Vivre sans avoir vécu


Quand nous sommes au maximum de nos capacités, nous entrons dans un engrenage qu’il faut travailler toujours plus pour payer l’essentiel, mais aussi des futilités et de grands projets pour le futur. Qui avec le temps, ne se réalise pas toujours. Mais que reste-t-il de notre vie présente ?
Nuage

 

Vivre sans avoir vécu

 

 

 

Ce qui me surprend le plus chez l’homme occidental, c’est qu’il perd la santé pour gagner de l’argent, et il perd ensuite son argent pour récupérer la santé. À force de penser au futur, il vit pas son présent et il ne vit donc ni le présent, ni le futur. Il vit comme s’il ne devait jamais mourir, et il meurt s’il n’avait jamais vécu

Le Dalaï Lama

Le Saviez-Vous ► Zip, la tête d’épingle de chez Barnum


Le cirque Barum en a fait beaucoup d’argent avec des personnes étant différentes des autres personnes. Zip était atteint probablement de microcéphalie, mais heureusement sans retard mental. Il fut le mieux payé de la troupe, car il attirait les foules par les rôles que son gérant lui faisait jouer. J’espère, c’est qu’il a été heureux malgré tout. C’est une époque enfin révolue
Nuage

 

Zip, la tête d’épingle de chez Barnum

 

Zip-Portrait-Banner

Microcéphalie : trouble neurologique qui se caractérise par une tête plus petite que la moyenne. Biologiquement, lors de la conception, la tête ne se développe pas de manière proportionnelle avec le visage. Cela produit une personne avec une toute petite tête et un énorme front reculant. Il est très fréquent que le développement des fonctions motrices et de la parole soit aussi souvent retardé et que les personnes atteintes de microcéphalie connaissent un retard mental. La microcéphalie peut être congénitale ou résulter de divers syndromes associés à des anomalies chromosomiques.

Les microcéphales de Zika : Entre 2015 et 1016 plus de 3000 enfants microcéphales sont nés en Amérique du Sud, tout particulièrement au Brésil, contre 150 par an habituellement. Le virus Zika se transmet avec les piqûres de moustiques.

Zip, le chaînon manquant

William Henry Johnson est né en 1842. En grandissant, son crane et plat et son front s’allonge, aussi on le pense atteint de microcéphalie. Alors qu’il a 18 ans, il est recruté par le cirque Barnum. On décrit William comme ayant l’extrémité de la tête mince comme un œuf, un long nez large et une mâchoire prognathisme. Le physique du garçon suffit à en faire une curiosité mais Barnum a le sens du spectacle, il lui rase la tête et ne laisse qu’une mèche de cheveux hirsute afin de bien montrer le crane mais surtout de lui donner un air particulièrement idiot, l’homme d’affaire lui demande également de porter unecombinaison en fausse fourrure et enfin Barnum renomme William en Zip. Zip a connu plusieurs identités, d’abord il était l’homme-singe, puis le singe-homme, mais celles qui ont le mieux marché sont Zip, le chaînon manquant et Zip la tête d’épingle.

zip2

Pour faire croire que Zip était le chaînon manquant entre entre l’homme et le singe, il a dit que le garçon avait été trouvé lors d’une chasse aux gorilles en Afrique de l’Ouest. Zip était le membre d’une « race d’hommes nus, voyageant en escalade sur les branches des arbres ».

Evidemment, Zip joue le jeu à la perfection, il ne parle pas lorsqu’il est en public mais il grogne lorsqu’on l’approche ou qu’on tente de lui parler. Barnum paye plus cher Zip lorsqu’il parvient à tromper tout le monde. C’est motivant et ça fait de lui une bête de foire la mieux payée du spectacle Barnum.

La tête d’épingle la mieux payée du cirque

Zip est effrayant par son comportement et intéressant par son physique, à tel point que le public ne demande pas son identité comme il le ferait pour une personne normale, mais il demande « Qu’est-ce que c’est ? ». Et ça, ça plaît à Barnum. Zip attise la curiosité, il est la bête de foire idéale ! Aussi Barnum en joue, il en fait le personnage principal de son spectacle et il le paie 100$ par semaine, plus 1$ par jour (pour se taire en public). Au bout de quelques représentations, Barnum décide de faire sortir Zip de sa cage de spectacle. Il le civilise en quelque sorte et il apparaît en présence d’autres monstres humains comme la femme-oiseau, les géants, les siamois Eng et Chang, ou les hommes et femmes tatoués avec qui ils jouent différentes comédies.

PH-Zip-K-1

Désormais l’idée est de faire rire, alors, Zip joue (très mal) du violon et ses camarades lui courent après pour qu’il cesse, il s’amuse à menacer les autres freaks avec un pistolet en plastique. L’humour du XIXe siècle quoi. C’est à ce moment là qu’il devient Zip la tête d’épingle. Ravi du spectacle, le public n’hésite pas à jeter des pièces directement sur scène pour remercier l’artiste de son show comique. De nombreuses personnalités ont assisté au spectacle de Zip, on peut notamment parler de Charles Dickens et du prince de Galles.

La mort de Zip

zip

Zip a joué toute sa vie, on estime à plus de 100 000 le nombre de spectateurs de ZIP en soixante-sept ans de carrière. Il est sur scène jusqu’à ses 80 ans mais le 24 avril 1926, il décède d’une bronchite. On peut franchement dire que son enterrement était son dernier spectacle. Les géants, les nains, les sans-bras, les femmes à barbe, les siamois, les tatouées… Ils étaient tous à la cérémonie, en deuil. Zip était aimé de tous, car s’il ne parlait pas en public pour préserver son show lors des premières années, il n’a pas hésité par la suite à faire preuve de beaucoup d’humour et de jugeote D’ailleurs, sa finesse d’esprit laisse perplexe de nombreuses personnes. En général, les personnes atteintes de microcéphalie souffrent d’un retard mental important. Ce qui n’est pas le cas de Zip.

Et si le grand show de Zip était d’avoir fait croire à Barnum qu’il était une tête d’épingle pour se faire du fric et vivre la vie de bohème alors qu’en réalité il avait seulement un grand front et un crâne un peu plus plat que la moyenne ?

Si tu as aimé cet article, tu peux soutenir le blog sur Tipeee, ça te rend vachement gentil et généreux, ou alors tu peux acheter les livres, ils sont vachement bien.

http://www.racontemoilhistoire.com/

La formation de Mars a été très rapide


 

Grâce à une météorite qui viendrait de la planète Mars, trouvée dans le désert du Sahara, les scientifiques ont pu l’étudier et comprendre que la croûte martienne s’est solidifié très et aurait probablement eu des océans et peut-être la vie bien avant la formation de la Terre.
Nuage

 

La formation de Mars a été très rapide

 

Une sphère, qui est rouge et orange et qui a une multitude de trous, est vue dans un espace tout noir.

La planète Mars Photo : Reuters/NASA

La croûte solide de Mars s’est formée très rapidement après la naissance du système solaire, souligne mercredi une étude selon laquelle les conditions nécessaires à l’émergence de la vie pourraient être apparues très tôt sur la planète rouge.

AGENCE FRANCE-PRESSE

Pour avoir de l’eau liquide sur une planète, il faut déjà une surface solide, et donc une croûte.

« Nos résultats indiquent que Mars pourrait avoir eu des océans et potentiellement de la vie bien avant la Terre », déclare à l’AFP Martin Bizzarro, du Muséum d’histoire naturelle du Danemark à Copenhague, coauteur de l’étude publiée dans Nature.

C’est une météorite martienne, NWA 7034, trouvée dans le désert du Sahara et surnommée Black Beauty, qui a permis de soulever un coin du voile de la prime enfance de Mars.

Sept précieux grains de zircon, un minéral robuste qui survit aux différents processus géologiques, ont été extraits d’un minuscule échantillon de cette météorite, puis analysés par une équipe de chercheurs qui a daté leur cristallisation.

« Nous avons pu en conclure que la cristallisation de la surface de Mars a été extrêmement rapide : 20 millions d’années seulement après la formation du système solaire – qui s’est produite il y a 4,567 milliards d’années -, Mars était dotée d’une croûte solide, susceptible potentiellement d’abriter des océans et peut-être également la vie », selon Martin Bizzarro.

Ces résultats tranchent avec « les modèles actuels selon lesquels la solidification de la planète aurait pris jusqu’à 100 millions d’années », dit-il. « Ces nouvelles données élargissent considérablement la période de temps pendant laquelle la vie est susceptible d’avoir existé sur Mars. »

Les chercheurs soulignent avoir découvert les plus anciens zircons martiens, qui sont d’« environ 100 millions d’années plus vieux que les plus vieux zircons terrestres » (4,370 milliards d’années).

La découverte en 2011 de Black Beauty, qui pesait au départ 319,8 grammes, a suscité un vif intérêt scientifique. Un gramme se vendait 10 000 euros, indique Martin Bizzarro.

Le Muséum d’histoire naturelle du Danemark en a acquis 44 grammes, grâce à divers soutiens. Cinq de ces grammes ont été écrasés pour permettre d’extraire les sept zircons de l’étude.

https://ici.radio-canada.ca/

L’huile de palme «décime» les espèces


L’huile de palme que l’on retrouver dans les aliments est responsable la déforestation et un danger pour la biodiversité en pensant que 193 espèces sont en danger de disparition. Cependant, si on ne prend pas d’huile de palme, une autre huile sera sûrement remplacée et le problème n’est pourtant pas réglé. Quelle serait la meilleure solution ?
Nuage

 

L’huile de palme «décime» les espèces

 

Les plantations de palmiers à huile sont responsables... (Beawiharta, archives REUTERS)

 

Les plantations de palmiers à huile sont responsables de moins de 0,5 % de la déforestation mondiale, mais ce chiffre peut monter à 50 % dans certaines zones. Sur cette photo, une plantation industrielle de palmiers à huile en Indonésie.

BEAWIHARTA, ARCHIVES REUTER

AMÉLIE BOTTOLLIER-DEPOIS
Agence France-Presse
Paris

Les dommages causés par les plantations en expansion de palmiers à huile sur les espèces sont « considérables », mais l’interdire ne ferait certainement que déplacer le problème, estime l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

Depuis plusieurs années, l’huile de palme, utilisée principalement dans l’alimentation, est montrée du doigt par les défenseurs de l’environnement qui la considèrent comme l’une des plus grandes menaces pour la biodiversité tropicale, en raison de la déforestation qu’elle entraîne.

S’il note que d’autres pratiques agricoles comme les monocultures de soja et d’hévéas peuvent être « tout aussi néfastes », le rapport de l’UICN publié mardi constate effectivement un « impact négatif considérable sur la plupart des espèces ».

« L’huile de palme décime la riche diversité d’espèces de l’Asie du Sud-Est, car elle dévore des pans entiers de forêt tropicale », commente Erik Meijaard, auteur principal du rapport basé sur l’étude de la littérature sur le sujet publié jusque début 2018.

Selon le texte, publié en marge d’une réunion à Paris de l’organisation de certification RSPO (Table ronde pour une huile de palme durable), les plantations de palmiers à huile sont responsables de moins de 0,5 % de la déforestation mondiale, mais ce chiffre peut monter à 50 % dans certaines zones.

La situation est particulièrement problématique en Indonésie et en Malaisie, les deux premiers producteurs mondiaux qui accueillent respectivement 60 % et 32 % des 18,7 millions d’hectares de plantations industrielles de palmiers à huile.

Cette monoculture a ainsi été responsable de 50 % de la déforestation à Bornéo entre 2005 et 2015, avec un impact plus sévère dans la partie malaisienne qu’indonésienne.

Conséquence bien connue de cette déforestation massive, couplée à d’autres facteurs comme le braconnage, la population d’Orang-outangs a chuté de 25 % sur l’île pendant la dernière décennie.

Mais gibbons, tigres et certaines espèces d’oiseaux sylvicoles sont également « gravement touchés », souligne le rapport.

Au total, 193 espèces considérées comme menacées par la liste rouge de l’UICN sont concernées.

D’autres huiles plus gourmandes

Malgré ce constat, l’organisation ne plaide pas pour une interdiction de l’huile de palme réclamée par certains militants.

« La moitié de la population mondiale utilise l’huile de palme pour son alimentation. Aussi si nous l’interdisons ou la boycottons, d’autres huiles, plus gourmandes en terres, prendront très certainement sa place », a commenté la directrice générale de l’UICN Inger Andersen dans un communiqué.

Le rendement d’huile de palme est en effet beaucoup plus élevé que celui d’autres huiles végétales, comme le tournesol ou le colza. La remplacer risquerait de nécessiter plus de terres et cela conduirait également à déplacer l’impact vers d’autres écosystèmes, comme les forêts d’Amérique du Sud ou la savane.

Dans la perspective de l’augmentation prévue de la production (de 165 millions de tonnes en 2013 à 310 millions en 2020), « nous devons chercher à avoir une huile de palme exempte de déforestation », plaide Erik Meijaard.

Par exemple des plantations sur des zones écologiquement dégradées, et non à la place de forêts tropicales.

Le rapport se montre en revanche prudent sur les labels pour une huile de palme durable, dont le RSPO.

« L’huile de palme certifiée s’est avérée, jusqu’à présent, à peine plus efficace pour empêcher la déforestation que son équivalente non-certifiée, mais l’approche est encore relativement nouvelle et possède un potentiel pour améliorer la durabilité », estime l’UICN.

Le rapport aborde également l’impact sur le changement climatique.

Si les plantations de palmiers absorbent du carbone et que l’huile pouvait remplacer les combustibles fossiles, « il faudrait des décennies pour compenser le carbone libéré » par la destruction des forêts.

http://www.lapresse.ca/

A 12 ans, il bat le record de traversée de la Manche en solitaire en Optimist


Wow, c’est un enfant courageux surtout qu’il avait mal au coeur pendant tout le long de périple a réussit la traversé de la Manche en France, en 14 heures et 20 minutes. Il semble par contre que légalement, il n’y avait pas le droit d’aller en mer avec son embarcation. Cependant, ils l’ont laissé faire, mais ils ont suivi sa progression tout en étant prêt en cas d’urgence, tout comme son père d’ailleurs qui le suivait à une distance raisonnable.
Nuage

 

A 12 ans, il bat le record de traversée de la Manche en solitaire en Optimist

 

A 12 ans, il bat le record de traversée de la Manche en solitaire en Optimist

A 12 ans, il bat le record de traversée de la Manche en solitaire en Optimist © AFP / CHARLY TRIBALLEAU

A 12 ans, le Breton Tom Goron a battu mercredi le record de la traversée de la Manche en solitaire en Optimist, en 14 heures et 20 minutes, un exploit salué par ses proches mais interdit par la réglementation maritime, selon les autorités.

Parti à 07H00 mercredi des Needles, au large de l’île de Wight (Royaume-Uni), le jeune skipper a franchi la ligne d’arrivée à l’entrée de la rade de Cherbourg (Manche) à 21H20.

A son arrivée, Tom a brandi des feux de détresse et fait résonner sa corne de brume pour saluer ses supporters, à la manière des skippers professionnels. Les yeux pétillants, il a ensuite bu quelques gorgées de Champomy au goulot, tandis que ses admirateurs le photographiaient avec leur smartphone.

Aux journalistes, il a dit avoir envie d’un hamburger et d’aller se coucher. Il a raconté avoir eu le mal de mer durant la traversée et avoir vomi dix fois pendant son long périple. Tom Goron a parcouru les 60 milles nautiques (111 km environ) du parcours à la vitesse moyenne de 4,19 noeuds (soit 7,6 km/h), toujours encadré par son père à bord d’un voilier à distance raisonnable pour intervenir en cas de difficulté. Tous deux étaient en lien par radio tout au long de la traversée.

« Pendant 14 heures, ce mal de mer ne l’a pas quitté et l’a fatigué. A un moment donné, il a voulu abandonner puis a eu un second souffle. L’arrivée a été une délivrance », a raconté à l’AFP Nicolas, son père, enseignant. « On a eu un peu moins de vent que prévu. Avec de bonnes conditions, il aurait pu mettre 12 ou 13 heures. »

Le jeune garçon, scolarisé en classe de 5ème, bat le précédent record établi en 2016 par Violette Dorange, alors âgée de 15 ans, qui avait fait la traversée en 14 heures et 56 minutes. C’est le visionnage de l’exploit de la jeune fille qui lui a donné l’envie de l’imiter.

– Rappel à la loi-

A l’avenir, Tom entend faire des études d’ingénieur, « comme François Gabart », navigateur détenteur du record du monde en solitaire.

« Ça a toujours été mon idole, il m’a envoyé un message avant ma traversée », a-t-il déclaré à l’AFP.

« Je suis fière de lui, qu’il ait réussi, qu’il soit allé au bout et qu’il soit content. Il est têtu, ambitieux, persévérant et… il faut le suivre », a réagi sa mère, Sophie, citée dans un communiqué.

Dans la cale de l’école de voile, Tom a aussi été accueilli par… les gendarmes, qui ont vérifié son matériel de sécurité et adressé à ses parents un rappel à la loi

« Un Optimist, tout comme un canot pneumatique, est considéré comme une engin de plage qui navigue dans la bande côtière des 300 mètres », a expliqué à l’AFP la préfecture maritime de la Manche et de la Mer du Nord.

Sauf dérogation, « on ne peut aller en haute mer, c’est interdit », a ajouté la même source.

Alertés par les médias, la Marine nationale et le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (Cross) en mer de Jobourg (Manche) ont suivi la progression du jeune skipper toute la journée de mercredi, se tenant prêts à intervenir en cas d’accident.

« La Manche est une mer dangereuse et encombrée par beaucoup de navires de commerce », a souligné la préfecture maritime.

« L’Optimist est considéré comme une annexe du voilier qui l’accompagnait. S’il reste à moins de 300 mètres du voilier, c’est conforme à la législation », a rétorqué le père de Tom, assurant avoir suivi son fils à moins de 200 mètres.

Né en 2006, habitant Aucaleuc (Côtes-d’Armor), Tom avait deux ans lorsqu’il est monté pour la première fois sur un Optimist. Il s’entraîne à Saint-Suliac (Ille-et-Vilaine), le centre nautique de Rennes. Minime cette année, il a terminé 6e sur 60 à la Coupe de Bretagne, dernière épreuve qualificative pour le championnat de France.

http://www.lepoint.fr

Les ratons laveurs urbains auraient un plus haut taux de sucre dans le sang


Ah ! Je suis septique !!. On le sait que les ratons laveurs fouillent dans les poubelles pour se nourrir. Ils semblent apprécier les restes alimentaires, humains. Une spécialiste en comportement animal à l’Université York ne croit pas que cela soit dommageable pour eux. Mais ces animaux deviennent obèses, je doute que ce soit des ratons laveurs en santé. Le mauvais gras, le sel n’est pas une alimentation souhaitable pour eux, enfin selon moi.
Nuage

 

Les ratons laveurs urbains auraient un plus haut taux de sucre dans le sang

 

Un animal, qui a des oreilles pointues, des moustaches et des pattes qui peuvent ressembler à des mains d'humain, semble nous regarder droit dans les yeux. Il a la moitié du corps sorti à l'extérieur d'une cabane en bois et il est photographié de face.

Les ratons laveurs qui mangent les restes de nourriture destinée aux humains ont un taux élevé de sucre dans le sang, avance une étude. Photo : Reuters/Ilya Naymushin

Il existe déjà plusieurs raisons de vouloir éloigner les ratons laveurs des déchets humains. Mais si vous en cherchiez une autre, en voici une nouvelle : les ratons qui consomment nos restes de table sont plus susceptibles d’être hyperglycémiques.

RADIO-CANADA AVEC CBC

Selon une étude menée par un groupe de chercheurs en Ontario, les ratons laveurs qui ont facilement accès à nos déchets alimentaires sont visiblement plus gros et ont une concentration de glucose plus élevée dans le sang que les ratons qui ne s’alimentent pas à partir de nos ordures.

Les chercheurs ont comparé les prélèvements sanguins de trois groupes de ratons laveurs : ceux vivant près du zoo de Toronto (qui ont aisément accès à nos détritus), ceux provenant d’une zone protégée (qui ont accès de façon modérée à nos déchets) et ceux vivant dans une zone agricole (qui ont peu accès aux restes de table).

Ils ont observé la présence d’hémoglobine glyquée dans le sang des animaux pour déterminer la concentration de sucre qui s’y trouve. Ils ont découvert que le taux d’hémoglobine glyquée des ratons laveurs urbains était plus du double de celui des ratons laveurs ruraux.

Ce constat ne surprend pas Suzanne MacDonald, spécialiste en comportement animal à l’Université York. Elle mesure depuis deux ans les ratons laveurs morts à Toronto et est déjà tombée sur un raton qui mesure un mètre et qui pèse 15 kilogrammes.

Ils mangent des produits très gras et très salés, comme nous le faisons. Ce n’est pas surprenant que les ratons laveurs ressemblent aux humains vivant dans les villes. Suzanne MacDonald, spécialiste en comportement animal à l’Université York

Malgré cela, Mme MacDonald estime qu’il est peu probable que ces mammifères développent des maladies chroniques liées à la forte concentration de sucre dans leur sang.

La majorité d’entre eux mourront d’un accident de la route d’abord, selon elle. « Ils n’ont pas de prédateurs dans la ville, alors leurs seuls ennemis sont les voitures, précise-t-elle. Je ne crois pas qu’ils vont avoir des problèmes gériatriques. »

Pourquoi s’intéresser aux ratons laveurs urbains?

L’auteur principal de l’étude, Albrecht Schulte-Hostedde, a eu l’idée de mener cette étude lorsque la population a réalisé que de nombreux ratons laveurs obèses vivaient désormais dans les villes.

« Vous n’avez qu’à taper « raton laveur obèse » dans Goggle, et il apparaîtra plein de nouvelles sur des ratons laveurs qui sont restés coincés dans des grillages ou dans des poubelles », ajoute le professeur en écologie évolutive à l’Université Laurentienne de Sudbury, en Ontario.

D’un point de vue évolutif, l’environnement urbain est un nouvel habitat pour ces mammifères. M. Schulte-Hostedde voulait donc découvrir les effets de la vie urbaine sur cette espèce.

« J’avais cette idée que les animaux qui vivent dans les villes pouvaient avoir les mêmes problèmes de santé que les humains, comme l’obésité, le diabète, les problèmes métaboliques, explique-t-il. C’est la première fois que l’on examine les effets de la consommation de résidus alimentaires par les animaux sur leur physiologie. »

Les chercheurs tenteront ensuite de déterminer si la nourriture des humains a des répercussions sur l’évolution de ces mammifères. Les calories qu’ils ingèrent pourraient, par exemple, augmenter leurs chances de reproduction.

« Si la graisse corporelle des ratons laveurs affecte positivement leur reproduction, cela pourrait encourager les villes à mieux gérer leurs déchets », affirme Albrecht Schulte-Hostedde.

Selon les informations de Brandie Weikle

https://ici.radio-canada.ca/

Sols contaminés: pas d’accusations contre les pollueurs


C’est honteux ! Des organisations criminelles s’en tirent à bon compte malgré une longue enquête sur la contamination criminelle des sols en campagne, surtout des zones agricoles au Québec.
Nuage

 

Sols contaminés: pas d’accusations contre les pollueurs

 

Selon nos informations, plusieurs policiers et enquêteurs du... (PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE)

Selon nos informations, plusieurs policiers et enquêteurs du ministère de l’Environnement sont révoltés par la tournure des événements.

PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE

 

VINCENT LAROUCHE
La Presse

Ce sont deux ans et demi de travail qui finissent à la poubelle. La grande enquête policière qui a mis au jour un système de déversements massifs de sols contaminés dans la nature se termine en queue de poisson, a appris La Presse. La Couronne ne veut même pas s’essayer à porter des accusations tellement la tâche de faire condamner ceux qui saccagent les campagnes lui semble insurmontable, dans le contexte actuel.

Il y a eu un mort, des petits propriétaires qui se sont retrouvés pris à la gorge, des milieux naturels gravement pollués et une industrie bouleversée de fond en comble, mais personne ne sera traduit en justice.

«Dommage. J’en ai vu beaucoup, des enquêtes, et je peux dire que cette fois, les gars avaient vraiment mis le paquet. Ils avaient tout mis», s’insurgeait hier un cadre retraité de la Sûreté du Québec (SQ) qui a personnellement travaillé sur le phénomène et qui a demandé à ne pas être identifié, vu son devoir de réserve.

Selon nos informations, plusieurs policiers et enquêteurs du ministère de l’Environnement sont révoltés par la tournure des événements et se questionnent sur la pertinence de mener d’autres enquêtes du genre à l’avenir. Or, plusieurs sources au sein de l’industrie et des agences d’application de la loi confirment que les déversements illégaux de sols contaminés se poursuivent sans signe de ralentissement.

Depuis 2015

Le projet Naphtalène a été amorcé le 14 décembre 2015 par la division des enquêtes sur l’infiltration de l’économie de la SQ, selon une déclaration sous serment déposée à la cour et rendue publique grâce aux démarches des avocats de La Presse.

Une dizaine d’enquêteurs ont été mobilisés sur le dossier, selon nos informations. Rapidement, des gens du ministère de l’Environnement se sont ajoutés. La cible : 

une organisation criminelle qui tentait de «prendre le contrôle de la gestion et du transport des sols contaminés au Québec».

Grâce à des entreprises en apparence légales, l’organisation soumissionnait à très bas prix et remportait des contrats de décontamination sur d’importants chantiers de construction du Grand Montréal.

Au lieu de payer un prix élevé pour les envoyer dans un site accrédité, elle les faisait disparaître discrètement.

«Les sols récupérés ne sont pas décontaminés, mais rapidement disposés dans des zones vierges, des terres agricoles ou des sites illégaux, causant ainsi des méfaits importants à l’environnement», peut-on lire dans un document policier.

Depuis 2016, La Presse a interviewé plus d’une quinzaine de sources reliées de près ou de loin au projet Naphtalène. Selon nos informations, quatre personnes qui sont apparues sur l’écran radar des enquêteurs au fil des ans ont des liens avec le milieu du crime organisé, surtout les motards.

Celui qu’on soupçonne d’être la tête dirigeante du stratagème est un ancien partenaire d’affaires bien connu des Hells Angels. Son avocat a obtenu une ordonnance de non-publication qui nous interdit désormais de dévoiler les noms cités dans les mandats de perquisition de la SQ.

Plus de 80 sites

Selon nos sources, la police a connaissance de plus de 80 sites, surtout en milieu agricole, qui ont ainsi été saccagés au cours des dernières années à coups de déversements sauvages de sols bourrés de contaminants, qu’il s’agisse d’essence, de plomb, d’arsenic, de xylène ou de résidus de combustion de charbon.

Dans un des cas, un propriétaire de terre agricole à Sainte-Sophie a avoué aux enquêteurs que le gang venait déverser chez lui. Des analyses du ministère de l’Environnement ont révélé que sa terre était maintenant «hautement contaminée», selon un document judiciaire. Le terrain est situé au bord de la rivière de l’Achigan, où vivent près d’une quarantaine d’espèces de poissons, dont l’anguille d’Amérique et le chat-fou des rapides, qui sont classées comme «susceptibles d’être désignées menacées ou vulnérables».

Dans un autre cas, Philippe Genty, un propriétaire de la même municipalité qui croyait faire affaire avec une entreprise légale de remblais, a découvert qu’on avait inondé son terrain de sols contaminés.

«Je venais de scrapper ma propriété», a-t-il confié à La Presse.

«La maison n’est pas vendable, elle est entachée», a-t-il laissé tomber.

Les policiers disent avoir découvert plusieurs grands chantiers où les sols contaminés ont été pris en charge par l’organisation et jetés illégalement à la campagne, qu’il s’agisse de l’estacade du pont Champlain, du centre communautaire d’Outremont ou du site de l’ancienne aciérie Dominion Structural Steel à Côte-Saint-Luc.

Des milliers de faux documents

Les enquêteurs ont saisi de fausses pièces justificatives qui donnaient un air de légalité aux opérations, notamment 4711 faux bons de pesée pour les camions de terre. Ils ont trouvé l’homme qui avait vendu le logiciel pour les fabriquer. Ils ont suivi des camionneurs à la trace. Ils sont entrés de nuit dans des bureaux pour fouiller les dossiers de l’organisation. Ils ont pris des échantillons de sols. Ils ont obtenu des témoignages très instructifs, notamment d’un suspect qui s’est suicidé à la fin de son interrogatoire, en 2016.

La police a vu l’organisation tenter d’accroître son influence, notamment en recrutant des personnalités proches des milieux politiques.

Jean-René Gagnon, ancien chef de cabinet du ministre libéral Pierre Laporte, a été embauché comme lobbyiste. Marcel Tessier, vétéran de la politique municipale à Longueuil, a été pressenti pour développer des projets. Alain Matuszewski, dont la conjointe est présidente de la Commission des femmes du Parti libéral du Canada au Québec, a travaillé sur des chantiers pour le groupe.

Tous trois ont par la suite rompu leurs liens avec les entreprises impliquées et ne faisaient pas partie des suspects qui devaient être arrêtés.

Quatre mois sur le bureau des procureurs

Au cours de leur enquête, les policiers ont travaillé avec six procureurs différents du Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP), au gré des changements d’affectations ou d’emplois.

En février dernier, les enquêteurs ont remis au DPCP la totalité de la preuve amassée, en recommandant des accusations criminelles contre cinq suspects directement impliqués dans le stratagème, selon eux.

Le dossier est resté à l’étude pendant quatre mois. La semaine dernière, les procureurs ont annoncé qu’aucune accusation ne serait portée.

«À la suite de l’examen de la preuve soumise au DPCP par les policiers, les procureurs ont conclu à l’insuffisance de preuve afin de pouvoir établir la culpabilité des suspects», a affirmé à La Presse Me Jean-Pascal Boucher, porte-parole du DPCP.

«Pour qu’une poursuite soit autorisée dans cette affaire, le DPCP devait d’abord avoir la conviction d’être en mesure de prouver la présence de contaminants dans les sols déposés sur certains terrains. Ensuite, il devait être aussi convaincu que ces terrains ont été détériorés par le dépôt des sols contaminés. Or, l’échantillonnage effectué dans le dossier ne permet pas à l’expert de conclure du niveau de contamination des terrains et de la présence même de contaminants dans le sol», affirme Me Boucher.

La ministre Melançon espérait un succès

Selon nos informations, certains intervenants craignaient que l’absence d’analyse des terres agricoles avant qu’on y déverse des sols rende difficile la preuve d’une «détérioration».

Les procureurs craignaient aussi que certains sols classés comme «contaminés» et ciblés par l’enquête aient pu être lavés par la pluie et l’érosion et qu’ils soient devenus moins contaminés au moment d’en faire l’analyse.

Me Boucher, de son côté, souligne que «tout écart» par rapport au strict protocole d’expertise scientifique des sols peut «affecter la validité des résultats».

À la SQ, l’inspecteur Guy Lapointe a précisé que l’absence d’accusations ne signifie pas que les enquêteurs ont failli de quelque façon que ce soit à leur tâche.

«On est satisfaits du travail de nos enquêteurs dans ce dossier. Ultimement, c’est la prérogative du DPCP de décider s’ils vont porter des accusations ou pas», a-t-il dit.

L’absence d’accusations est un revers pour la ministre de l’Environnement, Isabelle Melançon, qui souhaite implanter un jour un système panquébécois de traçabilité des sols, mais qui s’en remettait d’ici là aux policiers pour faire cesser le saccage.

«Quand vous parlez de groupes criminalisés, ce sont des groupes qui sont organisés. Il y a des enquêtes qui sont encore en cours, et c’est tant mieux ainsi», avait-elle déclaré en commission parlementaire au mois d’avril, pendant que le dossier Naphtalène était à l’étude.

En chiffres

 

1 million de tonnes métriques

Volume annuel de sols contaminés excavés au Québec, selon une estimation de l’industrie

80

Plus de 80 sites de déversements illégaux ont été recensés.

4711

Nombre de faux bons de pesée pour camions saisis par la SQ

5

Nombre de suspects que les policiers voulaient voir accusés au criminel

http://www.lapresse.ca/