Heureux sont ceux …


Comme ma fille me dit souvent : vivre au moment présent ! Non pas que je sois nostalgique, mais j’ai tendance à faire plusieurs choses en même temps et sois je tombe, je m’étouffe ou autre ..
Nuage

 

 

Heureux sont ceux …

 

 

Heureux sont ceux qui prennent la vie jour après jour, se plaignent peu et ont de la gratitude pour les petites choses de la vie

Marck Bernat

Le Saviez-Vous ► Les sanctions économiques ne marchent qu’un temps, le Moyen Âge nous l’apprend


Si on se fit à l’histoire au Moyen Âge en Europe, les sanctions économiques annoncées par le président américain font mal, mais cela ne pourras pas durer longtemps. Car pendant ce temps, il n’y a pas de possibilité commerce rentable au-delà des frontières pour les USA.
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Les sanctions économiques ne marchent qu’un temps, le Moyen Âge nous l’apprend

 

Enluminure extraire de «Voyage en la terre d’Outremer» de Bertrandon de la Broquière. Jean Le Tavernier, enlumineur, Audenarde, après 1455. | Via BNF.

Enluminure extraire de «Voyage en la terre d’Outremer» de Bertrandon de la Broquière. Jean Le Tavernier, enlumineur, Audenarde, après 1455. | Via BNF.

Tobias Boestad et Nonfiction

Au XIVe siècle, les villes hanséatiques mettent en place un ensemble de sanctions économiques drastiques contre Bruges. Avec succès… dans un premier temps.

«Guerre économique»: en quelques jours, le président américain Donald Trump a annoncé l’entrée en vigueur des sanctions économiques contre le régime iranien, le renforcement de celles contre la Russie, puis contre la Chine. Les réticences européennes laissent toutefois planer des doutes sur l’efficacité de semblables mesures qui, à force, risquent de se retourner contre qui en abuse. À la fin du Moyen Âge, les villes de la Hanse allemande en ont fait l’expérience.

Bruges et les «villes de la Hanse allemande»

La scène se passe au milieu du XIVe siècle, à Bruges. La ville, alors à son apogée, est le plus important marché d’Europe du Nord. Elle dispose d’un droit d’étape, c’est-à-dire que les marchands sont obligés d’y faire halte quelques jours et d’y payer des taxes avant de pouvoir poursuivre vers l’est ou vers l’ouest. On y trouve donc des Allemands, des Anglais, mais aussi des Français, des Espagnols, des Provençaux ou encore des Italiens. La concurrence y est féroce.

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Non, Monsieur, la maison ne fait PAS crédit.| Miniature extraite d’un manuscrit du Chevalier errant de Thomas III de Saluces. BNF via Wikimedia commons.

Les plaintes des marchands allemands à Bruges s’accumulent: ils accusent les officiers de la ville de ne pas tenir compte de leurs «privilèges» (en gros, les prérogatives et droits particuliers qui leur avaient théoriquement été garantis par contrat). Les Hanséates reprochent aux Flamands toutes sortes de lenteurs, de taxes indues et d’arrestations arbitraires. P

Préoccupées par «l’injustice et les nombreux obstacles imposés en Flandre aux marchands d’Allemagne et de la Hanse allemande», les villes allemandes préparent alors une contre-attaque.

Le but: étouffer l’économie de la ville jusqu’à ce qu’elle accepte de se plier aux conditions des Hanséates.

Réunies à Lübeck le 20 janvier 1358, les «villes de la Hanse allemande» –qui se servent de ce titre pour la première fois– mettent en place un ensemble de sanctions économiques drastiques: aucun marchand allemand ne doit se rendre en Flandre jusqu’à nouvel ordre; ceux qui s’y trouvent doivent vider les lieux; nul ne doit commercer avec des Flamands ou acheter leurs draps– où que ce soit et à qui que ce soit. Quiconque violerait l’embargo serait exclu de la Hanse, et une amende est même prévue pour quiconque traiterait avec des contrebandiers de ce genre.

Banc! Privée des blés de Prusse, Bruges est au bord de la famine, ravagée par la peste. En 1360, le comte de Flandre doit céder et les nouveaux privilèges qu’il concède aux Hanséates surpassent largement leurs prérogatives antérieures.

Mobiliser et coordonner

Dans les siècles qui suivent, l’embargo devient l’arme par excellence des villes hanséatiques, mais son efficacité est inégale et tend même à s’éroder avec le temps.

Le terme de «sanctions économiques» donne l’impression qu’il n’y a qu’un seul perdant, et qu’il l’a bien mérité. Or c’est faux, l’arme est à double tranchant: en sanctionnant, on se sanctionne, car on se prive de débouchés économiques potentiellement fructueux.

Aussi les mesures se heurtent-elles inévitablement au problème de la mobilisation: pour qu’un embargo soit efficace, tout le monde doit jouer le jeu. Cela se traduit par des menaces répétées à l’encontre des fraudeurs, d’autant qu’en l’absence de concurrence, le marchand qui ose braver l’interdiction a toutes les chances de vendre ses marchandises à très bon prix… En 1358, le Brêmois Tidemann Nanning est accusé d’avoir ignoré l’embargo contre la Flandre. La ville de Brême semblant traîner des pieds pour le sanctionner, tous les marchands de Brême sont instantanément exclus du bénéfice des privilèges de la Hanse, et ce jusqu’à ce qu’elle accepte, enfin, de punir le contrevenant, en le condamnant à mort. Si l’on en croit la chronique de la ville de Brême, la version officielle veut que le marchand, toujours à l’étranger, ait été secrètement prévenu par ses proches et ne se soit pas risqué à revenir.

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Le Prévôt des marchands et les échevins de la ville de Paris. tableau de Georges Lallemant, 1611, musée Carnavalet. | Wikimedia commons.

S’il n’est pas toujours aisé de punir un particulier, la situation se complique encore quand ce sont les villes qui refusent de jouer le jeu. Celles de la Hanse allemande s’échelonnent des Pays-Bas à l’Estonie, autant vous dire qu’il n’est pas toujours facile de s’entendre sur des intérêts économiques communs. Pour susciter l’adhésion, exceptions et compromis sont souvent de mise. En 1405, la morue de Norvège est la seule marchandise non concernée par l’embargo général contre l’Angleterre. Or, c’est le fonds de commerce de l’élite lubeckoise… Coïncidence? I think not…

Qui va à la chasse… perd sa place!

Pendant l’absence des «sanctionneurs», la concurrence fait son beurre, et au cours du XVe siècle, les Hanséates doivent composer avec celle, toujours plus féroce, des marchands anglais et hollandais. Leur marge de manœuvre s’en trouve progressivement diminuée, car quitter le marché dans ces conditions, même momentanément, c’est en offrir les clés aux nouveaux venus. Devenus remplaçables, les Hanséates eux-mêmes ne sont plus à l’abri de sanctions, comme en Angleterre où les rois monnaient de plus en plus cher le renouvellement de leurs privilèges commerciaux à partir de la seconde moitié du XVe siècle.

À cette époque, princes et monarques ont le vent en poupe et se taillent des ensembles territoriaux d’une ampleur inédite. Au siècle précédent, les Hanséates pouvaient encore transférer leur comptoir brugeois d’une ville flamande à une autre pendant la durée du conflit; en 1451, ils doivent composer avec le puissant duc de Bourgogne Philippe le Bon, qui contrôle alors l’essentiel de la Flandre et des Pays-Bas. Comme le montrent les délibérations internes, il est devenu difficile de faire pression efficacement dans ces conditions, et si les villes hanséatiques maintiennent malgré tout leur embargo pendant six ans, son efficacité et sa popularité demeurent cette fois limitées.

Les «sanctions économiques» ne sont pas une solution miracle: elles dépendent des rapports de force et de la capacité de les mettre en œuvre pour faire plier rapidement leur cible. En tout cas, croyez-en l’expérience des consuls de Lübeck: comme «stratégie à long terme», ça ne marche pas trop

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Pour aller plus loin

– Nils Jörn, Werner Paravicini, Horst Wernicke (dir.), Hansekaufleute in Brügge Teil IV: Beiträge der Internationalen Tagung in Brügge April 1996, Francfort-sur-le-Main, Peter Lang, 2000.

– Jacques Paviot, Bruges 1300-1500, Paris, Autrement, 2002.

– Gisela Graichen, Rolf Hammel-Kiesow, Die Deutsche Hanse. Eine heimliche Supermacht, Hambourg, 2011.

– Donald J. Harreld (dir.), A Companion to the Hanseatic League, Leiden/Boston, Brill, 2015.

– Ulf Christian Ewert, Stephan Selzer, Institutions of Hanseatic Trade. Studies on the Political Economy of a Medieval Network Organisation, Francfort-sur-le-Main, Peter Lang, 2016.

http://www.slate.fr/

Un serpent d’Amazonie dispose de toxines spécialisées selon ses proies


Est-ce une évolution d’adaptation qu’un serpent puisse avoir trois toxines dans son venin qui agit différemment selon la proie ? Certains croient que oui.
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Un serpent d’Amazonie dispose de toxines spécialisées selon ses proies

 

Spilotes sulphureus serpent

Crédits : Bernard DUPONT / Flickr

par Maximilien Llorca

Le serpent amazonien Spilotes sulphureus possède dans son venin des toxines propres aux proies auxquelles il s’attaque. L’une foudroie spécifiquement les reptiles, l’autre tue les mammifères. La particularité de son venin semble être issue de l’adaptation.

Brève description du serpent Spilotes sulphureus

Le serpent Spilotes sulphureus – de la famille des Colubridae – vit en Amazonie. À taille adulte, il avoisine les 2 mètres de longueur, et lorsqu’il doit s’attaquer à de grosses proies, il peut utiliser la constriction. En revanche lorsque ses victimes sont plus petites, il s’appuie sans hésitation sur son surprenant venin, car celui-ci possède une toxine spéciale pour les mammifères, et une autre pour lézards et oiseaux. C’est ce que démontrent les chercheurs de cette étude parue dans la revue Proceedings of the Royal Society.

Un venin, trois toxines

Afin d’en arriver à ces résultats, ils ont dans un premier temps extrait manuellement le venin du serpent. Après analyses, 3 toxines présentes en abondance ont pu être identifiées  : la sumoltoxine 1, la sumoltoxine 2, ainsi que la sulditoxine.

Ensuite, les scientifiques ont inoculé les différentes toxines à des geckos et des souris. Et ils ont pu ainsi mettre en évidence que chaque toxine du venin correspondait à un animal en particulier. En effet, la sulditoxine tue les geckos, mais les souris ne subissent pas d’effets indésirables – même lorsque la dose est fortement augmentée. A contrario, les souris pâtissent de la toxicité de la sulmotoxine 1, contrairement aux geckos qui cette fois-ci n’ont rien. Mais la sulmotoxine 2 n’a eu aucun effet sur les deux espèces de l’expérience. Selon la chercheuse Cassandra M. Modhal de l’Université du Nothern Colorado (États-Unis) c’est une première :

«C’est, à notre connaissance, la première fois que l’on montre que les protéines du venin d’un serpent ont une toxicité bimodale et contrastée, en lien avec le régime alimentaire ».

«… il est peu probable que Spilotes sulphureus puisse sécréter des toxines spécifiques… »

En revanche, les chercheurs pensent que le serpent injecte tout de même à ses proies les 3 toxines d’un coup.

C’est ce qu’explique Stephen P. Mackessy, co-auteur de l’étude « en se basant sur les autres venins de serpent et sur les différents modèles de sécrétion des glandes venimeuses, il est peu probable que Spilotes sulphureus puisse sécréter des toxines spécifiques aux mammifères lorsqu’il se nourrit de mammifères, et des toxines spécifiques aux lézards lorsqu’il se nourrit de lézards». Mais, il rajoute tout de même que «nous ne l’avons pas démontré, alors la possibilité d’une sécrétion sélective, bien qu’improbable, demeure ».

Spilotes sulphureus serpent

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Crédits : Bernard DUPONT/ Wikimedia

Comment s’explique cette particularité ?

Il est tout à fait légitime de se demander pourquoi Spilotes sulphureus n’a pas un venin du même style que ses congénères, avec une seule toxine pour tous types de proies. Les scientifiques y répondent de la manière suivante :

«Il semble que la toxine spécifique aux lézards soit une caractéristique commune à beaucoup d’espèces de serpents à crochets arrière, et représente l’état ancestral tandis que les protéines qui ciblent les mammifères constitueraient un état plus récent. Ceci souligne l’importance du régime alimentaire et des stratégies de prédation dans l’évolution des toxines de serpent : Spilotes sulphureus se nourrit préférentiellement d’oiseaux et de lézards mais peut également manger des mammifères pour compléter son régime grâce à son venin ». 

Ainsi, les auteurs s’accordent à dire que ce type de venin est « un exemple classique d’adaptation via la duplication de gènes et la néofonctionnalisation d’une protéine de venin. Ce phénomène permet d’élargir la palette de proies ».

Sources : Science et AvenirBio scène

https://sciencepost.fr/

ALÉNA: l’intransigeance de Trump contrarie les négociations avec le Canada


Les États-Unis veulent des échanges commerciaux avec d’autres pays selon leur volonté. Sur l’ALÉNA, il a bel et bien spécifié que c’est selon les conditions américaines et que nous (le Canada) nous savons à quoi s’en tenir, et qu’il ajoute (Trump) que cela serait insultant pour nous s’il n’y a pas d’accord et qu’il ne peut pas nous tuer. Que le Canada a profiter des États-Unis … Je sais qu’il aura des conséquences s’il n’y a pas d’accord, mais selon moi, mieux ne vaut pas d’accord que céder à un Président qui se croit invincible. Il fait la même chose avec d’autres pays. Il faut que ce soit plus rentable aux USA un point et non trouver une entente équitable.
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ALÉNA: l’intransigeance de Trump contrarie les négociations avec le Canada

 

YURI GRIPAS / REUTERS

«J’aime le Canada mais ils profitent de notre pays depuis des années», a-t-il écrit sur Twitter.

Agence France-Presse

Les discussions avec le Canada sur le traité de libre-échange nord-américain ALÉNA ont buté sur l’intransigeance de Donald Trump, qui est loin d’abandonner sa croisade commerciale puisque de nouvelles salves sont attendues la semaine prochaine contre la Chine.

Au moment même où un accord se profilait pour redessiner cet accord commercial nord-américain qui lie Etats-Unis, Canada et Mexique, la ministre canadienne des Affaires étrangères Chrystia Freeland a brutalement mis fin vendredi aux discussions avec le représentant américain au commerce Robert Lighthizer en raison de propos désobligeants tenus par le président américain.

Le locataire de la Maison-Blanche s’est vanté auprès de journalistes que son administration ne faisait aucun compromis avec Ottawa et qu’un accord potentiel se fera « uniquement à nos conditions ».

Il ne s’abstient d’en faire part publiquement que parce que « cela serait si insultant qu’ils (les Canadiens) ne pourront pas trouver d’accord ». « Je ne peux pas les tuer », a-t-il encore déclaré, selon des propos à l’agence Bloomberg retranscrits par le Toronto Star.

Puis dans un tweet, il a confirmé ses propos ainsi: « au moins, le Canada sait à quoi s’en tenir! ».

« J’aime le Canada mais ils profitent de notre pays depuis des années », a-t-il renchéri samedi matin, toujours sur Twitter.

Bien que les négociateurs américains et canadiens aient fait mine d’ignorer ce couac, préférant faire état de « discussions fructueuses », de « progrès » et de nouvelles tractations programmées pour mercredi, le ton résolument hostile de Donald Trump pollue pour le moins ces délicates discussions.

La reprise des négociations se fera dans un climat d’autant moins serein que le locataire de la Maison Blanche ne montre aucun signe d’apaisement y compris avec ses alliés historiques.

Cette semaine, il n’a pas hésité à fragiliser un compromis précaire trouvé le mois dernier avec Bruxelles.

Donald Trump et son homologue de la Commission européenne Jean-Claude Juncker se sont engagés fin juillet à « travailler ensemble à l’élimination des droits de douane, des barrières non tarifaires » mais en excluant alors le secteur automobile.

Un « groupe de travail », mené par la commissaire européenne au Commerce Cecilia Malmström et par Robert Lighthizer, est actuellement chargé de travailler à la faisabilité et aux contours de cet accord.

Dans un geste de bonne volonté jeudi, Mme Malmström a indiqué que l’Union européenne était prête à réduire à zéro les droits de douane même sur les automobiles si les Etats-Unis faisaient de même.

« Ce n’est pas suffisant », a battu froid le président américain dans un entretien accordé à l’agence Bloomberg News. « Leurs consommateurs ont l’habitude d’acheter leurs voitures, pas d’acheter nos voitures », a déploré Donald Trump, irrité de voir des Mercedes dans les rues de New York.

Surtout, il souhaite mettre en oeuvre une nouvelle salve de taxes douanières contre la Chine qui pourrait intervenir dès jeudi minuit.

Pour punir Pékin qu’il accuse de pratiques commerciales « déloyales » et de « vol de propriété intellectuelle », Washington impose actuellement des barrières douanières de 25% sur 50 milliards de dollars de marchandises chinoises.

Accentuer la pression

Le géant asiatique a rétorqué à l’identique. Mais l’administration américaine a déjà prévenu qu’une nouvelle vague portant sur 200 milliards de dollars d’importations chinoises pourrait intervenir en septembre.

Selon l’agence Bloomberg, qui se base sur plusieurs sources proches du dossier, Donald Trump pourrait le faire à l’issue de la période de consultations publiques.

Pour l’administration Trump, qui a déclenché les hostilités, l’objectif reste d’accentuer la pression sur Pékin pour l’amener à réduire son colossal excédent commercial avec les Etats-Unis (plus de 375 milliards de dollars en 2017).

Donald Trump a même menacé de cibler la totalité des quelque 505 milliards de dollars de marchandises que les États-Unis importent de Chine.

Washington se sent en position de force alors que la deuxième puissance mondiale n’a importé que 129,89 milliards de marchandises américaines en 2017.

« Nous avons beaucoup plus de munitions qu’eux. Ils le savent », a maintes fois argué le ministre américain du Commerce, Wilbur Ross.

Sur le front canadien, les Etats-Unis pourraient avoir bien plus à perdre avec le Canada, leur principal marché, a fait valoir Chrystia Freeland.

Pour Washington, le voisin nord-américain est « plus important que la Chine, le Japon et le Royaume-Uni réunis », a-t-elle argué. « Plus de 2 milliards de dollars d’activité sont générés chaque jour ».

« Je sais que les deux parties comprennent » l’importance de l’ALÉNA, a-t-elle poursuivi. La tâche des négociateurs canadiens est de trouver des solutions gagnant-gagnant.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Hécatombe de dauphins et de phoques sur les côtes américaines


Si ce ne sont pas les tortues, c’est d’autres animaux marins qui meurent en grand nombre. Cette fois-ci, cela se passe sur les côtes américaines. Des dauphins et des phoques meurent à cause d’une toxine provenant de la marée rouge.
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Hécatombe de dauphins et de phoques sur les côtes américaines

 

Barb Parsons / La Presse Canadienne

Des dizaines de dauphins et des centaines de phoques se sont échoués ces deux derniers mois sur les plages de Floride et du nord-est des États-Unis, ont annoncé vendredi les autorités américaines.

Deux enquêtes ont été lancées pour comprendre l’origine de ces hécatombes distinctes de plusieurs milliers de kilomètres, a annoncé l’administration océanique et atmosphérique nationale (NOAA).

Au total, 48 dauphins morts et un vivant ont été retrouvés sur les côtes du sud-ouest de la Floride entre le 1er juillet et le 30 août, selon la NOAA, ainsi que des centaines de tonnes de poissons morts.

La cause est une «marée rouge» apparemment causée par la microalgue Karenia brevis, un organisme unicellulaire microscopique, surtout présent dans le Golfe du Mexique, qui produit une neurotoxine.

Habituellement, le nombre de dauphins échoués dans la région est de trois ou quatre par mois.

Les autopsies réalisées sur dix dauphins ont confirmé la présence de Karenia brevis, ce qui montre que les morts «sont probablement liées à la marée rouge», a dit Teri Rowles, responsable d’un programme de la NOAA sur la santé des mammifères marins, lors d’une conférence téléphonique avec la presse.

Beaucoup plus au nord, sur les côtes du Maine, du New Hampshire et du nord du Massachusetts, une épizootie d’une maladie infectieuse frappe les phoques.

Depuis juillet, 599 cas de phoques échoués, dont 462 morts, ont été dénombrés, auxquels s’ajoutent probablement des centaines de cas non confirmés, selon Teri Rowles.

Certains des phoques étaient contaminés par un virus de la grippe aviaire ou un autre virus similaire à la maladie de Carré canine, également appelée «peste des phoques», qui avait décimé les phoques de la mer du Nord en 2002, notamment.

Les autorités ne veulent pas encore conclure sur les raisons de la mort des phoques en si grand nombre. C’est l’une des raisons pour lesquelles elles ont lancé des investigations.

Il est conseillé aux touristes, avant un week-end de trois jours qui marque aux États-Unis la fin traditionnelle de l’été, de ne pas s’approcher des animaux morts sur les plages, afin d’éviter toute contamination sur eux-mêmes ou leurs animaux de compagnie.

Bien que les souches de virus ne soient pas identifiées, «nous partons du principe que tout virus de la grippe a le potentiel de (passer des animaux aux hommes), jusqu’à preuve du contraire», a dit Michele Walsh, vétérinaire du département de l’Agriculture de l’État du Maine.

http://journalmetro.com/

Ce gorille de 200 kg s’est pris d’affection pour un minuscule primate de 200 g


Surprenant de voir comme un géant peut se comporter devant un être minuscule et fragile. Ce gorille s’est pris d’affection pour un bébé galago et semble vouloir le protéger.
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Ce gorille de 200 kg s’est pris d’affection pour un minuscule primate de 200 g

 

par  Ulyces

La puissance des gorilles n’a d’égal que leur tendresse.

L’association Ape Action Africa le prouve une fois encore en partageant avec nous une scène à laquelle ses membres ont assisté récemment, dans le parc zoo-botanique camerounais de Mvog-Betsi, à Yaoundé. Par un matin d’été, ils ont surpris Bobo, un gorille à dos argenté de 24 ans secouru par l’association en 1996, en compagnie d’un nouvel ami. Le géant de 200 kg s’était pris d’affection pour un bébé galago, un minuscule primate d’à peine 200 g tenant dans le creux de sa main.

Crédits : Ape Action Africa/Facebook

Sur les images qu’Ape Action Africa a posté sur sa page Facebook, on peut voir Bobo traiter le petit galago avec une infinie délicatesse, tandis qu’un autre gorille se penche sur sa main pour voir lui aussi la petite créature. Quelques temps plus tard, Bobo a relâché le galago dans la forêt. C’est à mourir de mignonneté.

Crédits : Ape Action Africa/Facebook

http://www.ulyces.co

Migrations: le défi est mondial


Le problème de migrants touche tous les continents. C’est des millions de personnes qui fuient quelque chose, que ce soit des conflits, génocides, pauvreté et autres. Il y a aussi les changements climatiques qui va augmenter ces migrants a trouver un endroit pour survivre. Nous ne pourrons pas fermer nos frontières
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Migrations: le défi est mondial

 

Le Bangladesh a dû faire face à une arrivée massive de réfugiés Rohingyas. Le plus grand camp de réfugiés du monde s'y trouve désormais, un demi-million de personnes.

MOHAMMAD PONIR HOSSAIN / REUTERS

Le Bangladesh a dû faire face à une arrivée massive de réfugiés Rohingyas. Le plus grand camp de réfugiés du monde s’y trouve désormais, un demi-million de personnes.

François LaRochelle

Ancien diplomate canadien

L’Agence pour les réfugiés des Nations Unies estime que l’on compte 66 millions de personnes déplacées à travers le monde: le nombre le plus élevé jamais connu.

La question migratoire est devenue un enjeu majeur dans de nombreux pays. Que ce soit en Europe ou en Amérique du Nord. Sans oublier l’Asie ou le Moyen-Orient. L’arrivée massive de migrants d’Afrique divise l’Union européenne. L’accueil fait par l’Allemagne au million et demi de réfugiés venant de Syrie et des environs a mis en péril la survie politique de la chancelière allemande Angela Merkel.

Chez notre voisin du sud, des politiciens se servent de l’immigration pour des fins démagogiques. En Hongrie et en Pologne, on évoque la «protection de la civilisation chrétienne» contre les «hordes» de musulmans pour refuser l’accueil de réfugiés. On se croirait revenu au temps où l’Empire ottoman menaçait Vienne! En Autriche et en Italie, les gouvernements ont été composés en fonction d’idées anti-immigration.

Ailleurs, c’est le Bangladesh qui a dû faire face à une arrivée massive de réfugiés Rohingyas. Le plus grand camp de réfugiés du monde s’y trouve désormais (un demi-million de personnes). Le Mexique sert d’escale aux migrants d’Amérique centrale et même d’Haïti, porteurs de l’espoir de traverser aux États-Unis. Sans oublier la Turquie, le Liban ou la Jordanie qui abritent des millions de Syriens.

Des millions de personnes déplacées

Au total, l’Agence pour les réfugiés des Nations Unies (HCR) estime que l’on compte actuellement 66 millions de réfugiés ou de personnes déplacées à travers le monde. Il s’agit du nombre le plus élevé jamais connu. Les raisons sont nombreuses: guerres au Moyen-Orient, violence et criminalité en Amérique centrale, pauvreté en Afrique, actions génocidaires en Birmanie, etc. La crise la plus récente voit deux millions de Vénézuéliens quitter leur patrie pour trouver refuge chez les pays limitrophes et même jusqu’au Chili.

Les changements climatiques provoqueront sécheresses et inondations, qui pousseront des populations à quitter leurs pays en quête de vie meilleure ou pour survivre.

Et malheureusement, ces statistiques ne feront qu’augmenter. Pas nécessairement parce que les conflits vont se multiplier, quoique, mais notamment parce que les changements climatiques provoqueront sécheresses et inondations, qui pousseront les populations touchées à quitter leurs pays en quête de vie meilleure ou pour simplement pour survivre.

L’ONU dans un rapport récent évoque que 800 millions de citoyens en Asie (Pakistan et Inde, en particulier) seront affectés négativement par les hausses de température. Ces pays ne sont évidemment pas équipés pour y faire face. Le manque de pluie nuit aux récoltes en Amérique centrale, poussant les paysans vers le nord. Il n’est sans doute pas à la veille de se résorber. La désertification en Afrique non plus. On peut prévoir que l’accès de plus en plus difficile à l’eau potable déstabilisera encore plus le Moyen-Orient, avec sa population en constante augmentation. L’Iran vit déjà ce problème. L’Égypte et ses 100 millions d’habitants ne comptent que sur le Nil.

Chercher des solutions au mouvement migratoire

Pour rassurer un certain électorat inquiet, les dirigeants occidentaux cherchent des solutions. Ainsi l’Union européenne essaye d’endiguer le mouvement migratoire en provenance d’Afrique par de l’aide financière aux pays d’origine ou de transit, comme c’est le cas au Niger. Avec un certain succès, semble-t-il.

Bruxelles aide la Libye à retourner les migrants qui s’y trouvent dans leur pays. Le président Trump martèle l’idée de son mur avec le Mexique et renforce le rôle des services frontaliers, quitte à séparer les enfants de leurs parents. Le Canada tente de convaincre les communautés haïtiennes ou centrales américaines aux États-Unis que de venir illégalement au pays ne se concrétise pas obligatoirement par l’obtention du statut de réfugié. On note une certaine diminution des arrivées sur les côtes européennes, à la frontière mexicaine et aussi au Canada. Mais pour combien de temps?

Il est illusoire de croire que les pays les plus riches pourront stopper complètement le flot de migrants frappant à leur porte.

Avec les problèmes liés au climat, à la présence de dirigeants incompétents qui s’accrochent au pouvoir comme au Vénézuéla, au Nicaragua, de sanglants conflits régionaux et du désespoir d’une jeunesse africaine ou maghrébine qui préfère prendre le risque de perdre la vie en traversant la Méditerranée que de mourir à petit feu chez elle, il est illusoire de croire que les pays les plus riches pourront stopper complètement le flot de migrants frappant à leur porte.

Face à ce constat, les gouvernements occidentaux n’auront finalement pas d’autres choix que d’accueillir davantage de migrants, choisis ou pas. Et de favoriser leur intégration. Il est statistiquement illusoire, malgré ce qu’en disent des dirigeants ou des candidats politiques de droite, de faire comme si de rien n’était et de croire qu’ils pourront empêcher les migrants économiques et les opprimés de vouloir améliorer leur sort en venant chez nous, légalement ou pas.

La solution serait, bien sûr, pour la communauté internationale, d’agir de manière concertée pour protéger l’environnement, pour trouver des solutions aux crises régionales et de travailler à l’amélioration économique des pays les plus pauvres. Malheureusement, il semble que cela ne soit plus envisageable pour l’instant avec certains de nos leaders, la montée des nationalismes et l’impuissance des nations à s’unir dans un monde de plus en plus éclaté.

Ce n’est pas avec des projets à courte vue, visant à compliquer l’arrivée de migrants ou leur intégration, que l’on règlera ce défi.

Ce n’est pas avec des projets à courte vue, visant à compliquer l’arrivée de migrants ou leur intégration, que l’on règlera ce défi. On ne fait que repousser l’inévitable. Il faut une stratégie internationale allant au-delà des slogans ou de promesses irréalisables. Il n’y a pas d’autre choix.

https://quebec.huffingtonpost.ca/