Un sourire peut changer la journée d’une personne sans que cela nous coûte un dollars.
Nuage
Sourire
Un sourire coute moins cher que l’électricité, mais donne autant de lumière
Abbé Pierre
Un sourire peut changer la journée d’une personne sans que cela nous coûte un dollars.
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Sourire
Un sourire coute moins cher que l’électricité, mais donne autant de lumière
Abbé Pierre
Pourquoi les chatons nous attirent plus que les chiots, les chatons ont un peu l’aspect des bébés, selon les chercheurs, qui par instinct, on veut les protéger sans compter que nous aimons la douceur de la fourrure, de leur binette si mignonne
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A kitten licking its paw | Eric Han via Unsplash License by
Repéré par Aurélie Rodrigues
Repéré sur The Guardian
Vivre avec un chat peut s’avérer être une tâche ardue: réveils en pleine nuit, miaulement intempestif pour avoir de la pâtée, oiseaux morts dans la cuisine, petit «cacadeau» caché dans un coin du salon, morsures et griffures à répétition… Pourtant, près de 30% des foyers français possèdent un chat comme animal de compagnie –bien loin devant les 20% qui possèdent un chien.
Mais pourquoi trouve-t-on ces petites boules de poiles si mignonnes?
Dean Burnett, spécialiste en neurosciences, maître de conférences à l’université de Cardiff et cat lover s’est penché sur la question pour The Guardian.
Des études ont montré que les primates cherchent instinctivement un contact doux et agréable –de préférence celui de ses parents ou d’un proche.
Comme l’explique The Guardian, ce besoin pourrait provenir d’une évolution du concept de «toilettage social»: une pratique gratifiante et importante dans le développement des jeunes primates et autres mammifères.
Plus la fourrure est «attrayante» et douce plus notre envie sera puissante. La fourrure douce et duveteuse des chatons fait partie des éléments qui font que nous les trouvons mimis –cela explique aussi pourquoi il est très rare de trouver des animaux «visqueux» ou «écailleux» mignons.
Le «schéma enfant» ou «Kindchenschema»
Lors de ses premières recherches sur la mignonnerie des animaux, Konrad Lorenz, un scientifique et éthologue autrichien, a créé l’expression «Kindchenschema». Ce mot-valise désigne l’aptitude humaine à réagir de façon innée à des êtres vivants ressemblant à des bébés. Plus ils ressemblent à un bébé, plus on les trouvera mimi. La taille de la tête et des yeux disproportionnée par rapport au reste du corps est une composante importante. C’est pourquoi nous trouvons que les chatons sont si mignons: eux-aussi eux aussi adoptent ces caractéristiques.
L’instinct de prendre soin de plus faible que soi
Certains animaux conservent leur fourrure douce et duveteuse à l’âge adulte, tout en restant de petite taille. Pourtant, notre cerveau sera plus attiré par un bébé chat plutôt que par un chat adulte. Comme le précise The Guardian, notre cerveau est en quelque sorte «piraté» par des processus neurologiques puissants. Ce phénomène s’explique par notre besoin instinctif de prendre soin des bébés et des êtres que nous considérons plus vulnérables que nous.
La prochaine fois, si on vous accuse de trop aimer les chats, vous pourrez toujours dire que votre cerveau a été «piraté».
Le braconnage des éléphants, mais aussi pour leur peau pour en faire des bijoux ou encore et toujours pour la médecine traditionnelle chinoise. Je trouve qu’une médecine qui cause l’extinction d’une espèce est une mauvaise médecine. Et cette excuse commence à devenir lassant et choquant
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Une peau d’éléphant vendue dans une boutique souvenir en Birmanie.
© ROMEO GACAD / AFP
En moins de 10 ans, le braconnage des éléphants d’Asie pour leur peau s’est intensifié en Birmanie, révèle une ONG dans un rapport.
Le nouveau marché chinois en ligne consacré à la peau d’éléphant menace la survie de l’espèce Elephas maximus – déjà en menacée d’extinction selon l’UICN – en Birmanie, où le braconnage s’intensifie pour répondre à la demande, a prévenu le 24 avril 2018 l’ONG britannique Elephant Family. La peau des éléphants est broyée et utilisée pour des traitements de médecine chinoise ou vendue pour en faire des bijoux, a-t-elle expliqué dans son étude intitulée « Ecorchés : l’appétit croissant pour les éléphants d’Asie » et présentée à Bangkok. Contrairement au braconnage pour l’ivoire, le commerce de la peau ne fait aucune distinction entre les sexes et les âges chez les éléphants.
59 carcasses trouvées en 2017 contre 4 en 2010
Tous sont susceptibles d’être concernés.
« Cela signifie qu’aucun éléphant n’est en sécurité. La Birmanie perd trop d’éléphants et trop vite », a déclaré Belinda Stewart-Cox, responsable de l’ONG. « Les populations d’éléphants d’Asie sont de plus en plus fragmentées et fragiles. Un marché qui cible tous les éléphants, quel que soit leur âge. Il peut conduire à un désastre pour cette espèce menacée à la reproduction lente », poursuit-elle dans un communiqué.
Il resterait dans ce pays d’Asie du Sud-Est, quelque 2.000 éléphants sauvages, deuxième plus grande population de la région après la Thaïlande. Mais le braconnage s’est développé très rapidement ces dernières années et les contrôles sont quasiment inexistants. En outre, les associations dénoncent le laxisme des autorités. En 2017, 59 carcasses d’éléphants ont été trouvées, contre seulement quatre en 2010, selon les statistiques gouvernementales citées dans le rapport. La plupart des éléphants, qui représentent l’une des dix espèces animales en voie de disparition de Birmanie, sont tués ou passés en contrebande en Thaïlande où ils sont utilisés pour le tourisme. Chasser un animal en voie de disparition est illégal en Birmanie, pays signataire de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de la flore sauvages menacées d’extinction (Cites) mais l’amende maximale est inférieure à 60 dollars et les poursuites sont exceptionnelles…
La reconnaissance faciale il y a des pour et contre, mais quand en Inde il y a environs 200 milles enfants disparus, il est clair qu’il faut une technologie efficace. Ils ont utilisé la reconnaissance facile sur 45 milles enfants et on pu identifier 6,5 %, chose qui serait quand même impossible vue l’ampleur des disparitions de le faire aux méthodes conventionnelles.
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La police indienne identifie près de 3.000 enfants disparus grâce à la reconnaissance faciale
Un enfant indien devant un graffiti, à Bombay, le 16 mars 2018 | Indranil Mukherjee / AFP
Repéré par Léa Polverini
Une organisation de protection de l’enfance a développé un logiciel de reconnaissance faciale pour permettre de retrouver les enfants disparus du pays.
Repéré sur The Independent
Il aura fallu seulement quatre jours à la police de New Delhi pour identifier 2.930 enfants disparus. La performance le doit à l’usage de la technologie de reconnaissance faciale.
Le 6 avril, le ministère du Développement des femmes et des enfants annonçait que l’une des hautes cours du pays venait de commander le test d’un logiciel de reconnaissance faciale.
Réaliser un travail manuel impossible
Utilisé sur près de 45.000 enfants de New Delhi, il a donc permis d’en identifier 6,5% comme étant portés disparus, à partir de la base de données TrackChild mise en place par le ministère, qui regroupe les photos d’enfants disparus et retrouvés et certaines informations mises à disposition par la police.
«L’Inde compte actuellement presque 200.000 enfants disparus, et autour de 90.000 qui sont hébergés dans diverses institutions de protection de l’enfance. Il est presque impossible pour quiconque de parcourir manuellement les photos afin de les faire correspondre à chaque enfant», a déclaré à The Better India Bhuwan Ribhu, le porte-parole de Bachpan Bachao Andolan (BBA), une organisation indienne de protection de l’enfance.
C’est cette organisation qui lancé le développement du logiciel, en travaux depuis près de deux ans. Alors que le projet de poursuivre cette utilisation des technologies de reconnaissance faciale pour identifier d’autres disparus est poussé par la BBA et encouragé par la Commission nationale pour la protection des droits de l’enfant indienne, cela ne va pas sans poser des questions vis-à-vis de la politique de confidentialité.
Il y a une semaine, en Chine, un homme souffrant de maladie mentale ayant disparu depuis plus d’un an avait été retrouvé par sa famille grâce au réseau de surveillance fonctionnant par reconnaissance faciale. Si ce dernier peut permettre de retrouver la trace de disparus, il demeure un outil de contrôle aux potentialités redoutables.
Une petite souris brune habitant la forêt en Amérique Centrale chante pour trouver une partenaire. Le chant dure au moins 20 secondes chez les mâles alors que les femelles chantent moins longtemps
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Une souris Scotinomys teguina mâle Photo : Université du Texas/Bret Pasch
Oubliez les cris stridents et inaudibles de leurs congénères : pour séduire, la Scotinomys teguina, une petite souris brune des forêts d’Amérique centrale, chante haut et fort.
AGENCE FRANCE-PRESSE
Certains animaux développent des caractéristiques bien particulières pour augmenter leurs chances de se reproduire : le paon déploie sa queue, certains coléoptères bardent leur pénis d’épines… Le mâle Scotinomys teguina, lui, joue de ses cordes vocales.
Mais la sélection sexuelle ou la lutte pour la reproduction – l’un des deux mécanismes de la sélection naturelle – représente un coût pour l’animal, notamment énergétique. Pourquoi certains mâles investissent plus dans la reproduction que d’autres?
« Les mâles chanteurs n’interprètent leur difficile répertoire, coûteux en termes d’énergie, que s’ils pensent avoir assez d’énergie pour produire la chanson » et « combattre ou fuir », explique Tracy Burkhard de l’Université du Texas, coauteure de l’étude.
En cherchant à comprendre comment cela était possible, les chercheurs ont découvert que les mâles Scotinomys teguina qui chantaient le plus longtemps et le plus fréquemment présentaient des concentrations plus élevées en leptine.
Cette hormone est liée aux réserves de graisse dont dispose l’organisme. Plus on a de graisses (donc d’énergie en réserve) plus on produit de leptine.
« Nos résultats laissent à penser que les mâles peuvent être « attentifs » aux signaux qu’envoie leur organisme, qu’ils semblent capables d’adapter leur chant à l’énergie dont ils disposent », précise Tracy Burkhard à l’AFP.
Selon l’étude, parue dans la revue britannique Proceedings of the Royal Society B, les souris mélomanes émettent des trilles (ils répètent rapidement et alternativement deux notes conjointes), une composition à mi-chemin entre le chant du criquet et celui d’un bébé oiseau.
Leurs compositions peuvent durer jusqu’à 20 secondes, alors que les appels de la plupart des autres espèces de souris ne durent que trois secondes, détaille Tracy Burkhard.
Les femelles de l’espèce ont également été pourvues du don du chant, mais les mâles chantent plus longtemps et plus souvent.
Pour entendre le chant de la souris Scotinomys teguina :
Je suis tout à fait d’accord avec cette recherche sur la mixité des groupes fait diminués les préjugés et les stéréotypes. Quand on apprend a connaitre les gens qui sont différents, c’est une richesse d’expérience partager
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«On choisit ses amis, pas sa famille» | Andrea Tummons via Unsplash License by
Repéré sur BBC News
Repéré par Aurélie Rodrigues
Développer des relations avec des individus qui ne partagent pas les mêmes goûts ou pensées que nous, loin de nous desservir, ferait de nous des personnes bien plus heureuses et tolérantes.
Les scientifiques s’accordent sur le fait que l’amitié est la clé du bonheur. La Grant Study, la plus longue étude jamais réalisée sur le développement humain, montre que les personnes qui entretiennent et maintiennent des relations sociales fortes et qualitatives sont plus heureuses.
Cependant, de plus en plus d’éléments laissent penser que nous établissons des amitiés avec des personnes qui nous ressemblent. Le risque: créer des cercles relationnels fermés et s’enfermer dans des bulles, comme sur les réseaux sociaux –ce qui engendre un isolement intellectuel et culturel, comme l’explique Eli Pariser, créateur de l’ONG Avaaz.
Cette homophilie –concept qui se rapproche de «qui se ressemble s’assemble»– conduit souvent à renforcer les stéréotypes et les préjugés à propos des autres groupes et de son propre cercle relationnel.
Comme l’explique la BBC, le risque serait de se retrouver dans un monde social divisé en catégories: âge, classe sociale, opinions politiques, religion et ethnicité. La polarisation pourrait être poussée à son paroxysme et en conséquence ces groupes pourraient commencer à vivre dans différents quartiers, étudier dans différentes écoles et commencer à croire à des «faits» différents.
La différence est une richesse
Selon la BBC, s’entourer de personnes différentes de nous serait bénéfique. Notre vision du monde aurait tendance à s’élargir et à ne plus seulement dépendre de stéréotypes ou de préjugés –souvent utilisés pour donner du sens à quelque chose qui nous est inconnu, étranger. Par ailleurs, cette mixité permettrait d’effacer les a priori et de diminuer l’appréhension quant à un début d’interaction avec un autre groupe.
Aux États-Unis, des recherches sur le sujet ont montré que plus les interactions sont fréquentes, plus les préjugés ont tendance à disparaitre. Miles Hewstone, professeur en psychologie à l’université d’Oxford, donne plusieurs exemples de contacts réussis entre différents groupes: les catholiques et les protestants de l’Irlande du Nord; les étudiants blancs américains et les Afro-américains après la déségrégation des établissements scolaires aux États-Unis; les Chypriotes grecs et les Chypriotes turcs à Chypre.
Les bienfaits de la mixité sont aussi visibles à la télévisions et dans les médias en général. En 2007, une étude réalisée par la National communication association a montré que les participants qui ont regardé les programmes Six Feet Under et Queer Eye for the Straight Guy avaient tendance à avoir moins de préjugés envers les hommes gays. Après plus de soixante ans de recherches –de l’Amérique du Nord, en passant par l’Europe et l’Asie– les résultats témoignent du fait que les interactions entre différentes groupes représentent un grand pas vers la tolérance.
Il arrive souvent que les tueurs de masse cherchent un genre de mentor pour une imitation de tuerie. En criminologie, on demande aux médias de ne pas nommer les personnes ou donner un nom comme le tueur de Toronto, ainsi que de ne pas mettre des photos du crime pour que ces tueurs ne sont pas la reconnaissance publique qu’ils recherchent. Bien sûr, la prévention, contrôle des armes etc .. Demeure d’une grande importance pour limiter les tueries
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Plusieurs chercheurs ont montré que les tueurs de masse sont souvent inspirés par d’autres personnes ayant commis des gestes semblables avant eux. Ils appellent aujourd’hui à un traitement médiatique plus responsable de ces drames.
Photo : iStock
Cette semaine, les noms du meurtrier qui a assassiné plusieurs personnes à la mosquée de Québec et de celui qui a tué des inconnus dans une rue de Toronto ont été cités ad nauseam par les médias, tout comme l’expression par laquelle on désigne le mode d’action du tueur de Toronto.
On a aussi vu leurs photos d’innombrables fois. Pourtant, ne plus diffuser ni leurs noms, ni leurs visages, est la meilleure arme dont on dispose pour que de tels drames se reproduisent le moins souvent possible.
De nombreuses études ont déjà été réalisées sur les tueurs de masse – des gens qui ont tué plusieurs personnes, souvent des inconnus, lors d’un geste unique – pour comprendre ce qui les a amenés à commettre l’irréparable.
Plusieurs chercheurs ont montré, notamment en étudiant les tueries aux États-Unis, que ces assassins sont souvent inspirés par d’autres personnes ayant commis des gestes semblables, sur lesquels ils se sont renseignés avant de passer à l’acte, et qu’ils recherchent avant tout une reconnaissance publique au travers de leur geste.
Dans un article scientifique publié en 2017, le chercheur en criminologie Adam Lankford, de l’université d’Alabama, dresse une liste de dizaines d’études qui ont mis ce phénomène en évidence. Il rapporte aussi les mots d’un tueur, qui, dans son manifeste, avait écrit que
« Mieux vaut l’infamie que l’obscurité totale ».
Ironie du sort : c’est justement ce meurtrier qui a été cité dans les médias comme la source d’inspiration de celui de Toronto.
Lankford insiste : un meilleur contrôle des armes, de meilleures prévention et accessibilité des soins en santé mentale, et un meilleur soutien aux personnes vulnérables sont nécessaires pour minimiser les risques de tuerie. Mais un traitement médiatique plus responsable est certainement, selon le chercheur, la mesure la plus rapide et facile à instaurer.
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Dans une étude sur 185 individus ayant commis des meurtres de masse aux États-Unis entre 1966 et 2010, le chercheur a trouvé que plus de la moitié d’entre eux se sont donné la mort ou se sont mis en situation d’être abattu par la police, une forme de « suicide assisté ». On sait depuis longtemps que le récit des suicides dans les médias fait augmenter leur incidence. De nombreux médias suivent les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé pour une couverture responsable de ces gestes, et le public ne s’en plaint pas.
Il est plus que temps d’en faire autant avec ces tueurs de masse. Aux États-Unis, plusieurs organisations militent déjà pour que les médias ne diffusent plus leurs noms et photos, comme No notoriety ou la campagne Don’t name them, menée par un centre de recherche et de formation des forces de l’ordre de la Texas State University.
L’OMS recommande particulièrement de ne pas rapporter le mode d’action des gens qui s’enlèvent la vie, pour limiter la tentation qu’ils soient imités. De la même manière, on peut penser qu’insister sur le mode d’action des tueurs de masse, en multipliant les images, schémas ou détails, ne fait qu’hausser le risque que d’autres les imitent.
En octobre dernier, 147 spécialistes américains des tueurs de masse ont signé une lettre ouverte demandant aux médias d’agir. Il n’y a aucune raison que cela ne s’applique pas au Canada aussi.
Qu’est-ce qu’on attend?