13 septembre dans la revue Nature révèle après avoir observé 1 000 bébés tortues décédés dans l’est de l’Australie, qu’un peu plus de la moitié des spécimens étudiés avaient l’estomac saturé de plastique.

Après avoir mesuré l’ampleur de ce phénomène atroce, les scientifiques australiens à l’origine de l’étude se sont principalement concentrés sur les effets de cette pollution sur les tortues marines. Car si de nombreux scientifiques ont pu observer que tous les animaux marins consomment régulièrement du plastique, l’effet global d’une telle pollution sur les animaux – en particulier sur les tortues – reste encore méconnu. Les chercheurs ont ainsi tenté de comprendre le rôle que joue réellement le plastique dans le décès de ces centaines de tortues.

Le constat a été sans appel : si certains déchets traversent sans encombre le système digestif de ces animaux, d’autres peuvent l’obstruer, s’accumuler, causer des dommages irréversibles voire les tuer. Et les chercheurs ont constaté que les jeunes tortues sont encore plus vulnérables à cette pollution : la moitié des bébés morts avaient du plastique dans le ventre, contre environ 15 % des adultes généralement. Les scientifiques ont enfin découvert qu’en moyenne, lorsqu’un animal ingère 14 morceaux de plastique, il a 50 % de chances d’en mourir.

Sources : Nature

 

https://www.ulyces.co/