Le pouvoir


 

Bien sûr, il y a des situations plus compliqués que d’autres cependant, tant que nous accordons de l’importance, la personne aura un pouvoir sur nous que ce soit au passé ou au présent
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Le pouvoir

 

Aucune personne n’a de pouvoir sur toi autre celui que tu accordes !

Inconnu

Voici des chats gelés à l’herbe-aux-chats


Si on dit que l’alcool rend semblable à la bête, alors l’herbe-aux-chats rend la bête semblable à l’homme.
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Voici des chats gelés à l’herbe-aux-chats

 

ANDREW MARTTILAShrampton, a Scottish fold who lives in Los Angeles, enjoys a hefty pile of catnip.

Le photographe Andrew Marttila est obsédé par le phénomène.

Elyse Wanshel

Nous considérons généralement les chats comme des créatures gracieuses et sophistiquées. Mais donnez-leur un peu d’herbe-aux-chats, et ils deviennent fous.

C’est une incongruité hilarante que le photographe de chats professionnel Andrew Marttila a capturé dans son nouveau livre, Cats on Catnip.

« Je ne me souviens pas de la première fois où j’ai donné à mon chat de l’herbe-aux-chats, mais je me rappelle avoir tout de suite voulu voir à quoi cela ressemblerait image par image », a déclaré Marttila dans un courriel au HuffPost américain. « Dès que ma photographie a progressé au point où j’ai appris à capturer ces moments sauvages, j’ai été accro à prendre des photos d’action arrêt sur image. »

C’est après avoir vu le chat de son ancien colocataire sur la «drogue» qu’il a commencé à avoir l’idée de créer toute une série de photos de félins félins.

« Le chat de mon ancien colocataire adorait ça », a-t-il raconté. « Nous parlons d’une obsession du style Alcooliques Anonymes. Chaque fois que je lui donnais de la cataire (nom officiel de la plante, N.D.L.R.), j’avais l’impression que je devais ensuite appeler l’exorciste. »

Les chats qui virent fous sur la cataire sont vite devenus l’un de ses sujets préférés, et il a pensé que les photos feraient un très bon livre. Sachant qu’environ 70 à 80 pour cent des chats ont une réponse intense à la plante, il a lancé un appel de casting et a commencé à voyager autour des États-Unis sur cette quête importante de boules de poils.

Pendant six mois, il a donné à plus de 100 félins de l’herbe sans danger et a pris des photos des chats pendant qu’ils en devenaient enivrés.

Et pour chaque séance, il arrivait complètement équipé de quatre à cinq bacs de différentes sortes d’herbe-aux-chats.

« Beaucoup de propriétaires de chats ne savent pas comment l’utiliser », a-t-il dit. « Les chats ne veulent pas seulement une pincée! Ils veulent en couvrir tout leur corps. J’ai pris un certain nombre de photos hilarantes avec des chats complètement couverts de cataire comme une armure euphorique. « 

Pour voir quelques-unes des photos de chats de Marttila dans leur endroit heureux, jetez un oeil ci-dessous.

Banjo

ANDREW MARTTILA

Coco

ANDREW MARTTILA

Grendel

ANDREW MARTTILA

Piper

ANDREW MARTTILA

Shoyu

ANDREW MARTTILA

Haroun

ANDREW MARTTILA

Sasha

ANDREW MARTTILA

Minerva

ANDREW MARTTILA

Edgar

ANDREW MARTTILA

Ce texte initialement publié sur le HuffPost États-Unis a été traduit de l’anglais.

https://quebec.huffingtonpost.ca

Le Saviez-Vous ► Changements climatiques : il y a 30 ans, James Hansen de la NASA tirait la sonnette d’alarme


Il y a 30 ans à décidé de sonner l’alerte contre les changements climatiques. James Hansen de la NASA a pris, je crois, le risque d’un suicide professionnel car la plupart des scientifiques ne parlaient pas avec autant de certitude de l’avenir du climat. Qu’est-ce qui a changé en 30 ans ? Pas grand chose … Les efforts, les décisions politiques ne sont pas suffisants.
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Changements climatiques : il y a 30 ans, James Hansen de la NASA tirait la sonnette d’alarme

 

 Une photographie d'archive datant de 1989 illustre James Hansen parlant devant deux micros.

James Hansen s’adresse à un sous-comité du Sénat américain sur le transport en 1989. Photo : Associated Press/Dennis Cook

Le 23 juin 1988, lors d’un célèbre exposé devant le Sénat américain, James Hansen avertit les élus que le réchauffement de la planète est une réalité. Le climatologue de la NASA crée une onde de choc. Mais 30 ans plus tard, qu’en est-il? Les experts tirent toujours la même sonnette d’alarme… et les politiciens hésitent toujours à prendre des mesures à la hauteur du défi.

Un texte d’Étienne Leblanc, journaliste spécialisé en environnement

James Hansen aurait voulu s’être trompé. Mais les données de l’Institut Goddard en sciences spatiales de la NASA qu’il dirigeait à l’époque laissent peu de place au doute :

« L’effet de serre est détecté et il modifie déjà notre climat », dit-il sans détour aux sénateurs américains le 23 juin 1988.

L’histoire veut que ce soit l’ex-secrétaire d’État américain John Kerry, alors sénateur, qui avait invité James Hansen à venir présenter ses résultats de recherche aux membres du Comité sénatorial sur l’énergie et les ressources naturelles. Le même John Kerry qui a joué un rôle crucial dans la signature de lAccord de Paris sur le climat en 2015.

Dans un exposé qui n’aura duré que vingt minutes, il dit aux élus ce que la plupart des scientifiques se gardaient d’affirmer avec autant de certitude jusque là : la planète se réchauffe, et les actions de l’homme en sont responsables.

Les sénateurs sont curieux d’entendre James Hansen. En ce début d’été 1988, ce qui deviendra une des pires sécheresses du 20e siècle aux États-Unis commence à se faire sentir. Un désastre qui durera plus d’un an, mettant en péril l’agriculture américaine.

La rumeur dit même que John Kerry s’était arrangé pour que l’air conditionné de la salle soit éteint afin que les élus aient chaud. La météo s’est chargée d’aider M. Hansen, car à 2 heures du matin le 23 juin, la température avait déjà atteint 37 °C.

Le témoignage de Hansen fait son effet. Les principaux journaux américains, dont le New York Times et le Washington Post, en font leur une.

Première page du New York Times du 24 juin 1988

L’exposé de James Hansen avait fait la une de plusieurs journaux.  Photo : Archives du New York Times

Quelques mois plus tard, les Nations unies et l’Organisation météorologique mondiale (OMM) donnaient naissance au GIEC, le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat. Une organisation qui est rapidement devenue la référence en matière de science du climat.

Des prévisions audacieuses, mais justes

James Hansen, debout derrière un lutrin, semble désigner quelque chose derrière lui alors qu'il s'adresse à plusieurs personnes assises devant lui dans une pièce du Capitole de Washington.

James Hansen donnant une conférence au Capitole de Washington en 2008. Photo : Associated Press/Susan Walsh

Trois décennies plus tard, force est de constater que le réchauffement que prédisait James Hansen en 1988 s’est, pour l’essentiel, avéré.

Quelques mois après le témoignage de 1988, M. Hansen et son équipe publient une étude dans laquelle ils évoquent trois scénarios différents pour les émissions de gaz à effet de serre (GES) : élevées, moyennes et faibles. Les chercheurs se concentrent sur le cas intermédiaire.

Avec ces données, James Hansen et ses collègues prédisent que d’ici 2017, la température moyenne de la Terre sur cinq ans serait d’environ 1,03 °C supérieur à la moyenne calculée par la NASA entre 1950 et 1980.

Ils n’étaient pas loin de la réalité : la température moyenne mondiale calculée par la NASA pendant la période 2012-2017 était de 0,82 °C supérieure à la moyenne des 30 dernières années.

L’ancien vice-président du GIEC, le climatologue belge Jean-Pascal van Ypersele, salue l’audace de James Hansen, notamment sur son affirmation selon laquelle les activités humaines contribuent au réchauffement.

Il a pris des risques! Tous les scientifiques, à cette époque-là, n’étaient pas prêts à dire les choses aussi clairement que lui. Il faut lui reconnaître ça et il faut reconnaître qu’il a eu raison.

Jean-Pascal van Ypersele

30 ans plus tard : un dialogue de sourds?

James Hansen dans son salon à New York.

Trentre ans après avoir tiré la sonnette d’alarme sur les changements climatiques, James Hansen est devenu un activiste. Photo : Associated Press/Marshall Ritzel

Trois décennies après le témoignage historique de Hansen, peu de disciplines ont évolué aussi rapidement que la science du climat. Le phénomène des changements climatiques est aujourd’hui un des champs de la science les plus étudiés de la planète. Des dizaines d’articles scientifiques sur le sujet sont publiés toutes les semaines dans les grandes revues de la planète.

Mais malgré ce dynamisme réel, les décideurs politiques sont-ils davantage à l’écoute des experts du climat qu’il y a trente ans?

« Oui et non, répond Jean-Pascal van Ypersele. Il y a des exceptions, notamment à la Maison-Blanche, mais la plupart des décideurs politiques du monde entier ont maintenant bien compris que les changements climatiques constituaient un problème sérieux et qu’il fallait agir pour réduire les émissions à zéro le plus vite possible. »

Jean-Pascal van Ypersele devant une enseigne illuminée de Radio-Canada.

Jean-Pascal van Ypersele, ancien vice-président du GIEC et professeur de climatologie à l’université catholique de Louvain Photo : Radio-Canada/Étienne Leblanc

Jean-Pascal van Ypersele affirme toutefois que le fossé entre la réalité climatique que décrivent les scientifiques et les actions prises par les gouvernements est toujours immense :

« Quand on compare cet objectif d’en arriver à des émissions mondiales nulles, qui est nécessaire si on veut préserver le climat de la Terre, à ce qui est fait aujourd’hui […] on doit constater que même si on est un peu plus écoutés gentiment par les décideurs, l’action n’est pas du tout au niveau de l’ambition nécessaire », dit-il.

Il en donne pour preuve les engagements des 195 pays qui ont signé l’Accord de Paris sur le climat en 2015. Les cibles de réduction des émissions qui sont actuellement sur la table nous mènent vers un réchauffement de 2,9 à 3,4 °C d’ici 2100, selon une étude du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE).

Science et activisme

James Hansen, portant un chapeau, derrière une banderole sur laquelle on ne peut que lire le mot climat, en anglais, en lettres majuscules.

James Hansen lors d’une manifestation en 2009 à Coventry en Angleterre Photo : Getty Images/Christopher Furlong

C’est en partie ce fossé entre la réalité scientifique et les décisions politiques qui a incité James Hansen à quitter son poste à la NASA en 2013.

Cette désillusion lui a fait prendre le chemin de l’activisme. Il s’est fait arrêter à quelques reprises dans des manifestations contre des centrales au charbon et contre le projet de pipeline Keystone XL.

Jean-Pascal van Ypersele reconnaît que prendre la voie de l’activisme environnemental peut être alléchant pour l’expert scientifique qui a l’impression de parler dans le vide :

« Oui c’est tentant. La plupart de mes collègues sont extraordinairement frustrés par le fossé gigantesque qu’il y a entre l’urgence de l’action et ce qui ne se fait pas dans la plupart des pays du monde par rapport aux problèmes gravissimes des changements climatiques ».

C’est tentant, mais contrairement à James Hansen, il ne croit pas que c’est la voie la plus efficace à suivre pour les scientifiques et qu’il faut peser le pour et le contre :

« Si demain je vais me faire arrêter devant une centrale nucléaire ou au charbon, est-ce que vous pensez que le ministre auquel je pourrais parler le surlendemain va m’écouter de la même manière? Je ne le crois pas », dit M. van Ypersele.

James Hansen est accroupi à côté d'une fausse pierre tombale sur laquelle il est écrit « Changement climatique : une question de vie ou de mort » en anglais.

James Hansen posant à côté d’une fausse pierre tombale avant une manifestation pour sensibiliser la population aux changements climatiques en 2009. Photo : Getty Images/Carl De Souza

À 77 ans, James Hansen est plus actif que jamais. Il est à finaliser la rédaction d’un livre qu’il publiera l’année prochaine. Sophie’s Planet rassemblera une série de lettres adressées à sa petite-fille dans lesquelles il expliquera pourquoi une planète plus propre est toujours possible.

Nous avons demandé une entrevue avec M. Hansen pour ce reportage, mais il nous a répondu qu’il était débordé, avec l’humour de climatologue qu’on lui connaît :

« Je suis enneigé sous le travail ».

https://ici.radio-canada.ca/

Ce bulldog vient d’être élu le chien le plus moche du monde


Heureusement que les chiens n’ont pas à comprendre les qualités négatives sur leur physique, cela serait assez pour provoquer un mal-être pour l’animal, il serait vraiment déprimé. En tout cas, si la laideur (selon la définition humaine) permet de gagner …
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Ce bulldog vient d’être élu le chien le plus moche du monde

 

Crédits : AFP/World’s Ugliest Dog 2018

par  Ulyces 

Le vendredi 22 juin à Petaluma, une petite ville californienne située près de San Francisco, s’est déroulé le World’s Ugliest Dog 2018, le concours du chien le plus moche du monde.

Comme nous l’apprend Associated Press, l’heureux vainqueur du concours est une femelle bulldog anglais particulièrement laide nommée Zsa Zsa. Elle remporte un prix de 1 500 dollars et va traverser le pays pour prendre la pose à New York.

Naturellement, c’est sa maîtresse, Megan Brainard, qui remporte la mise. La femme du Minnesota a trouvé Zsa Zsa sur une animalerie en ligne alors qu’elle n’était encore qu’un tout jeune chiot. Ce n’est que plus tard qu’elle a exhibé cette longue langue pendant et développé des pattes très mal foutues. Elle le vit bien, malgré tout.

Le concours en est à sa 30e édition. Les chiens défilent devant les juges sur un tapis rouge, tenus en laisse par leurs propriétaires. La compétition était pour le moins serrée cette année, et Zsa Zsa a notamment raflé la mise à ce Pékinois repoussant. Bravo Zsa Zsa !

Crédits : AFP/World’s Ugliest Dog 2018

Sources : Associated Press/The Guardian

http://www.ulyces.co/

Les chercheurs décodent le son du robinet qui goutte (et proposent une solution)


La goutte qui dans la nuit retenti d’un robinet mal fermé ou d’une fuite est plutôt agaçant, c’est dans ce contexte qu’un chercheur a décidé de chercher le mystère de la goutte et le moyen d’y remédier en attendant de réparer la fuite
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Les chercheurs décodent le son du robinet qui goutte (et proposent une solution)

 

© getty.

Source: AFP

Ploc, ploc, ploc… L’énigme qui se cache derrière le bruit horripilant du robinet d’eau qui goutte vient d’être dissipée par des chercheurs, qui proposent un moyen simple pour y remédier : le liquide vaisselle.

Ce n’est pas la goutte d’eau en elle-même qui génère ce bruit agaçant lorsqu’elle tombe à la surface du liquide. Mais l’oscillation d’une petite bulle d’air créée lors de l’impact et entraînée sous la surface, soulignent ces chercheurs dans une étude publiée vendredi dans Scientific Reports.

« En l’absence de bulle, il n’y pas de bruit », déclare à l’AFP Peter Jordan, chercheur CNRS à l’Institut Prime rattaché à l’université de Poitiers et co-auteur de l’étude. « En oscillant, cette bulle d’air fait vibrer la surface de l’eau. Celle-ci agit comme une enceinte acoustique, qui génère le bruit que nous connaissons tous. »

Un ploc, ploc bref, clair et plutôt aigu, qui devient vite exaspérant la nuit. L’un des auteurs de l’étude, Anurag Agarwal, du département Ingénierie de l’Université de Cambridge, s’est intéressé au sujet après avoir été gêné par le bruit d’une petite fuite d’eau venant du toit de la maison d’un ami.

« Alors que je n’arrivais pas à dormir à cause du bruit de l’eau tombant goutte à goutte dans un seau, j’ai commencé à réfléchir au problème », raconte-t-il.

Il en a parlé le lendemain avec cet ami et un autre chercheur.

« Nous avons été surpris de découvrir que personne n’avait réellement trouvé la cause de ce son », souligne Anurag Agarwal, cité dans un communiqué de l’Université de Cambridge.

Bulle d’air

Pourtant, le son produit par une goutte d’eau tombant à la surface de l’eau est « un objet de curiosité scientifique depuis plus d’un siècle », rappelle l’étude.

La mécanique est désormais bien connue. Au moment de l’impact, il se forme une sorte de cavité, puis l’émission d’un petit jet de liquide et la création d’une bulle d’air. Côté bruit, jusqu’à présent, les scientifiques s’étaient surtout intéressés au son que produit la chute de la goutte sous l’eau, plutôt qu’à celui qu’elle génère également dans l’air, relève Peter Jordan.

Les chercheurs ont effectué des mesures avec un microphone pour analyser le son se propageant dans l’air et avec un hydrophone pour capter celui se diffusant dans l’eau. Ils ont également réalisé des images à très haute vitesse de la chute de la goutte, obtenant un film au ralenti permettant de voir ce qui se passe précisément au niveau de la surface du liquide.

Ensuite ils ont corrélé ce qu’ils voyaient et la signature acoustique de la goutte, mesurée dans l’eau et dans l’air. En ajoutant ensuite du liquide vaisselle à l’eau, ils ont modifié les propriétés élastiques du liquide.

« Nous avons constaté que cela empêchait la bulle d’air de se former et que, du coup, il n’y avait pas de bruit », explique Peter Jordan.

Conclusion:

« Un peu de liquide vaisselle dans l’eau peut potentiellement régler le problème. Toutefois notre étude est valable pour une certaine vitesse d’impact, une certaine taille de goutte d’eau. »

https://www.7sur7.be/7s7/fr/

Au Texas, l’immigration clandestine est aussi une activité juteuse


Je suis sidérée !!! Au Texas, la détention et séparation des familles migrantes sont une affaire d’argent. Des prisons privées font leur fortune avec les migrants, sans parler les avocats, et toutes personnes qui peuvent faire de l’argent. Il y a même des sociétés de crédit pour ces étrangers. Ils osent appeler cela une industrie !
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Au Texas, l’immigration clandestine est aussi une activité juteuse

 

Plus des deux tiers des arrestations de sans-papiers... (Photo Associated Press/Agence des services frontaliers américains)

Plus des deux tiers des arrestations de sans-papiers ont lieu au Texas, frontalier du Mexique. C’est donc là que se trouve une grande partie des centres de détention pour migrants du pays.

PHOTO ASSOCIATED PRESS/AGENCE DES SERVICES FRONTALIERS AMÉRICAINS

Agence France-Presse
El Paso

 

Pour les militants bénévoles qui leur viennent en aide, tenter de tirer profit des situations humaines souvent dramatiques des migrants est «répugnant». Mais au Texas, l’immigration clandestine est aussi une activité économique juteuse pour les prisons privées, les usuriers ou autres avocats sans scrupule.

Le grand État du sud des États-Unis est au coeur de la crise née de la politique de «tolérance zéro» du président Donald Trump, qui a provoqué la séparation de plus de 2300 enfants de leurs parents arrêtés après avoir franchi la frontière américaine.

Plus des deux tiers des arrestations de sans-papiers ont lieu au Texas, frontalier du Mexique. C’est donc là que se trouve une grande partie des centres de détention pour migrants du pays.

À sa construction en 1983, celui de Houston était la première prison privée de l’histoire moderne des États-Unis. Ses propriétaires, CoreCivic (ex-Corrections Corporation of America) et GEO Group, sont les deux plus grosses entreprises pénitentiaires du pays, toutes deux cotées en bourse.

CoreCivic exploite au Texas quatre centres de détention sous contrat avec l’autorité fédérale de l’immigration et des douanes, tandis que GEO en gère trois autres, plus un quatrième en construction. Au niveau national, les deux groupes ont affiché en 2017 des chiffres d’affaires cumulés de quatre milliards de dollars.

Lobbying

«Nous apprécions énormément la confiance que l’autorité de l’immigration et des douanes continue de nous manifester», affirmait l’an dernier le président de GEO George Zoley en annonçant un nouveau contrat pour un montant de 110 millions de dollars avec le gouvernement fédéral.

Selon le think tank In The Public Interest, une telle privatisation du système pénal pousse ses acteurs à promouvoir l’incarcération massive y compris pour des délits mineurs, comme l’entrée illégale sur le territoire.

Ensemble, les deux groupes pénitentiaires «ont dépensé plus de dix millions de dollars en soutien à des candidats politiques et près de 25 millions en lobbying depuis 1989», souligne ce groupe de recherche dans un récent rapport.

«C’est une industrie qui fait pression en faveur de peines plus longues» et «plus sévères, car à chaque fois qu’un lit est occupé, elle gagne de l’argent», explique à l’AFP l’avocate spécialiste des migrations Jodi Goodwin, bénévole pour l’ONG Migrant Center for Human Rights.

«C’est dégoûtant, c’est répugnant», lâche-t-elle.

La polémique autour de la séparation des familles a aussi mis en lumière le rôle des centres, également exploités par des opérateurs privés, où ont été placés les enfants retirés à leurs parents à la frontière.

Selon le site d’informations Texas Tribune, il y a 31 centres de rétention pour mineurs dans cet État, dont les plus controversés sont ceux de Southwest Key Programs qui, selon Bloomberg, recevra plus de 450 millions de dollars du gouvernement cette année. Sous contrat avec le Bureau fédéral pour la réinstallation des réfugiés, ces «refuges» ont parfois été accusés de maltraitance, notamment le plus grand, nommé «Casa Padre», installé dans un ancien hypermarché Walmart et qui accueille plus de 1400 garçons.

Mais toutes ces sociétés florissantes ne sont pas les seules à tirer profit de l’immigration clandestine.

Plus cher pour les migrants

«C’est une industrie, et elle est en pleine croissance», dit à l’AFP l’économiste William Glade, de l’Université du Texas. «Notre système judiciaire est riche en opportunités pour les avocats» et d’autres professions, «et ils ne vont pas se priver de les exploiter et de les faire perdurer», ajoute-t-il.

Les migrants sont centraux dans l’économie des villes poussiéreuses qui jalonnent la frontière inhospitalière entre le Texas et le Mexique, comme McAllen, Hidalgo ou El Paso: les cabinets privés d’avocats spécialisés dans l’immigration et les sociétés de crédit qui octroient des prêts en échange d’une simple signature jouxtent les magasins de bottes de cow-boy et les lecteurs de tarots.

Le centre d’El Paso a ainsi vu la multiplication de sociétés qui prêtent de l’argent aux détenus incapables de payer la caution fixée par le juge pour être libérés en attendant le traitement de leur dossier.

Pour les crimes de droit commun, leur commission est normalement de 10 % du montant de la caution. Mais s’agissant des sans-papiers, le prix s’envole: Lachica Bonds facture par exemple 20 % du montant de la caution pour les étrangers accusés d’être entrés illégalement aux États-Unis, plus 500 dollars de frais de dossier.

Un commerce rémunérateur, puisque «la plupart des cautions sont comprises entre 10 000 et 15 000 dollars», voire «25 000 pour un cas que je suis actuellement en train de traiter», rapporte à l’AFP un employé sous couvert d’anonymat.

Une fois libérés, les migrants doivent porter des bracelets électroniques, vendus aux autorités par BI Incorporated, une filiale de GEO Group. Interrogés par l’AFP, ses employés à El Paso ont refusé de communiquer le prix d’un bracelet électronique

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Des mesures simples pour éviter des piqûres de moustiques et de tiques


Nous sommes habitué aux moustiques (enfin, peut-on s’habituer vraiment ?) Nous sommes confronté depuis quelques années à la maladie de Lyme au Québec. Il est important de prendre des précautions, car les moustiques et tiques peuvent occasionner des problèmes de santé qu’on pourrait bien se passer.
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Des mesures simples pour éviter des piqûres de moustiques et de tiques

 

Le ministère recommande de porter des vêtements longs... (PHOTO ARCHIVES AP)

Le ministère recommande de porter des vêtements longs et clairs et de s’asperger d’un chasse-moustiques à base de DEET ou d’icaridine pour éviter les piqûres.

PHOTO ARCHIVES AP

 

La Presse Canadienne

Alors que des milliers de familles s’apprêtent à prendre leurs vacances estivales, le ministère de la Santé et des Services sociaux rappelle à tous les Québécois de bien se protéger contre les piqûres de moustiques et de tiques.

Dans une minorité de cas, ces piqûres peuvent mener à des infections et avoir des conséquences sérieuses sur la santé, rappelle le ministère.

Ainsi, le virus du Nil occidental (VNO) et les virus du sérogroupe Californie (VSC) peuvent être transmis à l’humain par le biais d’une piqûre.

Ces virus peuvent atteindre le système neurologique, notamment le cerveau et les méninges.

Le ministère de la Santé et des Services sociaux mentionne que des mesures simples permettent de se prémunir de ces infections. Lors d’activités extérieures, le ministère recommande de porter des vêtements longs et clairs et de s’asperger d’un chasse-moustiques à base de DEET ou d’icaridine.

Pour limiter la reproduction des moustiques, les Québécois sont invités à éliminer les sources d’eau stagnante, à bien entretenir leurs piscines et les systèmes de filtration, à couvrir les poubelles et installer des moustiquaires sur les réservoirs d’eau de pluie.

Le ministère rappelle également l’importance d’installer des moustiquaires sur les portes et fenêtres pour empêcher les moustiques d’entrer dans les résidences.

Dans certaines régions du sud du Québec, particulièrement en Estrie, en Montérégie et dans le sud de l’Outaouais, les autorités ont constaté la présence de tiques qui peuvent transmettre la maladie de Lyme.

Dans près de 80 % des cas, cette infection se manifeste par une éruption cutanée.

Il faut environ 24 heures avant que la maladie ne soit transmise, de sorte que le fait de retirer la tique dans les heures suivant une piqûre est en soi une méthode de prévention.

Les consignes de base pour éviter les piqûres de tiques sont de rester dans les sentiers lors de promenades en forêt, d’utiliser un chasse-moustiques à base de DEET et d’examiner son corps après une activité extérieure pour vérifier s’il y a présence d’une tique.

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143 millions de réfugiés climatiques d’ici à 2050 ?


On prévoit dans un avenir pas très loin que des populations vont être des réfugiés climatiques. Les recherches prévoient quelque 143 millions seront obligé d’aller dans des endroits moins touchés pour survivre, en espérant qu’il n’y aura pas de mur ou de séparation de famille… Enfin, il serait possible de diminuer le nombre de réfugiés climatiques si on réussissait à diminuer l’impact des changements climatiques. Est-ce possible ?
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143 millions de réfugiés climatiques d’ici à 2050 ?

 

143 millions de migrants climatique d'ici à 2050 ?

La sécheresse des sols est l’une des causes de migration des populations.

Par Aurélia Payelle

Selon une étude publiée le 19 mars 2018 par la Banque mondiale, le changement climatique poussera, d’ici 2050, 143 millions de personnes à migrer.

La Banque mondiale a réalisé la première étude sur les effets du changement climatique sur le flux migratoires. Cette étude met en avant trois régions du monde en développement, des zones vulnérables au changement climatique. L’étude prévoit 86 millions de « réfugiés climatiques » potentiels en Afrique subsaharienne, 40 millions en Asie du Sud et 17 millions en Amérique latine.

 « Ces trois régions du monde représentent 55 % de la population des pays en développement. Et les millions de personnes concernées représentent 2,8 % de la population de ces régions », précise la Banque mondiale.

En tout, ce sont 143 millions de personnes qui seraient obligées de migrer à l’intérieur de leur propre pays, d’ici à 2050, pour essayer de fuir les conséquences du réchauffement climatique.

Trois pays, trois scénarios

La Banque mondiale a choisi de mettre en lumière la situation de trois pays des trois régions sélectionnées pour l’étude : le Bangladesh, le Mexique et l’Éthiopie.

« Ces pays ont des profils très différents sur le plan du climat, de la démographie, des flux migratoires, des moyens de subsistance et du développement « , affirme la Banque mondiale.

Dans le pire des scénarios envisagés par l’étude, l’Asie du Sud comptera 40 millions de réfugiés climatiques internes en 2050, dont un tiers seulement au Bangladesh

« Dans ce pays, près de la moitié des habitants sont tributaires de l’agriculture les problèmes de pénurie d’eau et de baisse de la production agricole liés aux dérèglements climatiques risquent de conduire à d’importants mouvements de populations », indique la Banque mondiale.

En Afrique Subsaharienne, l’agriculture pluviale à une grande importance.

 L’étude indique que « les projections tablent sur une croissance de la population éthiopienne de l’ordre de 60 à 85 % à l’horizon 2050, ce qui viendra accentuer encore davantage les pressions exercées sur les ressources naturelles du pays et sur ses institutions. »

Enfin, au Mexique, ce sont les régions agricoles non irriguées, principalement en raison de la baisse du rendement des cultures, qui devraient connaître le flux d’émigration le plus importants.

 « Le pays va connaître une hausse des températures moyennes et extrêmes, en particulier dans les zones de faible altitude (et par conséquent plus chaudes) ; cela concerne notamment les zones côtières, et particulièrement le Yucatan », indique la Banque mondiale.

Tout sauf une fatalité

Les habitants de ces trois pays seraient forcés de se déplacer pour cause de pénurie d’eau, de mauvaises récoltes à cause de la sécheresse, d’élévation du niveau de la mer et d’aggravation des tempêtes. Ces phénomènes déjà connus pousseront les populations côtières à se réfugier dans les terres.

Mais la Banque mondiale l’assure : « le nombre de ces réfugiés pourrait être réduit de 80 % (soit plus de 100 millions de personnes) si la communauté internationale intensifie ses efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre et que les pays se dotent de plans de développement solides ».

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