Rien ne manque à ce monde


Nous sommes que passage dans ce monde, puis nous disparaissons. Que reste-t-il de nous qu’à part nos actions bonnes ou mauvaises. Et le monde continu quand même de tourner
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Rien ne manque à ce monde

 

Avant notre venue, rien ne manquait au monde. Après notre départ, rien ne lui manquera

Omar Khayyâm

Des touristes en safari décident de prendre un lion en photo. Mais le félin décide de réagir.


Un safari pour voir des animaux d’Afrique de plus près. Pas moyen de laisser tranquilles les animaux sauvages. Bien entendu, il faut rester dans les voitures, ce qui n’empêche pas les touristes d’ouvrir les fenêtres à leurs risques et périls. Ses enfants auraient pu être blessés quand le lion a réagi alors qu’il se sentait menacé.
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Des touristes en safari décident de prendre un lion en photo. Mais le félin décide de réagir.

 

Le Saviez-Vous ► La question à 1000 $: qu’est-ce que l’état d’arrestation?


Quels sont nos droits si nous sommes arrêté au Canada ? Bien que la plupart des gens n’auront pas, espérons-le, à subir une arrestation, il est important de savoir comment agir quand un policier nous met en état d’arrestation.
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La question à 1000 $: qu’est-ce que l’état d’arrestation?

FILO VIA GETTY IMAGES

Par Mathieu Galarneau

Parce que la vraie vie, ce n’est pas comme dans les films.

«Vous êtes en état d’arrestation.»

On a beau avoir entendu cette phrase-là des milliers de fois, reste qu’on ne sait pas toujours ce qui pourrait nous arriver une fois ces mots prononcés. Le HuffPost Québec s’est entretenue avec Me Sophie Gagnon, directrice générale de la clinique juridique Juripop, question de mettre un peu de lumière sur le terme – et savoir comment agir si un policier nous passe les menottes.

«L’état d’arrestation fait référence à une personne qui est arrêtée par un policier et qui est privée de sa liberté», explique d’entrée de jeu Me Gagnon.

À ce moment, il est donc interdit de quitter les lieux, mais recommandé de suivre les ordres des policiers.

Il y a deux façons qu’un policier peu procéder à une arrestation.

De manière générale, pour aller de l’avant avec ce pouvoir, le policier doit détenir un mandat d’arrestation émis par un tribunal. Il est généralement octroyé après une enquête fouillée qui démontre que la personne à arrêter a commis un crime.

La seconde, plus populaire dans l’imaginaire cinématographique, est sans mandat, et effectuée sur le fait.

«Un policier ne peut pas se promener dans la rue et arrêter n’importe qui, n’importe quand», tempère Me Gagnon.

Il peut le faire quand il voit quelqu’un commettre un acte criminel, comme par exemple quand il voit quelqu’un entrer par effraction dans une maison, ou quand il voit quelqu’un rouler au-dessus de la limite de vitesse, ou encore quand un policier a des motifs raisonnables de croire qu’une personne est sur le point de commettre un acte criminel.

«L’objectif de l’arrestation à ce moment-là, c’est de prévenir ou d’interrompre un acte criminel», résume la directrice générale de Juripop.

Faire valoir ses droits

Une personne en état d’arrestation bénéficie de certains droits ― des droits constitutionnels qui sont protégés par la Charte canadienne des droits et libertés. Le premier, c’est celui de connaître les motifs de son arrestation, et ce, sans délai.

«Un policier ne peut pas dire « suivez-nous, vous saurez plus tard pourquoi », comme on voit parfois dans les films. Ça, c’est illégal et ça n’existe pas, ou du moins ça ne devrait pas exister. Les policiers sont vraiment tenus d’informer les citoyens sur les motifs de leur arrestation et de savoir ce qui leur est reproché», indique Me Gagnon.

Droit au silence

Selon l’avocate, le premier droit dont une personne en état d’arrestation doit se prémunir est le droit au silence.

«Un principe très important en droit criminel dit qu’il appartient à l’État, ou si on veut à la couronne, d’assembler les éléments pour faire la preuve qu’une infraction criminelle a été commise. La personne accusée ne doit pas faire entrave, bien sûr, mais elle n’a pas à faire le travail des policiers», informe-t-elle.

Les citoyens du Canada bénéficient d’une protection contre l’auto-incrimination. Ainsi, dans les procès, l’accusé ne peut jamais être forcé à témoigner.

«On ne peut pas pousser quelqu’un à parler au sujet d’une infraction de laquelle il est soupçonné ou accusé. Dans un contexte d’arrestation, ça se voit dans le droit au silence. C’est d’ailleurs le premier conseil qu’un avocat va prodiguer à quelqu’un qui est en état d’arrestation parce que tout ce qu’une personne peut dire peut, et généralement, sera retenue contre elle.»

L’exemple classique, dit-elle, c’est le policier qui vous arrête alors que vous roulez à 150 km/h. Il vous demande «savez-vous pourquoi je vous arrête?» et vous répondez «je roulais à 150». alors le policier pourra dire si vous contestez votre contravention,

 «le monsieur a admis qu’il roulait à 150». «C’est important de prendre en note qu’en procès, un procureur de la couronne ne peut pas dire quelque chose comme « on sait bien qu’il a quelque chose à se reprocher, il n’a pas voulu parler aux policiers ». Le droit au silence est protégé par la charte et il ne peut être retenu contre vous», assure Me Gagnon.

Droit de parler à un avocat

C’est un autre droit dont les policiers doivent informer immédiatement les gens qu’ils placent en état d’arrestation. Ils doivent aussi aider la personne dans ses démarches pour trouver un avocat.

«Les policiers ne peuvent pas se promener avec un avocat dans leur voiture et dire « tu parles juste à celui-là »», ironise l’avocate.

Si la personne est incapable de trouver un avocat, les policiers doivent la référer à l’aide juridique.

La fouille

Les droits de fouille des policiers sont limités. En l’absence d’un mandat de perquisition, les policiers peuvent seulement fouiller une personne ou son véhicule quand ils ont des motifs de croire qu’ils seront capables de trouver des éléments de preuve qu’un crime a été commis.

«Un policier ne peut pas fouiller l’auto de l’homme arrêté à 150 km/h pour le fouiller juste parce que ça lui tente. Il peut le faire par contre s’il voit un sac semblant contenir du pot, par exemple», lance-t-elle.

S’identifier ou non?

On n’est jamais obliger de s’identifier à un policier, sauf si on conduit un véhicule, pour prouver qu’on a le droit de le conduire. Si l’arrestation a lieu dans la rue, en théorie, la personne n’est pas obligée de s’identifier.

«C’est quand même une fine ligne à respecter parce qu’on a certaines obligations, comme celle de ne pas résister à notre arrestation, de ne pas mentir sur notre nom et de ne pas faire entrave au travail des policiers. On ne peut pas faire comme le manifestant Jaggi Singh qui avait donné le nom d’un joueur de hockey des Nordiques lors d’une protestation contre le groupe La Meute.»

Les conséquences d’une entrave peuvent s’étendre d’une amende à deux ans d’emprisonnement, dans les cas les plus graves.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

La Thaïlande envoie dans l’espace un fruit interdit dans les avions


 Je n’ai jamais senti le durian, mais dans une émission voyant la réaction d’une personne qui y goûtait, c’était assez expressif, mais il parait que c’est très bon. Heureusement que ce fruit n’ira pas dans sa forme originale, mais séché avec du riz. Depuis un certains temps, il y a beaucoup d’expérimental dans l’espace pour donner une alimentation beaucoup plus variée.
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La Thaïlande envoie dans l’espace un fruit interdit dans les avions

 

Un vendeur de durians, en Thaïlande.... (Romeo GACAD, AFP) 

Un vendeur de durians, en Thaïlande.

ROMEO GACAD, AFP

 

Agence France-Presse
BANGKOK

La Thaïlande s’apprête à envoyer dans l’espace un durian, fruit interdit dans les ascenseurs et les avions à cause de son odeur tenace, proche de celle du fromage.

« À l’avenir, nous aimerions que les astronautes puissent manger de la nourriture thaïe », a expliqué vendredi à l’AFP un porte-parole de l’Agence spatiale thaïlandaise.

Les panneaux d’interdiction de ce fruit à l’écorce verte surmontée de sortes d’écailles sont partout en Thaïlande : transports en commun, ascenseurs, hôtels, avions. Le choix du durian pour un espace confiné comme une station ou une navette spatiale peut donc surprendre…

L’Agence spatiale assure avoir choisi ce fruit à la chair jaune grasse, très populaire en Thaïlande, car c’est « le roi des fruits ». « Nous voulons voir s’il y a des changements physiques à son retour sur terre », a ajouté le porte-parole.

Les Thaïlandais, comme les Chinois ou les Vietnamiens, en raffolent – et son odeur caractéristique de fromage embaume parfois les rues de Bangkok, où l’on peut acheter des tranches de durian fraîchement coupé à des vendeurs ambulants.

L’expérience de l’Agence spatiale est prévue d’ici à juillet dans le cadre d’une recherche sur l’alimentation du futur dans l’espace.

« Cette recherche vise à explorer le potentiel de la gastronomie thaïlandaise comme nourriture de l’espace », explique l’agence spatiale dans un communiqué.

Le durian, séché, sera conditionné sous vide et sous atmosphère normale, dans une boîte de métal comportant aussi du riz – et ne restera que cinq minutes dans l’espace après son lancement, a priori par une fusée aux États-Unis selon l’Agence thaïlandaise.

En 2008, la première spationaute sud-coréenne Yi So-Yeon à se rendre à bord de la Station spatiale internationale (ISS) avait apporté du « kimchi », plat coréen de piment et légumes fermentés, objet d’études lui aussi sur sa compatibilité avec la gastronomie de l’espace.

http://www.lapresse.ca/

20 000 ans après, des restes d’un repas de viande de kangourou ont été retrouvés en Australie


Une grotte qui a beaucoup d’histoire à partager en Australie. Ils ont trouvé des outils de pierre d’environs 32 000 ans, mais la plupart des outils datent de 18 000 et 28 000 ans. En plus, ils ont découvert un ancien feu de camp d’environ 20 000 ans qui aurait servi probablement à cuire de la viande de kangourou.
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20 000 ans après, des restes d’un repas de viande de kangourou ont été retrouvés en Australie

 

grotte

Crédits : iStock

par Brice Louvet

Il y a environ 20 000 ans, un groupe d’Aborigènes se rassemblait autour d’un feu de camp et se régalait de viande de kangourou. C’est ce que révèle la fouille récente d’une grotte isolée retrouvée dans la région de Pilbara, en Australie occidentale.

Le géant minier BHP Billiton loue habituellement le site dans la région de Pilbara, mais dernièrement, c’est un autre type de fouille qui a été entrepris. Et les recherches ont été fructueuses. Une équipe de scientifiques de la Scarp Archaeology and BHP, dirigée par Michael Slack, a en effet récemment découvert des centaines d’objets anciens dans l’une des petites cavernes isolées du site.

«Ils viennent de découvrir un ancien feu de camp qui, étant donné la profondeur sous la surface et le lien avec les pierres qui l’entourent, date d’environ 20 000 ans», explique le chercheur

Il y a également là des os de kangourous et des outils en pierre que les Aborigènes auraient pu utiliser pour découper les animaux. Sur la base des artefacts du site, il est par ailleurs probable qu’une famille de huit à dix personnes fréquentait la grotte pour s’abriter à cette époque précise.

À l’aide de truelles, les scientifiques creusent minutieusement centimètre par centimètre à travers des milliers d’années d’Histoire.

«Vous n’avez qu’à regarder le sol dans cette grotte et vous verrez des centaines et des centaines de petits morceaux de pierre, et ceux-ci proviennent tous d’objets en pierre qui ont été utilisés comme outils», poursuit le chercheur.

«Certains d’entre eux ont l’air vraiment beaux, d’autres que vous pouvez voir ont beaucoup de signes d’usure sur le côté».

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Crédits : Pixabay / FOTOGRAPHIX_AU

Le site a été découvert il y a une dizaine d’années par une équipe composée de propriétaires autochtones qui travaillaient avec BHP Billiton dans le cadre de leurs exigences en matière de conformité minière. Des années plus tard, des archéologues sont retournés sur les lieux faire des fouilles sur un mètre carré de terre, et ainsi ont découvert une cache d’outils en pierre. Certains d’entre eux datent de 32 000 ans, ce qui en fait l’un des sites les plus anciens de la région. La plupart des outils retrouvés depuis sont datés entre 18 000 et 28 000 ans, époque de la dernière période glaciaire.

Source

http://sciencepost.fr/

Ce qu’il faut savoir sur les allergies


Il y a les allergies saisonnières et la belle saison amène son lot de symptômes allergiques. Il y a quelques gestes à faire pour diminuer les désagréments. Et il y a les allergies alimentaires qui eux peuvent être plus dangereux. Il faut donc éviter les allergènes alimentaires, mais ce n’est pas toujours évident. Alors ils doivent avoir en tout temps l’épinéphrine sur eux. Il est donc important de savoir si une personne est allergique et a quels allergènes.
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Ce qu’il faut savoir sur les allergies

 

WAVEBREAKMEDIA VIA GETTY IMAGES

Jacques Beaulieu
Communicateur scientifique

Le moment où se manifeste une allergie fournit un bon indice de la provenance de l’antigène responsable.

Prenons un exemple. Votre voisin a la fâcheuse habitude de placer ses sacs à ordures sur votre terrain. En soi, ce geste n’a rien de menaçant, mais vous craignez que des écureuils ou des ratons laveurs ne finissent un jour par éventrer ces sacs et répandent chez vous les ordures du voisin. Une réaction normale consisterait à demander à votre voisin de ne plus mettre ses sacs verts sur votre terrain. Par contre si vous partez avec une carabine et abattez votre voisin et toute sa famille, il est fort probable que vous ayez beaucoup de problèmes à affronter par la suite. L’allergie ressemble un peu à cet exemple. Votre organisme considère un élément étranger comme une menace réelle alors que tel n’est pas le cas. Il va tout de même tout mettre en œuvre pour éliminer cet intrus et cela vous occasionnera des problèmes. L’intrus en question est habituellement une protéine différente de celles que vos propres gènes fabriquent, c’est pourquoi nous l’appelons un antigène. Comme votre organisme veut éliminer ces antigènes, il synthétisera une arme efficace : un anticorps qui à son tour enclenchera une puissante série de réactions de défense. Un des premiers soldats arrivés sera l’histamine qui commandera aux muqueuses de sécréter le plus de mucus possible pour empêcher l’antigène de pénétrer dans les cellules. Cette réaction, dite inflammatoire, est tout à fait de mise lorsqu’il s’agit d’une menace réelle comme celle d’un virus ou d’un autre microbe, mais ici, dans le cas d’un antigène, elle est disproportionnée et n’amène finalement que des désagréments : congestion nasale, éternuement, inflammation des bronches, toux, yeux qui pleurent, etc.

À quoi êtes-vous allergiques

Le moment où se manifeste une allergie fournit un bon indice de la provenance de l’antigène responsable. Ainsi si vos malaises apparaissent tôt au printemps, il est fort possible que le pollen des arbres et arbustes en soit responsable. Si l’allergie arrive en plein été, il s’agit probablement plus de pollens de plantes graminées comme le maïs, le blé, le foin, etc. Finalement si les problèmes surviennent en automne, il s’agit généralement plutôt de plantes herbacées comme l’herbe à poux ou même la pelouse qui répandent leur pollen surtout à partir de juillet jusqu’en octobre. Connaître ce à quoi vous êtes allergiques peut vous aider beaucoup à éviter le plus possible d’être en contact avec l’allergène responsable. Des tests cutanés ou autres peuvent être réalisés chez un médecin spécialiste (allergologue) pour déterminer le ou les antigènes qui vous font réagir.

Les méthodes d’évitement

Les allergies aux pollens ou toute autre protéine aéroportée sont plus intenses par temps chaud, sec et venteux. Le temps sec et chaud permet en effet à ces substances de voler plus haut dans les airs et le vent les transporte partout. Ce sont des journées où ceux qui sont allergiques devraient limiter le plus possible leurs randonnées à l’extérieur et garder les fenêtres fermées. La climatisation peut alors les aider. À l’inverse, les jours de pluie constituent pour ces personnes le moment idéal d’aérer leur demeure. Les pollens dans une atmosphère chargée d’humidité restent près du sol. Porter des lunettes soleil permet d’éviter un contact direct entre l’allergène présent dans l’air et la muqueuse de l’œil. On peut réduire ainsi ou même éviter les yeux qui piquent. Ne faites pas sécher votre linge à l’extérieur. Les tissus mouillés pendus à une corde à linge filtrent l’air en accumulant les pollens entre leurs fibres. Ce sont ces draps gorgés de pollens dans lesquels vous dormirez ce soir; une nuit de toux, d’éternuements et de congestion est à prévoir si vous êtes allergique.

Les traitements

Si, tout en évitant le contact avec la substance allergène, vos symptômes persistent à vous gâcher l’existence, il existe diverses solutions. La désensibilisation progressive peut s’avérer efficace pour diverses allergies. Cette thérapie (DPE) consiste à injecter un enzyme à laquelle on ajoute une très faible concentration de l’allergène. Ces injections sont répétées en augmentant graduellement la dose d’allergène durant une période de 2 à 3 mois. Autre que la DPE, plusieurs médicaments peuvent vous aider à soulager les symptômes comme les antihistaminiques, les corticoïdes (exemple : la cortisone) et les broncho-dilatateurs (exemple : Ventolin).

Conseils d’usage

Les allergies ne devraient pas être prises à la légère. Il faut se rappeler qu’un individu allergique à une substance est beaucoup plus susceptible de devenir allergique à d’autres allergènes que quelqu’un qui ne souffre d’aucune allergie. La fumée de cigarette est un irritant puissant qui favorise des poussées d’allergie plus fréquentes et plus sévères; donc c’est à éviter. La poussière est l’ennemi numéro 2 de la personne souffrant d’allergie; à éviter aussi.

Les allergies les plus sévères

Ici, il ne s’agit plus de symptômes bénins, mais plutôt de complications qui peuvent s’avérer sérieuses, voire mortelles. On les retrouve particulièrement dans deux cas : l’asthme et les allergies alimentaires.

L’asthme

On pourrait la décrire simplement en disant que l’asthme est une réaction allergique des tissus pulmonaires. En somme, les bronches et leurs ramifications se mettent à enfler diminuant ainsi l’entrée d’air dans les poumons. Les personnes qui souffrent d’asthme doivent être en mesure d’identifier le mieux possible les facteurs qui provoquent une crise d’asthme. Notons qu’aujourd’hui avec une médication adéquate et un programme adapté d’activités physiques la grande majorité des personnes souffrant d’asthme peuvent espérer vivre une vie tout à fait normale non pas en éliminant, mais en contrôlant leur asthme.

Les allergies alimentaires

C’est une réaction allergique qui se produit après avoir ingéré un aliment ou un additif alimentaire quelconque. Les aliments qui suscitent le plus de réactions chez ceux qui y sont allergiques sont les arachides, les poissons, les crustacés et leurs sous-produits, le lait et les œufs. Bien sûr, certaines personnes peuvent être allergiques à d’autres aliments comme les noix, le blé, le sésame, les sulfites, etc. Il faut éviter de confondre une intolérance alimentaire qui n’occasionne pas de symptômes allergiques avec une réelle allergie. Ce qui est le plus à craindre dans les allergies alimentaires est le choc anaphylactique. Il s’agit d’une réaction allergique sévère qui peut toucher plusieurs systèmes (gastro-intestinal, respiratoire, cardio-vasculaire, etc.) et qui, non traitée, peut s’avérer mortelle. Les premiers symptômes de l’anaphylaxie sont :

Bouche : Démangeaisons au niveau des lèvres, de la langue, du palais suivi d’enflure de ces parties. On perçoit un goût métallique en bouche.

Peau : Rougeurs, éruptions, démangeaisons, urticaire et sensation de chaleur.

Système digestif : Nausées, douleurs ou crampes au ventre, vomissements et diarrhées.

Respiration : Serrement à la gorge. Difficulté à avaler. Chez les jeunes enfants, les pleurs seront modifiés. Démangeaisons au nez et dans les oreilles. Congestion nasale avec écoulement. Essoufflement et difficulté à respirer. Toux persistante, voix rauque. Couleur bleutée de la peau.

Cœur : Pouls rapide et faible. Pâleur, sueurs froides, Faiblesse, perte de conscience, étourdissements, douleur à la poitrine, chute de tension artérielle.

Dès les premières manifestations de ces symptômes, il faut administrer de l’épinéphrine ( ÉpiPen®, Twinject®). Évidemment les personnes souffrant d’allergies alimentaires doivent éviter de consommer tout aliment contenant ou ayant été en contact avec l’allergène auquel elles sont sensibles, ce qui est loin d’être aussi simple qu’il n’en parait.

Quelques sites d’intérêt

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Des centaines de millions d’abeilles mortes au Canada


Printemps tardif, puceron et pesticide néonicotinoïde sont des conséquences de la mort des millions d’abeilles partout au Canada. C’est une situation grave, car sans abeilles pas de miel et les agriculteurs risquent de voir leurs productions de fruits et légumes en baisse. Même si la saison a commencé tard et que le varois cette espèce de pucerons qui s’attaque aux abeilles, on soupçonne fortement les pesticides néonicotinoïdes d’être les plus grands responsables de l’hécatombe de ces pollinisateurs
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Des centaines de millions d’abeilles mortes au Canada

 

L'Association des apiculteurs de l'Ontario rapporte qu'entre 50 et 80 % des abeilles sont mortes ce printemps.

L’Association des apiculteurs de l’Ontario rapporte qu’entre 50 et 80 % des abeilles sont mortes ce printemps. Photo : Getty images/iStock

C’est la catastrophe pour les apiculteurs d’un bout à l’autre du pays. Selon des données préliminaires, la moitié des abeilles du Canada pourraient avoir trouvé la mort ce printemps. Radio-Canada a appris que les apiculteurs du Québec sollicitent l’aide du gouvernement provincial, comme l’ont fait leurs collègues de l’Ontario.

Un texte de Thomas Gerbet

« On a perdu 80 % de nos abeilles », se désole Gabrielle Nadeau, apicultrice à Kapuskasing, dans le nord de l’Ontario.

Elle n’est pas la seule. Un apiculteur ontarien sur trois rapporte des pertes de plus de 70 %, selon les données de l’Association des apiculteurs de l’Ontario.

« Il est démoralisant et dévastateur pour des apiculteurs de subir de telles pertes, dit Jim Coneybeare, le président de l’Association. Les abeilles sont trop importantes pour tout le monde. Nous ne pouvons pas laisser cette industrie échouer. »

Le nombre de colonies mortes ou faibles est étonnant. Ces pertes pourraient s’avérer les pires qui n’ont jamais été enregistrées. Jim Coneybeare, président de l’Association des apiculteurs de l’Ontario.

Partout au pays

 

Les apiculteurs de MartinGill Bees, à Saint-Anicet en Montérégie, ont constaté de nombreux décès d'abeilles ce printemps. Ils accusent les pesticides néonicotinoïdes. Des tests en laboratoire devront le prouver.

Les apiculteurs de MartinGill Bees, à Saint-Anicet en Montérégie, ont constaté de nombreux décès d’abeilles ce printemps. Ils accusent les pesticides néonicotinoïdes. Des tests en laboratoire devront le prouver.  Photo : Courtoisie MartinGill Bees

Les scènes d’hécatombe se répètent d’un bout à l’autre du Canada. L’Association des apiculteurs de l’Alberta constate des pertes bien supérieures aux années précédentes.

« Les données préliminaires montrent des pertes de plus de 40 % dans la province », rapporte le président de l’Association de la Saskatchewan, Jake Berg.

Au Nouveau-Brunswick aussi le printemps est difficile. Seule la Nouvelle-Écosse semble être passée au travers de la catastrophe, avec des pertes semblables à celles des années précédentes.

Les causes possibles de ces fortes mortalités sont diverses et restent à clarifier. Il y a le printemps tardif qui a affaibli les abeilles. Il y a toujours le varois, un puceron qui les tue depuis des années, et puis les fameux pesticides néonicotinoïdes qui sont montrés du doigt.

Nombreuses mortalités au Québec

La Fédération des apiculteurs du Québec estime les pertes à plus de 50 %.

« Cette année, plusieurs membres m’appellent pour me dire qu’ils ont perdu 50, 60, même 80 % de leurs ruches », raconte le président de la Fédération, Stéphane Leclerc.

Il encourage ses membres à rapporter les pertes auprès du ministère de l’Agriculture qui est en train de compiler les données. Le gouvernement prévoit déjà que l’année sera pire que les précédentes (21 % de pertes en 2017 et 16 % en 2016).

De son côté, la Financière agricole rapporte des indemnisations quatre fois plus élevées que pour toute l’année dernière. Au 31 mai, elle avait versé 720 000 $ à des apiculteurs québécois. Il faut aussi mentionner que beaucoup ne sont pas assurés.

Des conséquences sur la production de fruits et légumes

Gros plan sur une abeille dans un bouquet de fleurs blanches.

Une abeille en pleine récolte de pollen Photo : iStock

Le problème du déclin des abeilles n’est pas à prendre à la légère. Grâce à la pollinisation, elles sont responsables de près de 90 % des productions de bleuets, de pommes, de canneberges, de concombres et de framboises.

« Les producteurs ont besoin des abeilles pour avoir de meilleurs fruits, pour avoir une plus grosse quantité, explique Stéphane Leclerc. Donc, si on ne réussit pas à fournir la quantité demandée, ils vont perdre leur production. »

Appels à l’aide des gouvernements

Dans une lettre obtenue par Radio-Canada, datée du 28 mai, la Fédération des apiculteurs québécois sollicite une rencontre avec le ministre de l’Agriculture Laurent Lessard, dans l’espoir d’obtenir un soutien financier. Les apiculteurs de l’Ontario ont fait la même démarche au début du mois de mai.

Pour le moment, le Québec ne s’engage pas à apporter une aide financière. Le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) explique qu’il soutient les apiculteurs en leur offrant gratuitement les services de médecins vétérinaires.

« Le MAPAQ est également sensible à la problématique des cas suspectés d’empoisonnement d’abeilles par des pesticides », dit la porte-parole Yohan Dallaire Boily.

Des abeilles de l’Australie pour sauver la production de miel

 

La production de miel devrait diminuer partout au Canada cette année. Photo : iStock

Dans les circonstances, la production de miel devrait diminuer partout au Canada, cette année. Les apiculteurs sont nombreux à recourir aux services d’importateurs d’abeilles pour repeupler leurs ruches.

« On a fait venir six chargements par avion de l’Australie. C’est une année record, raconte Joël Laberge de la compagnie Stan Abeilles Importation, en Montérégie. Les autres années, c’était un ou deux. »

Au total, il a fait venir plus de 150 millions d’abeilles destinées au Québec et à l’est du Canada.

« Tout le monde nous appelle, tous ceux qui sont en manque », raconte Joël Laberge.

 

https://ici.radio-canada.ca/

La mention «meilleur avant» favorise le gaspillage alimentaire


Êtes-vous de ceux qui jeter les aliments quand, arrive à la date de péremption ? Pourtant, la plupart des aliments sont encore bons pour la consommation. Peut-être que l’idée de changer la notification aiderait à diminuer le gaspillage alimentaire
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La mention «meilleur avant» favorise le gaspillage alimentaire

 

Une récente étude démontre que les Canadiens sont... (ARCHIVES LA PRESSE)

 

Une récente étude démontre que les Canadiens sont parmi les plus grands gaspilleurs de nourriture dans le monde.

BOB WEBER
La Presse Canadienne

Ne jetez pas votre pot de yogourt même si la date inscrite dans la mention «meilleur avant» est dépassée depuis quelques jours, prévient une enquête nationale visant à réduire l’immense gaspillage alimentaire au Canada.

Le Conseil national zéro déchet soutient que la mention «meilleur avant» sur les étiquettes des aliments crée de la confusion et représente une cause majeure de gaspillage alimentaire au pays.

D’après Denise Philippe, conseillère politique senior au sein du Conseil national zéro déchet, les gens ne savent pas ce que veut véritablement dire la date «meilleur avant». Selon Mme Philippe, qui a participé à la rédaction du rapport, lorsque les consommateurs voient cette indication, ils croient que l’aliment représente un risque pour la santé une fois la date échue. Ce qui n’est pas le cas, rassure-t-elle.

Une récente étude démontre que les Canadiens sont parmi les plus grands gaspilleurs de nourriture dans le monde. Chaque citoyen canadien jetterait près de 400 kilogrammes de nourriture par année, dont 47% à la maison.

Le Conseil national zéro déchet combat ces pertes depuis 2016 et l’étiquette «meilleur avant» semble représenter un ennemi majeur.

À l’exception de rares produits comme les oeufs, la date «meilleur avant» réfère à un niveau de qualité du produit et non pas à un enjeu de sécurité. Denise Philippe ajoute que bien des produits alimentaires affichent une date, alors qu’ils n’en ont même pas besoin.

«Une croustille peut probablement être légèrement plus croquante si on la mange avant la date et légèrement moins croquante après. Et vous seriez étonné de savoir à quel point un yogourt peut se conserver longtemps», mentionne la membre du comité.

Le vocabulaire utilisé et l’inscription ambiguë de la date contribuent aussi à confondre les consommateurs, d’après Mme Philippe.

Ce qui a pour conséquence d’envoyer des tonnes d’aliments sains et comestibles directement à la poubelle dans les cuisines résidentielles ou dans les épiceries.

«Des palettes entières d’humus parfaitement comestible sont retirées des épiceries juste avant l’échéance de leur date »meilleur avant«», déplore Denise Philippe.

Celle-ci propose que le Canada uniformise sa terminologie en utilisant des expressions comme «consommer avant», «congeler avant» ou «a meilleur goût avant» afin de départager si la date représente un enjeu de santé ou de qualité.

D’autres recommandations sont suggérées dans le rapport du comité, dont celle d’harmoniser les règles entourant les dons de nourriture et l’envoi de nourriture à l’enfouissement. L’étude réclame aussi un meilleur contrôle des inventaires chez les transformateurs et les détaillants alimentaires.

Le gouvernement fédéral s’est engagé à réduire le gaspillage alimentaire de moitié d’ici 2030. Il prépare aussi la rédaction d’une politique nationale de l’alimentation qui devrait s’attaquer au gaspillage.

http://www.lapresse.ca/