Au-delà de l’imperfection


Si on attend la perfection, que tout va selon nos plans pour être heureux, nous risquons d’attendre longtemps.
Nuage

 

Au-delà de l’imperfection

 

Être heureux ne signifie pas que tout est parfait. Cela signifie que vous avez décidé de regarder au-delà des imperfections

Aristote

Le Saviez-Vous ► Que se passe-t-il quand quelqu’un tombe dans de la lave?


Après avoir émis qu’il était dangereux de faire griller des guimauves sur un volcan, maintenant, on parle de qui se passe si une personne tombait dans la lave bouillante. Le gaz inspiré sera mortel, et c’est peut-être mieux ainsi, car la suite, c’est une torture ardente.
Nuage

Que se passe-t-il quand quelqu’un tombe dans de la lave?

 

Le Kilauea, le 22 mai 2018. Ronit FAHL / AFP

Le Kilauea, le 22 mai 2018. Ronit FAHL / AFP

 

Repéré par Grégor Brandy

Non, ce n’est pas comme dans les films. Mais ce n’est pas beaucoup plus réjouissant.

Il y a quelques jours, les autorités américaines ont conseillé aux personnes présentes à proximité de Kilauea de ne pas griller leurs marshmallows avec de la lave.

Dans la foulée, The Verge a décidé de poser la question que l’on se pose tous (et surtout moi) depuis le début de l’éruption du volcan hawaïen: que se passerait-il si l’on venait à tomber dans la lave?

La question n’est pas vraiment nouvelle. En 2011, Wired y avait déjà apporté un début de réponse.

Et contrairement à ce qu’on peut voir dans des fims (on parle de vous Volcano et Le Seigneur des Anneaux), «on ne coulera pas dans la lave si l’on est humain. Il faudrait être un Terminator pour que ce soit le cas, et voici pourquoi: la lave en fusion n’a rien à voir avec l’eau».

En fait, tout est question de densité et de viscosité. Wired conseille de faire une expérience avec de l’huile de moteur et un petit bonhomme en polystyrène pour recréer des conditions similaires et mieux comprendre sans se brûler:

«Est-ce qu’il coule instantanément dans l’huile? Non! C’est pareil pour vous et la lave.»

Gaz, vapeur et chaleur extrême

Reste qu’il n’y a pas besoin d’être recouvert par la lave pour mourir, continue The Verge.

«La chaleur extrême brûlerait probablement vos poumons et vos organes finiraient par lâcher. “L’eau à l’intérieur de votre corps se transformerait en vapeur, pendant que la lave ferait fondre votre corps de l’extérieur vers l’intérieur”, explique David Damby, un chimiste de l’USGS Volcano Science Center. (Ne vous inquiétez pas, en revanche, les gaz volcaniques vous auront probablement déjà fait vous évanouir à ce moment-là).»

Mais vous ne seriez pas ensevelis (ou en tout cas pas immédiatement).

«Vous seriez assis au-dessus de la lave», résume Janine Krippner, une volcanologue de l’université de Concord.

Vous pouvez donc continuer à être fasciné par ces gens qui s’amusent à jeter divers objets dans de la lave, en sachant désormais ce qu’ils risquent s’ils s’en approchent d’un peu trop près.

https://slate.com/

Un astéroïde se désintègre au-dessus de l’Afrique


Un astéroïde a finalement été détecté et les astronomes ont pu évaluer qu’il tomberait en Afrique Australe. Ils n’étaient pas loin, car il est tombé en Afrique Sud.
Nuage

 

Un astéroïde se désintègre au-dessus de l’Afrique

 

par Brice Louvet

Découvert il y a quelques jours seulement, l’astéroïde 2018 LA – de deux mètres de long – s’est désintégré le 3 juin dernier au-dessus de la région frontalière entre l’Afrique du Sud et le Botswana.

La NASA suit 90 % des objets proches de la Terre dont le diamètre est supérieur à 150 mètres, ce qui signifie que beaucoup d’objets de plus petite taille nous échappent. C’est notamment le cas de l’astéroïde 2018 LA, repéré le 2 juin par la Catalina Sky Survey, en Arizona (États-Unis). À ce stade, l’astéroïde était presque aussi proche que la Lune – et ce quelques heures avant qu’il ne brûle dans l’atmosphère terrestre. Les observations de suivi ont ensuite permis aux astronomes d’identifier une collision probable en Afrique australe. L’astéroïde aura finalement frappé la Terre à environ 60 000 km/h, se désintégrant au-dessus la région frontalière entre l’Afrique du Sud et le Botswana. Une vidéo montrant cette collision est apparue sur le Net.

« Cet astéroïde est seulement le troisième objet que nous avons découvert avant qu’il n’entre en collision avec la Terre. En outre, c’était seulement la deuxième fois que nous pouvions prédire qu’un tel corps céleste tomberait sur notre planète bien avant que cela ne se produise », note Paul Chodas, du Jet Propulsion Laboratory de la NASA à Pasadena.

Un témoin résidant en Afrique du Sud a déclaré que l’objet volant était de couleur jaune, ce qui indique que LA 2018 contenait du sodium, tout comme la météorite de Tcheliabinsk.

2018 LA, de par sa taille (environ deux mètres de diamètre) ne représentait ici aucun danger pour notre planète. D’autres en revanche, font l’objet de suivis plus importants. Selon les meilleures estimations, l’énorme astéroïde Bennu, par exemple, aurait environ 1 chance sur 2 700 de heurter la Terre au cours du 22e siècle. Si minces que soient ces probabilités, des plans sont déjà en cours pour tenter de faire dévier l’objet, si jamais il venait à trop se rapprocher.

Source

http://sciencepost.fr/

Le monde malade de sa consommation de plastique, dit l’ONU


Si cela peut aider pour diminuer l’usage de sacs de plastiques, sachez que d’après une estimation de l’ONU, a chaque année, 5 000 milliards de sacs de plastiques sont utilisé (10 millions/minutes).Si on les attache ensemble, ils feraient le tour de la Terre, 7 fois/heure. C’est gigantesque ! Et cela ne tient pas compte des autres objets de plastiques qui se retrouvent dans l’environnement au sol comme dans les océans. Un examen de conscience est de mise sur nos actions face aux plastiques.
Nuage 

 

Le monde malade de sa consommation de plastique, dit l’ONU

 

Les chiffres donnent le tournis: on estime qu'environ... (Photo Juni Kriswanto, Agence France-Presse)

Agrandir

Les chiffres donnent le tournis: on estime qu’environ 5000 milliards de sacs en plastique sont consommés dans le monde chaque année, soit presque 10 millions par minute.

PHOTO JUNI KRISWANTO, AGENCE FRANCE-PRESSE

 

Agence France-Presse
New Delhi

Environ 5000 milliards de sacs en plastique sont consommés chaque année dans le monde et, comme l’essentiel du plastique, une infime proportion est recyclée, affirme mardi l’ONU dans un rapport pointant un défi d’une ampleur «décourageante».

Dans ce document rendu public à l’occasion de la Journée mondiale de l’Environnement, l’ONU relève que si les modes de consommation actuels et les pratiques de gestion des déchets se poursuivent, on comptera environ 12 milliards de tonnes de déchets plastiques dans les décharges et l’environnement à l’horizon 2050.

«L’ampleur du défi est décourageante», indique l’ONU. «Depuis les années 1950, la production de plastique a dépassé celle de presque tous les autres matériaux.»

«Nos océans ont été utilisés comme une décharge, ce qui provoque l’étouffement de la vie marine et transforme certaines zones marines en soupe plastique», déclare dans le rapport le chef d’ONU Environnement, Erik Solheim.

«Dans certaines villes, les déchets plastiques bouchent les canalisations, ce qui provoque des maladies. Consommés par le bétail, ils trouvent leur chemin jusque dans la chaîne alimentaire.»

L’essentiel de ces déchets sont des plastiques à usage unique, comme les bouteilles en plastique, les bouchons en plastique, les emballages alimentaires, les sacs plastique de supermarché, les couvercles en plastique, les pailles, les touilleurs et les récipients alimentaire à emporter, énumère le rapport.

Les chiffres donnent le tournis: on estime qu’environ 5000 milliards de sacs en plastique sont consommés dans le monde chaque année, soit presque 10 millions par minute.

«S’ils étaient attachés ensemble, ils pourraient entourer la planète sept fois toutes les heures», avance le rapport.

Seulement 9% des neuf milliards de tonnes de plastique que le monde a jamais produites ont été recyclées. Une part à peine plus grande – 12% – a été incinérée.

Le reste a fini dans les décharges, les océans, les canalisations, où il mettra des milliers d’années à se décomposer totalement.

En attendant, il contamine les sols et l’eau avec des particules de microplastiques dont certaines ont été retrouvés selon l’ONU jusque dans le sel de table commercial.

Les études montrent, indique le rapport, que 90% de l’eau en bouteille et 83% de l’eau du robinet contiennent des particules de plastique.

L’ONU salue un début de prise de conscience face à l’ampleur du problème, en relevant que plus de 60 pays ont adopté des politiques visant à réduire cette pollution.

Mais ce n’est pas suffisant, selon l’ONU qui plaide pour une meilleure gestion des déchets, des mesures d’incitation pour encourager les consommateurs à changer leurs habitudes de consommation ou encore davantage de recherches sur les matériaux alternatifs.

«Nous avons un besoin urgent de leadership et d’intervention de la part du gouvernement pour faire face à la marée montante des plastiques», indique le rapport.

http://www.lapresse.ca/

Les femmes davantage touchées par l’AVC au Canada


Il y a plus de femmes que d’hommes qui font un AVC, et elles en meurent plus ou reste avec plus de conséquences pour que les hommes. Ce sont les hommes plus que les femmes des améliorations des 20 dernières années en matière de sensibilisation, de soins, de traitement et de recherche.
Nuage

Les femmes davantage touchées par l’AVC au Canada

 

Environ 405 000 personnes vivent avec les conséquences... (Photo Andrew Harrer, archives Bloomberg)

Environ 405 000 personnes vivent avec les conséquences d’un AVC, dont 214 000 femmes, et comparativement aux hommes, les femmes sont 60% moins susceptibles de retrouver leur autonomie.

PHOTO ANDREW HARRER, ARCHIVES BLOOMBERG

 

SHERYL UBELACKER
La Presse Canadienne
Ottawa

Les femmes demeurent touchées de façon disproportionnée au Canada par l’accident vasculaire cérébral (AVC) tout au long de leur vie et elles sont plus nombreuses que les hommes à en mourir ou à vivre avec des séquelles qui sont plus graves.

Le Bulletin sur l’AVC 2018 publié mardi par la Fondation des maladies du cÅ »ur et de l’AVC précise que tels incidents tuent un tiers de plus de femmes que d’hommes au Canada.

Environ 405 000 personnes vivent avec les conséquences d’un AVC, dont 214 000 femmes, et comparativement aux hommes, les femmes sont 60% moins susceptibles de retrouver leur autonomie.

Le Bulletin ajoute que l’AVC est trois fois plus fréquent chez les femmes enceintes que chez celles d’âge comparable qui ne le sont pas. De plus, le risque d’AVC augmente chez les femmes ménopausées et s’élève jusqu’à 30% avec le recours au traitement d’hormonothérapie substitutive.

La Fondation déplore qu’à peine 46% des Canadiennes ayant subi un AVC participent à des programmes de réadaptation. Après avoir été terrassées, elles sont moins susceptibles que les hommes de retourner à la maison et près de deux fois plus d’entre elles sont traitées dans des établissements de soins de longue durée.

Yves Savoie, chef de la direction national de la Fondation, affirme que les hommes profitent davantage que les femmes des améliorations des 20 dernières années en matière de sensibilisation, de soins, de traitement et de recherche.

Le Bulletin sur l’AVC 2018 signale que chaque jour au Canada, 18 femmes meurent d’un accident vasculaire cérébral.

L’hypertension artérielle est un facteur de risque majeur d’AVC chez les femmes et les hommes adultes, tout comme le diabète et le tabagisme.

«Les femmes sont plus susceptibles d’avoir une pression artérielle élevée et […] un rythme cardiaque irrégulier, une condition connue sous le nom de fibrillation auriculaire», a expliqué Patrice Lindsay, le responsable des AVC pour la Fondation.

La fibrillation auriculaire peut entraîner une accumulation de sang à l’intérieur d’une cavité cardiaque, ce qui permet aux caillots de se former et de se diriger vers le cerveau, où ils obstruent les vaisseaux sanguins et provoquent un accident vasculaire cérébral.

«Et ces deux facteurs contribuent fortement aux accidents vasculaires cérébraux et […] aux AVC qui ont de mauvais résultats», a-t-il dit.

Les femmes qui ont eu un AVC, surtout tard dans la vie, peuvent être veuves ou vivre seules et n’ont souvent pas de soutien familial à la maison pour les aider à se rétablir, alors que la moyenne des victimes d’AVC est d’environ cinq ans plus jeune et peut compter sur un conjoint pour les aider à retrouver une fonction physique dans une plus grande mesure.

«Je pense que ce rapport met notamment en évidence des lacunes dans les connaissances sur les femmes et les AVC, de sorte que nous ne comprenons pas complètement pourquoi le pronostic des femmes après un AVC est pire ou quelles sont les choses qui sont à l’origine de cette différence que nous constatons», a déclaré la docteure Moira Kapral, une spécialiste du University Health Network de Toronto dont la recherche porte sur les services de santé de l’AVC.

«Jusqu’à ce que nous comprenions cela, nous ne pouvons pas développer un traitement efficace», a-t-elle ajouté, en précisant que la recherche sur les AVC est de plus en plus ciblée sur les femmes.

Les signes de l’AVC sont résumés par l’acronyme VITE: Visage (Est-il affaissé?), Incapacité (Pouvez-vous lever les deux bras normalement?), Trouble de la parole (Trouble de prononciation?) et Extrême urgence (Composez le 911).

L’AVC est une urgence médicale. Il est essentiel d’obtenir des traitements tels que des médicaments anti-caillots pour limiter les dommages aux cellules du cerveau et améliorer les chances de guérison.

http://www.lapresse.ca/

Votre chien peut mourir en buvant trop d’eau


Les chiens peuvent boire trop d’eau lors des grandes chaleurs. S’il boit trop, il risque d’avoir des symptômes d’hydrocution.
Nuage

 

Votre  chien peut mourir en buvant trop d’eau

 

chien boit eau

    Par Elisa GorinsCrédits photo :

    Shutterstock

    L’« intoxication » à l’eau est un fait méconnu, mais pourtant bien réel. Lorsqu’il fait chaud, il est normal que votre chien s’hydrate plus. Cependant, les quantités d’eau bues doivent rester raisonnables, faute de quoi l’animal peut rapidement développer des symptômes qui peuvent évoluer vers un pronostic dangereux.

    En promenade, le chien est souvent joyeux et excité, et il ne sent pas les premiers effets du choc thermique (vertige, nausée), ce qui le conduit à boire trop, et trop vite. Par jeu, il peut également adorer boire de l’eau au tuyau, et en ingérer alors en très grande quantité. Même si le fait de boire peut paraître anodin, et même bénéfique, il peut s’avérer mortel dans certains cas. On parle alors communément d’« intoxication à l’eau ».

    En réalité, il ne s’agit pas d’une intoxication. Ce n’est pas l’action chimique de l’eau qui est dangereuse, mais la réaction du corps à la température fraîche de l’eau, qui provoque un choc très dangereux. On parle alors d’hydrocution : l’animal risque de s’évanouir, voire de mourir.

    Les symptômes d’une intoxication à l’eau qui doivent vous alerter

    Si votre chien a bu beaucoup d’eau ou s’est baigné, et qu’il présente un ou plusieurs symptôme(s) suivants, conduisez-le tout de suite chez un vétérinaire :

  • Des nausées

  • Des ballonnements

  • Des vomissements

  • Un état léthargique

  • Des difficultés de mouvement

  • Les pupilles dilatées

  • Les gencives pales

  • Une hypersalivation

  • Des difficultés respiratoires

  • Une perte de connaissance

  • Des convulsions

Gardez en tête que votre chien doit toujours avoir de l’eau fraîche à disposition ! Cela lui évitera notamment un coup de chaleur. Mais si vous avez l’impression qu’il boit trop, n’hésitez pas à demander conseil à votre vétérinaire.

https://wamiz.com/

Un océan de plastique dans un bidonville de Delhi


Comment ces gens peuvent vivre dans un tel environnement, c’est inadmissible ! Vous imaginez à la saison des pluies, il ne faut pas être surpris que les gens tombent malade. On peut supposer que le gouvernement indien ne s’occupera pas sitôt de la pollution dans les bidonvilles. Il aime mieux s’occuper des plus beaux quartiers surtout que l’Inde est hôte de la Journée Internationale de l’Environnement ce mardi.
Nuage

 

Un océan de plastique dans un bidonville de Delhi

 

Les sacs en plastique, les emballages alimentaires et... (Dominique FAGET, AFP)

 

Les sacs en plastique, les emballages alimentaires et autres détritus sont déversés par une conduite d’eaux usées qui aboutit dans le bidonville de Taimur Nagar.

DOMINIQUE FAGET, AFP

 

C’est un canal qui n’est plus qu’une longue langue de déchets plastique, une vision cauchemardesque et quotidienne dans cette banlieue de Delhi, une des villes les plus polluées au monde.

Taimur Nagar est loin d’être un cas isolé à New Delhi et de nombreuses autres villes indiennes sont submergées de déchets, notamment plastiques.

DOMINIQUE FAGET, AFP

This photo taken on May 30, 2018 shows a sewage drain canal full of garbage next to the Taimur Nagar slum area in New Delhi. A sea of plastic spreads through the New Delhi slum of Taimur Nagar, a symbol of the grime and waste that makes the Indian capital one of the world’s most polluted cities. India is to be the focus of World Environment Day on June 5, but it is far from the minds of the long-suffering inhabitants of Taimur Nagar. / AFP PHOTO / Dominique FAGET / TO GO WITH India-health-environment-pollution by Abhaya Srivastava

DOMINIQUE FAGET, AFP

Les sacs en plastique, les emballages alimentaires et autres détritus sont déversés par une conduite d’eaux usées qui aboutit dans le bidonville de Taimur Nagar.

Des chiens errants, des poules, des chèvres et même des vaches recherchent de la nourriture dans la puanteur, où des enfants tentent aussi de récupérer des ballons de foot ou des bouteilles de plastique.

L’Inde est cette année le pays-hôte de la Journée mondiale de l’environnement, qui a lieu mardi, avec pour thème « Combattre la pollution plastique ». Tout un programme quand on vit à Taimur Nagar.

« Vous pouvez voir comme les conditions sont mauvaises ici. On étouffe sous le plastique », confie Bhola Ram.

Taimur Nagar est loin d’être un cas isolé à New Delhi et de nombreuses autres villes indiennes sont submergées de déchets, notamment plastiques.

Pour la Journée mondiale de l’environnement, l’Inde prévoit des nettoyages de plages, une exposition sur les technologies vertes, des installations artistiques, et ce pour montrer sa sensibilisation et son développement économique.

Un ingénieur, Rajagopalan Vasudevan, a même mis au point un processus permettant de broyer le plastique et de l’utiliser dans la construction de routes.

Un simple coup d’oeil sur Taimur Nagar suffit à comprendre l’ampleur du défi.

« Vivre en enfer »

L’Inde génère 5,6 millions de tonnes de déchets plastiques chaque année, selon les chiffres gouvernementaux.

Delhi a interdit en 2009 les sacs en plastique puis étendu la mesure à tous les emballages plastiques et autres plastiques à usage unique.

This photo taken on June 1, 2018 shows a cow resting on the banks of a sewage drain canal full of garbage in the Taimur Nagar slum area in New Delhi. A sea of plastic spreads through the New Delhi slum of Taimur Nagar, a symbol of the grime and waste that makes the Indian capital one of the world’s most polluted cities. India is to be the focus of World Environment Day on June 5, but it is far from the minds of the long-suffering inhabitants of Taimur Nagar. / AFP PHOTO / Dominique FAGET / TO GO WITH India-health-environment-pollution by Abhaya Srivastava

DOMINIQUE FAGET, AFP

Mais l’interdiction n’est pas mise en oeuvre. Et le sac en plastique demeure le contenant le plus utilisé pour transporter les fruits et légumes, la viande ou la nourriture à emporter.

Les habitants de Taimur Nagar, eux, sont habitués à l’environnement dans lequel ils vivent et y sont comme résignés.

« C’est comme vivre en enfer », dit Shreepal Singh. « Nous sommes pauvres et n’avons pas d’autre choix que de vivre et mourir ici. »

La vie dans le quartier, cependant, n’a pas toujours été cette horreur.

« Quand je suis arrivé il y a 40 ans, l’eau de la canalisation était propre. La zone n’était pas si sale. Mais les choses ont empiré à mesure que la population a augmenté », raconte Saroj Sharma, une mère de trois enfants.

À la saison des pluies, les maisons peuvent être inondées par les eaux usées.

« Ma petite-fille n’arrête pas de tomber malade. Tous les enfants manquent souvent l’école parce qu’ils ont la diarrhée ou une crise de paludisme », déplore Birambati Devi, alors que des cochons fouissent un tas d’ordures à proximité.

Coincé entre deux quartiers résidentiels haut de gamme, Taimur Nagar est une des faces obscures de la capitale indienne, invisible des grandes artères. C’est l’illustration des inégalités au sein d’un pays à la croissance économique sélective qui en a laissé beaucoup sur le carreau.

Le premier ministre indien Narendra Modi avait promis de nettoyer le pays avant la fin de son mandat en 2019.

Mais, selon une récente enquête de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 14 des 15 pires villes au monde en termes de qualité de l’air se trouvent en Inde.

Dans ce classement de l’indignité, Delhi a légèrement amélioré sa position, passant de la ville la plus polluée en 2014 à la sixième place.

« Je ne crois pas que la ville sera un jour propre », prédit Sallu Chowdhary, un masque sur le visage. « Personne ne prend le problème au sérieux, et pas même les habitants qui en souffrent au quotidien. »

http://www.lapresse.ca