Mordu par une tête de crotale décapité, ce Texan a failli y rester


Jardiner fait du bien, mais pas quand il y a un serpent dans les parages. Même décapité, une tête de serpent peut être dangereuse pendant au moins 12 heures.
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Mordu par une tête de crotale décapité, ce Texan a failli y rester

 

Crédits : pixabay

par  Mehdi Karam

 

En pleine session de jardinage, un serpent à sonnettes a tapé l’incruste dans le jardin de cet homme. Il pensait avoir gagné son duel après l’avoir décapité à l’aide d’une pelle

 Seulement, rapporte Gizmodo le 6 juin, lorsque le Texan a tenté de ramasser la tête de sa victime en guise de trophée, celle-ci, toujours consciente, l’a mordu avant de libérer une dose potentiellement mortelle de venin. Plot twist.

Conduit précipitamment aux urgences par son épouse, l’homme est aujourd’hui en convalescence, après avoir ingéré 26 flacons d’antivenin. Sa fonction rénale est faible, mais stable.

« C’est une erreur classique. Les gens ne réalisent pas que les mammifères et les reptiles fonctionnent différemment », explique la Pr Leslie Boyer, de l’université de l’Arizona. « La tête d’un crotale, même coupée, peut continuer à fonctionner, y compris ses glandes à venin, longtemps après la décapitation. »

 Selon elle, cette survie du corps et de la tête peut durer jusqu’à 12 h.

Source : Gizmodo

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Sciences : des traces de tuberculose sur un reptile préhistorique


Chez un reptile marin, des chercheurs on trouver des traces de la tuberculose qui daterait 17 mille ans. Cette maladie serait à date la plus vieille trace trouvé en préhistoire.
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Sciences : des traces de tuberculose sur un reptile préhistorique

 

Sciences

Photo AFP

Des chercheurs polonais et américains ont découvert des traces de tuberculose sur le squelette vieux de 245 millions d’années d’un reptile marin préhistorique, démontrant que cette maladie est bien plus ancienne que ce qu’on pensait jusqu’ici.

Les résultats de leurs recherches, déjà parus dans le journal Royal Society Open Science de Londres, ont été présentés aux médias mercredi à Katowice, dans le sud de la Pologne.

«Ils permettent de faire un grand bond dans le temps», a commenté le principal auteur de l’étude, le paléontologue de l’Université Silésienne Dawid Surmik, interrogé au téléphone par l’AFP. Jusqu’ici, a-t-il précisé, «les traces constatées les plus anciennes de la tuberculose remontaient à dix-sept mille ans».

Le squelette du reptile, un proneusticosaure, de la famille éteinte des nothosaures, ressemblant à un petit crocodile mangeur de poissons, avait été découvert à Gogolin, en Silésie, au tout début du XXe siècle. Mais c’est seulement récemment que les chercheurs se sont intéressés à une série d’excroissances osseuses observées sur quatre côtes de l’animal.

En collaboration avec Bruce Rothschild, du Carnegie Museum de Pittsburgh (États-Unis), et la paléobiologiste polonaise Katarzyna Janiszewska, Dawid Surmik a examiné ces excroissances en recourant à la microtomographie, ce qui lui a permis d’exclure qu’il s’agisse de tumeurs cancéreuses, puis un diagnostic différentiel a également permis d’éliminer les maladies autres que la tuberculose.

«On ignore tout de ce reptile, s’il vivait en groupe ou solitaire, et on ne sait pas comment il a pu être contaminé, peut-être par la morsure d’un autre animal», a déclaré Dawid Surmik, qui relève cependant une coïncidence intéressante : les phoques d’aujourd’hui, qui peuvent avoir un mode de vie proche de celui du nothosaure, souffrent fréquemment de tuberculose.

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