Ah ! Je suis septique !!. On le sait que les ratons laveurs fouillent dans les poubelles pour se nourrir. Ils semblent apprécier les restes alimentaires, humains. Une spécialiste en comportement animal à l’Université York ne croit pas que cela soit dommageable pour eux. Mais ces animaux deviennent obèses, je doute que ce soit des ratons laveurs en santé. Le mauvais gras, le sel n’est pas une alimentation souhaitable pour eux, enfin selon moi.
Nuage
Les ratons laveurs urbains auraient un plus haut taux de sucre dans le sang
Les ratons laveurs qui mangent les restes de nourriture destinée aux humains ont un taux élevé de sucre dans le sang, avance une étude. Photo : Reuters/Ilya Naymushin
Il existe déjà plusieurs raisons de vouloir éloigner les ratons laveurs des déchets humains. Mais si vous en cherchiez une autre, en voici une nouvelle : les ratons qui consomment nos restes de table sont plus susceptibles d’être hyperglycémiques.
RADIO-CANADA AVEC CBC
Selon une étude menée par un groupe de chercheurs en Ontario, les ratons laveurs qui ont facilement accès à nos déchets alimentaires sont visiblement plus gros et ont une concentration de glucose plus élevée dans le sang que les ratons qui ne s’alimentent pas à partir de nos ordures.
Les chercheurs ont comparé les prélèvements sanguins de trois groupes de ratons laveurs : ceux vivant près du zoo de Toronto (qui ont aisément accès à nos détritus), ceux provenant d’une zone protégée (qui ont accès de façon modérée à nos déchets) et ceux vivant dans une zone agricole (qui ont peu accès aux restes de table).
Ils ont observé la présence d’hémoglobine glyquée dans le sang des animaux pour déterminer la concentration de sucre qui s’y trouve. Ils ont découvert que le taux d’hémoglobine glyquée des ratons laveurs urbains était plus du double de celui des ratons laveurs ruraux.
Ce constat ne surprend pas Suzanne MacDonald, spécialiste en comportement animal à l’Université York. Elle mesure depuis deux ans les ratons laveurs morts à Toronto et est déjà tombée sur un raton qui mesure un mètre et qui pèse 15 kilogrammes.
Ils mangent des produits très gras et très salés, comme nous le faisons. Ce n’est pas surprenant que les ratons laveurs ressemblent aux humains vivant dans les villes. Suzanne MacDonald, spécialiste en comportement animal à l’Université York
Malgré cela, Mme MacDonald estime qu’il est peu probable que ces mammifères développent des maladies chroniques liées à la forte concentration de sucre dans leur sang.
La majorité d’entre eux mourront d’un accident de la route d’abord, selon elle. « Ils n’ont pas de prédateurs dans la ville, alors leurs seuls ennemis sont les voitures, précise-t-elle. Je ne crois pas qu’ils vont avoir des problèmes gériatriques. »
Pourquoi s’intéresser aux ratons laveurs urbains?
L’auteur principal de l’étude, Albrecht Schulte-Hostedde, a eu l’idée de mener cette étude lorsque la population a réalisé que de nombreux ratons laveurs obèses vivaient désormais dans les villes.
« Vous n’avez qu’à taper « raton laveur obèse » dans Goggle, et il apparaîtra plein de nouvelles sur des ratons laveurs qui sont restés coincés dans des grillages ou dans des poubelles », ajoute le professeur en écologie évolutive à l’Université Laurentienne de Sudbury, en Ontario.
D’un point de vue évolutif, l’environnement urbain est un nouvel habitat pour ces mammifères. M. Schulte-Hostedde voulait donc découvrir les effets de la vie urbaine sur cette espèce.
« J’avais cette idée que les animaux qui vivent dans les villes pouvaient avoir les mêmes problèmes de santé que les humains, comme l’obésité, le diabète, les problèmes métaboliques, explique-t-il. C’est la première fois que l’on examine les effets de la consommation de résidus alimentaires par les animaux sur leur physiologie. »
Les chercheurs tenteront ensuite de déterminer si la nourriture des humains a des répercussions sur l’évolution de ces mammifères. Les calories qu’ils ingèrent pourraient, par exemple, augmenter leurs chances de reproduction.
« Si la graisse corporelle des ratons laveurs affecte positivement leur reproduction, cela pourrait encourager les villes à mieux gérer leurs déchets », affirme Albrecht Schulte-Hostedde.
Selon les informations de Brandie Weikle
Je suis bien de ton avis et en plus, dans les poubelles publics, c’est presque toujours que du fast-food… Bise, bon jeudi tout doux oufff on aura chaud les prochains jours…
Pauvres ratons-laveurs…