Mauvaises habitudes


Les mauvaises habitudes ne permettent pas d’avancer et de faire valoir ce qui est mieux pour nous
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Mauvaises habitudes

 

 

Tant que nous accrochons à des mauvaises habitudes qui ne menacent peut-être pas notre vie, mais ne l’améliorent certainement pas, nous nous privons d’une partie de notre potentiel

Sarah Ben Breathnach

Le Saviez-Vous ► 10 Anomalies physiques RARES


Il y a plusieurs maladies génétiques qui sont extrêmement rares, qui ont été recensé. Plusieurs d’entre eux ont survécu quelque temps avec leur malformation hors du commun.
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10 Anomalies physiques RARES

 

De nouveaux virus datant de millions d’années ont été identifiés


Les chercheurs on trouver des nouveaux virus chez les reptiles, des vertébré et des amphibien et donne plus d’information sur les virus ARN qui sont daté depuis des millions années. Ils pourront peut-être prédire comment les humains sont affectés par ses virus. Heureusement ce ne sont pas tous ces virus qui sont dangereux pour l’humain, mais certains ont fait de gros dégâts comme le Sida, l’Ebola, et même la grippe qui sont tous des virus ARN
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De nouveaux virus datant de millions d’années ont été identifiés

 

Crédits : Pixabay / geraldsimon00

par Brice Louvet

Une équipe de chercheurs a fait la découverte de plus de 200 virus chez les poissons, grenouilles et autres reptiles, dont certains sont vecteurs de maladies telles que la grippe et les fièvres hémorragiques. Les chercheurs ont également retracé l’origine de ces virus à ARN qui ont donc été datés à il y a des centaines de millions d’années, lorsque la plupart des animaux modernes ont commencé à apparaître.

Mya Breitbart, virologiste à l’Université de South Florida à St Petersburg (États-Unis) et principale auteure de l’étude, met en lumière les virus à ARN et leur évolution au fil des ans. Cela peut également prédire comment ces virus peuvent infecter les humains à l’avenir. Jusqu’à présent, les chercheurs se penchaient sur les virus qui infectaient les humains, les mammifères et les oiseaux. C’est ici la première fois qu’ils se tournent également vers d’autres vertébrés tels que les amphibiens, les reptiles et les poissons, pour comprendre comment ces virus ont évolué au cours des millénaires.

Edward Holmes, virologiste évolutionniste de l’Université de Sydney en Australie – et co-auteur de l’étude – note que l’émergence des virus est en fait beaucoup plus abondante et répandue qu’on ne le pensait auparavant. Des études antérieures ont trouvé des virus à ARN chez les tritons et les salamandres. Mais les chercheurs se sont ici penchés sur près de 190 autres créatures, des poissons sans mâchoires comme des lamproies par exemple, qui ont peu évolué par rapport à leurs ancêtres évolutionnaires, aux reptiles tels que les tortues. En analysant l’ARN extrait des intestins, du foie, des poumons ou des branchies des animaux, l’équipe a ainsi découvert 214 virus à ARN qui n’avaient jamais été répertoriés auparavant.

La plupart de ces virus appartiennent à des familles de virus connues pour infecter les oiseaux et les mammifères. Par exemple, certains poissons hébergent des virus qui sont liés à Ebola, qui affecte les humains et autres primates.

« C’est surprenant », dit Holmes, mais cela ne signifie pas que ces virus constituent une menace pour la santé humaine.

En remontant l’arbre évolutif de ces nouveaux virus à ARN, et en les comparant à celui de leurs hôtes vertébrés, les deux histoires se sont également reflétées : les vertébrés ont migré de la mer vers la terre, tout comme leurs auto-stoppeurs microscopiques.

Les virus à ARN infectant les humains aujourd’hui ont donc probablement évolué à partir de virus qui ont infecté nos ancêtres vertébrés il y a 500 millions d’années, notent les chercheurs. Une information à prendre en compte pour le diagnostic précis et le traitement de ces virus. Rappelons que de nombreuses maladies humaines graves comme le SIDA, le virus Ebola, le SRAS et la grippe sont causées par des virus à ARN.

Vous retrouverez tous les détails de cette étude dans la revue Nature.

http://sciencepost.fr/

50.000 moutons transportés dans des conditions effroyables: la vidéo choc


L’exportation d’animaux via la mer par l’Australie est d’une atrocité sans nom. Comment peut-on vouloir vendre des moutons et qu’ils soient en si mauvaise condition.
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50.000 moutons transportés dans des conditions effroyables: la vidéo choc

 

  Source: Belga

Un cargo qui devait transporter plus de 50.000 moutons vivants au Proche-Orient a été immobilisé avant son appareillage d’Australie après la diffusion d’une vidéo montrant des conditions déplorables à bord et des animaux agonisants.

L’Australie exporte chaque année pour plus de 800 millions de dollars australiens (500 millions d’euros) d’animaux vivants, un secteur lucratif de plus en plus mis en cause par les défenseurs du bien-être animal.

Vidéo filmée à bord

La vidéo filmée à bord du cargo battant pavillon panaméen Awassi Express au cours de cinq voyages l’an dernier entre l’Australie le Qatar, le Koweït et Oman, a été diffusée par l’association Animals Australia. Elle montre des bêtes entassées dans des enclos, agonisant dans leurs excréments et peinant à respirer dans des réduits mal ventilés et trop chauds.

« Ils mouraient sous nos yeux »

« Ils mouraient sous nos yeux », a déclaré Faisal Ullah, un diplômé de l’académie de marine du Pakistan, qui a filmé les vidéos. « Un par un, les uns après les autres, c’était comme mettre des animaux vivants au four », a-t-il raconté à la chaîne Channel Nine qui a diffusé dimanche les images et raconté que les animaux étaient entassés sur les 10 niveaux du bateau, contraints de rester debout pendant trois semaines par une chaleur accablante.

Agneaux jetés par-dessus bord

Faisal Ullah a rapporté de son côté que des agneaux nés de femelles pleines et qu’on ne doit théoriquement pas exporter mouraient et étaient jetés par-dessus bord. L’Autorité australienne de la sécurité maritime (Amsa) a affirmé lundi que des milliers de moutons avaient péri.

Cargo immobilisé

L’Awassi Express, qui devait quitter cette semaine Fremantle, dans l’ouest de l’Australie, vraisemblablement à destination du Qatar et du Koweït, a été immobilisé par l’Amsa.

Son inspection ayant suscité « des inquiétudes quant à la circulation de l’air dans certains enclos ».

Bien-être

Emanuel Exports, une société utilisant les services de l’Awassi Express, a déclaré à l’Australian Broadcasting Corporation qu’elle avait changé ses exigences en termes de bien-être animal, en ce qui concerne notamment la densité de l’occupation des enclos et la présence à bord d’un observateur de l’Etat.

Précédent

En 2013, l’Australie avait suspendu pendant plusieurs mois ses exportations de bêtes vivantes à destination de l’Egypte après la diffusion de vidéos montrant des mauvais traitements infligés à des vaches.

http://www.7sur7.be/7s7/fr

Les "bots" dominent les échanges sur Twitter, selon une étude


Personnellement, je n’ai pas été longtemps sur Twitter, je déteste ce réseau social. Je ne vois pas l’intérêt d’utiliser des « bots » sur un réseau social, enfin .. Ceux qui ont fait l’étude n’ont pas réussit a distinguer les bons et les mauvais « bots » Ils sont responsables de fausses informations et 90% des tweets sont lier à des sites pornographiques. C’est une plaie
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Les « bots » dominent les échanges sur Twitter, selon une étude

 

© afp.

Source: Belga

Les comptes automatiques jouent un grand rôle dans la diffusion des informations – fausses ou réelles – sur Twitter, selon une étude qui révèle lundi que ces « bots » sont à l’origine de deux tiers des messages postés sur le réseau social et renvoyant vers des sites internet populaires.

Selon l’institut indépendant Pew Research Center, 66% des messages contenant des liens vers des sites d’information, de sport ou de divertissement sont publiés par des « bots », qui envoient automatiquement des messages, et non par des humains.

Les chercheurs n’ont pas tenu à faire la distinction entre bons et mauvais « bots », contraction du mot « robot », alors que ces programmes sont accusés d’avoir facilité la diffusion de fausses informations sur le réseau social lors des dernières grandes échéances électorales, notamment l’élection présidentielle américaine de 2016.

« L’étude n’a rien trouvé qui prouve que ces comptes automatiques aient un ‘biais politique’ conservateur ou progressiste dans leur manière de partager de liens », ont écrit les chercheurs.

Leur usage autorisé mais avec des restrictions

Les conditions d’utilisation du réseau social aux 280 caractères autorisent l’usage de « bots » mais avec des restrictions.

Ces comptes peuvent ainsi « diffuser automatiquement des informations utiles » mais n’ont pas le droit « d’essayer de manipuler ou d’influencer des sujets tendance ».

« Puisque ces comptes ont un impact sur l’information à laquelle les gens ont accès sur les réseaux sociaux, il est important de se rendre compte de leur présence globale sur les réseaux », a expliqué le chercheur Aaron Smith.

Des entreprises reconnues ont recours à ces programmes. Netflix tweete ainsi automatiquement quand un nouveau programme est ajouté à son catalogue tandis qu’un robot de CNN publie les dernières informations.

Les contenus pornos très largement relayés par des « bots »

Les « contenus pour adultes » sont pour leur part très largement relayés par des « bots »: 90% des tweets contenant des liens vers des sites pornographiques populaires n’émanent pas d’êtres humains.

Pour cette étude, le Pew Research Center a analysé 1,2 million de tweets écrits en anglais renvoyant vers les 2.315 sites les plus populaires d’internet, pendant six semaines au milieu de l’année 2017.

http://www.7sur7.be/7s7/fr/

Les plantes d’intérieur, une arme verte antipollution ?


Les plantes peuvent-elles améliorer la qualité de l’air dans une maison. Il semble que cela n’est pas prouvé scientifiquement. Pour la pollution intérieure, l’aération demeure le meilleur atout. Été comme hiver, il est préférable de le faire le matin et plus tard le soir et non quand il y a plus de pollution dehors comme en après-midi (l’hiver, aérez votre logement entre 8h et 11h le matin ou entre 22h à minuit le soir et évitez d’aérer entre 14h et 18h. l’été, aérez votre logement entre 21h et 10h, quand l’air est le plus frais et évitez d’aérer entre 11h et 17h.)
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Les plantes d’intérieur, une arme verte antipollution ?

 

Certaines plantes peuvent absorber des polluants présents dans l'air. Elles sont dites « antipollution ». Toutefois, pour améliorer la qualité de l'air, rien ne vaut une bonne aération quotidienne de son intérieur. © Tpsdave CCO

Certaines plantes peuvent absorber des polluants présents dans l’air. Elles sont dites « antipollution ». Toutefois, pour améliorer la qualité de l’air, rien ne vaut une bonne aération quotidienne de son intérieur. © Tpsdave CCO

 

Michel Caron

Ingénieur agricole

 

Pour assainir son cadre de vie, rien ne vaut une aération régulière de son intérieur. Il existe par ailleurs des plantes ayant la particularité d’absorber certains polluants. Sont-elles intéressantes pour nos maisons ?

Futura a mené l’enquête.

Que faire pour améliorer la qualité de l’air de sa maison ? Première réponse : aérer ! Par ailleurs, certaines plantes peuvent absorber des polluants présents dans l’air. Mais qu’en est-il en conditions réelles, dans l’habitat ?

Formaldéhyde, xylène, benzène, toluène, etc. sont des composés chimiques qui polluent votre habitation à longueur d’années, sans que vous puissiez vous en rendre compte. On les trouve en effet dans des spécialités du commerce que vous utilisez couramment comme les peintures, les détergents, les cosmétiques et des produits d’entretien. Certaines de ces substances seraient responsables, selon des spécialistes, d’allergies, de maladies respiratoires, de fatigue chronique et on les soupçonnerait même d’être parfois cancérogènes.

Or, des travaux (voir ici par exemple) ont démontré que la plupart de nos plantes d’intérieur possèdent la faculté de transformer lesdites substances indésirables en particules propres ! Toutefois, ne nous y trompons pas : pour améliorer la qualité de l’air intérieur, il est surtout primordial de bien aérer et ventiler les pièces.

L’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) estime ainsi :

« L’argument « plantes dépolluantes » n’est pas validé scientifiquement au regard des niveaux de pollution généralement rencontrés dans les habitations et des nouvelles connaissances scientifiques dans le domaine. En matière d’amélioration de la qualité de l’air intérieur, la priorité reste la prévention et la limitation des sources de pollution (entretenir les chauffe-eau et chaudières, réduire l’utilisation de produits chimiques ménagers…) accompagnées d’une ventilation ou plus généralement d’une aération des locaux (entretien du système de ventilation, ne pas bloquer les orifices d’aération, ouvrir les fenêtres quelques minutes tous les jours…) ». 

Quoi qu’il en soit, la culture de quelques-uns de ces végétaux apportera beaucoup de charme à vos différentes pièces…

https://www.futura-sciences.com/

Des trolls pas toujours drôles


Vous connaissez les trolls sur les réseaux sociaux ? Il y a des personnes que c’est pour faire des blagues, taquiner, alors d’autres sont malveillant voir même dangereux. C’est les trolls malveillants et les trolls professionnels qu’ils faut se méfier. D’abord, cela peut amener à discréditer une personne, une organisation, a faussé l’information ou encore de harcèlement. Pour se protéger, il ne faut surtout pas embarquer des conversations sans fins sur les réseaux sociaux, mais je crois que quand il y a menace, il faut alerter les autorités ou du moins les modérateurs.
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Des trolls pas toujours drôles

 

Ils sévissent sur YouTube, Facebook, Twitter, Instagram, dans des blogues ou... (Illustration La Presse)

ILLUSTRATION LA PRESSE

JEAN SIAG
La Presse

Ils sévissent sur YouTube, Facebook, Twitter, Instagram, dans des blogues ou des forums, enfin, là où ils peuvent publier leurs commentaires ou faire déraper des conversations. Blagues, bravades, sacres, insultes, attaques ou menaces, les trolls ont plusieurs visages. Ils agissent seuls, en groupe ou pour des groupes militants. Portrait robot de trois types de trolls.

Les amuseurs

Ils ne sont pas mal intentionnés ou malveillants. Ils veulent d’abord et avant tout s’amuser, en taquinant les autres. Les trolls amuseurs sont assez nombreux – vous en êtes peut-être un! Et en général, ils sont inoffensifs.

«Moi, je les appelle des « trollilol », nous dit Nellie Brière, spécialiste des stratégies de communication numérique et des réseaux sociaux. Ils interviennent surtout pour faire rigoler. Personnellement, j’ai des amis qui me « trollent » de façon sympathique. Par exemple, en « likant » une vieille publication (comme un déménagement) sur Facebook pour la remettre d’actualité et mélanger tout le monde. Ou alors pour relever une erreur de langage ou une maladresse. Ce sont des taquineries.»

Évidemment, un troll amuseur pour une personne peut être un troll malveillant pour une autre…

«Ça dépend de ce qu’on est prêt à tolérer, nous dit Nellie Brière, mais aussi de la personne qui nous taquine. On est tous le troll de quelqu’un! Une personne proche de moi ou qui fait partie de mon cercle pourra évidemment aller plus loin que quelqu’un que je ne connais pas. Je n’accepterai pas certaines choses de la part d’un inconnu. Après, il y a la susceptibilité de chacun…»

Certains trolls amuseurs seront un peu plus provocateurs, mais jamais ils ne seront menaçants.

«Ils aiment intervenir, par exemple, lorsque les conversations sont trop consensuelles, précise la spécialiste. Ça peut être une façon pour eux de rehausser le débat, quitte à faire déraper la discussion.»

C’est le cas de Christian Aubry, communicateur web de son état, qui accepte le titre de «troll blanc» (en référence aux hackeurs blancs, par opposition aux hackeurs noirs, malveillants), dans le sens où, oui, sur Facebook, il aime bien faire des blagues ou donner son opinion. En particulier lorsqu’elle n’est pas sollicitée.

«Je n’ai pas d’intention malicieuse, mais oui, je peux faire déraper la discussion le temps d’un commentaire ou d’un jeu de mots.»

Christian Aubry va aussi donner son opinion envers et contre tous, surtout lorsque tout le monde penche du même côté.

«Pour moi, c’est de la conversation polémique. Est-ce que ça fait de moi un troll ? Je ne crois pas, parce qu’une fois mon opinion donnée, je lâche le morceau. Mais je constate que le fait de défendre une opinion contradictoire, c’est dérangeant.»

Quels sont ses sujets de prédilection?

«Je le fais par exemple dans des discussions où l’on présente Apple ou le système iOS comme la plus grande merveille du monde informatique. J’ai aussi eu des conversations qui ont dégénéré avec un ami qui s’oppose tout le temps aux militantes féministes. Lui, c’est un troll! Ou alors avec un blogueur d’Outremont qui a pris pour cible les juifs hassidiques. Un sujet qui peut certainement être débattu, mais pas de cette façon que je trouve dangereuse.»

«La vérité est que les trolls amuseurs font partie de la culture du web, nous dit le spécialiste en sécurité dans les technologies d’information Benoît Gagnon. Moi-même, ça m’arrive de « troller » certaines personnes, dans la mesure où on pique les gens ou on commente un sujet un peu en dehors des sentiers battus. Il n’y a rien d’inquiétant, même si on peut ne pas apprécier l’humour ou l’opinion de ces personnes.»

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Les malveillants

On ne mettra pas de gants blancs, les trolls malveillants sont là pour vous nuire. Leur méchanceté est variable, selon leur humeur, leur degré de frustration ou les commentaires négatifs déjà publiés. Ils agissent parfois seuls, parfois en groupe. Parfois, c’est intentionnel, parfois, ce sont tout simplement des personnes impulsives ou colériques.

«En général, on parle de quelqu’un qui a l’intention de vous blesser ou de vous faire mal paraître, estime Nellie Brière. Il y a des militants politiques qui vont volontairement nuire aux personnalités publiques qui défendent certaines idées. Ce sont de vraies personnes, incarnées, qui sont mobilisées par des partis ou des groupes de pression.»

Nellie Brière donne l’exemple des lobbys de climatosceptiques aux États-Unis, très actifs sur les réseaux sociaux ou les forums de discussion.

«Leur but est de nuire et de discréditer le discours environnemental. Ils sont bienveillants par rapport à leur objectif, mais malveillants par rapport aux groupes écologistes ou à ceux qui parlent de réchauffement climatique.»

Ce «lobbyisme», inévitable, peut être bien fait, croit Nellie Brière.

«C’est ce que je prône. Je travaille justement avec des organisations politiques pour les aider à canaliser les actions de leurs militants pour que cette prise de parole soit faite de manière éthique et positive. À ce moment-là, on parle de gens qui ont une volonté de changer les choses. C’est de la participation citoyenne, et c’est très bien.»

Ne pas les nourrir

Autre cas de figure, le troll qui utilise les réseaux sociaux pour régler ses comptes ou ruiner la réputation d’une personnalité publique. On pense notamment au cas de l’animatrice Pénélope McQuade, qui s’est fait «troller» pendant des mois par des antiféministes (ou des masculinistes). Un harcèlement qu’elle a dénoncé lorsqu’elle a commencé à recevoir des vidéos d’un homme qui se masturbait.

Dans son livre The Internet of Garbage, la journaliste américaine Sarah Jeong écrit que pour mettre le couvercle sur un troll malveillant, il faut l’ignorer. «Ne pas le nourrir» en engageant la discussion.

Benoît Gagnon, spécialiste de la sécurité sur les plateformes numériques, est d’accord avec cette affirmation. «C’est souvent la meilleure chose à faire, parce que le troll va se nourrir de votre réaction.»

Chroniqueurs et blogueurs constatent même qu’en bloquant l’accès aux trolls, ces derniers ont tendance à redoubler d’ardeur.

«Si les propos tenus sont très dérangeants pour la personne qui les reçoit, il vaut mieux les bloquer, croit Benoît Gagnon. Sinon, on vit avec en les ignorant. Tout dépend de sa tolérance psychologique…»

Quelle est la motivation du troll malveillant?

«Plusieurs études ont conclu qu’il y avait une forme de sadisme dans cet exercice de harcèlement ou d’intimidation. Une forme de plaisir à humilier.»

«Plus on est populaire, plus on est vulnérable et plus on court le risque d’être pris en grippe par des individus ou des groupes», souligne M. Gagnon.

«À un moment donné, le troll malveillant n’est plus un troll, estime toutefois Nellie Brière. Quelqu’un qui fait du harcèlement ou qui fait des menaces de mort n’est plus un troll. C’est quelqu’un qui a un problème de comportement qui est grave, dangereux et illégal. On ne devrait pas assimiler ces agissements-là aux trolls.»

 

ILLUSTRATION LA PRESSE

Les professionnels

Il s’agit de personnes dont le travail consiste à manipuler l’information ou à s’acharner sur quelqu’un ou sur un groupe de gens – habituellement un personnage public ou une organisation reconnue – dans le but de la dénigrer ou de la discréditer.

On pense spontanément au scandale de Cambridge Analytica – qui aurait utilisé les données personnelles de 50 millions d’utilisateurs Facebook à des fins électorales – ou encore aux 13 Russes accusés récemment de s’être ingérés dans la campagne présidentielle américaine de 2016.

Dans une entrevue publiée par l’Associated Press, deux ex-employés de la bien nommée Internet Research Agency de Saint-Pétersbourg, mise en cause par la justice américaine, ont admis qu’il s’agissait d’une entreprise de «trollage» (troll factory).

«Ce phénomène-là est très inquiétant», estime Nellie Brière, parce qu’elle menace nos démocraties.

«Cette culture de non-transparence, qui vise à changer la perception que les gens ont d’un sondage d’opinion ou d’un article, est dangereuse, parce qu’il y a manipulation d’informations.»

«On parle entre autres de l’astroturfing, stratégie qui consiste à faire semblant qu’il y a une mobilisation de la population autour d’une idée, alors qu’il s’agit d’une mise en scène», explique Mme Brière.

Les journalistes sont particulièrement vulnérables, nous dit encore Nellie Brière, «parce qu’ils sont seuls face à une multitude anonyme qui cherche à détourner leurs propos. Les journalistes qui diffusent leurs articles sur les réseaux sociaux se livrent en pâture à tous ceux qui veulent les insulter. Et un commentaire négatif en entraîne toujours un autre. Ils n’ont pas d’aide pour modérer les commentaires, ils ne sont pas soutenus sur les réseaux sociaux. Ça contribue à les détruire et à les faire taire».

Selon Benoît Gagnon, la volonté d’influencer l’opinion publique n’est pas chose nouvelle, mais le web et les réseaux sociaux facilitent indéniablement sa mise en oeuvre.

«On le voit notamment auprès d’individus proches de groupes terroristes, illustre-t-il. Ils vont tenter de légitimer des discours qui mènent à des actions violentes avec des commentaires très incisifs. Des discours qui pourraient justifier des gestes violents ou leur donner un sens.»

Que faire?

Alors, faut-il répondre ou non à ces trolls?

«Le terrorisme gagne à faire parler de lui. C’est une guerre de communication, mais parfois, il est impossible de dialoguer avec certaines personnes. Margaret Thatcher disait: « Si vous voulez mettre fin au terrorisme, arrêtez d’en parler. » Il ne faut peut-être pas aller jusque-là, mais parfois ça ne sert à rien. Par contre, dans certains cas, la prise de parole est nécessaire et souhaitable.»

On a l’impression que ces trolls agissent impunément. Qu’ils sévissent sans craindre les conséquences.

«Je n’irais pas jusque-là, nous dit Benoît Gagnon. On l’a vu avec le cas de Jeff Sabres [connu pour avoir harcelé Véronique Cloutier et Guy A. Lepage], qui s’est finalement retrouvé devant les tribunaux. Quelqu’un qui tient des propos diffamatoires va finir par en payer le prix.»

Tout cela étant dit, qu’est-ce qu’on fait? Benoît Gagnon croit qu’il y a plusieurs acteurs qui ont une responsabilité dans la publication de commentaires.

«Tout le monde doit être plus conscient et plus vigilant, croit-il, que ce soit les gestionnaires de pages, les responsables des grands réseaux sociaux comme Facebook, les fournisseurs de services web, etc. Il y a à l’évidence un besoin de modération, parce que les mots ne sont pas gratuits.»

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