Prédestination


Peut-être que nous sommes prédestiné a quelque chose, par contre nous avons des choix, des précautions, des routes à prendre
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Prédestination

 

 

J’ai remarqué que même les gens qui affirment que tout est prédestiné et que nous ne pouvons rien y changer regardent avant de traverser la rue

Stephen Hawking

Le Saviez-Vous ► Les 50 ans du micro-ondes: petites ondes, grande révolution


Le micro-ondes qui trône dans presque toutes les cuisines fut d’abord un hasard qui date de la Seconde Guerre Mondiale. D’abord conçu pour l’industrie, fut adapté pour l’usage domestique. Ce fut une mode, quoique toujours présent, le micro-ondes sert surtout à dégeler et réchauffer les aliments que pour faire un repas
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Les 50 ans du micro-ondes: petites ondes, grande révolution

 

En 1967, l'entreprise Amana a commercialisé le Radarange,... (Photo fournie par Panasonic Canada)

En 1967, l’entreprise Amana a commercialisé le Radarange, premier micro-ondes à usage domestique assez petit pour prendre place sur un comptoir de cuisine. Sur la photo, le premier modèle Panasonic vendu en Amérique du Nord, en 1973.

PHOTO FOURNIE PAR PANASONIC CANADA

ISABELLE MORIN
La Presse

Le micro-ondes trône dans la majorité des cuisines. Que ce soit pour cuire, réchauffer ou décongeler des aliments, il est devenu un allié quasi indispensable de nos vies pressées. Retour sur cette technologie qui remonte à la Seconde Guerre mondiale.

Ancienne publicité pour un micro-ondes de marque Amana... (Photo fournie par Amana) - image 1.0

Ancienne publicité pour un micro-ondes de marque Amana

PHOTO FOURNIE PAR AMANA

Ancienne publicité pour un micro-ondes de l'entreprise Thermodor... (Photo fournie par Thermodor) - image 1.1r

Ancienne publicité pour un micro-ondes de l’entreprise Thermodor

PHOTO FOURNIE PAR THERMODOR

La découverte des micro-ondes en cuisine serait le fruit d’un heureux hasard. Durant la Seconde Guerre mondiale, Percy Spencer, ingénieur de l’entreprise Raytheon, au Massachusetts, travaillait sur un générateur de micro-ondes pour les radars quand il a réalisé qu’une friandise placée dans sa poche avait fondu. Intrigué, il a poussé ses recherches plus loin en pointant son générateur sur un oeuf, puis un épi de maïs : le premier a explosé, tandis que le deuxième a donné du popcorn !

La découverte a vite été brevetée. Dès 1947, Raytheon a lancé un four à micro-ondes destiné à un usage industriel : le Radarange. Il a cependant fallu attendre 20 ans afin que la technologie soit assez avancée pour produire un modèle plus compact et moins cher. Ce n’est qu’en 1967 que l’entreprise Amana a commercialisé un premier micro-ondes à usage domestique assez petit pour être installé sur un comptoir de cuisine.

Cet appareil révolutionnaire était vendu 640 $ à l’époque, soit l’équivalent d’environ 5000 $ aujourd’hui* : une petite fortune, mais est-ce si cher payé pour un appareil censé être « la plus grande invention en cuisine depuis le feu », comme le clamait sa publicité ? Peut-être bien… Dans les années 80, l’arrivée sur le marché de modèles japonais a fait baisser les prix et a ainsi contribué à l’essor des ventes.

En 1986, 25 % des foyers possédaient un micro-ondes. En 2009, ce chiffre avait grimpé à 96 %.

Source : The New York Times – Susan Strasse, professeure d’histoire américaine à l’Université du Delaware

UN SUCCÈS MI-CHAUD, MI-FROID

« Eh bien, voilà un grand pas qui change et changera beaucoup de choses… les fours à micro-ondes », annonçait Jehane Benoit en 1989, en préface de son Encyclopédie illustrée de la cuisine au four à micro-ondes.

Malgré les pronostics de Mme Benoit, alors associée, précisons-le, au fabricant Panasonic, l’utilisation du micro-ondes n’a pas détrôné la cuisinière.

Au Canada, les dépenses des ménages canadiens pour les micro-ondes sont restées relativement stables entre 1997 et 2016, d’après Santé Canada. Les ventes ont toutefois connu une baisse importante aux États-Unis*, qui s’explique, selon certains experts, par un désir de privilégier la qualité plutôt que la rapidité en cuisine. Aussi, le micro-ondes dispute maintenant l’espace sur nos comptoirs avec de nouveaux appareils comme la mijoteuse, le cuiseur à riz ou le Vitamix.

Aujourd’hui, il sert essentiellement à décongeler, à réchauffer les restants et les plats préparés ou à faire éclater les grains de maïs.

« C’est un effet de mode qui a passé », croit Anne-Marie Desbiens, chimiste et auteure du blogue Foodie scientifique, qui s’est intéressée à cet appareil.

Les micro-ondes ne sont plus vendus avec des sondes thermométriques et d’autres accessoires qui permettaient de cuire divers aliments plus compliqués, comme la viande, souligne-t-elle, et l’option de cuisson à convection n’est plus aussi populaire.

« J’ai l’impression qu’ils étaient plus technologiques dans les années 80 qu’ils ne le sont aujourd’hui. Il y a un savoir-faire qu’on a perdu. »

* Estimation basée sur des chiffres cités par le New York Times.

Quatre mythes déboulonnés

 

IL DONNE LE CANCER

Les ondes électromagnétiques du micro-ondes sont non ionisantes. Elles ne peuvent arracher les électrons des atomes, contrairement aux ondes ionisantes utilisées notamment pour les rayons X qui, elles, peuvent causer le cancer, soutient Dominic Deslandes, professeur au département de génie électrique de l’ETS.

« Beaucoup d’études ont été faites et il n’y a absolument aucune corrélation prouvée entre l’utilisation du micro-ondes et le cancer. »

Ce n’est pas tant l’appareil en lui-même que le type de contenant utilisé pour cuire les aliments qui est problématique. Certains plastiques, une fois chauffés, libèrent en effet des substances soupçonnées d’être cancérigènes.

IL DIMINUE LA QUALITÉ NUTRITIVE DES ALIMENTS

« Toute source de chaleur va dégrader les qualités nutritives d’un aliment. Ce n’est pas davantage le cas pour le micro-ondes que pour la cuisinière, selon l’ingénieur. La cuisine à l’eau est pire parce qu’elle dilue les vitamines. Le micro-ondes a un avantage sur ce point, parce qu’il cuit à la vapeur », ajoute l’ingénieur.

DES ONDES PEUVENT S’ÉCHAPPER DE L’APPAREIL

Le danger, si on pouvait l’actionner sans fermer la porte, serait… de cuire. Les anciens modèles étaient en effet moins étanches, mais les micro-ondes d’aujourd’hui sont munis d’un double mécanisme de sécurité pour contenir les ondes, assure le professeur de l’ETS. Les fabricants de micro-ondes sont soumis à des règles de construction très rigoureuses, rappelle Santé Canada. À moins d’en faire un mauvais usage ou d’utiliser un appareil endommagé, il n’y a aucune raison de le craindre, confirme également l’organisme.

DES ONDES DEMEURENT À L’INTÉRIEUR DE L’ALIMENT

Les ondes cessent de vibrer dès que l’appareil est en mode « arrêt », un peu comme lorsqu’on éteint le poste de radio. « Les « bips » en fin de cuisson indiquent tout simplement le temps nécessaire pour que la chaleur finisse de se distribuer dans la nourriture et non pas la période requise pour que les ondes se dispersent », précise Dominic Deslandes.

Au-delà de la touche popcorn

Comment ça fonctionne

Le micro-ondes utilise une fréquence de 2,4 GHz, comme un routeur ou des appareils Bluetooth.

« Il envoie un signal de 1000 W qui agite les molécules présentes à l’intérieur d’un aliment. Ce mouvement entraîne une friction qui se transforme ensuite en chaleur, explique Dominic Deslandes, professeur au département de génie électrique de l’École de technologie supérieure (ETS). Pour que ce mouvement de molécules se produise, il doit y avoir de l’eau, ce qu’on retrouve dans tous les aliments. »

Ce phénomène explique pourquoi des objets solides, comme une assiette de porcelaine, restent froids alors que la nourriture cuit.

Les +

Il produit moins de vaisselle sale et est moins énergivore qu’un four. Il chauffe aussi rapidement les liquides. Les gras et sucres des aliments peuvent aussi accélérer la cuisson, indique la chimiste Anne-Marie Desbiens.

« Les meilleures applications maintenant, je dirais que c’est pour cuire les légumes à la vapeur. Ils cuisent rapidement, et comme les vitamines sont plus solubles dans l’eau, on perd moins de la valeur nutritive de l’aliment », ajoute-t-elle.

Les –

« Quand je regarde le temps de cuisson nécessaire pour réaliser plusieurs plats [dans les anciens livres de recettes], ça revient un peu au même qu’au four », souligne la chimiste, qui ajoute à la liste de ses points faibles la complexité de cuire des aliments plus délicats comme la viande ou les gâteaux, à moins d’être équipé d’une plaque de cuisson adaptée (rare et coûteuse).

Le micro-ondes ne peut saisir, comme c’est le cas sur une cuisinière, ou braiser, comme la mijoteuse ou le four. Toutefois, le plus gros problème, selon elle, c’est qu’il cuit de manière inégale. Et ce, malgré l’ajout du plateau tournant et d’un dispositif améliorant la répartition des ondes.

« Les ondes pénètrent dans l’aliment à une profondeur de 3 cm, explique la chimiste. Pour bien les cuire, il faut donc les couper en petits morceaux, ou les changer de côté en cours de cuisson et bien les répartir dans l’assiette. »

 L’intérieur d’un plat reçoit moins d’ondes que les côtés, souligne également Beth Hensperger dans son livre Not Your Mother’s Microwave Cookbook. Les parties plus délicates d’un aliment (la pointe d’une asperge, par exemple) doivent, par conséquent, être placées à l’intérieur du plat.

41 %

Selon un sondage commandé par Panasonic, 41 % des ménages utilisent leur micro-ondes chaque jour, soit aussi souvent que la cuisinière.

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En Suède, les archéologues reconstituent l’histoire terrifiante d’un fort du Vᵉ siècle


Un village en Suède au V e siècle a témoin d’un massacre des villageois pendant le repas. Tout le monde y a passé, même les enfants. Ils sont mort dans les maisons, près des palissade, partout. Curieusement, depuis ce temps, tout est resté intact, comme si le temps avait été arrêté jusqu’à temps que les scientifiques étudient l’endroit. Que c’est t’il passé ? Peut-être des bandits qui ont rafflé toutes ces vies, mais il ne semble pas y avoir de vol ! Ou le village était devenu une renommée que la jalousie s’en est mêlée ?
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En Suède, les archéologues reconstituent l’histoire terrifiante d’un fort du Vᵉ siècle

 

Crédits : Kalmar County Museum

par  Nicolas Prouillac

Le 24 avril, des scientifiques suédois ont publié dans la revue Antiquity les conclusions de leur enquête sur l’un des sites archéologiques les plus macabres jamais découverts.

Le fort circulaire (ou ringfort) de Sandby borg, situé sur l’île d’Öland, au sud-est de la Suède, a jadis été le théâtre d’un atroce massacre. Il y a plus de 1 500 ans, les villageois qui l’habitaient ont été sauvagement assassinés par des maraudeurs, qui se sont repus de leurs souffrances et ont quitté le fort sans emporter leurs richesses. Depuis ce jour, l’endroit est resté comme pétrifié.

Crédits : Sebastian Jakobsson

Cette nouvelle étude témoigne des terribles dangers qui rôdaient en Scandinavie à l’époque moyenâgeuse. Les scientifiques, menés par Clara Alfsdotter et Helena Victor, ont étudié le ringfort du Ve siècle avec la plus grande minutie durant trois ans pour reconstituer le drame horrifique qui s’y est produit. À cette époque, l’enceinte du fort de Sandby s’élevait à cinq mètres de hauteur et abritait des dizaines de maisons dont les habitants de manquaient de rien. Jusqu’au jour où la mort est venue les faucher.

Crédits : Kalmar County Museum

Les squelettes de 26 villageois ont été déterrés pour l’heure, dont certains sont ceux d’enfants. Les fouilles s’étendant sur moins de 10 % de la surface habitée du fort, les archéologues s’attendent à mettre au jour d’autres carcasses dans les prochaines années. Certains squelettes ont été retrouvés dans leur maison, à l’endroit même où ils sont morts, quand d’autres étaient éparpillés le long de la rue circulaire du fort. La position des corps et les objets retrouvés indiquent que les habitants ont été surpris à l’heure du repas. Des marmites étaient encore sur le feu quand les assassins ont envahi le village fortifié, n’épargnant personne. D’après les blessures que présentent les squelettes, certains sont morts sur le coup, d’autres ont agonisé longuement avant de rendre l’âme.

Crédits : Kalmar County Museum

Les archéologues ont été stupéfaits de réaliser que rien, depuis le jour du massacre, n’avait été touché dans le fort. Ni corps enterrés, ni coffres pillés.

« Les indices laissent penser qu’aucun survivant ou habitant de l’île ne s’y est aventuré plus tard », écrivent les chercheurs. 

L’île d’Öland comptait pourtant une quinzaine de forts semblables à la même période. La rumeur de l’horreur qui avait frappé celui de Sandby – colportée par un survivant ? aura probablement dissuadé les badauds de s’y rendre, de peur d’y croiser les âmes errantes des pauvres villageois. Les archéologues ont d’ailleurs raconté au Guardian que les habitants de l’île leur avait déconseillé de s’aventurer dans les ruines du fort. Mais qu’est-il donc arrivé à Sandby borg ? Qui sont les auteurs de cette tragédie ?

Ces questions restent en suspens, mais les archéologues ne désespèrent pas de reconstituer entièrement le récit une fois que leur travail sera achevé. Pour l’heure, on peut imaginer que les villageois ont été victimes d’une horde de bandits assoiffés de sang. Mais dans ce cas, l’absence de pillage est une véritable énigme. L’autre hypothèse que formulent les chercheurs veut que les habitants du fort, visiblement riches, devaient jouir d’une position dominante sur l’île. À une époque où les barrières de la civilisation étaient aussi précaires que dans Game of Thrones  ou The Walking Dead, peut-être ont-ils fini par susciter une jalousie dévorante chez leurs voisins…

Crédits : Kalmar County Museum

Source : Cambridge University Press

http://www.ulyces.co/

Une école américaine interdit l’expression «meilleure amie»


Oh, là ! Comment nous avons fait pour survivre à l’école. Aux États-Unis, cette interdiction de ne pas avoir de meilleur ami pour éviter l’exclusion sociale est rare, sauf que le débat est pris au sérieux dans ce pays, et même cela va plus loin, des activités sportives qu’il n’y a ni de gagnant, ni de perdant pour éviter la frustration des élèves. Ou encore, ils ne corrigent pas au stylo rouge, car c’est une couleur agressante
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Une école américaine interdit l’expression «meilleure amie»

 

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Amies | STEFANOS PAPACHRISTOU via Flickr CC License by

Repéré par Claire Levenson

Des parents du Massachusetts ont changé leur fille de maternelle après qu’une enseignante lui a demandé d’éviter de dire «meilleure amie», sous prétexte que d’autres élèves se sentiraient exclues

Repéré sur ABC News, New York Times

Dans le Massachusetts, une écolière de quatre ans a récemment révélé à sa famille que sa maîtresse lui avait dit de ne pas utiliser l’expression «meilleure amie» à l’école. Choqués, les parents ont demandé des explications à la direction et reçu la lettre suivante:

«Dans notre expérience (sur plusieurs décennies), l’utilisation du terme “meilleur ami”, même dit d’une façon affectueuse, peut conduire à ce que d’autres enfants se sentent exclus, […] ce qui conduit à la formation de “bandes” avec des “laissés-pour-compte”.»

Pas convaincus par la réponse, les parents ont décidé de changer d’école pour que leur fille puisse «exprimer ses sentiments librement».

«Nous leur disons qu’il n’a pas besoin de meilleur ami»

Même si les interdictions sont rares, le débat sur les risques qu’il y a à désigner un meilleur ami ou une meilleure amie sont pris au sérieux dans le milieu éducatif aux États-Unis. En 2010, le New York Times citait une conseillère d’orientation qui expliquait que son établissement encourageait les enfants à ne pas avoir de «best friend».

«Nous essayons de parler avec eux et de faire en sorte qu’ils aient des grands groupes d’amis au lieu d’être possessifs en amitié. Les parents disent parfois que Johnny a besoin de cet ami particulier. Nous leur disons qu’il n’a pas besoin de meilleur ami.»

Le but est d’éviter l’exclusion sociale et le harcèlement. Mais plusieurs psychologues soulignent l’importance des relations amicales fortes qui peuvent se développer entre deux enfants.

Interviewé dans le New York Times, le directeur d’une colonie de vacances explique qu’il utilise des «coachs d’amitié» qui encouragent les enfants à être amis avec tout le monde:

Ce genre de mesures fait partie d’une tendance à la surprotection de plus en plus critiquée aux États-Unis. Par exemple, certaines écoles organisent des événements sportifs sans vainqueurs ni perdants (pour éviter les déceptions et les classements traumatisants), et de nombreux enseignants évitent de corriger les devoirs avec des stylos rouges, car cette couleur est jugée trop agressive.

http://www.slate.fr/

La planète Uranus sent l’oeuf pourri !


Uranus porte bien son nom étant donné que les scientifiques ont pu analyser la lumière infrarouge avec le télescope Gemini North basé à Hawaï. Ils ont finalement trouvé du sulfure d’hydrogène qui donne l’odeur d’oeuf pourri ou des flatulences
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La planète Uranus sent l’oeuf pourri !

 

uranus et quelques unes de ses lunes

L’atmosphère d’Uranus est irrespirable !

NASA/ERICH KARKOSCHKA (UNIV. ARIZONA)

Par Joël Ignasse

Des observations menées depuis la Terre ont permis de confirmer la présence de sulfure d’hydrogène dans l’atmosphère d’Uranus.

Le sulfure d’hydrogène est un gaz produit, notamment, par la dégradation des protéines contenant du soufre. C’est lui qui est responsable de l’odeur nauséabonde des œufs pourris ou des flatulences. En grande quantité il peut même s’avérer dangereux pour les organismes vivants : en Bretagne, la décomposition des envahissantes algues vertes a ainsi provoqué d’importantes émanations de ce gaz qui a entrainé la mort de plusieurs animaux ces dernières années.

Une grande inconnue

Uranus, septième planète du système solaire, est une géante glacée entourée d’anneaux et environ quatre fois plus grosse que la Terre. C’est un astre largement inconnu qu’aucune mission spatiale n’a encore visitée, à l’exception de la sonde Voyager 2 qui l’a survolée en 1986. Les astronomes suspectent depuis longtemps la présence de sulfure d’hydrogène dans son atmosphère mais ils n’ont jamais pu le confirmer jusqu’aux travaux réalisés par Patrick Irwin du Département de physique de l’Université d’Oxford et ses collaborateurs internationaux.

Ces scientifiques ont disséqué par spectroscopie la lumière infrarouge d’Uranus captée par le télescope Gemini North de huit mètres installé sur le Maunakea d’Hawaï. Et ils ont finalement trouvé des traces de sulfure d’hydrogène. La preuve tant recherchée est publiée dans la revue Nature Astronomy. Les données Gemini, obtenues avec le spectromètre à champ intégrale proche infrarouge (NIFS), ont échantillonné la lumière solaire réfléchie provenant d’une région immédiatement au-dessus de la couche de nuages ​​visible dans l’atmosphère d’Uranus.

La détection du sulfure d’hydrogène dans la haute atmosphère d’Uranus (la même composition est suspectée pour Neptune) contraste fortement avec les planètes géantes gazeuses intérieures, Jupiter et Saturne. Dans l’atmosphère de ces deux astres, c’est plutôt de l’ammoniac qu’on retrouve. Cela signifie sans doute que les quatre géantes du système solaire ne se sont pas formées dans la même zone.

https://www.sciencesetavenir.fr/

Aucune preuve que les animaux ressentent l’imminence d’un séisme


 

Selon les scientifiques, les preuves que les animaux sentiraient des tremblement de terre n’est pas vraiment prouver, car les observations manquent de rigueur. Ceci dit, pas parce qu’ils n’ont pas trouver des preuves, que les animaux ne ressentent pas les séismes
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Aucune preuve que les animaux ressentent l’imminence d’un séisme

 

Illustration d'un sismographe.

L’une des difficultés observées par les chercheurs est la grande diversité des données, qui sont souvent anecdotiques et rétrospectives. Photo : iStock

Depuis des siècles, dans la perception populaire, le comportement anormal de certains animaux comme les chiens, les chats et les vaches est considéré comme un signe précurseur de tremblements de terre, mais une récente analyse conclut qu’il n’existe aucune preuve solide pour soutenir cette hypothèse.

Un texte d’Alain Labelle


Pour en arriver à cette conclusion, des sismologues allemands de l’Université de Potsdam ont examiné 180 articles scientifiques concernant le comportement animal lié aux tremblements de terre.

Dans ces articles, le moment des événements précurseurs variait de quelques mois à quelques secondes avant les secousses sismiques, et les distances allaient de quelques kilomètres à des centaines de kilomètres.

Les personnes qui défendent la capacité des animaux à prédire des tremblements de terre prétendent que ceux-ci ressentent les petits changements dans certains paramètres environnementaux et physicochimiques liés au processus géologique menant aux tremblements de terre, et qu’ils y réagissent anormalement.

Dans les présents travaux, pas moins 729 observations de comportement de 130 espèces animales liées à 160 tremblements de terre ont été étudiées.

Les chercheurs ont entre autres analysé les relations entre la magnitude et la distance, l’activité des animaux, mais aussi la qualité et la longueur des observations publiées dans les articles.

Pas très concluant

L’une des difficultés observées par les chercheurs dans leur analyse systématique et statistique des travaux de recherche menés à ce jour sur le phénomène est la grande diversité des données, qui sont souvent anecdotiques et rétrospectives. Selon eux, la plupart des « preuves » se composent d’observations qui n’ont pas été testées rigoureusement.

En outre, les chercheurs affirment qu’il existe d’importants manquements dans de nombreux rapports publiés sur d’éventuels comportements annonciateurs de séismes chez les animaux.

Certains comportements pourraient être, selon les auteurs de la présente étude, liés à des phénomènes physiques d’un événement sismique déjà en cours, mais peu perceptibles pour les humains.

Quoi qu’il en soit, pour réussir à établir un lien, les prochaines études devraient inclure une définition quantitative plus stricte de ce qui constitue un comportement animal inhabituel ou anormal, ainsi qu’une explication physique de ce changement, notent les auteurs de cette analyse publiée dans le Bulletin of the seismological society of America.

https://ici.radio-canada.ca/

Un tueur en série des années 70 arrêté en Californie


    Un homme a été arrêté après près de 40 ans de recherche pour avoir commis des meurtres et des viols. L’histoire ne dit pas comment ils ont pu relier l’ADN à cet homme, mais une chose de certain, c’est que bien des dossiers vont pouvoir mettre un point final en Californie
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Un tueur en série des années 70 arrêté en Californie

 

Des illustrations censées représenter le suspect ont été... (ARCHIVES AP)

 

Des illustrations censées représenter le suspect ont été montrées aux médias lors d’une conférence de presse sur l’affaire, à Sacramento, en juin 2016.

Agence France-Presse
Los Angeles

Les autorités californiennes ont annoncé mercredi l’arrestation d’un homme suspecté d’être le «tueur du Golden State», auteur de meurtres et viols en série qui ont terrifié la Californie et horrifié le pays dans les années 70 et 80.

«Mardi, un mandat d’arrestation a été déposé» à l’encontre de Joseph James DeAngelo, et des chefs d’accusation de meurtres et viols avec circonstances aggravantes ont été déposés dans plusieurs comté de Californie, l’État le plus peuplé des États-Unis.

DeAngelo, 72 ans, a été identifié après quarante années de recherches grâce à des analyses d’ADN, a expliqué la procureure du district de Sacramento Anne Marie Schubert lors d’une conférence de presse.

«Nous avons trouvé l’aiguille dans la botte de foin. Et elle était ici, dans le district de Sacramento», a-t-elle ajouté.

Joseph James Deangelo... (REUTERS) - image 2.0

Joseph James Deangelo

REUTERS

DeAngelo, également surnommé «le violeur de la zone Est», ou «le tout premier harceleur nocturne», est suspecté d’avoir commis 12 meurtres, environ cinquante viols et 120 cambriolages en Californie entre 1976 et 1986, selon le FBI.

L’âge de ses victimes allait de 14 à 41 ans. La plupart de ses crimes avaient eu lieu aux alentours de Sacramento, mais certains s’étaient déroulés dans la baie de San Francisco, et tout au sud de la côte californienne, jusque dans le comté d’Orange.

Il entrait par effraction la nuit chez ses victimes, les attachait, puis les violait. Les deux premiers meurtres ont eu lieu en février 1978.

«Tout le monde avait peur», explique l’agent du FBI Marcus Knutson sur le site de la police fédérale.

«Il est temps pour toutes les victimes de respirer et (…) de mettre fin à l’anxiété dont ils ont souffert ces quarante dernières années» et «de guérir», a déclaré Bruce Harrington, la voix tremblante, lors de la conférence de presse.

Son frère et sa belle-soeur ont été assassinés en 1980 chez eux, et Joseph James DeAngelo est suspecté d’être leur meurtrier.

http://www.lapresse.ca/