Je ne perds jamais


Si une personne comme Nelson Mandela affirme que malgré les difficultés, il n’a jamais perdu et qu’il a su en tirer du positif, alors qu’attendons-nous pour prétendre la même chose.
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Je ne perds jamais

 

 

 

Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j’apprends

Nelson Mandela

Une femelle écureuil donne naissance


C’est génial de voir la naissance des petits écureuils. Après, c’est beaucoup de stress pour sa mère, un peu comme une maman humain, mais heureusement pour elle, l’indépendance viens beaucoup plus vite chez ces petites bêtes
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Une femelle écureuil donne naissance

 

Le Saviez-Vous ► Voici à quoi ressemblent les tenues de mariage dans le monde entier


Généralement, en Occident par tradition, les femmes choisissent une robe de mariage blanc et l’homme un veston et cravate. Dans le monde, ceux qui choisissent les vêtements traditionnels pour la cérémonie sont riches en couleurs et parfois même le visage. Mon plus jeune a porté l’habit traditionnel japonais ainsi que sa femme, mais sans chapeau et plus coloré (que la photo plus bas) c’était vraiment joli. Dans mes autres préférences, il y a le Nigeria et le Ghana.
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Voici à quoi ressemblent les tenues de mariage dans le monde entier

 

1. Nigéria

Voici à quoi ressemblent les tenues de mariage dans le monde entier (30 images)

2. Gora (une région faisant partie du Kosovo, de l’Albanie et de la Macédoine)

Voici à quoi ressemblent les tenues de mariage dans le monde entier (30 images)

3. Ghana

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4. Mongolie

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5. Éthiopie

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6. Inde

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7. Bulgarie

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8. Roumanie

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9. Afghanistan

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10. Kenya

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11. Pérou

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12. Indonésie

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13. Écosse

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14. Japon

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15. Bali

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16. Kazakhstan

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17. Ukraine

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18. Chine

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19. Basilan

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20. Norvège

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21. Hongrie

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22. Russie

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23. Corée du Sud

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24. Malaisie

Voici à quoi ressemblent les tenues de mariage dans le monde entier (30 images)

25. Ouzbékistan

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26. Turkménistan

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27. Pologne

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28. Allemagne

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29. Java

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30. Yémen

Voici à quoi ressemblent les tenues de mariage dans le monde entier (30 images)


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Donald Trump signe un décret pour éviter la séparation des familles


L’opinion mondiale a fini par entendre raison à Donald Trump, même sa femme et sa fille étaient semble-t-il contre le fait de séparer les enfants aux parents qui ont immigré illégalement. Donald Trump prétend qu’il ne veut pas séparer les familles. Hummm qui le croit sincère ? Reste à savoir ce qu’il fera pour la prochaine étape
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Donald Trump signe un décret pour éviter la séparation des familles

 

The Associated Press

Le président américain Donald Trump a signé mercredi un décret mettant fin à la séparation des familles de migrants ayant franchi clandestinement la frontière avec le Mexique.

“Je n’aimais pas voir des familles être séparées”, a-t-il déclaré lors de la cérémonie de signature du décret, après avoir annoncé dans la matinée, dans un spectaculaire retournement, qu’il allait mettre fin à cette pratique qui lui a valu de très nombreuses critiques.

Depuis l’annonce début mai d’une «tolérance zéro» du gouvernement sur l’immigration illégale, plus de 2300 enfants et jeunes migrants ont été séparés de leurs familles, après leur arrestation à la frontière, fuyant, pour la plupart, la violence qui ronge l’Amérique centrale.

 

«Nous voulons garder les familles ensemble», a expliqué M. Trump depuis la Maison Blanche.

«Je signerai quelque chose bientôt», a-t-il poursuivi, expliquant espérer que cela serait suivi par une loi.

Auparavant, le chef de file des républicains à la Chambre des représentants, Paul Ryan, avait annoncé qu’il soumettrait au vote jeudi un projet de loi afin de résoudre la question du statut de ces jeunes sans-papiers.

«Avec notre loi, quand les gens seront poursuivis pour avoir franchi illégalement la frontière, les familles resteront ensemble pendant toute la procédure légale, sous l’autorité de la Sécurité intérieure», a déclaré le «speaker» de la Chambre basse du Congrès où les républicains sont majoritaires.

Le texte devra ensuite passer au Sénat où les républicains disposent d’une faible marge (51-49) avant d’être validé par le président.

Les images de ces milliers d’enfants en pleurs arrêtés puis placés dans des centres, divisés en cages de fer ou dans des camps faits de tentes, ont fait scandale. À New York, une chaîne de télévision a diffusé mercredi des images de cinq fillettes accompagnées d’adultes, parlant espagnol, marchant en pleine nuit vers un centre d’accueil du quartier de Harlem, suggérant que ces enfants sont placés incognito.

De nombreux responsables américains comme étrangers ont appelé le gouvernement à abandonner ces pratiques.

a première ministre britannique Theresa May a jugé «profondément choquantes» ces images «d’enfants détenus dans ce qui semble être des cages».

«Ce qui se passe aux États-Unis est inacceptable», a affirmé à son arrivée au Parlement canadien le premier ministre Justin Trudeau.

«La façon dont nous traitons les plus vulnérables définit qui nous sommes en tant que personnes, pays et communauté internationale», a-t-il indiqué dans un communiqué séparé, à l’occasion de la Journée internationale des réfugiés.

«La dignité de la personne ne dépend pas de son statut de citoyen, de migrant ou de réfugié. Sauver la vie de qui s’échappe de la guerre et de la misère est un acte d’humanité», a également assuré le pape François sur Twitter.

Alors que Washington a annoncé un durcissement de la procédure des demandes d’asile, le secrétaire d’État américain Mike Pompeo a pourtant assuré sur Twitter que les États-Unis «continueront à aider les réfugiés les plus vulnérables, conformément aux valeurs profondes du peuple américain».

Thorbjorn Jagland, le secrétaire général du Conseil de l’Europe a pour sa part estimé que M. Trump n’était plus le «leader moral» de la planète et ne pouvait plus «parler au nom du monde libre», un langage qui tranche avec la réserve habituelle de cette instance chargée de défendre la démocratie et le droit sur le Vieux Continent.

Le quotidien français Le Monde a dénoncé «une véritable prise d’otages» opérée par Donald Trump destinée à «pousser le Congrès à adopter (ses) mesures extrêmement restrictives en matière d’immigration». «C’est aussi un signe envers les migrants «que les États-Unis ont renoncé à toute forme d’humanité envers eux».

La ligne très dure de Donald Trump sur l’immigration — légale ou illégale — ne semble pourtant pas ralentir le flot des arrivées. Les États-Unis sont redevenus l’an dernier le premier pays de demandes d’asile dans l’OCDE avec 330 000 requêtes, devant l’Allemagne, a indiqué mercredi l’organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

Son secrétaire général, José Angel Gurria, en a profité pour déclarer que «la séparation n’est certainement pas dans le meilleur intérêt de l’enfant», ajoutant que “la sécurité de l’État et l’humanité basique ne sont pas incompatibles».

La colère monte aussi dans la société civile. La journaliste de MSNBC Rachel Maddow a été prise de sanglots mardi soir en lisant une information de l’agence Associated Press (AP) selon laquelle les autorités ont mis en place trois centres destinés aux bébés et aux très jeunes enfants de demandeurs d’asile.

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Bière, bonbons, biscuits: divers aliments au cannabis produits au Canada


Le cannabis a été accepté au Canada et sera légal vers le milieux octobre .Pourquoi vouloir faire des produits alimentaires avec  du cannabis. Étant donné que les consommateurs ne sont pas tous responsables, on risque d’entendre aux nouvelles des enfants intoxiqués au cannabis pour avoir consommé un biscuit ou autre pâtisserie.
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Bière, bonbons, biscuits: divers aliments au cannabis produits au Canada

 

Le gouvernement a prévenu que la vente de... (archives AFP)

Le gouvernement a prévenu que la vente de produits alimentaires au cannabis ne sera pas autorisée pour le moment.

ARCHIVES AFP

 

La Presse Canadienne

De la bière brassée avec de la marijuana, des pâtisseries conçues pour faire ressortir la saveur de cannabis, de bons vieux biscuits au pot: les entreprises canadiennes ne manquent pas de créativité, mais on ne sait toujours pas quand elles seront autorisées à commercialiser leurs produits alimentaires à base de cannabis.

En attendant, les entrepreneurs améliorent leur méthode de production, raffinent la qualité de leurs produits et leur stratégie de mise en marché.

Ottawa a promis de légaliser le cannabis à des fins récréatives cette année et le Sénat a récemment approuvé le projet de loi en question. Le gouvernement a cependant prévenu que la vente de produits alimentaires ne sera pas autorisée pour le moment.

Ce délai annoncé n’a pas empêché les entreprises canadiennes de prendre le marché d’assaut.

Tim Moore, président de Xanthic Biopharma, une entreprise établie à Toronto, croit que les produits alimentaires sont la forme de consommation du cannabis que de nombreuses personnes préfèrent. Ces aliments sont discrets, faciles à transporter et à consommer n’importe où sans avoir à porter le stigmate de s’allumer un joint.

«Le fait de fumer a été vilipendé parmi les nouvelles générations et le vapotage soulève d’autres problèmes», soutient M. Moore.

Son entreprise a mis sur pied une technologie pour convertir le cannabis en poudre et elle collabore avec des producteurs de marijuana accrédités afin de fabriquer des boissons infusées au THC, l’ingrédient actif contenu dans la marijuana.

En raison des lois canadiennes actuelles, ces produits ne sont vendus que dans certaines régions des États-Unis.

Pour Tim Moore, le fait de travailler au sud de la frontière a ses avantages. Après avoir établi sa crédibilité dans l’ouest des États-Unis, l’entreprise sera fin prête pour le marché canadien lorsque le moment sera venu.

D’autres compagnies vivent plus difficilement avec les interdictions en vigueur au Canada.

Dooma Wendschuh, cofondatrice de Province Brands, qui brasse de la bière à base de marijuana, soutient qu’il est «plus ou moins impossible» de travailler au Canada.

S’il leur est permis de produire de petites quantités de bière, il leur est interdit de la boire explique le brasseur.

Pour se conformer à la loi, l’entreprise effectue ses tests de dégustation à l’extérieur du pays et utilise du chanvre dans sa production au Canada.

À Calgary, reTreat Edibles vend déjà ses mélanges de brownies et de biscuits, mais tant que la loi ne sera pas modifiée, l’entreprise laisse le soin aux consommateurs d’ajouter eux-mêmes l’huile de cannabis à la recette.

Pour la petite boîte, la vente de produits sans cannabis leur permet de se faire connaître avant le changement de la loi.

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Le «trouble du jeu vidéo», un problème de santé mentale


Jouer à tous les jours à des jeux vidéo même si c’est quelques heures par jours n’est pas une addiction. Cependant, quand le jeu devient la principale occupation jour et nuit, cela serait peut-être considéré comme un trouble de jeu vidéo qui demande des traitements comme toute autre dépendance
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Le «trouble du jeu vidéo», un problème de santé mentale

 

L'OMS a expliqué que la classification du «trouble... (Photo Kamil Zihnioglu, archives Associated Press)

L’OMS a expliqué que la classification du «trouble du jeu» en tant que condition distincte «servira un objectif de santé publique pour que les pays soient mieux préparés à identifier ce problème».

PHOTO KAMIL ZIHNIOGLU, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

JAMIE KEATEN, MARIA CHENG
Associated Press
Genève

Jouer compulsivement aux jeux vidéo se qualifie désormais comme une nouvelle maladie mentale, a annoncé lundi l’Organisation mondiale de la Santé.

L’agence onusienne de la santé a décidé d’inclure le «trouble du jeu vidéo» à la 11e révision de la Classification internationale des maladies (CIM-11).

Si cette décision risque de confirmer les craintes de plusieurs parents, de nombreux experts préviennent qu’elle risque aussi de stigmatiser les jeunes joueurs.

L’OMS a expliqué que la classification du «trouble du jeu» en tant que condition distincte «servira un objectif de santé publique pour que les pays soient mieux préparés à identifier ce problème».

Le directeur du département de santé mentale de l’OMS, le docteur Shekhar Saxena, a expliqué que l’agence accepte la proposition selon laquelle le trouble du jeu devrait être répertorié comme un nouveau problème en raison des preuves scientifiques, en plus «du besoin et de la demande pour des traitements dans de nombreuses régions du monde».

Une porte-parole de la Société britannique de psychologie, la docteure Joan Harvey, précise toutefois que seule une minorité de joueurs seront affectés par le trouble et craint que la nouvelle désignation ne cause des inquiétudes inutiles aux parents.

«Les gens doivent comprendre que cela ne signifie pas que chaque enfant qui passe des heures dans sa chambre à jouer à des jeux est un toxicomane, sinon les médecins vont être inondés de demandes d’aide »  a-t-elle dit.

D’autres se sont félicités de la nouvelle classification de l’OMS, affirmant qu’il était essentiel d’identifier rapidement ceux qui ont une dépendance aux jeux vidéo, car ce sont généralement des adolescents ou des jeunes adultes qui ne cherchent pas d’aide eux-mêmes.

«Nous rencontrons des parents qui sont désemparés, non seulement parce qu’ils voient leur enfant abandonner l’école, mais parce qu’ils voient s’effondrer toute une structure familiale», a déclaré la docteure Henrietta Bowden-Jones, une porte-parole du Royal College of Psychiatrists du Royaume-Uni qui n’était pas impliquée dans la décision de l’OMS.

La docteure Bowden-Jones a indiqué que les dépendances au jeu étaient généralement mieux traitées avec des thérapies psychologiques, mais que certains médicaments pourraient également fonctionner.

L’Association américaine de psychiatrie ne considère pas pour le moment que le trouble du jeu vidéo est un nouveau problème de santé mentale.

Dans une déclaration précédente, l’association expliquait c’était «une condition justifiant plus de recherches cliniques et d’expériences avant d’être considérée pour l’inclusion» dans son propre manuel de diagnostic.

Le groupe a noté qu’une grande partie de la littérature scientifique sur les joueurs compulsifs est basée sur des preuves provenant de jeunes hommes en Asie.

«Les études suggèrent que lorsque ces individus sont absorbés dans des jeux en ligne, certaines portions dans leur cerveau sont activées de la même manière directe et intense que le cerveau d’un toxicomane est affecté par une substance particulière, a expliqué l’association en 2013. Le jeu provoque une réponse neurologique qui influence les sentiments de plaisir et de récompense, et le résultat, à l’extrême, se manifeste comme un comportement addictif.»

Le docteur Mark Griffiths, qui étudie le concept du trouble du jeu vidéo depuis 30 ans, est d’avis que la nouvelle classification aidera à légitimer le problème et à renforcer les stratégies de traitement.

«Le jeu vidéo est une sorte de pari non financier d’un point de vue psychologique, a dit le docteur Griffiths, qui enseigne à l’Université de Nottingham Trent. Les joueurs utilisent l’argent comme un moyen de garder le score alors que les joueurs utilisent des points.»

Il croit que le pourcentage de joueurs de jeux vidéo ayant un problème compulsif serait inférieur à 1 pour cent et que plusieurs de ces joueurs auraient probablement d’autres problèmes sous-jacents, comme la dépression, le trouble bipolaire ou l’autisme.

Cependant, le docteur Saxena, de l’OMS, a estimé que deux à trois pour cent des joueurs pourraient être touchés.

Le docteur Griffiths a rappelé que les jeux vidéo, pour la grande majorité des gens, sont une question de divertissement et de nouveauté, comme en témoigne la popularité écrasante de jeux comme Pokemon Go.

«Vous avez ces explosions courtes et obsessionnelles, et oui, les gens jouent beaucoup, mais ce n’est pas une dépendance», a-t-il dit.

Le docteur Saxena croit que les parents et les amis des amateurs de jeux vidéo devraient toujours être conscients d’un problème potentiellement dangereux.

«Restez à l’affût, a-t-il dit, notant que des inquiétudes devraient être soulevées si l’habitude du jeu semble prendre le dessus. Si [les jeux vidéo] interfèrent avec les fonctions attendues de la personne – que ce soit des études, que ce soit la socialisation, que ce soit le travail – alors vous devez être prudent et peut-être demander de l’aide.»

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Quatre grenouilles vieilles de 99 millions d’années ont été retrouvées coincées dans l’ambre


Dans le coin du Myammar, ils en trouvent des espèces prises dans l’ambre. Cette fois-ci, ce sont des grenouilles, elles vivaient il y a près de 100 millions d’années avec des dinosaures.
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Quatre grenouilles vieilles de 99 millions d’années ont été retrouvées coincées dans l’ambre

 

Crédits : Lida Xing / Florida Museum

par Brice Louvet

Il y a 99 millions d’années, deux minuscules grenouilles ont passé une bien mauvaise journée – prises au piège dans la sève d’arbres. Au fil des ans, cette sève s’est durcie, coinçant nos deux grenouilles pendant près de 100 millions d’années.

Après les oiseaux, les fourmis ou les tiques, ou encore la queue d’un petit dinosaure hérissé de plumes, place aux grenouilles. Il y a 99 millions d’années dans ce qui est aujourd’hui le Myanmar, la sève des arbres faisait de nombreuses victimes. Certaines sont parfois retrouvées quasi intactes, à l’instar de ces grenouilles, preuve que ces créatures évoluaient déjà dans les forêts tropicales humides à l’époque des dinosaures. Les précédentes grenouilles conservées dans l’ambre remontaient à 40 millions d’années dans les Caraïbes et a 25 millions d’années au Mexique.

«Il est presque impossible d’obtenir une grenouille fossile de cette période, note l’herpétologue David Blackburn, du Florida Museum of Natural History. Mais ce qui est le plus excitant à propos de cet animal, c’est son contexte : ces grenouilles faisaient partie d’un écosystème tropical qui, à certains égards, n’était peut-être pas si différent de ce que nous trouvons aujourd’hui – mais sans les dinosaures».

L’espèce nouvellement découverte (mais éteinte) a par ailleurs été nommée Electrorana limoae. Le morceau d’ambre principal contient la tête de la grenouille, les membres antérieurs, un bout de sa colonne vertébrale et une partie de l’un de ses membres postérieurs – ainsi qu’un scarabée non identifié. Les trois autres fossiles sont moins fournis, ne contenant que deux pattes, et l’empreinte d’une grenouille qui s’est probablement décomposée à l’intérieur de la résine.

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Crédits : Lida Xing / Florida Museum

Les fossiles se trouvent actuellement à l’Institut de Paléontologie Dexu à Chaozhou, en Chine, où les analyses se poursuivent pour tenter de rattacher ce spécimen à une éventuelle espèce moderne apparentée. Vous retrouverez tous les détails de cette étude dans la revue Nature Scientific Reports.

Source

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Après les abeilles, les bourdons sont à leur tour menacés


Les pesticides, c’est la peste pour l’environnement. Après les abeilles, les bourdons sont en danger. Eux aussi sont de grands pollinisateurs et leurs colonies risquent de disparaitre à cause des néonicotinoïdes, et du manque de variété floral et c’est notre faute.
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Après les abeilles, les bourdons sont à leur tour menacés

 

Une reine bourdon (Bombus impatiens) recueille des ressources florales pour son nid. Crédits : Leif Richardson

par Brice Louvet

Grands pollinisateurs, les bourdons sont aujourd’hui en grand danger. Les menaces environnementales, telles que les insecticides et le manque de diversité florale, pèsent grandement sur les reines, dont dépendent des colonies entières.

Le printemps est une période clé pour les reines bourdons. Après avoir émergé de leur hibernation, celles-ci doivent construire des nids, pondre des œufs, maintenir leurs larves au chaud et les nourrir. C’est exigeant sur le plan physiologique, et les enjeux sont élevés : le succès de la colonie dépend du travail solitaire de la reine pendant cette période. Mais cette mécanique bien huilée est aujourd’hui enrayée. Dans une étude publiée dans Proceedings of the Royal Society B, des chercheurs de l’Université de Californie (États-Unis) tirent en effet la sonnette d’alarme : les menaces environnementales s’accumulent, et les reines bourdons en paient le prix.

Dirigée par Hollis Woodard, professeure adjointe d’entomologie, l’équipe a en effet découvert que l’exposition à un insecticide largement répandu et une mauvaise alimentation nuisaient à la santé et au travail des reines bourdon, ce qui pourrait avoir des conséquences dramatiques sur un groupe de pollinisateurs déjà en déclin. Rappelons que les bourdons sont les chevaux de trait du monde des insectes pollinisateurs, jouant un rôle clé dans les écosystèmes naturels et agricoles. Les cultures des tomates, par exemple, dépendent en grande partie de leurs services de pollinisation.

Des études antérieures ont déjà mis en cause le thiaméthoxame, un insecticide néonicotinoïde. Une fois exposées à ce produit, les reines bourdons pondent en effet beaucoup moins d’œufs. Cela pourrait donc entraîner un effondrement des populations. Les néonicotinoïdes sont généralement appliqués sur les graines avant de contaminer le sol – où les bourdons dorment – et pénètrent dans les tissus végétaux, y compris le pollen et le nectar. Un autre facteur de stress pour les bourdons est la diminution de la diversité florale, entraînée par l’utilisation des terres agricoles et d’autres changements globaux.

« Les bourdons sont des généralistes floraux qui recueillent le pollen d’une grande variété d’espèces végétales, et des études antérieures ont démontré qu’un régime mixte favorise mieux le développement des colonies de bourdons qu’un régime composé de pollen provenant d’une seule fleur », explique Hollis Woodard.

Les chercheurs ont ici testé les effets d’une exposition temporaire ou prolongée à l’imidaclopride néonicotinoïde. Ils ont démontré que les reines bourdon étaient beaucoup moins actives et six fois plus susceptibles de mourir au cours d’une exposition prolongée (37 jours) à ce pesticide. Les reines exposées survivantes ont également produit seulement un tiers des œufs et un quart des larves par rapport aux reines non traitées.

Créer de nouvelles colonies est vital pour la survie des bourdons. Si les reines ne produisent pas d’œufs ou ne fondent pas de nouvelles colonies, il est possible que les ceux-ci disparaissent complètement. Le chercheur appelle donc à ce que l’utilisation d’insecticides néonicotinoïdes aux États-Unis soit reconsidérée. De leur côté, les États membres de l’Union européenne ont récemment décidé d’interdire ces produits de tous les champs d’ici la fin de l’année 2018, en raison du grave danger qu’ils représentent pour les abeilles.

Vous retrouverez tous les détails de cette étude dans les Actes de la Royal Society B.

Source

http://sciencepost.fr/