Rien n’arrive par hasard


Il y a des gens qui ne fait que passer, d’autres sont dans notre vie plus longtemps et puis s’éloignent. Ces gens, nous tous apporter quelque chose qui a fait la différence dans notre vie
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Rien n’arrive par hasard

 

Rien n’arrive par hasard. Toute relation n’est pas destinée à fonctionner. Certaines sont juste destinées à t’enseigner quelque chose

Inconnu

Explorez l’intérieur d’un chat en réalité virtuelle


Une application intéressante a exploré l’anatomie d’un chat. Mieux vaut la réalité virtuelle que physique. Cela peut être instructif.
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Explorez l’intérieur d’un chat en réalité virtuelle

 

La compagnie Leap Motion qui se spécialise en réalité virtuelle a publié cette vidéo de son application Cat Explorer.

Le Saviez-Vous ► Les «commentaires racistes et xénophobes» d’Albert Einstein


Tout le monde connait ou du moins à entendu parler d’Albert Einstein par ses travaux, dont la célèbre formule E=mc2, aussi pour ses actions humanitaires. Cependant, dans sa vie personnelle, c’était un tout autre personnage, et c’est décevant. Faut croire que l’intelligence n’empêche pas des idioties
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Les «commentaires racistes et xénophobes» d’Albert Einstein

 

E=Racisme? | Gareth Simpson via Flickr CC License by

E=Racisme? | Gareth Simpson via Flickr CC License by

Repéré par Aurélie Rodrigues

Repéré sur Quartz

La publication de ses journaux intimes nous en apprend un peu plus sur le physicien théoricien.

Quand on évoque Albert Einstein, on pense «théorie de la relativité», «E=mc2» ou à la célèbre photo où il tire la langue. La publication en mai dernier des carnets de voyage du physicien théoricien par la Princeton University Press nous en apprend un peu plus sur la «personnalité du siècle»: Einstein était raciste.

Les journaux d’Einstein documentent ses cinq mois et demi de voyage en Chine, à Singapour, Hong Kong, au Japon et en Espagne entre 1922 et 1923. C’est la première fois que ces écrits sont mis à disposition du grand public. Le scientifique parle de science, de philosophie, d’art et de ses rencontres:

«Les Chinois sont des personnes industrieuses, sales et obtuses. Ils ne s’assoient pas sur les bancs pour manger, ils s’accroupissent comme les Européens qui se soulagent dans les bois. Tout ça se passe dans le silence et la pudeur. Même les enfants sont sans âmes et obtus», lit-on dans un des extraits de ses carnets de voyage.

Une personnalité en inadéquation avec son image publique

Albert Einstein était connu pour ses actions humanitaires: prix Nobel de physique en 1921, il s’est notamment investi en faveur de la paix et de la coopération internationale. En 1946, lors d’un discours à l’université de Lincoln, ce défenseur des droits civiques avait aussi décrit le racisme comme la «maladie de l’homme blanc». Pourtant, lui aussi, semble souffrir de cette maladie.

«Les commentaires racistes et xénophobes dans ses récits sont à l’opposé de son image d’icône humaniste. C’est un choc de lire ses pensées et de les comparer à ses déclarations publiques. Il ne s’attendait pas à ce qu’on les publie», explique Ze’ev Rosenkranz, éditeur et traducteur des carnets de voyage et rédacteur en chef du Einstein Papers Project (système d’archivage qui vise à rassembler tous les écrits du scientifique).

Ewan Palmer de Newsweek renchérit:

«Ces publications nous permettent d’en savoir un peu plus sur la personnalité des célébrités. Pour Einstein, c’est vraiment intéressant de voir une telle différence entre l’image publique et la réalité historique».

http://www.slate.fr/

Il faut cinq générations pour sortir de la pauvreté, selon l’OCDE


On espère toujours que nos enfants peuvent vivre décemment. Alors quand la famille est sous le seuil de la pauvreté, cela prend environ 5 générations pour qu’un membre monte les échelons, ailleurs cela peut varier de 6 a 11 générations dépendant du pays. L’éducation doit être accessible pour tous même et surtout pour les plus pauvres.
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Il faut cinq générations pour sortir de la pauvreté, selon l’OCDE

 

Sur cette photo, des piétons passent devant un... (PHOTO LOIC VENANCE, ARCHIVES AFP)

Sur cette photo, des piétons passent devant un enfant qui mendie à Nantes, en France.

PHOTO LOIC VENANCE, ARCHIVES AFP

 

Agence France-Presse
Paris

L’« ascenseur social » est en panne dans de nombreux pays industrialisés : il faudrait cinq générations en moyenne dans l’OCDE pour qu’un descendant de famille pauvre atteigne le revenu moyen de son pays, et même six en France, estime l’Organisation vendredi.

« Il n’y a plus de mobilité sociale dans les pays de l’OCDE : les revenus, la profession, le niveau d’éducation se transmettent d’une génération à l’autre », a résumé Gabriela Ramos, conseillère spéciale auprès du secrétaire général de l’OCDE, lors de la présentation du rapport à la presse.

« Dans l’ensemble de l’OCDE, il ne faudra pas moins de cinq générations en moyenne pour qu’un enfant issu d’une famille en bas de l’échelle des revenus arrive au milieu de celle-ci », a-t-elle ajouté.

La France, tout comme l’Allemagne et le Chili, font encore moins bien que cette moyenne portant sur 24 pays de l’OCDE : le rapport estime que six générations y seraient nécessaires pour que les descendants d’une famille en bas de l’échelle des revenus (les 10 % les plus bas) se hissent au niveau du revenu moyen. Soit « 180 années », a souligné Mme Ramos.

Encore pire, il faudrait neuf générations au Brésil et en Afrique du Sud, et onze en Colombie.

En revanche, au Danemark et dans les autres pays nordiques (Norvège, Finlande, Suède), deux ou trois générations seraient nécessaires, selon les estimations du rapport.

C’est en bas et en haut de l’échelle sociale qu’il y a le moins de mobilité. En moyenne dans 16 pays de l’OCDE, 17 % seulement des enfants d’origine modeste réussissent à se hisser en haut de l’échelle des revenus une fois adultes, tandis que 42 % des enfants de familles aisées réussissent à y rester.

En France, les chiffres sont très proches de cette moyenne, mais aux États-Unis ou en Allemagne, l’écart est encore plus important. En revanche, il est moins prononcé en Espagne, en Grèce et au Portugal, tout comme au Danemark.

En moyenne dans l’OCDE, 24 % seulement des enfants de travailleurs manuels deviennent cadres (27 % en France), la proportion étant double pour les enfants de cadres. Seulement 12 % des enfants de parents faiblement diplômés (17 % en France) font des études supérieures, comparé à plus de 60 % des enfants de cadres.

« Le manque de mobilité sociale n’est pas une fatalité, nous pouvons faire mieux. Avec des politiques mieux adaptées, on peut renforcer l’égalité des chances […] », a ajouté Mme Ramos.

http://www.lapresse.ca/

Des chiens dressés à détecter des arbres malades pour sauver les cultures


On sait que les chiens sont des atouts précieux dans plusieurs domaines. Les chercheurs américains ont dressé des chiens pour détecter un champignon qui tue plusieurs arbres de la famille des Lauracées comme les avocatiers. Pour arrivée à sauver une culture entière, il faut détecter avant que la maladie soit visible. Grâce à l’odorat du chien, cela est enfin possible et en plus, c’est une méthode de détection beaucoup moins cher et rapide.
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Des chiens dressés à détecter des arbres malades pour sauver les cultures

 

Détection avocatier malade

Le malinois a détecté un arbre malade : il s’assoit devant lui afin de le signaler.

© DEETTA MILLS

Par Anne-Sophie Tassart

Des chiens de berger ont été entraînés à détecter la présence d’un champignon chez les avocatiers afin de stopper l’épidémie qui les décime aux Etats-Unis.

L’odorat des chiens est continuellement mis à profit dans diverses domaines : détection de drogues, d’explosifs ou même de maladies. Des chercheurs de l’Université internationale de Floride (Etats-Unis) ont donc vu en eux un excellent moyen de lutte contre le champignon Raffaelea lauricola qui ravage les lauriers.

Un champignon qui ravage la culture de l’avocat

Ce pathogène est responsable de la mort de plus de 300 millions d’arbres de la famille des Lauracées aux Etats-Unis dont bon nombre d’avocatiers. Auparavant, il n’existait aucune méthode de détection fiable et à bas-coût pour le diagnostic précoce des cultures et leur traitement. L’équipe américaine a donc dressé trois chiens (1 malinois et 2 bergers hollandais) à sentir la présence du champignon et à la signaler alors même que l’arbre ne montre aucun symptôme. En prenant en compte les variations des conditions météo, les chercheurs ont évalué l’efficacité de l’odorat pour cet exercice.

Les enjeux sont particulièrement importants pour le commerce des avocats. En effet, une fois que les symptômes de l’infection sont visibles par l’oeil humain, il est déjà trop tard pour le traitement. Et il est fort probable que le pathogène se soit étendu à tout le système racinaire mettant en péril toute la culture. Car ce champignon peut s’étendre aux arbres voisins via les racines. Une détection rapide, avant que l’arbre ne succombe, peut donc permettre de contenir la progression du pathogène.

En quelques secondes, l’arbre est détecté

Selon l’étude parue dans le numéro d’avril 2018 de la revue spécialisée HortTechnology, au cours des 229 sessions de test, les chiens ont signalé une infection à tort seulement 12 fois et n’ont pas su détecter un arbre malade à seulement 12 reprises et ce, malgré des conditions météo parfois défavorables. Une fois un arbre malade détecté, les « agri-dogs » comme les appellent les chercheurs, s’assoient devant lui.

« Avec un temps moyen de localisation d’un échantillon positif de bois infecté situé entre 37- 49 secondes pour des chiens travaillant dans des zones de test comprenant entre 25 et 30 arbres, ces animaux ne prouvent pas seulement qu’ils permettent une détection précise mais également une détection rapide », se réjouissent les chercheurs dans l’étude.

https://www.sciencesetavenir.fr/

Les Incas, pros de la chirurgie du crâne


On sait que dans plusieurs parties du monde il y a eu des trépanations à différentes époques de l’histoire. Ce sont les Incas qui ont démontré un grand savoir faire dépendant du siècle le taux de survie était au début 40 % et a l’apogée de la civilisation Inca, jusqu’à 74 % à 83 %. De plus certaines personnes ont survécu à plusieurs trépanations
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Les Incas, pros de la chirurgie du crâne

Un crâne

Des chercheurs ont démontré que le taux de survie des chirurgies du crâne des Incas était supérieur à celui des chirurgiens en fonction pendant la guerre civile américaine.  Photo : Université de Miami

 

Si vous deviez subir une chirurgie crânienne à une autre époque qu’aujourd’hui, votre meilleur choix serait au temps des Incas. Des chercheurs ont démontré que le taux de survie de la procédure dans cet empire du 16e siècle dépassait celui observé en Occident jusqu’à la guerre civile américaine.

Un texte de Renaud Manuguerra-Gagné

La chirurgie à la tête est loin d’être simple, et se lancer dans cette procédure sans avoir accès à toute la technologie moderne peut sembler insensé. Pourtant, une ancienne forme de chirurgie du crâne, appelée trépanation, a été une pratique millénaire et répandue.

Il s’agit d’une opération au cours de laquelle le médecin soulève une partie du cuir chevelu, puis creuse un trou dans le crâne avant de refermer la plaie. Beaucoup de patients en mouraient, mais il y avait assez de survivants pour que le traitement perdure.

Des crânes avec ces trous ont été trouvés tant en Afrique qu’en Amérique et en Europe. Selon une nouvelle étude, les Incas étaient cependant ceux qui maîtrisaient le mieux la technique.

Les travaux des chercheurs, publiés dans la revueWorld Neurosurgery, montrent l’avance qu’avaient les pratiques médicales des civilisations précolombiennes d’Amérique du Sud.

Plusieurs maux, une solution

Pourquoi vouloir pratiquer un trou dans la paroi crânienne? Bien qu’il soit possible que la procédure ait été effectuée pour des raisons religieuses, plusieurs études ont montré son rôle en tant qu’acte médical.

La trépanation était souvent pratiquée sur des personnes ayant subi un traumatisme crânien. Dans ces situations, l’enflure et l’accumulation de liquide dans la tête pouvaient être mortelles. Pratiquer ces trous et retirer des fragments d’os auraient pu aider à réduire la pression.

Il est aussi possible que cette technique ait servi de traitement contre les migraines ou les maladies mentales. Hippocrate, le père de la médecine en Grèce antique, la proposait même comme traitement contre l’épilepsie.

La pratique a diminué pendant le Moyen Âge, mais l’intérêt en Occident est revenu pendant la Renaissance, et le traitement est resté courant pour les blessures à la tête jusqu’au 18e siècle

Quand les hôpitaux ont commencé à apparaître dans les grandes villes, les conditions insalubres et les infections ont mis fin au traitement. Par contre, la procédure est restée comme mesure d’urgence sur des champs de bataille, comme pendant la guerre civile américaine.

L’expertise médicale des Incas

Des crânes humains

Un trou lisse et arrondi dans l’os du crâne montre que le patient a survécu, puis guéri, après l’opération. S’il apparaît au contraire cassé net ou qu’il porte des traces d’outils, c’est une indication qu’il est mort pendant ou peu après la procédure.  Photo : Université de Miami

La trépanation était une pratique courante en Amérique du Sud, où les conditions géologiques favorables à la préservation d’ossements ont permis à une grande quantité de crânes de patients ayant subi l’intervention de se rendre jusqu’à nous.

Les chercheurs de l’étude ont remarqué qu’un grand nombre de crânes retrouvés indiquaient aussi que les patients avaient remarquablement bien guéri.

Un os dont le pourtour du trou était cassé net ou portait des traces d’outils indique que la personne est morte pendant (ou tout de suite après) la procédure. Toutefois, si l’os est lisse et arrondi, cela indique qu’il y a eu guérison et que la personne a survécu plusieurs mois ou même des années après l’intervention.

Pour confirmer l’efficacité de la procédure chez les Incas, les chercheurs ont comparé l’état de centaines de patients traités à travers les âges.

Les crânes datés entre le 4e et le 2e siècle avant notre ère indiquaient un taux de survie de seulement 40 %. Celui-ci grimpait à 53 % pour les crânes datés du 11e au 15e siècle. Et 200 ans plus tard, à l’apogée de l’Empire inca, entre le 15e et le 16e siècle, le taux de survie atteignait de 75 à 83 %.

De plus, les trous devenaient plus fins avec les époques, et certains patients ont même survécu plusieurs fois à la procédure, le record se chiffrant à sept trépanations.

En comparaison, de 46 à 56 % des patients traités de cette façon lors de la guerre civile américaine en mouraient. La nature des blessures était totalement différente, mais les chirurgiens responsables de l’étude affirment être impressionnés par la différence entre les taux de survie.

On ne sait pas ce que les Incas faisaient de particulier, mais ces travaux montrent l’étendue de l’expertise médicale des civilisations précolombiennes.

https://ici.radio-canada.ca/

Si nous étions parfaites, nous ressemblerions à cette personne


La perfection n’est pas de ce monde, mais je ne suis pas certaine de vouloir être parfaite. Alicia Roberts a imaginé son double parfait qui est loin d’être ce que l’on peut penser. Une poche comme un kangourou, des poumons comme les oiseaux, oreilles de chauve-souris …. Il y a eu aussi Graham qui était une personne parfaite pour survivre des accidents. Ouf, le physique n’est vraiment pas très tentant.
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Si nous étions parfaites, nous ressemblerions à cette personne

 

L'être humain parfait a des oreilles de chauve-souris, des pieds griffus et une peau reptilienne | BBC via Youtube License by

L’être humain parfait a des oreilles de chauve-souris, des pieds griffus et une peau reptilienne | BBC via Youtube License by

— Repéré sur Newsweek

Repéré par Aurélie Rodrigues

On est loin des standards de beauté contemporains.

Qu’est-ce qui fait qu’un être humain est parfait? Un visage symétrique? Un QI élevé? Des muscles saillants? Alicia Roberts, anatomiste et anthropologue, a imaginé l’être humain zéro défaut: oreilles de chauve-souris, pieds griffus et poche abdominale pour porter les bébés. Avec une apparence un brin héroic fantasy, cette superwoman est loin de correspondre aux standards de beauté… Normal, la beauté n’entre pas dans les critères établis par Roberts.

Cette scientifique britannique a été chargée par la BBC de créer une version améliorée d’elle-même pour un documentaire intitulé «La science peut-elle me rendre parfaite?». Newsweek explique qu’elle s’est inspirée du monde animal –poissons, chiens, chats, céphalopodes, cygnes et des singes– pour tenter de définir la perfection sur le plan des performances.

 

Avec des oreilles de chauve-souris, plus de problème d’audition. Avec des poumons comme ceux des oiseaux, la nouvelle Alicia Roberts serait capable de faire parvenir l’oxygène dans le sang avec une plus grande facilité. Sa peau de reptile constitue, elle, une protection contre les rayons ultraviolets: finis les coups de soleil. Quant à ses pieds fouchus, ils lui permettraient de se déplacer plus rapidement.

Vers des êtres humains augmentés?

Comme le rappelle Kashmira Gander, journaliste à Newsweek, Alicia Roberts n’est pas la seule scientifique à s’être demandé à quoi l’être humain ressemblerait s’il avait évolué différemment pour mieux s’adapter à son environnement.

En 2016, la Commission australienne sur les accidents de la circulation (TAC) a imaginé un être humain capable de survivre aux accidents de voiture: Graham. Son crâne «déformable» est niché dans des poches de graisses: un atout pour mieux absorber des chocs. Ses côtes, quant à elles, abritent des petites poches ressemblant à des airbags. Le projet Graham visait à sensibiliser les automobilistes concernant les risques de non-respect des règles de circulation dans le cadre de la campagne «Toward Zero» (objectif zéro mort).

Graham, le premier être humain conçu pour survivre aux accidents de voiture

Depuis longtemps, la science-fiction s’inspire de cette quête de perfection. Le film Bienvenue à Gattaca, sorti en 1997, met en scène une société où l’eugénisme est généralisé: le patrimoine génétique des enfants est amélioré afin de créer des êtres humains parfaits. Les enfants «imparfaits» ou «non améliorés» se retrouvent marginalisés et rélégués à des tâches subalternes.

Avec Crispr-Cas9, la science se rapproche un peu plus de la science-fiction.

Ce «ciseau à ADN» permet «de supprimer et d’insérer des gènes à un endroit précis du chromosome, au sein du génome de n’importe quelle cellule et quelle que soit l’espèce, y compris l’homme».

De bonne augure pour les transhumanistes les plus engagés.

http://www.slate.fr/

C’est vraisemblablement la foudre qui a tué une cinquantaine de bernaches


Bien qu’il reste des tests à faire sur les cadavres des bernaches canadiennes mortes dans le fleuve Saint-Laurent, il serait possible que la foudre en soit la cause, pour la simple raison qu’elles seraient mortes en même temps.
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C’est vraisemblablement la foudre qui a tué une cinquantaine de bernaches

 

Des oiseaux morts flottent sur l'eau.

Les bernaches ont vraisemblablement été tuées par la foudre.  Photo : Facebook/Sentier Chasse-Pêche/Nicolas Geoffrion

Tout indique que c’est la foudre qui est à l’origine de la mort subite d’une cinquantaine de bernaches, dont les cadavres ont été trouvés jeudi dans le fleuve Saint-Laurent, près de Contrecoeur et de Sorel-Tracy, en Montérégie.

LA PRESSE CANADIENNE

C’est du moins l’hypothèse préliminaire à laquelle en viennent les spécialistes de la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal, à qui on a confié la nécropsie des oiseaux.

« Il y a quelques petites lésions au niveau du coeur qui peuvent être suggestives d’un impact par la foudre », a expliqué le Dr Stéphane Lair, directeur du Centre québécois sur la santé des animaux sauvages, en entrevue avec La Presse canadienne vendredi.

Le Dr Lair a par ailleurs indiqué que tous les oiseaux semblent être morts en même temps.

Les changements de putréfaction sont égaux d’un oiseau à l’autre, ce qui nous indique qu’ils sont tous morts sur une très courte période, tous en même temps. Dr Stéphane Lair, directeur du Centre québécois sur la santé des animaux sauvages

Ce constat élimine la possibilité d’une intoxication – volontaire ou attribuable à la pollution –, ou encore d’une maladie.

« Si c’était une intoxication ou une maladie comme un virus, on se serait attendu à avoir des animaux qui auraient dépéri. Ça peut être assez rapide, mais les animaux ne vont pas tous mourir dans la même minute ou la même heure : ils vont mourir le soir, la nuit, le matin, et les carcasses seront dans un état de putréfaction variable », a précisé l’expert.

L’hypothèse de la foudre est d’ailleurs corroborée par la présence de cellules orageuses la veille de la découverte des oiseaux.

Le Dr Lair a toutefois admis que la chose lui est inédite :

« C’est décrit, rapporté, mais moi, je ne peux pas me souvenir d’en avoir vu. »

Il a ajouté que les spécialistes ont plutôt l’habitude de voir des oiseaux qui sont tombés du ciel, notamment des canards, après être entrés dans une cellule orageuse où l’on soupçonne qu’ils sont frappés par la foudre, une hypothèse difficile à prouver en raison de la suite des événements.

« L’éclair cause une espèce de crise cardiaque; le coeur arrête de battre et ils tombent au sol. Cet arrêt peut être temporaire ou permanent, mais si l’oiseau tombe de très haut, il va mourir. Ces oiseaux ont habituellement des fractures, des hémorragies », a-t-il expliqué.

Quant aux électrocutions sur les lignes à haute tension, celles-ci laissent des traces de brûlures sur l’oiseau à l’entrée et à la sortie du courant.

Dans ce cas-ci, la présence des oiseaux dans l’eau – qui est conductrice d’électricité – crée un contact sur une grande surface, de sorte qu’il est normal de ne pas trouver de brûlures locales.

Les pathologistes doivent maintenant faire des analyses histologiques sur différents organes pour s’assurer qu’il n’y a pas de présence de virus ou de maladie bactérienne et, du même coup, vérifier la présence de lésions qui pourraient être associées à la foudre, notamment des hémorragies au niveau du coeur.

Des analyses toxicologiques seront également réalisées pour s’assurer qu’il n’y a pas présence de composés toxiques dans les contenus digestifs.

https://ici.radio-canada.ca/