Jardin intérieur


Notre vie est comme un jardin, notre personnalité, nos agissements, notre philosophie face a cette vie dépend ce que nous semons à l’intérieur de nous
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Jardin intérieur

 

 

Arrose ta vie avec  amour, cultive les pensées positives, laisse la lumière te guider et focalise sur ce que tu veux voir grandir. Sème tous les jours le meilleur et tu verras ton jardin intérieur s’embellir des plus belles fleurs et parfumer le livre de ta vie.

Christine Gonzalez

Le Saviez-vous ► 5 choses étonnantes à savoir sur la langue de votre chien


La langue chez les chiens  sert bien sûr à boire, manger, se rafraichir … Il y aussi des particularités qui font parti de l’utilité de cet organe
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5 choses étonnantes à savoir sur la langue de votre chien

 

chien noir langue tirée

Pendante, bien rangée dans la gueule, baveuse… La langue est un muscle très important pour le chien. Nous vous proposons de découvrir cinq anecdotes plutôt surprenantes à propos de cette langue dont on parle trop peu.

La langue est une partie très importante de la gueule d’un chien. Les chiens utilisent leur langue pour manger, boire de l’eau, avaler et se rafraîchir, et c’est aussi un organe de perception utilisé pour le goût, et l’odorat. Mais vous allez aussi et surtout découvrir que cette langue en apparence si commune peut aussi être surprenante.

Certains chiens ont la langue bleue

Chow-Chow et Sha-Pei sont deux races de chien qui ont la langue bleue. Une spécificité difficile à expliquer même si ce sont toutes deux des races chinoises et qu’elles sont étroitement liées génétiquement parlant. Pour autant, que la langue soit bleue ou rose, cela ne change rien à son fonctionnement.

La seule différence réside dans le fait qu’un vétérinaire ne pourra pas regarder la langue en cas de difficulté respiratoire, car chez les autres chiens, une langue qui se colore en bleu est le signe urgent d’une mauvaise oxygénation. Heureusement, il dispose d’autres outils pour soigner votre chien !

chien tire langue

Les chiens utilisent leur langue pour se rafraîchir

Contrairement à nous qui sommes parfois en sueur, ce n’est pas le cas des chiens qui ne transpirent pas. Quand les chiens halètent, cela leur permet de se rafraîchir. C’est de la thermorégulation. Lorsque les chiens halètent, l’air se déplace rapidement sur la langue, la bouche et la muqueuse des voies respiratoires supérieures, ce qui permet à l’humidité de s’évaporer et de les refroidir. Une technique comme une autre !

Les chiens n’utilisent pas leur langue comme les chats pour boire

Les chiens et les chats utilisent tous deux leur langue pour boire de l’eau, mais le processus est très différent. Un chat utilise le bout de sa langue pour tirer l’eau vers le haut, puis il referme rapidement sa mâchoire pour attraper le liquide dans sa bouche. De son côté, le chien recourbe légèrement vers l’arrière sa langue pour former une « cuillère » qui recueille le plus d’eau possible.

 

chien langue pendante

La langue du chien influence sa façon d’aboyer

En termes de forme, les langues de chien sont plus longues et plus étroites que les langues humaines. Pourquoi ? Tout simplement car les chiens n’ont pas besoin de parler. Par contre, tout comme c’est le cas pour les Hommes, la taille et la forme de la langue de votre chien peut influencer sa façon d’aboyer et le son qu’il émet.

La langue du chien n’est pas plus propre que la nôtre

Contrairement à ce que l’on pense souvent, la salive du chien n’a pas de propriétés curatives pour les blessures humaines. De même, on entend souvent dire que la langue d’un chien est plus hygiénique que celle des humains, mais ce n’est pas le cas du tout. Toutes deux contiennent plus de 600 types de bactéries. Laisser son chien lécher ses blessures n’est donc en aucun cas une bonne idée.

Par Elise Petter

Crédits photo :Shutterstock

https://wamiz.com/

De jeunes Québécois font la vie dure aux cyberpirates


La firme cybersécurité a sa maison mère en Europe et possède des bureau de recherche a travers le monde pour lutter contre les cyberattaque. À Montréal, il y a une dizaine ces bureaux de recherche qui lutte contre les cyberattaques.
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De jeunes Québécois font la vie dure aux cyberpirates

 

Réunion de l’équipe d’ESET à Montréal

Réunion de l’équipe d’ESET à Montréal Photo : Radio-Canada

Un groupe de spécialistes de l’informatique de Montréal a aidé le FBI à faire condamner un citoyen russe à 46 mois de prison l’an dernier. Son crime : une fraude évaluée à plusieurs millions de dollars perpétrée à l’aide d’un logiciel malveillant.

Par Gino Harel et Catherine Varga d’Enquête

Vous ne trouverez pas beaucoup de cheveux gris en entrant dans les bureaux de la compagnie ESET, au centre-ville de Montréal. La firme de cybersécurité, dont le siège social est en Europe, compte plus d’un millier d’employés partout dans le monde. Ils sont une dizaine au bureau de recherche de Montréal.

« La différence majeure entre un hacker et quelqu’un qui est du côté de la défense, c’est ce que l’on fait avec ces connaissances-là : pour attaquer ou pour protéger », lance Alexis Dorais-Joncas, chef d’équipe aux renseignements de sécurité pour le bureau montréalais d’ESET.

« Ceux qui protègent les gens contre les cyberattaques possèdent le même coeur de connaissances que les assaillants », poursuit-il.

Pour effectuer leurs travaux de recherche, Alexis et son équipe comptent notamment sur des clients qui acceptent de partager avec ESET des fichiers qu’ils soupçonnent d’être malveillants.

Les fichiers sont apportés dans notre laboratoire, triés, classifiés par différents systèmes automatiques. Alexis Dorais-Joncas, chef d’équipe à ESET

Alexis Dorais-Joncas devant un ordinateur

Alexis Dorais-Joncas, chef d’équipe à ESET Photo : Radio-Canada

Opération Windigo

En 2013, la petite équipe d’ESET à Montréal tombe sur un échantillon du logiciel malveillant Ebury. Les chercheurs constatent que le logiciel est utilisé dans diverses attaques contre des systèmes d’exploitation Linux. Pour lutter contre Ebury, ESET lance la cyberopération Windigo.

Les pirates se servent d’Ebury pour accéder à des serveurs et les infecter par ce qu’on appelle une porte dérobée, donc à l’insu de chacun des propriétaires de serveurs compromis.

« Quand on a commencé à travailler sur Ebury, on a contacté plusieurs personnes dans nos cercles proches. Ce qu’on a réalisé, c’est qu’on n’était pas les premiers à avoir regardé cette menace-là […] Donc, on s’est mis ensemble pour essayer d’éradiquer cette menace », explique Marc-Étienne Léveillé, chercheur en logiciels malveillants à ESET.

Marc-Étienne Léveillé mentionne que son groupe a travaillé avec d’autres organismes internationaux, dont l’agence gouvernementale allemande de cybersécurité CERT-Bund, pour analyser la menace posée par Ebury.

Ils constatent vite que le logiciel permet de se connecter à distance aux serveurs infectés. Les malfaiteurs peuvent ainsi voler le nom des utilisateurs, leurs mots de passe et autres clés d’accès, ce qui leur permet d’infecter d’autres serveurs.

ESET est parvenue à remonter jusqu’à l’une des victimes et lui a demandé d’avoir accès à son serveur pour pouvoir y surveiller le trafic. Une semaine d’observation a suffi pour mesurer l’ampleur du problème.

On a réalisé qu’il y avait au-delà de 7000 serveurs qui étaient compromis, partout à travers le monde. À partir de ce moment, on savait que c’était à assez grande échelle. Marc-Étienne Léveillé, chercheur en logiciels malveillants

En tout, les chercheurs du groupe qui ont analysé Ebury ont pu dénombrer plus de 25 000 serveurs infectés, la majorité aux États-Unis. On a aussi pu identifier 626 serveurs au Canada.

Marc-Étienne Léveillé devant un ordinateur

Marc-Étienne Léveillé, chercheur en logiciels malveillants à ESET Photo : Radio-Canada

Les pirates surveillent les chercheurs

En 2014, Marc-Étienne, Alexis et leurs collègues ont publié un premier document de recherche sur l’opération Windigo et les ravages du logiciel Ebury. Le rapport dressait le bilan des activités malveillantes des auteurs de l’attaque.

Les serveurs infectés avaient été utilisés pour envoyer environ 35 millions de pourriels par jour, qui permettaient de rediriger quotidiennement près d’un million de requêtes Internet vers des sites publicitaires indésirables.

Un mois après la publication de ce rapport, Marc-Étienne a eu une surprise alors qu’il analysait un nouvel échantillon du logiciel Ebury. À la fin d’une chaîne de caractères chiffrés, on pouvait lire « Good job, ESET! »

« C’était en référence à notre rapport, sans aucun doute, croit-il. Ce sont les auteurs d’Ebury qui nous envoyaient ce message. »

Ils s’intéressent à ce qu’on fait. Ils lisent nos rapports, puis ils voient jusqu’à quel point on comprend ce qu’ils sont en train de faire. Marc-Étienne Léveillé, chercheur en logiciels malveillants

Sur l'écran, on peut lire : « Good job, ESET! »

Message détecté en 2014 dans un échantillon du logiciel Ebury. Photo : Radio-Canada

Le FBI invité à la traque

Les spécialistes de la cybersécurité sont parfois en contact avec les autorités policières, lorsqu’il est question de crimes informatiques. C’est ce qui s’est passé dans le cas d’Ebury : le FBI a été invité à joindre ESET et ses partenaires.

En utilisant des pseudonymes, les pirates ont convaincu certaines entreprises, dont les revenus dépendent du nombre d’internautes qui visitent leurs pages web, de les payer pour augmenter leur trafic.

Une des victimes du stratagème était un site de rencontres pour adultes aux États-Unis. Ce site a ainsi payé des commissions aux pirates pour le trafic Internet généré.

Toutefois, ces entreprises ne savaient pas que la popularité soudaine de leurs sites s’expliquait par des redirections de clics, grâce à des centaines de serveurs informatiques contaminés ou à des pourriels contenant des liens cliquables infectés.

La fraude aura permis aux malfaiteurs de se faire payer des millions de dollars pour tout ce trafic généré frauduleusement.

Le FBI a finalement réussi à faire condamner l’un des auteurs du stratagème. Le citoyen russe a été arrêté en 2015, alors qu’il était de passage en Finlande. Il a été extradé aux États-Unis et a finalement plaidé coupable l’an dernier.

Il purge présentement une peine de 46 mois de détention dans une prison du Minnesota. Il avait des complices, selon le FBI. Visiblement, ceux-ci sont toujours au large… et bien actifs.

Le jeu du chat et de la souris se poursuit

Malgré l’arrestation d’un des auteurs, ESET n’a pas fini de suivre la trace des cyberassaillants derrière le logiciel malveillant Ebury. En novembre dernier, Marc-Étienne et ses collègues ont tenté de les attirer vers un serveur délibérément compromis afin de pouvoir observer leurs actions. Dans le milieu, on appelle cela un honeypot, un « pot de miel » en français.

« Les assaillants s’y sont fait prendre. Ils ont passé environ quatre heures à tenter de comprendre sur quoi ils étaient tombés, raconte Marc-Étienne. Puis ils ont compris. » Avant de se déconnecter, ils ont envoyé un autre message qui se lisait comme suit : « hello ESET honeypot ».

« Ils ont découvert que c’était un piège », dit Marc-Étienne.

Capture d'écran du message

Message détecté en 2017 dans un échantillon du logiciel Ebury. Photo : Radio-Canada

Les auteurs d’Ebury sont toujours actifs aujourd’hui.

L’automne dernier, ESET a produit un nouveau rapport pour faire le point sur les activités de ce groupe de cyberpirates. Ces derniers font leur possible pour brouiller les pistes derrière eux.

À la suite de la publication des rapports d’ESET, les auteurs d’Ebury ont modifié certaines de leurs techniques, ce qui rend leur surveillance plus difficile.

Dans cette joute qui prend des allures de cyberguerre, le partage d’information est crucial, rappelle Alexis Dorais-Joncas.

Les attaquants se parlent entre eux, il n’y a aucun doute. Ils se partagent des trucs […] pour mieux performer, mieux réussir leurs attaques. Alexis Dorais-Joncas, chef d’équipe à ESET

« Si on ne se parle pas, au niveau de la défense, et qu’on ne partage pas ce qu’on a trouvé, on va perdre la guerre. On va perdre le terrain très rapidement », résume-t-il.

https://ici.radio-canada.ca/

 

En Suède, les ourses gardent leur petit plus longtemps auprès d’elles à cause de la chasse


En Suède, il est interdit pendant la chasse à l’ours de tuer une mère et sa progéniture. Une stratégie que les mamans ours semblent avoir compris, car elles gardent plus longtemps leurs petits près d’elles
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En Suède, les ourses gardent leur petit plus longtemps auprès d’elles à cause de la chasse

Ours brun

En Suède, la chasse affecte le comportement des ourses.

© STUART FORSTER/SHUTTERS/SIPA

Par Anne-Sophie Tassart

Des chercheurs ont étudié le comportement des ourses en Suède et ont ainsi découvert que les oursons restaient désormais 1 an de plus auprès de leur mère.

S’occuper de son petit pourtant devenu grand n’est pas un problème pour les femelles ours bruns (Ursus arctos) suédoises. Bien au contraire : celles qui prolongent les soins maternels pendant 1 an (passant ainsi de 1 an et demi de soins à 2 ans et demi) ont quatre fois plus de chance de survivre que les autres. Pourquoi ? Car les chasseurs évitent de tirer sur des ourses accompagnées de leur petit. Cette découverte fait l’objet d’un article dans la revue Nature Communications paru le 27 mars 2018.

Chasser une mère et son petit est « est illégal, déconseillé ou évité » la plupart du temps

L’équipe internationale de chercheurs a épluché des données provenant d’observations ayant eu lieu entre 1987 et 2015 soit 28 ans. Ils ont alors pu définir 2 tactiques employées par les ourses : certaines restent avec leur progéniture un peu plus d’un an lorsque les autres gardent leur ourson auprès d’elles un an de plus. La première stratégie permet aux femelles de s’accoupler plus souvent tandis que la seconde augmente leur survie et celle du petit en période de chasse mais diminue le nombre d’oursons élevés dans une vie.

Comme l’explique l’étude, « dans de nombreux systèmes de chasse, l’abattage des femelles avec des petits encore dépendants est illégal, déconseillé ou évité par les chasseurs afin de protéger la composante féminine de la population ou parce que le taux de survie potentiellement plus faible des orphelins peut poser des problèmes éthiques et démographiques ».

Le changement de stratégie ne se fait pas à l’échelle de l’animal

Pour les chercheurs, un avantage artificiel se met alors en place car les femelles capables de se reproduire et surtout accompagnées de leur progéniture sont favorisées.

« Ce type de sélection causée par la chasse avantage les longues périodes d’association entre la mère et son petit et les cycles de vie lents », expliquent les chercheurs.

Ainsi, entre 2005 et 2015, la proportion d’ourses ayant gardé leur petit un an de plus est passé de 7% à 36%. Mais ce changement de stratégie ne se fait pas à l’échelle de l’animal qui conserve la même tout au long de sa vie.

C’est le comportement de la population entière qui évolue.

« Basiquement, cela signifie que les humains ont tué plus de femelles qui gardent leur ourson seulement pendant un an », explique dans un communiqué Jon Swenson, co-auteur de l’étude.

La stratégie s’est répandue ensuite petit à petit grâce aux survivantes.

« Il semble que ce soit la première étude qui suggère fortement un changement dans la fréquence des stratégies maternelles provoqué par la chasse », a indiqué Jon Swenson à l’AFP.

https://www.sciencesetavenir.fr/

Aperçu printemps Immense fissure au Kenya, preuve du déchirement de l’Afrique


    L’Afrique est en train de changer. Ce changement est causé par les plaques tectoniques qui provoquent une fissure qui va séparer le continent d’ici 50 millions d’années
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Immense fissure au Kenya, preuve du déchirement de l’Afrique

 

S’étirant sur plusieurs kilomètres à travers les habitations et les propriétés agricoles, cette crevasse, qui continue de grandir, et une des rares manifestations d’un phénomène tectonique gigantesque qui pourrait changer la face du monde.

En effet, l’Afrique serait en train de se déchirer en deux. C’est sur un axe nord-sud, exactement le long de cette faille, que le continent devrait se scinder en deux. 

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L’activité magmatique qui se produit sous le manteau terrestre, garde encore de nombreux mystères. Personne ne connait vraiment les mécanismes qui déplacent les plaques tectoniques de la Terre.

Mais ce qu’on sait, c’est que dans les 50 prochains millions d’années, l’Afrique devrait ressembler à ça.

 

https://www.meteomedia.com/

Pas si vierge, la forêt amazonienne


Alors que l’Amazonie subit une déforestation dans la forêt qu’on croyait vierge, voilà que des vestiges du passé apparaissent. Des autochtones étaient bien plus intelligents que nous. Ils ont géré l’utilisation des terres de façon non-durable. Ils auraient modifié les forêts de bambous pour créer des petites clairières et construire leurs géoglyphes ou pour l’agriculture. Ils ont ainsi transformé leurs environnements avec des essences végétales économiquement précieuses comme les palmiers
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Pas si vierge, la forêt amazonienne

 

L'une des terrasses découvertes dans l'État d'Acre au Brésil.

L’une des terrasses découvertes dans l’État d’Acre au Brésil.  Photo : Jennifer Watling

 

La forêt amazonienne a été transformée il y a plus de 2000 ans par des humains qui y ont construit des centaines de grands et mystérieux terrassements, ont découvert des scientifiques brésiliens et britanniques.

Un texte d’Alain Labelle

L’écosystème de la forêt tropicale brésilienne ne serait donc pas vierge d’activités humaines, comme nous l’avions longtemps pensé.

Ces « enclos abandonnés » ont été découverts dans l’Acre, un État brésilien situé dans le nord-ouest du pays. Ils ont été cachés pendant des siècles par la forte végétation de la région.

C’est la déforestation actuelle qui a permis de découvrir pas moins de 450 de ces grands géoglyphes géométriques.

Ces découvertes fournissent ainsi de nouveaux éléments de connaissance sur la manière dont les peuples autochtones vivaient en Amazonie avant l’arrivée d’Européens dans la région.

Toutefois, la fonction exacte de ces sites reste inconnue. Jusqu’à maintenant, les archéologues ont récupéré très peu d’artefacts sur les lieux pendant ces excavations, si bien qu’ils doutent qu’il s’agît de villes.

En outre, leur disposition ne laisse pas à penser qu’ils aient été construits pour des raisons défensives.

Selon la chercheuse Jennifer Watling, de l’Université de São Paulo, ces structures qui occupent environ 13 000 kilomètres carrés auraient pu être utilisées sporadiquement comme lieux de rassemblement rituel.

Une chose est certaine, le fait que ces sites aient été cachés pendant des siècles sous une forêt tropicale mature remet véritablement en question l’idée que les forêts amazoniennes sont des « écosystèmes vierges ». Dre Jennifer Watling

La question qui est rapidement venue à l’esprit des chercheurs est de savoir si cette région était déjà boisée quand les géoglyphes ont été construits, et dans quelle mesure ces peuples ont modelé le paysage pour construire ces terrassements.

À l’aide de technologies récentes, l’équipe de recherche a été capable de reconstruire 6000 ans d’histoire de deux sites où l’on retrouve ces géoglyphes. Résultat : elle a découvert que des humains ont fortement modifié les forêts de bambous pendant des millénaires et ont créé de petites clairières temporaires pour construire les géoglyphes.

Au lieu de brûler de grandes étendues de forêts (soit pour la construction de géoglyphes, soit pour des pratiques agricoles), les peuples de l’époque ont transformé leur environnement en se concentrant sur des essences végétales économiquement précieuses comme les palmiers. Ils auraient ainsi créé un genre de « quincaillerie préhistorique » de produits forestiers utiles.

L’équipe pense que la biodiversité de certaines des forêts actuelles d’Acre serait un héritage de ces anciennes pratiques d’agroforesterie.

Nous constatons que les forêts amazoniennes ont été gérées par les peuples autochtones bien avant les premiers contacts avec les Européens, dont l’utilisation des terres de façon non durable pratiquée jusqu’à ce jour ne peut être donnée en exemple. Dre Jennifer Watling

« Cela devrait plutôt servir à mettre en évidence l’ingéniosité des régimes de subsistance passés qui n’ont pas conduit à la dégradation des forêts et l’importance des connaissances autochtones pour trouver des alternatives plus durables d’utilisation des terres, » ajoute-t-elle.

Le détail de cette étude est publié dans lesProceedings of the National Academy of Sciences of USA.

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L’homme de Cro-Magnon avait le visage couvert de nodules


Même vieux de 20 milles ans, l’humain avait des maladies génétiques, c’est ce que croient les scientifiques d’après une étude approfondie d’un crâne. Ils ont fait une reconstitution avec les nodules qu’il avait sur le visage
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L’homme de Cro-Magnon avait le visage couvert de nodules

 

À l'occasion des 150 ans de sa découverte,... (PHOTO AFP/VisualForensic)

À l’occasion des 150 ans de sa découverte, le fossile, dont le crâne est conservé au Musée de l’Homme à Paris, a été réexaminé pour faire une reproduction du visage de l’homme.

PHOTO AFP/VISUALFORENSIC

Agence France-Presse
PARIS

 

Le célèbre homme de Cro-Magnon a désormais un visage, marqué par de nombreux nodules bénins, dont un gros sur le front: il souffrait en effet d’une maladie génétique, selon une équipe de chercheurs français menée par le docteur Philippe Charlier.

Découvert en 1868 dans la grotte des Eyzies (Dordogne), le squelette de Cro-Magnon 1 est celui d’un individu mâle Homo Sapiens datant de 28 000 ans environ.

À l’occasion des 150 ans de sa découverte, le fossile, dont le crâne est conservé au Musée de l’Homme à Paris, a été réexaminé par le médecin légiste et anthropologue Philippe Charlier et d’autres chercheurs dont le paléoanthropologue Antoine Balzeau.

À l’issue de ces travaux, «nous avons fait une proposition de diagnostic: il souffrait d’une neurofibromatose de type 1», déclare à l’AFP Philippe Charlier.

Cette maladie génétique occasionne le développement de tumeurs bénignes des nerfs périphériques, à la fois superficielles et profondes (neurofibromes), ainsi que la formation de taches sur la peau.

Les travaux de l’équipe ont été publiés vendredi dans la revue médicale Lancet.

L’équipe dirigée par le Dr Charlier à l’Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) a pratiqué sur l’Homme de Cro-Magnon un examen anthropologique et médical direct, et réalisé un microscanneur au Muséum National d’Histoire Naturelle (MNHN).

Ils ont ensuite comparé les données avec celles issues de diverses collections anatomiques et pathologiques en France. Ce qui leur a permis de proposer ce diagnostic.

Le crâne de l’Homme de Cro-Magnon «présente une lésion au niveau du front qui correspond à la présence d’un neurofibrome», qui aurait érodé l’os, indique Philippe Charlier.

«Son conduit auditif interne gauche était lui aussi abîmé, vraisemblablement par une tumeur qui a grossi», a-t-il ajouté.

Munis de cette proposition de diagnostic, «nous avons ensuite réalisé une reconstitution réaliste de la face de cet homme d’âge moyen, en tenant compte de sa pathologie», poursuit le maître de conférences.

Et son visage est apparu, mangé par les neurofibromes: un gros nodule sur le front, d’autres plus petits sur les arcades sourcilières, d’autres encore près du nez et des lèvres...

«Il en avait partout».

Par «parti pris», les chercheurs ont choisi de présenter cet homme moderne «avec une barbe abondante».

http://www.lapresse.

Phoques, baleines, coyotes : la faune sauvage insoupçonnée de New-York


Quelque chose de positif des États-Unis, du moins a New-York, dans Central Park. Ils ont réussit à faire cohabiter des animaux sauvages et humain. Bien sûr, ce n’est pas tout le monde qui sont content surtout quand, des visiteurs, comme des ratons-laveurs viennent fouiller les poubelles, ou des cerfs vont se régaler dans des jardins, mais il est possible d’avoir des habitats en pleine ville pour les animaux
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Phoques, baleines, coyotes : la faune sauvage insoupçonnée de New-York

Raton laveur, New-York

Un raton laveur au creux d’un arbre à New York, le 16 mars 2018.

© DON EMMERT / AFP

Par Sciences et Avenir avec AFP

Ces dernières années, la faune sauvage a augmenté à New-York. Dans une ville qui compte presque 10 millions d’habitants, la cohabitation est parfois compliquée.

Coyotes et phoques dans le Bronx, renards roux dans le Queens, hiboux à Brooklyn, ratons laveurs, faucons et écureuils à Manhattan : une faune abondante et souvent insoupçonnée vit à New York (États-Unis) à l’ombre des gratte-ciel. D’ailleurs, ces 30 dernières années, la population d’animaux sauvages dans la grosse pomme n’a cessé d’augmenter, à la faveur de nouveaux espaces verts – dans une ville où l’on en compte au total plus de 11.000 hectares -, où la chasse est interdite et les prédateurs naturels absents.

Des coyotes dans le Bronx, des baleines dans le Queens

Selon Jason Munshi-South, professeur de biologie de l’université de Fordham et expert de la vie animale new-yorkaise, on trouve à New York aujourd’hui des milliers de ratons laveurs – dont une centaine à Central Park – quelques milliers de cerfs et une cinquantaine de coyotes, pour la plupart dans le Bronx. Sans parler des animaux marins : les phoques sont réapparus sur les rochers de Pelham Bay, dans le nord-est du Bronx, et on aperçoit même parfois des baleines dans les eaux de Queens ! La ville travaille aussi à la protection du pluvier siffleur (Charadrius melodus) sur la plage de Rockaway, toute proche de l’aéroport JFK, où cet oiseau vient nicher au printemps. Il est toujours considéré comme une espèce en voie de disparition par les autorités américaines, même si l’Union pour la conservation de la nature (UICN) est plus optimiste depuis que sa population augmente de nouveau. Elle l’a placé dans la catégorie « quasi-menacé« .

Une cohabitation parfois difficile avec les New-yorkais

Mais la cohabitation entre 8,5 millions d’êtres humains et des millions d’animaux sauvages issus de plus de 600 espèces n’est pas toujours simple dans la première métropole américaine : les New-yorkais, lassés du béton et des embouteillages, se réjouissent volontiers de cette faune… jusqu’à ce qu’ils voient un coyote dévorer un chat ou un lapin domestique, un cerf se nourrir de plants de tomates biologiques ou un raton laveur fouiller dans les ordures.

« Il faut donner aux gens les moyens de mieux cohabiter avec la faune sauvage. Si on ne sait pas qu’il y a 2.000 cerfs à Staten Island et qu’on conduit trop vite, on peut en renverser un« , dit à l’AFP Richard Simon, directeur de la faune pour la mairie de New York.

La ville a créé une unité dédiée à la faune fin 2016 et a déjà stérilisé environ 95% de la population de cerfs mâles de Staten Island, soit quelque 1.100 animaux, selon les estimations de M. Simon.

« Quand il y a des problèmes, en général c’est la faute des gens, pas celle des animaux« , dit Jason Munshi-South, le professeur de biologie. « Le mieux est de les laisser tranquilles« .

« La ville est assez grande pour tout le monde », estime Richard Simon. Parfois, des gens appellent pour demander que les animaux soient reconduits (ailleurs) dans la nature, dit-il.

« Mais il n’y a nulle part où les emmener. Ils vivent ici maintenant ».

 Alors, la cohabitation avec la faune sauvage fait régulièrement l’objet de campagnes dans le métro et sur les abribus : l’une montrait récemment des photos d’animaux – cerfs, coyotes, pluviers – barrées du slogan

« Les habitants de la ville prennent diverses formes ».

Une autre rappelait simplement de ne pas nourrir ces animaux.

« Il n’y aucune raison de donner un hot-dog ou un bretzel aux écureuils », premiers responsables de morsures à New York, dit M. Simon.

 Lorsqu’on les nourrit, les animaux perdent leur peur instinctive de l’être humain ; ils peuvent aussi se mettre à mordre ; et les ratons laveurs de Central Park s’en prennent parfois aux promeneurs pour essayer d’ouvrir leur sac, souligne M. Munshi-South.

Malgré ces problèmes de cohabitation, autorités et experts font valoir les bénéfices d’habiter une ville où des animaux sauvages vivent en liberté.

« Certains sont surpris et disent qu’ils pensaient qu’il n’y avait que des rats à New York », dit Jason Munshi-South. « Mais parfois, quand on travaille dans les parcs l’été, qu’il fait chaud et qu’il y a des moustiques », on se croirait presque dans un pays exotique, dit-il.

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