Si tu peux


On se plaint beaucoup de ne pas avoir ceci ou cela, de se réveiller presque tous les matins ou lieu de faire la grasse matinée, et tout le tralala … Pourtant, nous avons un toit, de la nourriture et la possibilité d’échanger librement avec d’autres, de se détendre alors qu’une partie du monde n’ont pas ces opportunités.
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Si tu peux

 

 

Si tu peux te réveiller, te lever du lit, faire du café, regarder par la fenêtre de chez toi, aller au travail, marcher, manger, parler, rigoler,  et recommencer : tu as énormément de chance dans la vie

Inconnu

Le Saviez-Vous ► Gastro ou intoxication alimentaire?


Comment reconnaitre si une personne fait une gastro-entérite ou une intoxication alimentaire ? Surtout pour compliquer la tâche, les symptômes se ressemblent beaucoup
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Gastro ou intoxication alimentaire?

 

 

Gastro ou intoxication alimentaire?

CHAJAMP / SHUTTERSTOCK

Voici comment les différencier. Vous voulez savoir de quoi vous souffrez. Lisez ce qui suit.

PAR MARISSA LALIBERTE

Vous avez mal au ventre et avez la nausée

Mais êtes-vous contaminé ou intoxiqué ? Cela peut être difficile à établir si vous n’êtes pas sûr d’avoir été en contact avec quelqu’un qui était contagieux, souligne la Dre Rabia De Latour, gastroentérologue au Langone Center de l’Université de New York. Les symptômes d’intoxication alimentaire peuvent se manifester de une à huit heures après l’ingestion, alors que ceux de la gastroentérite prennent de 24 à 48 heures avant de se déclarer. Et celui qui vous l’a transmise ne présente peut-être pas encore de symptômes.

« C’est à cause de la période d’incubation. Les gens circulent sans réaliser qu’ils sont contagieux. »

Les symptômes d’une gastro ou d’un empoisonnement alimentaire se ressemblent beaucoup : maux de ventre, nausée, vomissements et diarrhée. Mais une montée de fièvre ou du sang dans les selles pourraient annoncer une intoxication alimentaire plus sérieuse, précise le Dr Neal Shipley, directeur médical de la clinique d’urgence Northwelle Health-GoHealth.

« Les maladies virales sont moins agressives ».

 Consultez toutefois un médecin en cas de fièvre élevée, de sang dans le vomi ou dans les selles, ou si vous ne notez aucun progrès en deux jours.

Si vos symptômes sont bénins, essayez de retracer les aliments que vous avez ingérés qui auraient pu être périmés ou mal cuits. Et si les gens avec lesquels vous avez mangé ressentent les mêmes symptômes gastriques que vous, il se peut fort que vous soyez tous victimes d’une intoxication alimentaire, prévient la Dre De Latour.

On traite les deux maladies de la même façon, soit en buvant beaucoup de liquides clairs et en revenant progressivement à des aliments neutres. Connaître l’origine de votre mal sera utile en cas de consultation médicale. Les micro-organismes pathogènes entériques à l’origine d’une gastro sont des virus, alors que l’intoxication alimentaire peut provenir d’un virus, d’une bactérie ou d’un parasite, précise la Dre De Latour.

En cas de gastro, les antibiotiques qui sont très efficaces sur les bactéries ne seront d’aucun secours, précise le Dr Shipley :

 « Les effets secondaires les plus courants des antibiotiques sont des maux de ventre et de la diarrhée ».

Votre médecin pourra vous faire une ordonnance d’un médicament conçu pour traiter les problèmes gastriques, ou vous en suggérer un autre en vente libre.

Le lavage fréquent des mains peut prévenir la transmission du virus de la gastro ainsi que l’intoxication alimentaire, souligne la Dre De Latour. Vous serez protégé de toute contagion au contact de gens infectés et préviendrez une contamination croisée en préparant vos repas.

http://selection.readersdigest.ca/

Il faut apprendre à être seul avec soi-même


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Avez-vous toujours besoin d’avoir quelque chose pour tromper la solitude ainsi fuir l’ennui ? La solitude, ne rien faire, sauf communiquer avec nous-même est un besoin essentiel.
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Il faut apprendre à être seul avec soi-même

 

Enfin seul! | Simon Migaj via Unsplash License by

Enfin seul! | Simon Migaj via Unsplash License by

Repéré par Aurélie Rodrigues

Repéré sur Fast Company

Et accepter l’ennui.

 

Nous vivons dans un monde hyper-connecté. La technologie nous rapproche des autres mais nous éloigne un peu plus de nous-même. En France, deux millions de jeunes souffrent de solitude. Ce mal est souvent qualifié de «maladie du siècle». Et si la solution était de se reconnecter avec soi-même?

La télévision, internet et les smartphones nous permetent d’être toujours plus proches du monde extérieur et des autres. Il suffit de quelques clics sur son ordinateur pour se «téléporter» dans un autre pays via Skype. Une recherche Google permet de se tenir au courant de l’actualité dans le monde entier.

Blaise Pascal écrivait que «tout le malheur des hommes vient d’une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos dans une chambre».

Pour Zat Rana, journaliste à Fast Company, si nous sommes incapables de rester seul ou seule, c’est tout simplement parce que nous avons accès à une myriade de distractions. Pourquoi choisir d’être seul ou seule quand il est possible de ne plus jamais l’être?

Toutefois, il est important de souligner que si la technologie permet de se sentir plus connecté aux autres, cela ne veut pas dire que le sentiment de solitude disparaît. Selon Fast Company, le fait d’ignorer sa solitude crée une addiction aux nouvelles technologies car elles simulent une interaction humaine.

Ne pas fuir l’ennui

Selon Blaise Pascal, si nous fuyons la solitude c’est parce que nous fuyons l’ennui. En somme: notre addiction aux nouvelles technologies vient de notre souhait de ne jamais s’ennuyer. Si nous binge-watchons une série pendant des heures, c’est parce que nous craignons de nous retrouver seul ou seule avec notre ennui et donc nous-même.

«La peur de ne rien faire nous habite: on cherche constamment à se distraire et à ne pas se retrouver seuls.C’est pourquoi nous nous sentons seuls. On s’ignore et l’hyper-connexion aux autres ne suffit plus. Comme pour toute autre peur, pour la surpasser, il faut l’affronter», souligne Fast Company.

Si l’on accepte l’ennui, il devient une distraction: les moments de solitude et de calme permettent alors de mieux se familiariser avec son propre environnement. Même si ces moments d’introspection peuvent parfois conduire à des pensées négatives, il est important de les accepter pour mieux se rendre compte de qui nous sommes.

Le journaliste Zat Rana boucle la boucle: selon lui, pour mieux interagir et s’ouvrir au monde extérieur, «il faut d’abord se connaître soi-même. Personne ne nous apprend à être seuls. Pourtant, c’est essentiel. Si la solitude n’est pas la réponse à tout mais c’est un début».

http://www.slate.fr/

Des mini cerveaux de Néandertal poussent en laboratoire


L’homme de Neandertal a cohabité avec l’homo sapiens et il y a même eu des enfants entre eux. Malgré tout, la lignée néandertalienne a disparu. Avec des mini cerveaux créés en laboratoire, il espère découvrir la raison de cette disparition
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Des mini cerveaux de Néandertal poussent en laboratoire

 

 

Crédits : Allan Henderson / Flickr

Les Néandertaliens se sont éteints il y a environ 40 000 ans. Pourquoi ? On ne le sait pas encore. Mais des mini cerveaux cultivés dans un laboratoire américain en Californie pourraient bientôt nous donner la réponse.

Pourquoi les Néandertaliens se sont-ils éteints alors qu’Homo sapiens a prospéré pour finalement conquérir une grande partie de la planète ? C’est la grande question. Nous avons en effet cohabité, nous sous sommes accouplés, mais sur les deux espèces, il n’en reste aujourd’hui plus qu’une. Des différences génétiques entre le cerveau néandertalien et le cerveau humain pourraient-elles expliquer leur disparition et notre « succès » ?

Pour le savoir, des chercheurs ont comparé le génome de Néandertaliens (précédemment extrait d’os fossiles et séquencé par d’autres chercheurs) avec celui des humains modernes. Sur 200 gènes candidats qui ont montré des différences significatives entre les deux espèces, les chercheurs ont décidé de se concentrer sur un seul : un régulateur d’expression de gène connu sous le nom NOVA1. Pour ce faire, ils ont cultivé des mini cerveaux néandertaliens (néandroïdes). Grâce à l’outil d’édition de gènes CRISPR, les chercheurs ont ainsi pu « néandertaliser » des cellules souches pluripotentes humaines (des cellules qui peuvent se développer dans n’importe quelle cellule du corps).

Ce processus de transformation aura pris entre six et huit mois. Maintenant complètement développés, les néandroïdes mesurent environ 0,5 centimètre.

« Ainsi, vous pouvez réellement les voir à l’œil nu une fois qu’ils sont mûrs », explique Alysson Muotri, directrice du programme de cellules souches de l’Université de Californie à San Diego.

Ces mini cerveaux ne peuvent pas grossir, car ils ne sont pas vascularisés – ce qui signifie qu’ils ne sont pas alimentés avec du sang. Les mini cellules cérébrales (il y en a jusqu’à 400 000 par cerveau) reçoivent des nutriments par diffusion.

Qu’est-ce qu’il en ressort, alors ? Les cerveaux humains cultivés en laboratoire sont généralement ronds, mais les néandroïdes ne l’étaient pas. Ceux-ci se développaient en des structures tubulaires allongées, « en forme de pop-corn », explique la chercheuse. Par ailleurs, les cerveaux des Néandertaliens n’avaient pas autant de connexions synaptiques, ou de liens entre les neurones, et avaient des réseaux neuronaux altérés.

« Ces caractéristiques ressemblent aux mini-cerveaux humains issus de personnes atteintes d’autisme », explique-t-elle. Cependant, « une corrélation ne signifie pas qu’ils sont similaires, nous ne pouvons que spéculer à ce sujet à ce stade. Je ne veux pas que les familles concluent que je compare les enfants autistes aux Néandertaliens, mais c’est une observation importante. Chez les humains modernes, poursuit-elle, ces types de changements sont liés à des défauts de développement du cerveau qui sont nécessaires pour la socialisation. Si nous pensons que c’est l’un de nos avantages par rapport aux hommes de Néandertal, c’est pertinent ».

La recherche n’en est encore qu’à ses débuts, et elle présente certaines limites (les organoïdes représentent seulement le stade précoce du développement cérébral). Mais à terme, les chercheurs espèrent pouvoir déceler des variantes génétiques essentielles au succès de l’homme.

« Nous pourrions voir quelles sont les altérations génétiques qui nous ont rendus uniquement humains et pourquoi ils ont été positivement sélectionnés », conclut la chercheuse.

Source

https://sciencepost.fr/

Au Gabon, des crocodiles oranges uniques au monde


Des crocos oranges, spécial !! Les scientifiques croient que cela est du à la noirceur totale des grottes et dans le guano, (les excréments des chauves-souris) Il semble qu’il y a 3 milles ans au Gabon, le niveau de la mer avait baissé, c’est alors que des crocrodiles ont été bloqués et ne pouvaient plus sortir leur ADN s’est même modifié pour vivre dans cette zone tout en changeant leur alimentation
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Au Gabon, des crocodiles oranges uniques au monde

 

© afp.

Au Gabon, connu pour sa diversité géologique et sa faune, des scientifiques ont eu l’incroyable surprise de découvrir des crocodiles de couleur orange, uniques au monde, vivant au milieu d’excréments de chauves-souris dans des grottes obscures.

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© afp.

« Quand je me suis approché avec la lampe torche dans la grotte, j’ai vu des yeux rouges… de crocodiles! C’était en 2008. Deux ans plus tard, nous avons sorti un premier spécimen de la grotte et nous avons remarqué qu’il était orange », se souvient le géoarchéologue (spécialiste des sédiments archéologiques) Richard Oslisly.

Une double découverte exceptionnelle faite alors qu’avec une équipe de chercheurs, il essayait de trouver des restes de traces humaines, dans les grottes d’Abanda (sud). Ce « crocodile orange cavernicole », qui peut atteindre 1m70, est unique au monde et n’a été observé que dans ces grottes du Gabon, selon M. Oslisly.

« Au début, nous avions pensé que la couleur pouvait venir de leur alimentation, car nous avons remarqué que ces reptiles mangent des chauves-souris oranges », explique le chercheur français.

Mais après des études plus poussées, les chercheurs ont avancé d’autres hypothèses: une « dépigmentation » due au manque de lumière dans ces grottes ou encore la nocivité du « guano », une substance faite d’excréments de chauves-souris dans laquelle ces animaux marinent tout au long de leur vie souterraine.

« L’urine des chauves-souris a commencé à attaquer leur peau et transformé leur couleur », explique Olivier Testa, spéléologue et membre de l’équipe scientifique.

Depuis 2010, Richard Oslisly, Olivier Testa et le chercheur américain Matthew Shirley ont multiplié les expéditions scientifiques pour en savoir plus sur ces crocodiles hors du commun. En cartographiant les grottes, ils ont à ce jour recensé quatre crocodiles oranges sur une quarantaine de cette espèce « cavernicole ».

Des dizaines de crocodiles avec une coloration « normale » vivent dans des grottes voisines connectées à la surface, explique M. Testa, alors que les crocodiles oranges croupissent dans des grottes accessibles uniquement par des puits verticaux.

Vieux de 3.000 ans

« On pense que ces dizaines de crocodiles se seraient installés dans les grottes d’Abanda il y a environ 3.000 ans, ce qui correspond relativement bien avec une période où le niveau de la mer avait baissé et où cette zone côtière est redevenue terrestre », explique M. Shirley.

Les crocodiles oranges, bloqués dans la grotte, se seraient « retrouvés piégés après être entrés par des couloirs quand ils étaient petits, puis ils ont grossi », selon Richard Oslisly.

Plusieurs couloirs plus ou moins étroits et interconnectés forment un réseau de grottes à Abanda où ils se bouchent parfois avec la montée de la nappe phréatique.

Selon Matthew Shirley, les crocodiles se sont installés dans leur grotte parce qu’ils y trouvent leur compte et ils n’y sont peut-être pas tous bloqués depuis 3.000 ans. Dans le noir absolu, ces animaux survivent avec un régime alimentaire particulier. Dans les grottes, pas de poissons ni de crustacés. Ils se nourrissent de chauves-souris, de criquets, de grillons.

« C’est un environnement particulièrement exigeant », indique M. Shirley.

Selon les chercheurs, cette population cavernicole – animaux oranges et de couleur normale – appartient au groupe des crocodiles nains Osteolaemus tetraspis et est « en mutation ». L’ADN de cette population cavernicole n’est pas assez différent de son cousin nain de la surface pour en faire une nouvelle espèce, explique Matthew Shirley, mais ces animaux ont développé leur propre « signature génétique ».

Les crocodiles des grottes sont en effet dotés d’un groupe de gènes unique transmis de génération en génération, ont constaté les chercheurs, après comparaison de leur ADN avec celui de leurs cousins nains vivant exclusivement en surface au Gabon. B

Bien que le crocodile soit déjà une espèce protégée au Gabon, Richard Oslisly plaide pour que le site des grottes d’Abanda devienne un « sanctuaire », « intégralement protégé ».

« Il reste encore beaucoup à découvrir dans les grottes d’Abanda », estime le géoarchéologue qui espère y développer le « tourisme scientifique« .

 

https://www.7sur7.be/

Des corbeaux capables de reproduire un objet de mémoire


On sait que les corbeaux sont des oiseaux très intelligents. Et encore plus, car ils sont capables de recréer un outil pour se nourrir par mémoire. Ils peuvent donc améliorer leurs propres outils si cela leur est utile.
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Des corbeaux capables de reproduire un objet de mémoire

 

Un corbeau.... (Photo Gleb Garanich, archives REUTERS)

 

Un corbeau.

Agence France-Presse
Paris

Le corbeau néo-calédonien, l’un des rares animaux au monde à savoir fabriquer des outils, est même capable de reproduire des objets de mémoire, pour peu qu’ils lui soient utiles pour dénicher à manger, selon une étude publiée jeudi dans Scientific Reports.

On savait déjà l’oiseau noir capable d’utiliser des brindilles pour curer les trous des arbres à la recherche de vers ou de découper des petits crochets dans des feuilles pour attraper de la nourriture.

Une nouvelle prouesse s’ajoute à son palmarès: il serait également capable d’utiliser un distributeur automatique de nourriture en fabriquant, de mémoire, les «pièces» qui débloqueront la machine.

Sarah Jelbert de l’université britannique de Cambridge et ses collègues ont formé huit corbeaux de Nouvelle-Calédonie à déposer des petits et des grands morceaux de papier dans un distributeur automatique. Suivant la taille du morceau, la machine délivrait ou non de la nourriture.

Une fois les corbeaux bien entrainés, les chercheurs leur ont donné un unique gros morceau de papier.

Selon l’étude, «les auteurs ont découvert que les corbeaux déchiraient la carte pour former des objets de taille similaire aux morceaux de papier avec lesquels ils avaient reçu une récompense».

«Le comportement des corbeaux montre qu’ils peuvent fabriquer un outil en utilisant uniquement une représentation mentale de sa conception», explique à l’AFP Alex Taylor, de l’université australienne d’Auckland, coauteur de l’étude.

Cette capacité de mémoire pourrait leur permettre d’améliorer leurs propres outils au fil du temps en recréant et en modifiant les outils faits par d’autres corbeaux.

http://www.lapresse.ca/

Quand le corps souffre de l’anxiété


Le stress est une calamité pour le corps. Le coeur, cœur, les muscles, les intestins, poumons … y passes.
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Quand le corps souffre de l’anxiété

 

 

Srdjan Randjelovic/shutterstock.com

Le corps parle pour la tête. Concernant l’anxiété, on ne croit pas si bien dire. En effet, cet état psychologique engendre des symptômes physiques. Le cœur, les muscles, les intestins… quels sont les impacts précis ?

Selon les cas, les symptômes physiques liés à l’anxiété surviennent « de façon brutale et intense », note le Dr Dominique Servant dans l’ouvrage Se libérer de l’anxiété et des phobies en 100 questions. Ils peuvent aussi être « plus diffus et insidieux ».

Mais quels sont-ils ?

Les signes cardiaques se traduisent le plus souvent par « des pointes ou des pincements au niveau de la poitrine ». L’accélération du rythme cardiaque « donne l’impression que le cœur bat de façon irrégulière ». Le pouls est même perceptible « dans les tempes et au niveau du cou » ;

Les signes vasculaires correspondent à « des sensations de froid ou de chaud, à des frissons, les mains moites, des sueurs, la bouche sèche ». Ou encore à « des accès de rougeur du visage et du décolleté, une pâleur et un refroidissement des extrémités » ;

Les signes respiratoires entraînent « un essoufflement et une sensation de manque d’air ». Dans certains cas, la respiration « peut aussi être ample et exagérée et provoquer des bâillements ». Des épisodes « de toux et de grattement » de gorge sont aussi observés ;

Les signes digestifs débutent par « une sensation de gorge serrée, d’impossibilité d’avaler, une impression de blocage dans le creux de l’estomac et des spasmes au niveau des intestins ». Autres symptômes, « des nausées, des régurgitations avec acidité, de l’aérophagie, des douleurs coliques et des troubles du transit (diarrhée motrice le plus souvent, constipation plus rarement » ;

Les signes urinaires se caractérisent par « des envies impérieuses d’aller uriner, le besoin d’aller plusieurs fois aux toilettes ». Chez la femme, des cycles menstruels deviennent irréguliers quand l’anxiété est chronique ;

Les signes neuromusculaires correspondent à des douleurs, des courbatures et des raideurs liées aux tensions et aux contractures musculaires. Ces symptômes sont éprouvés « dans la nuque, le dos, les épaules, le bas du visage, les mâchoires ». Au niveau des extrêmités, du visage ou au pourtour de la bouche, on observe souvent « des tremblements et des fourmillements » Parfois, mais c’est plus rare, « des sensations de brûlure ou de courant électrique le long des membres supérieurs et inférieurs » surviennent ;

Les signes neurologiques avec les céphalées de tension, caractéristiques de l’anxiété. Ces dernières donnent l’impression « d’avoir un casque douloureux sur la tête avec des points au niveau du front et des tempes ». Les céphalées de tensions surviennent en fin de journée et sont exacerbées avec la fatigue. Enfin, les vertiges anxieux ne sont qu’une impression. On dirait que le « sol se dérobe ». Une perte de l’équilibre et une faiblesse des jambes surviennent. Dans certains cas, « la sensation que les objets tournent ou que l’on tourne soi-même peut être présente ».

A noter : si vous souffrez chroniquement de l’un ou plusieurs de ces symptômes, n’hésitez pas à en parler à votre médecin traitant qui vous guidera vers les solutions les mieux adaptées à votre cas.

  • Source : Se libérer de l’anxiété et des phobies en 100 questions, Dr Dominique Servant, Edition
  • Ecrit par : Laura Bourgault – Edité par : Vincent Roche

https://destinationsante.com/