Abondance


Convoitise quand tu nous tiens ! Nous sommes tellement envahie par la consommation en tout genre qui nous fait croire que pour être heureux, il nous faut telle chose, alors que dans le fond nous avons besoin de peu pour vivre
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Abondance

 

 

Le secret de l’abondance, c’est de cesser de penser à ce que nous n’avons pour mieux nous concentrer sur ce que nous sommes et ce que nous avons déjà.

Inconnu

Le Saviez-Vous ► Avez-vous mal choisi votre oreiller?


J’aurais bien aimé avoir cet article, il y a quelques semaines. J’aurais probablement acheté un autre genre d’oreiller, même si je suis moins courbaturé qu’avant au réveil. En fait, la position que l’on dort généralement a un oreiller spécifique pour un meilleur sommeil
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Avez-vous mal choisi votre oreiller?

 

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Et si c’était lui le responsable de vos insomnies…

Par Philippe Lépine

Le trouble du sommeil est probablement le fléau de la décennie, sinon du siècle. Tout le monde en parle, s’en préoccupe, tente de l’améliorer par tous les moyens. C’est pour ça que lorsque vient le temps de choisir un oreiller, on devient tous un peu fébriles. Est-ce LE bon ou cultivera-t-il nos courbatures et poches sous les yeux ad vitam æternam?

«Il n’y a pas de bon ou de mauvais oreiller [NDLR : pour la santé], mais il y a certains points à prendre en considération. Chaque individu est fait différemment, et le confort est propre à chacun», résument l’ostéopathe Jonathan Berthomé et la finissante en ostéopathie Florence Masson de Cabinet d’ostéo.

La plupart des experts s’entendent pour dire qu’il faut surtout s’attarder sur l’épaisseur de son oreiller selon sa morphologie pour assurer une santé optimale, c’est-à-dire une bonne circulation, une bonne posture, et une bonne santé articulaire. Il faut donc prendre en compte la largeur des épaules, la longueur du cou, le placement des bras pendant le dodo en plus de la position de sommeil favorite.

Quel type d’oreiller choisir si on dort…

Sur le dos : un oreiller suffisamment épais pour que le haut du dos et la colonne cervicale soient maintenus, ou autrement dit, que la nuque soit alignée aux hanches. Avec un oreiller trop mince, la tête a tendance à partir vers l’arrière, ce qui crée des tensions dans la région du cou.

En règle générale, quand on dort sur le dos, la position de la tête doit rester au neutre, c’est-à-dire que le regard doit se trouver vers le plafond et non vers le mur devant ou derrière. Il est alors suggéré d’avoir un oreiller plutôt ferme si on préfère cette position.

Sur le côté : un oreiller qui a l’épaisseur de la distance entre l’oreille et le moignon de l’épaule. Idéalement, il faut que la tête et le cou soient alignés aux hanches et aux pieds.

Un oreiller souple est conseillé pour épouser la forme de la tête.

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Sur le ventre : un oreiller le plus mince possible. Dormir sur le ventre est une position déconseillée par beaucoup d’experts en santé, car la courbure lombaire est majorée, ce qui augmente la pression au niveau du bas du dos. Pour respirer, la tête est automatiquement tournée sur le côté et plusieurs tensions cervicales peuvent naître de ça.

Si les habitudes sont difficiles à changer et qu’on est trop bien sur le ventre, l’oreiller doit être très mince. Il est même suggéré de dormir sans oreiller afin de maintenir au mieux l’axe.

Un coussin sous le ventre peut sinon être utile afin d’assurer un soutien lombaire.

Dans tous les sens : un oreiller passe-partout, c’est à dire, un oreiller de taille moyenne et plutôt ferme. Évidemment, il faut prioriser certains aspects selon le pourcentage de la nuit que vous dormez dans une position donnée. Si vous passez, par exemple, 50% de la nuit sur le côté, préférez un rembourrage plus souple.

Tous les conseils ci-dessus ont été fournis par Cabinet d’ostéo.

 

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    Les experts préfèrent souvent la fermeté à la souplesse (sans négliger le confort) puisqu’un oreiller plus rigide s’amincit généralement moins rapidement, répondant ainsi plus longtemps à vos besoins initiaux en termes d’épaisseur.

    Pour le reste, ce n’est qu’une question de confort. Que préférez-vous entre les deux catégories d’oreillers sur le marché : Le type «soutien» ou «confort»? Le premier (fait de mousse mémoire, latex ou perforée) aura tendance à être plus ferme, le second (fait de plumes, microgel, laine ou fibres synthétiques) plus moelleux.

     

    Quand vient le temps de choisir le rembourrage, considérez ces aspects :

       

Le confort (on vient de vous le dire!)

Souffrez-vous d’allergies (causées par les plumes ou les acariens, par exemple)?

Avez-vous tendance à avoir chaud? Peut-être faudra-t-il opter pour une matière qui respire mieux ou qui n’emprisonne pas la chaleur.

Avez-vous des besoins particuliers? Une hanche blessée, des problèmes de cou… Faites-le savoir aux vendeurs d’oreillers.

Cette composante est-elle durable? «Le rembourrage des oreillers de soutien – en mousse entre autres – fait généralement en sorte qu’ils soient plus durables que celles de conforts», spécifie le directeur des ventes de Dormez-vous, Angelo Lanni.

    Le primordial essai

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Ne soyez surtout pas gênés d’essayer les oreillers en magasin avant de passer à la caisse, et faites-le plus particulièrement dans un matelas ressemblant au vôtre.

«C’est l’erreur que la plupart des gens font. Ils mettent leur main et leur tête quelques secondes contre le plastique, debout dans une allée, pis boum, c’est fait. […] Prenez le temps de vous coucher dans un matelas, la tête dans l’oreiller s’il le faut, et restez-y quelques minutes», conseille M. Lanni.

Durée de vie

Un oreiller de type «soutien» devrait durer de 3 à 5 ans puis celui de type «confort» de 6 mois à 3 ans, selon la qualité des composantes.

L’important est de vérifier que notre corps est dans une bonne posture selon notre position de sommeil. On préfère aussi les modèles lavables afin de le débarrasser des bactéries et allergènes et on ne sous-estime pas le pouvoir d’une housse protectrice.

«Les gens achètent souvent l’oreiller en spécial et mettent une taie par-dessus, mais les peaux mortes de la tête vont affecter sa qualité, témoigne le spécialiste de Dormez-Vous. Un protège oreiller qui respire bien peut doubler la durée de vie d’un oreiller.»

Trois modèles d’oreillers testés et approuvés

– Casper : les oreillers Casper sont passe-partout. Elles permettent d’être confortable en dormant autant sur le côté, sur le ventre que le dos. Grâce à leur technologie à double épaisseur (un centre ferme et un contour plus moelleux), ils offrent un bon soutien et s’adaptent à votre position. Ils sont en plus lavables à la machine. 85$

– Bio Soy par Sunset Sleep Products : un oreiller idéal pour les personnes transpirant la nuit. Fait en mousse mémoire à partir de la fève de soya, il épouse la forme de la tête, est hypoallergène et surtout respire bien. C’est quasi froid! 98$

– Thermagel d’Obusforme : un oreiller pour les personnes qui dorment sur le dos. Fait en mousse viscoélastique et couvert d’une couche d’aquagel, elle est ferme et soutien donc la tête adéquatement prévenant les ronflement en plus de permettre la régularisation de la température. Les dormeurs polyvalents seront moins enchantés à cause du creux au centre de l’oreiller. 89,99$

 

https://quebec.huffingtonpost.ca

La couleur de mon chat influence-t-elle son comportement ?


Les chats ont leur propre caractère, mais la couleur de leurs poils a-t-il une influence sur leur comportement ? Beaucoup croyances ont été véhiculées que les chats noirs ont encore leurs lots de discrimination. Peut-on le prouver scientifiquement ? Cela va plus avec son environnement et son éducation … et non sa couleur
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La couleur de mon chat influence-t-elle son comportement ?

 

chats couleur

La couleur de votre chat a-t-elle un lien avec son caractère ?  Les chats blancs seraient timides, les chats roux plus amicaux… Mais est-ce vrai ? La couleur de la robe d’un chat influence-t-elle son comportement ? Daniel Filion, intervenant en comportement félin chez Educhateur, a son idée sur la question.

La couleur de votre chat a-t-elle un lien avec son caractère ? Une étude du Dr. Mikel Delgado, visant près de 200 américains, montre les résultats suivants :

  • Les chats roux et deux couleurs seraient considérés plus amicaux ;
  • Les chats tortie auraient une attitude plus têtue et antisociale qualifiée de « tortitude » ;
  • Les chats blancs seraient timides, paresseux et calmes ;
  • Les chats noirs n’auraient pas de caractéristiques particulières, ce qui contribue probablement à leur côté mystérieux.

Vous croyez que c’est exact ? Est-ce que votre chat entre dans l’une de ces descriptions ? Depuis le début, je vous ai habitués à des articles remplis d’humour, mais cette semaine, si vous me le permettez, je vais être un peu plus sérieux, car même si ce sujet peut vous paraître léger, il a de lourdes conséquences sur cette fameuse croyance que je veux démystifier une fois pour toutes.

Une simple question de perception

chat roux

La plupart des gens croient qu’il y a un lien entre la couleur d’un chat et son caractère. L’étude du Dr. Delgado et son équipe a très bien démontré que la couleur du chat était l’un des facteurs les plus importants lorsque vient le temps de choisir un chat en refuge. De ce fait, les chats roux sont adoptés beaucoup plus rapidement que les chats de n’importe quelle autre couleur. Et c’est sans parler du fait qu’il y a trois fois plus de chats noirs euthanasiés dans les refuges que les chats de n’importe quelle autre couleur en Amérique du Nord, faute de pouvoir les faire adopter, simplement à cause de cette fausse croyance voulant que le chat noir porte malheur.

Comment les médias influencent nos croyances

N’est-il pas intéressant de constater que le chat le plus connu et populaire au monde, Garfield de la bande dessinée de Jim Davis, soit un chat roux attachant et amical et que c’est exactement ce que la plupart des gens disent des chats roux ? Que dans plusieurs dessins animés, les chats blancs sont des aristocrates timides et paresseux et que ce sont les chats de ruelle de couleurs mélangées qui sont souvent perturbateurs et indépendants ?

Voilà probablement l’explication derrière la perception des couleurs, mentionnée dans l’étude du Dr. Delgado, en lien avec le comportement des chats. À partir du moment où une personne est influencée à croire qu’un chat de telle couleur a un comportement particulier, elle aura tendance à confirmer sa croyance lorsqu’elle le voit, mais ne remarquera pas tout autre cas de figure allant à l’encontre de cette croyance. C’est ce que l’on appelle le phénomène de dissonance cognitive.

Voilà pourquoi nous ne pourrons jamais répondre à cette question par sondage ou même en observant les chats, car nous sommes tous victimes de ces influences médiatiques ou mythiques.

Le lien génétique : la couleur du chat influence-t-elle son caractère ?

Il faut donc s’en remettre à la science pour répondre à la question. Pour qu’un comportement soit lié à une couleur, il faudrait que le gène définissant la teinte du pelage et les gènes responsables du développement du cerveau (comportement) soient très près l’un de l’autre, sur le même chromosome. Or, une combinaison similaire existe : les gènes déterminant le blanc du pelage et le bleu des yeux se situent sur le même chromosome que celui relatif à la surdité, ayant pour conséquence que la majorité des chats blancs aux yeux bleus sont sourds. Mais là s’arrêtent les liens génétiques que nous pouvons faire en ce sens. C’est donc dire qu’à ce jour, aucune étude n’a permis d’établir un lien génétique entre la couleur d’un chat et son comportement et la très grande majorité des scientifiques s’entendent pour dire que faire un lien entre la couleur d’un chat et son comportement serait une erreur aussi grande que d’établir un lien entre la couleur des cheveux d’une personne et son caractère.

Choisir son chat en fonction de son caractère

chat noir

On sait, par ailleurs, que bien qu’il y ait une base génétique, le comportement d’un chat est beaucoup plus influencé par son environnement et son éducation. Voilà pourquoi il faut regarder le caractère d’un chat avant de l’adopter pour s’assurer qu’il soit compatible avec votre famille. Ainsi, un chat actif et aventurier sera heureux chez une famille de trois enfants, deux chiens et trois perruches alors qu’un chat plus timide et peureux fera le bonheur de grand-maman. Choisir son chat selon la couleur pourrait résulter en une combinaison inverse et rendre le chat et son propriétaire très malheureux.

 

Daniel Filion
Intervenant en comportement félin
www.educhateur.com

https://wamiz.com/

140 cadavres au coeur arraché: découverte du plus grand sacrifice d’enfants de l’Histoire


Heureusement que la science à évoluer sur la connaissance de l’environnement, vers l’an 1400 et 1450, 140 enfants de 5 à 14 ans ainsi que des lamas de 18 mois et moins ont été sacrifier et on en enlever leur coeur. Il semble qu’ils sont mort dans un seul évènement pour calmer la colère des dieux alors que c’était la présence d’El Niño qui était présent
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140 cadavres au coeur arraché: découverte du plus grand sacrifice d’enfants de l’Histoire

 

© Twitter, touchstone pictures.

Par: rédaction
Source: BBC, National Geographic

Les archéologues ont mis au jour au Pérou les restes d’un macabre rituel perpétré il y a au moins 500 ans, dévoile la BBC. Ceux-ci sont composés des corps de plus de 140 enfants de la civilisation précolombienne des Chimu, ce qui en fait sans aucun doute le plus gros sacrifice d’enfants de l’Histoire. Le site était caché sous la terre depuis plus de cinq siècles.

Des masses de squelettes d’enfants à la poitrine ouverte, vraisemblablement pour en extraire le coeur, voilà la découverte historique d’archéologues sur le site de l’ancienne capitale de la civilisation Chimu et de l’actuelle petite ville péruvienne de Trujillo. Les Chimu, à leur apogée, contrôlaient d’après les historiens une langue de terre de près de mille kilomètres le long du Pacifique, de l’actuelle frontière entre le Pérou et l’Équateur jusqu’à Lima. Les Chimu, certes moins connus du public que les Incas, furent pourtant la seconde plus grande civilisation précolombienne avant l’arrivée des conquistadors européens (dès 1532).

Hasard

C’est dans ce contexte, quelques décennies avant que ces mêmes Incas ne les dominent (on situe cette prise de pouvoir inca vers 1475), que les Chimu auraient mis en place ce colossal sacrifice d’enfants à des fins rituelles, une pratique très répandue dans les peuples archaïques et que l’on attribue fréquemment aux Aztèques. Ces derniers avaient en effet pour habitude de sacrifier les prisonniers ennemis, de leur arracher le coeur et d’offrir ceux-ci au Soleil, pour que celui-ci ait la force de se lever chaque matin. Les sacrifices d’enfants sont quant à eux plus rare et d’une grande valeur en raison de l’innocence des victimes. On en a trouvé la trace aux quatre coins du monde.

La découverte de Trujillo, si on en parle aujourd’hui, ne date pourtant pas de 2018. C’est en effet en 2011 déjà que des habitants de la région ont attiré l’attention des chercheurs, très actifs dans cette zone chargée d’histoire et de mystères archéologiques, sur des restes humains. Gabriel Prieto, de l’université de Trujillo, dirigeait alors une équipe internationale sur des fouilles dans la région. Il apprend que des os sont réapparus à la surface dans des dunes non loin de là. Il se lance alors aussitôt dans des travaux d’excavation d’urgence et tombe sur l’inimaginable: un gigantesque site de sacrifice au bas d’une falaise, à 300 mètres de l’océan. Une découverte hors normes qui présage alors une exception archéologique.

Cages thoraciques béantes, sternums sectionnés

Les recherches se sont poursuivies sans relâche et il aura fallu cinq ans pour en arriver à des conclusions sans appel et qui font froid dans le dos: ce sont plus de 140 enfants et 200 jeunes lamas qui ont été sacrifiés lors d’un seul et même événement rituel, et ce entre l’an 1400 et 1450, selon la datation au carbone 14 des éléments textiles et de cordes retrouvés sur les restes humains. Mais ce n’est pas tout. Les squelettes très bien conservés – tant des enfants que des animaux – présentaient tous les mêmes lésions au sternum et leurs cages thoraciques étaient béantes, ce qui laisse penser que leur coeur en a été systématiquement extrait à des fins rituelles d’adoration et d’offrande. Selon les analyses, les gestes ont été portés de manière technique et avec assurance, ce qui étaye la piste de bourreaux très entraînés.

Entre 5 et 14 ans

Les analyses des os donnent également l’âge approximatif des victimes, qui avaient de 5 à 14 ans et ont été enterrées en direction de l’ouest, vers l’océan. Les lamas eux, avaient tous moins de 18 mois et étaient enterrés vers l’est, soit vers les Andes. L’ADN des enfants a établi que filles et garçons ont indifféremment été sacrifiés et qu’ils faisaient pour certains partie de la civilisation Chimu elle-même et pour d’autres de groupes ethniques ralliés au royaume précolombien. Non genré et non ethnique, ce sacrifice n’avait donc pas de fondement politique ou belliqueux.

Non loin du site, des restes humains adultes ont été découverts: un homme et deux femmes. Ceux-ci présentaient des traces de coups à la tête, vraisemblablement portés à l’aide d’un objet contondant. Selon les historiens, tout porte à croire que les trois individus ont joué un rôle prépondérant dans l’offrande et ont ensuite été éliminés sommairement.

Des traces de pieds nus d’enfants, de résistance

L’étude des strates a permis d’établir que le gigantesque sacrifice s’est déroulé en un acte magistral unique car tous les enfants ont été retrouvés dans une seule et même couche de boue asséchée par la suite dans un coin du site. Particulièrement préservée, la couche de boue a révélé des traces de pas d’adultes en sandales, du passage de chiens, de pieds nus d’enfants et de jeunes lamas. Des traces de freinage laissent transparaître la résistance des animaux traînés vers le lieu d’offrande.

Les empreintes de pas intactes permettent aussi de révéler le déroulement du sacrifice. Deux groupes d’enfants et de lamas distincts auraient été amenés simultanément, l’un depuis le nord et l’autre depuis le sud, jusqu’au centre de la falaise où leur sort funeste les attendait.

El Niño, ou la colère des dieux

Ce qui a naturellement particulièrement intéressé les scientifiques est la raison de ce sacrifice humain colossal. Là encore, la couche de boue découverte lors des fouilles lève le mystère, relate le National Geographic. Cette énorme quantité de boue traduit des pluies battantes qui ont dû s’abattre sur la région dans les semaines qui ont précédé le rituel. On devine aujourd’hui que cela devait être dû à un phénomène naturel s’apparentant à El Niño et celui-ci avait vraisemblablement provoqué tant une hausse de la température de la mer, et donc une chute drastique de la pêche, que des inondations et glissements de terrain, et donc fait payer aux Chimu un lourd tribut dans leurs cultures et infrastructures agricoles.

Face à de telles déconvenues climatiques, les Chimu auraient commencé à sacrifier des adultes, comme de coutume, pour plaire aux divinités. Mais devant leur échec, ils auraient eu recours à de plus lourdes offrandes, à savoir le sacrifice d’enfants: les peuples devaient en effet offrir ce qui leur était le plus cher afin d’obtenir des faveurs surnaturelles de la part des divinités toutes puissantes. 

« Partie émergée de l’iceberg »

Selon Prieto, qui a fait la découverte de sa vie d’archéologue, ce site unique pourrait en fait n’être « que la face émergée de l’iceberg. On est en droit de se demander si la région ne renferme pas d’autres secrets encore intacts ».

En attendant, sa découverte est inégalée: il a mis au jour le plus grand sacrifice d’enfants que le monde ait connu. Ses conclusions seront consignées dans un rapport complet qui sera ensuite publié par National Geographic.

http://www.7sur7.be/7s7/fr/

L’eau pétillante est-elle aussi saine que l’eau ordinaire ?


Pour le peu d’étude sur les eaux gazeuses qui sont une alternative aux sodas, on peu sans craindre en boire, le seul bémol, c’est qu’ils peuvent éroder l’émail des dents, mais très faiblement
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L’eau pétillante est-elle aussi saine que l’eau ordinaire ?

 

Crédits : Pixabay / yunjeong

par Brice Louvet

Quand il s’agit des avantages nutritionnels ou des dangers éventuels de l’eau gazeuse, les mythes sur la santé abondent. Est-ce que l’eau pétillante érode vos dents ? Ou vos os ? Est-elle aussi hydratante que l’eau du robinet ordinaire et ordinaire ?

Bien qu’il n’y ait pas encore beaucoup de recherches sur ce sujet, plusieurs études suggèrent que oui, l’eau gazeuse vous hydrate aussi bien que l’eau plate. En fin de compte, l’eau gazéifiée n’est que de l’eau ordinaire infusée de gaz carbonique. En revanche, si l’eau est consommée trop vite, les bulles de gaz pourraient simplement vous donner l’impression d’avoir assez bu trop rapidement en vous remplissant l’estomac. Éventuellement, cela pourrait avoir un impact sur la quantité d’eau que vous buvez. Mais qu’en est-il de l’affirmation selon laquelle l’eau gazéifiée est plus susceptible d’éroder les dents et le calcium osseux ?

Aucune étude scientifique ne prouve aujourd’hui que le fait que boire de l’eau gazeuse a un effet sur vos niveaux de calcium. En revanche, elle pourrait effectivement éroder légèrement votre émail dentaire – la surface extérieure dure de vos dents. Cela est dû à l’acide carbonique,  un sous-produit de l’eau et du gaz carbonique qui donne à l’eau gazeuse son goût vif et légèrement acidulé. Des études ont montré que l’acide carbonique peut en effet avoir un léger effet érosif sur vos dents si l’eau gazeuse est consommée régulièrement, et sur une longue période. L’eau pétillante sera en revanche moins érosive que les boissons gazeuses aromatisées au citron vert, au citron ou au pamplemousse par exemple, qui contiennent des niveaux d’acide carbonique plus élevés.

Les acides dans les boissons pétillantes non sucrées restent néanmoins très faibles. À titre de comparaison, boire des sodas régulièrement entraîne environ 100 fois plus de dommages aux dents qu’une simple eau pétillante. Faites simplement attention à la teneur en sel, qui peut parfois s’avérer trop élevée. Et ceci pour des raisons de santé bien plus que de goût : consommer une eau trop riche en sodium quand on souffre de rétention d’eau, d’hypertension artérielle, de problèmes cardiaques ou d’une maladie rénale peut être dangereux.

Ah, et non, l’eau gazeuse ne fait pas grossir. L’eau occupe simplement pas mal de place, créant une sensation de satiété. Mais rien de plus. Vous l’évacuerez très facilement.

Source

http://sciencepost.fr/

Amputée de la cuisse, on lui greffe la jambe… à l’envers


Cette petite fille a 7 ans et elle très positive malgré le cancer qui la rongeait. Elle a subi une opération pour enlever une partie de la jambe au niveau de la cuisse, après il lui greffe le bas de la jambe a l’envers. Est-ce une erreur ?? Non, à son âge, ils peuvent faire une plastie de retournement pour être capable de mettre une prothèse comme un soulier qui lui permettra de faire du sport comme elle le veut plus tard
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Amputée de la cuisse, on lui greffe la jambe… à l’envers

 

Par Michaël Bouche

L’histoire de la petite Amelia est absolument bouleversante. Atteinte d’une tumeur à la cuisse, cette petite fille britannique de 7 ans, originaire de Birmingham, a subi une opération peu commune.

L’été dernier, la vie d’Amelia a basculé. Elle était revenue d’un camp de vacances avec la jambe très gonflée. Alors que les médecins ont d’abord cru à l’éclatement d’un vaisseau sanguin, une radiographie a révélé la présence d’une tumeur de 10 centimètres au fémur, qui après biopsie, s’est révélée être maligne. Ce cancer des os, appelé ostéosarcome, était tellement important et agressif qu’il avait déjà provoqué une fracture de l’os. Comme la chimiothérapie n’a pas fonctionné, les médecins ont décidé de lui amputer la partie de la jambe touchée par le cancer.

Plastie de retournement

Pour ne pas briser son rêve de devenir un jour danseuse, les médecins de l’Hôpital royal orthopédique de Birmingham ont alors décidé de pratiquer une « plastie de retournement ». Concrètement, cette intervention consiste à utiliser l’articulation de la cheville pour la mettre à la place du genou. Elle est également appelée l’opération de Borggreve ou de Van Ness.

En clair, on lui retire la partie supérieure de la jambe pour y greffer la partie inférieure… à l’envers. Une prothèse sera ensuite fixée à son pied pour lui permettre de marcher. Cette opération est réservée à de très jeunes enfants amputés de la jambe chez lesquels la pose d’une prothèse interne n’est pas envisageable. La prothèse s’enfile alors comme une chaussure.

Le courage d’Amelia

Dans environ trois mois, Amelia devrait recevoir sa prothèse. La fillette a toujours aimé le sport, notamment la natation, l’athlétisme et la danse.

« Les gens se demandent souvent comment on vit toute cette épreuve mais nous prenons exemple sur notre fille, qui malgré tout ce qu’il lui arrive, reste très positive. Avant d’entrer dans la salle d’opération, elle a dit Au revoir, tumeur, à jamais, loser », témoigne sa mère.

L’opération s’est déroulée sans complications et les médecins sont agréablement surpris par la faculté d’adaptation d’Amelia.

« Jusqu’à présent, tout le monde est admiratif de son courage et de son attitude positive. Elle ne cesse de dire que sa nouvelle jambe lui permettra de voyager aux quatre coins du monde et peut-être même d’un jour participer aux Jeux Paralympiques », conlut sa mère, particulièrement fière de sa fille.

http://www.7sur7.be/

L’humain chassait bel et bien les paresseux géants


Le paresseux géant vivait il y a 12 millions d’années, il était comme ses cousins lointains, les paresseux d’aujourd’hui, des herbivores. Grâce a des empreintes fossilisées, les scientifiques peuvent affirmer que l’homme chassait ces bêtes. On croit aussi qu’à la dernière glaciation, les hommes on participer à la disparition des paresseux géants tout comme les mammouths, les tigres à dents de sabre et lions américains
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L’humain chassait bel et bien les paresseux géants

 

Représentation artistique d'un groupe d'humains chassant un paresseux géant.

Représentation artistique d’un groupe d’humains chassant un paresseux géant.  Photo : Université Bournemouth/Alex McClelland

Scène préhistorique : quelque part, il y a environ 12 000 ans, un paresseux géant d’Amérique du Nord, une bête poilue de la taille d’un éléphant, est suivi par un groupe de chasseurs puis, se sachant traqué, il se redresse sur ses pattes arrière pour, du haut de ses deux mètres, tenter de se défendre avec ses griffes géantes et pointues.

Un texte d’Alain Labelle

Voilà la reconstitution d’un événement de prédation de quelques minutes qui s’est déroulé il y a des milliers d’années près d’un lac du Nouveau-Mexique. Cette reconstitution est rendue possible grâce à la mise au jour d’une série d’empreintes fossilisées appartenant à un paresseux géant et à des humains.

Préservées pendant des millénaires, ces empreintes sont les toutes premières pistes qui placent des chasseurs humains en action contre ces grosses proies.

Les empreintes découvertes au Nouveau-Mexique.

Les empreintes découvertes au Nouveau-Mexique.  Photo : Université Bournemouth/Matthew Bennett

Elles ont été découvertes au parc national White Sands National Monument.

Malgré leur physique imposant, les paresseux géants étaient herbivores. Leurs griffes n’étaient pas adaptées à la prédation, mais plutôt à la préhension nécessaire à la cueillette de fruits et de feuilles d’arbres.

Il n’est pas rare de trouver des empreintes de paresseux géants, mais celles-ci sont particulièrement intéressantes, puisqu’elles sont accompagnées de traces humaines.

Il y en a au moins une dizaine au même endroit.

Dans certains cas, les pas humains se trouvent à l’intérieur même de celles des paresseux (voir photo).

Une empreinte humaine dans une empreinte d'un paresseux géant.

Une empreinte humaine dans une empreinte d’un paresseux géant.  Photo : Université Bournemouth/Matthew Bennett

Un travail de détective

C’est en analysant la scène que le Pr Matthew Bennett de l’Université Bournemouth et ses collègues ont compris ce qui s’était passé à l’époque à cet endroit.

J’ai tranquillement compris ce qui s’était passé ici il y a des milliers d’années.

Matthew Bennett

Cette scène indique en fait, selon lui, l’action d’une poursuite associée à une prédation.

Représentation artistique d'un paresseux géant.

Représentation artistique d’un paresseux géant Photo : iStock

Les chercheurs estiment que si cet animal géant avait suivi des humains, la plus grande empreinte aurait détruit la plus petite, ce qui n’est pas le cas.

Si les chasseurs marchaient dans d’anciennes pistes d’un paresseux, leurs pieds n’auraient pas créé les mêmes motifs dans les sédiments.

Des humains et des disparitions

Cette mise au jour donne également de la crédibilité à la théorie selon laquelle, lors du déclin de la dernière période glaciaire, les humains ont pu jouer un grand rôle dans l’extinction de ces créatures et d’autres mammifères géants comme les mammouths et les mastodontes.

En fait, ils ont tous disparu au moment où les populations humaines s’étendaient en Amérique du Nord.

Quatre espèces de paresseux géants ont vécu en Amérique du Nord et sont aujourd’hui disparues.

Leurs prédateurs devaient inclure les tigres à dents de sabre (smilodon) et les lions américains.

Ils sont des cousins éloignés des paresseux arboricoles qui vivent actuellement dans les forêts de l’Amérique centrale et de l’Amérique du Sud.

Ainsi, toutes les preuves indiquent que les chasseurs suivaient un animal qui se trouvait devant eux.

 

Un paresseux dans une forêt du Costa Rica.

Un paresseux dans une forêt du Costa Rica Photo : iStock

Le détail de ces travaux est publié dans la revue Science Advances.

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