Impressionné


C’est normal d’être attiré vers des personnes ayant plus, mais dans le fond, cela ne fait pas d’eux de meilleure personne. Ce sont les gestes qui comptent et qui devraient nous attirer beaucoup plus
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Impressionné

 

Cesse d’être impressionné par l’argent, les admirateurs, les diplômes et les titres. Sois impressionné par la générosité, l’intégrité, l’humilité et la bonté

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Ce Pitbull était déprimé et refuse de bouger, jusqu’à la venue d’un garçon


Ce Pitbull a été sauvé par un refuge Nala a refusé de bouger pendant de longues heures pendant 2 jours. La propriétaire du refuge eut l’idée d’amener son fils de 7 ans et ce fut le déclic, Nala a réagit presque instantanément. La propriétaire a donc décidé de l’amener à la maison pour s’adapter et évoluer pour une meilleure chance d’adoption.
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Ce Pitbull était déprimé et refuse de bouger, jusqu’à la venue d’un garçon

Le Saviez-Vous ► Votre cerveau en 15 chiffres clés


Le cerveau est une vraie machine très perfectionné et qui fonctionne avec une étonnante capacité.
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Votre cerveau en 15 chiffres clés

 

Par Janlou Chaput, Futura

 

Êtes-vous incollable sur le cerveau ? Indispensable à la vie humaine, il fait partie des organes alimentés en priorité en oxygène. Le cerveau nous permet de percevoir notre environnement, de réfléchir, de commander des mouvements, de stocker des informations ou d’éprouver des émotions. Alors que la semaine du cerveau touche à sa fin, révisons ensemble ses caractéristiques : poids, nombre de neurones, vitesse de l’influx nerveux… Voici quelques-uns des secrets de notre encéphale.

La nature ne s’y est pas trompée. Derrière une boîte crânienne lourdement solidifiée se trouve le processeur de nombreux organismes animaux : le cerveau. D’aspect et de forme très différents selon les espèces, il joue le rôle de chef d’orchestre, recevant toutes les informations sensorielles, centralisant les souvenirs et générant les actions. On dit aussi de lui qu’il a fait l’Homme, qui est devenu l’espèce qui règne sur la planète grâce à son potentiel intellectuel. Voici en quelques chiffres l’étendue de ses caractéristiques.

302

Le cerveau ne se limite pas aux gros animaux. Exemple : le ver microscopique Caenorhabditis elegans, long d’environ un millimètre, possède également des neurones spécialisés dans les sensations, la rétention d’informations et l’action. Ils sont même très précisément 302 dans ce qui est inéluctablement l’un des plus petits cerveaux du monde. À titre comparatif, les insectes en ont approximativement un million.

7,8

À l’autre extrême : le grand cachalot. Figurant parmi les animaux les plus imposants de la planète, cette baleine à dents est dotée du plus gros cerveau du règne animal, dépassant même celui de la baleine bleue du fait de sa tête hypertrophiée. Il pèse environ 7,8 kg. Il est tellement gigantesque qu’on n’a pas encore pu estimer le nombre de neurones.

86 milliards

Parmi les têtes les plus remplies : celle de l’Homme moderne. Les premières estimations considéraient qu’il y avait approximativement 100 milliards de neurones dans le cerveau humain. Mais une étude plus récente semble trouver ce nombre un peu trop rond. Les effectifs ont été revus à la baisse. Nous disposerions en moyenne d’environ 86 milliards de neurones au meilleur de notre forme.

1,5

Tant de cellules, auxquelles il faut rajouter les cellules gliales (des cellules nourricières de soutien) qui représentent chez l’homme un poids moyen de 1,5 kg. Chez la femme, le cerveau est un peu plus léger : aux alentours de 1,3 kg. Ce qui ne le rend pas moins efficace : il se pourrait même que la machine tourne légèrement plus vite chez la gent féminine.

250.000

Ces milliards de neurones n’apparaissent pas spontanément. Il faut les fabriquer par des divisions cellulaires successives. Notre organisme fabrique son cerveau au taux le plus élevé entre le troisième et le septième mois de la grossesse. À plein régime, il génère environ 250.000 neurones par minute.

Les neurones sont interconnectés par des synapses, qui leur permettent d’échanger les informations. © Benedict Campbell, Wellcome Images, Flickr, cc by nc nd 2.0

Les neurones sont interconnectés par des synapses, qui leur permettent d’échanger les informations. © Benedict Campbell, Wellcome Images, Flickr, cc by nc nd 2.0

85.000

À titre de comparaison, on perd chaque jour environ 85.000 neurones du néocortex, soit l’équivalent de 31 millions par an. Ou de quasiment un par seconde.

70

Ce nombre très important de cellules neurales synthétisées est limité par le taux de disparition. Les neurones peuvent vivre des décennies, mais s’ils ne sont pas utilisés, ils disparaissent. Ce phénomène s’observe également avec l’âge. Ainsi, à 80 ans, le cerveau ne représente plus que 70 % de ce qu’il était aux alentours de 20 ou 25 ans.

10.000 milliards

Tous ces neurones forment un vaste réseau interconnecté. Dans 1 cm3 de cerveau humain, on dénombre pas moins de 10.000 milliards de synapses, ou connexions nerveuses.

120

L’information nerveuse doit transiter de neurones en neurones. Dans les fibres nerveuses les plus larges, elle circule jusqu’à 120 m/s, soit 430 km/h. Une vraie autoroute de l’information.

180.000

Pour gagner en vitesse, les fibres nerveuses sont recouvertes d’une gaine isolante appelée myéline. Si l’on mettait bout à bout toutes ces fibres myélinisées, on obtiendrait un segment long de 150.000 à 180.000 km selon les estimations. De quoi faire quatre fois le tour de la Terre

20

Le cerveau représente environ 2 % du poids total d’un Homme. Mais par le rôle central qu’il occupe, il consomme 20 % de l’énergie totale. Un véritable gourmand qui a un fort appétit de sang

41

Le cerveau se compose de quatre lobes au niveau de la couche supérieure appelée cortex. À lui tout seul, le lobe frontal représente 41 % de ce cortex. Les lobes temporaux, pariétaux et occipitaux comptent respectivement pour 22, 19 et 18 %.

12

Le système nerveux central au sens strict se compose de l’encéphale (cerveau, tronc cérébral et cervelet) et de la moelle épinière, desquels part un réseau de nerfs. Douze paires sont directement reliées au cerveau : les nerfs crâniens.

150

Le cerveau doit son volume à environ 1.400 cm3 de cerveau… et 300 ml de liquide : 150 ml de sang, et 150 ml de liquide cérébrospinal dans lequel cerveau et moelle épinière baignent.

7,33

Très majoritairement composé d’eau (99 %), le liquide cérébrospinal comporte aussi des protéines, du glucose, et des ions inorganiques, comme les ions sodium, potassium, calcium, magnésium ou chlorure. Le tout lui confère un pH de 7,33.

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En Thaïlande, avis de recherche contre un électrocuteur d’éléphants


Il faut que le voltage soit fort pour tuer un éléphant de 4 tonnes. Je peux comprendre que les éléphants peuvent faire du dégât, mais d’un autre côté, on détruit les habitats naturels, il faut prendre d’autres moyens que de tuer un éléphant
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En Thaïlande, avis de recherche contre un électrocuteur d’éléphants

 

L'éléphant tué cette fois-ci était un mâle d'une... (Photo Agence France-Presse/Daily News)

L’éléphant tué cette fois-ci était un mâle d’une trentaine d’années pesant quatre tonnes.

PHOTO AGENCE FRANCE-PRESSE/DAILY NEWS

 

Agence France-Presse
Bangkok

La police thaïlandaise a annoncé mardi être à la recherche d’un cultivateur d’ananas soupçonné d’avoir électrocuté deux éléphants, dont le dernier est décédé dimanche, pour protéger sa plantation.

«Il avait une brûlure sur sa trompe et son flanc», a expliqué à l’AFP Phadet Laithong, responsable du parc national d’Aung Ruenai, dans la province de Chonburi, non loin de Bangkok.

La plantation d’ananas se trouvait à proximité du parc national où vivent des éléphants sauvages, comme c’est souvent le cas à travers ce pays très agricole.

L’homme soupçonné d’avoir mis en place le système de clôture électrique avec un voltage suffisamment puissant pour tuer un pachyderme est un récidiviste, en fuite.

Le 25 mars, une éléphante était déjà morte électrocutée sur la plantation où il était employé comme ouvrier agricole, mais il avait été libéré sous caution.

«J’espère qu’il se rendra bientôt», a précisé le capitaine de police Chutiwat Thonthan.

L’éléphant tué cette fois-ci était un mâle d’une trentaine d’années pesant quatre tonnes.

Soraida Salwala, fondatrice de l’ONG «Friends of the Asian Elephant» s’est dite «anéantie» par ce drame, qui faisait les gros titres de journaux télévisés mardi en Thaïlande.

«J’ai appelé à la création d’un fonds d’urgence pour indemniser les fermiers dont la récolte est mangée par des éléphants», a-t-elle dit à l’AFP.

«Aucun animal ne devrait être électrocuté», a-t-elle insisté, alors que ce genre de dispositif radical est rare en Thaïlande, où les plantations sont généralement protégées par des clôtures classiques.

En Indonésie, des agriculteurs soucieux de protéger, notamment des plantations d’huile de palme, vont jusqu’à empoisonner les zones où les éléphants sauvages vont habituellement s’alimenter.

La Thaïlande compte de nombreux camps où des milliers d’éléphants domestiques sont entravés par des chaînes pendant leur repos et passent la journée à transporter sur leur dos des vacanciers.

Mais quelque 4000 autres sont sauvages et vivent en liberté dans des parcs naturels, où les touristes ne peuvent les regarder que de loin, accompagnés de rangers.

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Des scientifiques créent par hasard une enzyme dévoreuse de plastique


Le hasard fait bien les choses parfois. Au fil des recherches sur une bactérie découverte au Japon, ils ont créer une enzyme par accident qui boufferait certains plastique comme les bouteilles.Si tout va bien cela aidera grandement, car chaque année, plus de huit millions de tonnes de plastiques aboutissent dans les océans
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Des scientifiques créent par hasard une enzyme dévoreuse de plastique

 

L'enzyme se nourrit uniquement d'un type de plastique,... (PHOTO AFP)

L’enzyme se nourrit uniquement d’un type de plastique, le polytéréphtalate d’éthylène, qui entre dans la composition de très nombreuses bouteilles en plastique.

Agence France-Presse
Tampa

Des chercheurs américains et britanniques ont conçu par hasard une enzyme capable de détruire du plastique, ce qui pourrait contribuer à résoudre le problème mondial lié à ce type de pollution, selon une étude publiée lundi.

Plus de huit millions de tonnes de plastiques aboutissent dans les océans de la planète chaque année, faisant croître les inquiétudes sur la toxicité de ce dérivé du pétrole et sur son impact sur la santé des générations futures et de l’environnement.

Malgré des efforts en matière de recyclage, la grande majorité de ces plastiques peut perdurer pendant des centaines d’années. Les scientifiques cherchent un moyen de mieux les éliminer.

Des scientifiques de l’université britannique de Portsmouth et du laboratoire national des énergies renouvelables du ministère américain à l’Énergie ont concentré leurs efforts sur une bactérie découverte au Japon il y a quelques années: l’Ideonella sakaiensis.

Elle se nourrit uniquement d’un type de plastique, le polytéréphtalate d’éthylène (PET) qui entre dans la composition de très nombreuses bouteilles en plastique.

Les chercheurs japonais pensent que cette bactérie a évolué assez récemment dans un centre de recyclage, car les plastiques n’ont été inventés que dans les années 1940.

L’objectif de l’équipe américano-britannique était de comprendre le fonctionnement de l’une de ses enzymes appelée PETase, en découvrant sa structure.

«Mais ils ont été un peu plus loin en concevant par accident une enzyme qui est encore plus efficace pour désagréger les plastiques PET», selon les conclusions publiées lundi dans les Comptes-rendus de l’Académie américaine des sciences (PNAS).

Des scientifiques de l’université de South Florida et de l’université brésilienne Campinas ont également participé aux expérimentations qui ont débouché sur la mutation par hasard d’une enzyme beaucoup plus efficace que la PETase naturelle.

Les scientifiques s’activent désormais à en améliorer les performances dans l’espoir de pouvoir un jour l’utiliser dans un processus industriel de destruction des plastiques.

«La chance joue souvent un rôle important dans la recherche scientifique fondamentale et notre découverte n’y fait pas exception», a commencé John McGeehan, professeur à l’école de sciences biologiques à Portsmouth.

«Bien que l’avancée soit modeste, cette découverte inattendue suggère qu’il y a de la marge pour améliorer davantage ces enzymes, pour nous rapprocher encore d’une solution de recyclage pour la montagne en constante croissance de plastiques mis au rebut», a-t-il poursuivi.

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Voici l’homme aux trois visages


La maladie de von Recklinghausen si vous chercher des images de cette maladie, vous verrez plusieurs formes de cette maladie. Un homme en France a donc eu une transplantation de visage, mais à cause d’une infection, il a dû recevoir un autre visage qui semble celui bien tenir. Il est donc le premier au monde avoir reçu une deuxième greffe du visage, Ce qui est remarquable, c’est que malgré tout son périple, il a gardé le moral et accepte très bien sa situation et sa nouvelle identité
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Voici l’homme aux trois visages

 

© afp.

Dans sa vie, Jérôme Hamon a eu trois visages: premier homme au monde à avoir subi deux greffes faciales, il a accepté « immédiatement » sa nouvelle apparence, sa nouvelle « identité ».

Toujours hospitalisé trois mois après son opération à Paris, il est apparu avec un visage encore lisse et immobile, qui n’a pas épousé les traits de son crâne. Cela devrait venir peu à peu, à condition que soit bien suivi le traitement immunodépresseur empêchant un nouveau rejet.

« Je me sens très bien », a dit le greffé, âgé de 43 ans, trois mois après son opération dans la nuit du 15 au 16 janvier, lors d’une rencontre avec des médias la semaine dernière. « J’ai hâte d’être libéré de tout ça », ajoute-t-il, fatigué par le lourd traitement qu’il doit subir, et s’exprimant avec difficulté.

Prouesse inédite

Cette prouesse inédite est à mettre au crédit de l’équipe du Pr Laurent Lantieri, à l’hôpital européen Georges-Pompidou, de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). Ce chirurgien plastique avait déjà réalisé, sur le même patient, une première greffe totale du visage, en 2010 à l’hôpital Henri-Mondor de Créteil, près de Paris. Jérôme Hamon est atteint de neurofibromatose de type 1 (maladie de von Recklinghausen), une maladie génétique qui a déformé son visage.

Deux mois sans visage

Le professeur Laurent Lantieri à côté d’un écran montrant les transformations du visage de Jérôme Hamon.

 

La première greffe avait été un succès, comme il l’avait raconté dans un livre publié en avril 2015, « T’as vu le Monsieur? » Hélas, la même année, à l’occasion d’un banal rhume, il est soigné par un antibiotique incompatible avec son traitement immunodépresseur. En 2016 il commence à montrer des signes de rejet chronique, et le visage se dégrade. À l’été 2017 il est hospitalisé, et en novembre, son visage greffé, qui présente des zones de nécrose, doit lui être retiré. Il restera deux mois « sans visage » en réanimation à Pompidou, le temps que l’Agence de la biomédecine signale un donneur compatible. Des moments difficiles à vivre, avec un faciès d’écorché vif.

Cas exceptionnel

Mais à cas exceptionnel, patient exceptionnel.

« Toute l’équipe en réanimation a été époustouflée par le courage de Jérôme, sa volonté, sa force de caractère dans une situation tragique. Parce qu’il est alors dans l’attente, et que jamais il ne s’est plaint. Il était même plutôt de bonne humeur », a raconté à la presse Bernard Cholley, anesthésiste-réanimateur.

Le donneur de visage sera un jeune homme de 22 ans, décédé à plusieurs centaines de kilomètres de Paris. Le Pr Lantieri l’apprend un dimanche soir, le 14 janvier, ce qui déclenche une grosse logistique. Il faut d’abord prélever ce visage dans la journée du lundi. Le soir il faut le transporter le plus rapidement possible, par la route, vers Georges-Pompidou.

Ver marin

Avec l’accord de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), une technique révolutionnaire a été employée pour la conservation du greffon: en plus d’être plongé dans un soluté classique, il a bénéficié des propriétés de l’hémoglobine de ver marin pour retenir l’oxygène.

Jérôme Hamon est entré au bloc opératoire le lundi 15 janvier, à la mi-journée.

« Vers midi, l’équipe a effectué la préparation au niveau receveur: préparer les vaisseaux, préparer les nerfs, pour qu’on puisse ensuite faire cette transplantation », raconte le Pr Lantieri.

Comme poser un masque

Ensuite, ce sera comme de poser délicatement un masque, en le reliant à tout ce qui fait l’anatomie complexe de la tête. Très vite, l’équipe constate que le greffon montre des signes de vie encourageants en se colorant. Le patient ressortira du bloc le mardi en fin de matinée, au terme d’une opération hors normes. Elle fera l’objet d’une fuite dans la presse quelques jours plus tard.

« L’opération répond à une question qui était de l’ordre de la recherche: est-ce qu’on peut refaire une greffe du visage? Oui, on peut retransplanter, et voilà ce qu’on obtient », a expliqué le Pr Lantieri.

Pour éviter un rejet, l’opération a exigé de « nettoyer le sang d’anticorps », par une plasmaphérèse, et de « bloquer la production de ces anticorps » par traitement médicamenteux pendant « les trois mois qui ont précédé la transplantation », a détaillé Éric Thervet, néphrologue.

C’est bon, c’est moi

« La première greffe, j’ai accepté immédiatement le greffon. J’ai considéré que c’était un nouveau visage et maintenant c’est pareil », dit aujourd’hui Jérôme Hamon. « Si je n’avais pas accepté ce nouveau visage, ça aurait été un drame. Effectivement, c’est une question d’identité. (…) Mais là, c’est bon, c’est moi. ».

Il y a eu 40 greffes du visage dans le monde depuis la première, celle de la Française Isabelle Dinoire en 2005.

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Le cerveau des plus âgés fabriquerait toujours autant de neurones


C’est encourageant de savoir que même en vieillissant, de nouvelles neurones naissent dans la zone de l’hippocampe. Le seul hic, avec l’âge, ce sont les nouveaux vaisseaux sanguins qui faiblissent ce qui a pour effet que les neurones communiquent plus difficilement
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Le cerveau des plus âgés fabriquerait toujours autant de neurones

Le cerveau des plus âgés fabriquerait toujours autant de neurones

Le 12 avril 2018.

Même chez les plus âgés, le cerveau aurait la capacité de se renouveler chaque jour en fabriquant de nouveaux neurones. Une nouvelle étude pourrait bien ébranler les acquis scientifiques sur le sujet.

L’hippocampe parvient toujours à fabriquer des neurones, même après 70 ans

Contrairement à ce qui a été démontré par certaines études scientifiques, le cerveau des personnes âgées serait toujours en mesure de fabriquer de nouveaux neurones. Dans l’hippocampe, centre de la neurogenèse, de nouvelles cellules apparaîtraient chaque jour, de sorte que l’activité cérébrale, et donc la santé mentale, des plus âgés pourrait toujours être renouvelée.

Pour parvenir à cette conclusion, des chercheurs de l’université Columbia, et de l’institut psychiatrique de l’État de New-York, ont réalisé des autopsies sur des corps de personnes âgées de 14 à 79 ans, toutes décédées de manière accidentelle, alors qu’elles étaient en bonne santé. À partir des résultats de ces examens, les auteurs de cette étude, parue dans la revue Cell Stem Cell, ont réalisé que même les cerveaux de personnes âgées de plus de 70 ans stockaient des cellules progénitrices et des neurones immatures ont été observés.

La communication interneuronale se détériore au fil du temps

« Nous avons constaté que les personnes âgées ont une capacité similaire à fabriquer des milliers de nouveaux neurones de l’hippocampe à partir de cellules progénitrices, comme le font les personnes plus jeunes », a ainsi détaillé Maura Boldrini, principale auteure de l’étude, dans un communiqué.

Au cours de leur étude, les chercheurs ont toutefois remarqué que si la neurogenèse des personnes âgées était toujours active, le cerveau des seniors avait une capacité affaiblie de fabrication de nouveaux vaisseaux sanguins. En d’autres termes, leur neuroplasticité décline et les neurones communiquent moins facilement entre eux au cours du temps qui passe.

Gaëlle Latour

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Produire de l’eau potable grâce au Soleil


Présentement, il existe deux méthodes pour rendre l’eau salée en eau potable, la distillation et l’osmose, mais ces deux techniques pour le rendre accessible à grande échelle coûte très cher. Alors qu’une nouvelle méthode moins cher grâce au Soleil serait possible par la technique d’hydrogel
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Produire de l’eau potable grâce au Soleil

 

Un océan vu du ciel

Le dessalement de l’eau de mer pourrait alimenter en eau potable plusieurs pays qui en manquent. Photo : iStock

 

Des chercheurs de l’Université du Texas ont trouvé une solution simple pour transformer l’eau de mer en eau potable. Leur technique, qui ne nécessiterait qu’un gel de polymère et du soleil, pourrait aider de nombreuses communautés sans accès à l’eau.

Un texte de Renaud Manuguerra-Gagné

L’eau potable est de plus en plus rare dans le monde. Selon les Nations unies, une personne sur neuf a présentement des difficultés à y accéder, et ce nombre passera à une sur quatre d’ici 2050.

Le dessalement de l’eau de mer est envisagé depuis longtemps comme source alternative d’eau potable, mais cette méthode a toujours coûté trop cher pour être répandue.

Des chercheurs de l’Université du Texas ont voulu régler ce problème en utilisant l’une des seules ressources gratuites en abondance sur Terre : la lumière du Soleil. Le détail de leur méthode a été publié dans la revue Nature Nanotechnology.

Un sel coûteux

Le dessalement de l’eau de mer n’est pas compliqué en soi. Il existe plusieurs méthodes pour y parvenir, mais seulement deux sont utilisées à grande échelle.

Il y a d’abord la distillation, qui consiste à faire bouillir l’eau avant d’en récolter la vapeur, ce qui permet d’obtenir de l’eau douce. Dans l’autre méthode, l’osmose inverse, un procédé à haute pression, permet le passage de l’eau à travers une membrane tout en empêchant le sel de s’y infiltrer.

Les installations requises pour dessaler l’eau de ces façons coûtent cependant très cher, tant en infrastructures qu’en énergie. Une seule centrale alimentant en eau une ville de 300 000 habitants peut coûter en moyenne 100 millions de dollars. Il faut en plus ajouter à ce montant des coûts de 4 à 5 $ par 1000 litres d’eau produits.

En appliquant ces coûts à la consommation moyenne d’eau d’un Canadien, soit 300 à 400 litres par jour, la facture finale peut rapidement s’avérer… salée.

Même si les prix baissent à mesure que la technologie devient plus courante, ce ne sont pas tous les pays qui auront accès à ces procédés ou aux installations électriques nécessaires pour les alimenter.

Chaque goutte compte

Plusieurs groupes de recherche travaillent donc sur des méthodes plus accessibles pour aider ces populations. Celle qui a été développée par l’équipe texane est étonnamment simple.

L’eau est produite à l’aide de l’énergie du Soleil et d’un hydrogel, une substance formée d’un réseau de chaînes moléculaires appelées polymères – un peu comme un filet – et qui est capable de contenir une grande quantité d’eau.

Leur hydrogel a deux propriétés. Étant composé de trous microscopiques, l’eau y pénètre facilement par capillarité, le même principe par lequel l’eau va progressivement être absorbée, en remontant, par un morceau de tissu dont on plonge l’une des extrémités dans le liquide.

Le gel est aussi capable d’accumuler et de conduire la chaleur du soleil sans la perdre. La température du gel peut être assez élevée pour produire de la vapeur d’eau, qui sera propre à la consommation une fois récupérée.

Les chercheurs ont montré qu’ils pouvaient ainsi générer quotidiennement jusqu’à 25 litres d’eau par mètre carré de gel de deux centimètres d’épaisseur. Ils ont testé leur système avec plusieurs échantillons d’eau salée, dont un contenant proportionnellement autant de sel que la mer Morte, soit dix fois plus que l’océan. Ils ont obtenu de l’eau potable propre à la consommation, quelle que soit la concentration initiale de sel.

Les chercheurs veulent maintenant commercialiser leur concept pour l’amener à un niveau industriel. Une telle méthode demanderait bien peu en infrastructures et en énergie et pourrait pallier un manque d’eau dans plusieurs communautés.

Toutefois, il reste difficile d’envisager le dessalement de l’eau de mer comme source principale d’eau potable. La recherche de nouvelles méthodes pour conserver et recycler celle qu’on a déjà demeure donc essentielle.

https://ici.radio-canada.ca/