Steve est une aurore boréale qui a été vue au Canada, elle est différente des autres. Elle fut étudiée dernièrement pour comprendre sa formation particulière.
Nuage
Un nouveau type d’aurore boréale découvert au Canada
Steve et la Voie lactée, Childs Lake, Manitoba, Canada.
KRISTA TRINDER/MASHABLE
« Steve », c’est désormais son nom, est une sorte de ruban violet avec quelques touches de vert, qui s’allonge dans le ciel. Observé par des scientifiques amateurs depuis quelques années, il a depuis pu être étudié par l’univeristé de Calgary, avec les moyens mis à disposition par la NASA et son alter ego européen, l’ESA.
Les très rares photos et vidéos amateurs du phénomène, principalement capturées en Alberta, au Manitoba et en Colombie-Britannique, ont attisé depuis 2015 la curiosité des agences spatiales américaine et européenne.
C’est grâce au groupe Facebook Alberta Aurora Chasers ainsi qu’à la plateforme de collaboration entre amateurs et scientifiques Aurorasaurus sur ce sujet fascinant que la recherche a pu aboutir sur ces nouvelles observations.
L’université de Calgary, puis les agences spatiales américaine (NASA) et européenne (ESA) se sont intéressées à la question. À partir des informations données par les chasseurs d’aurores (lieu d’observation, date et heure), le satellite SWARM, qui étudie le champ magnétique terrestre, a pu identifier les conditions dans lesquelles « Steve » (acronyme anglais de Strong Thermal Emission Velocity Enhancement) apparaît.
D’après un article publié cette semaine dans la revue Science Advances, ce type d’aurore est généré, comme tous les autres, de particules solaires qui interagissent avec les différentes couches du champ magnétique qui protège notre planète. Ce qui différencie « Steve » est le fait qu’il traverse plusieurs champs magnétiques et qu’il apparaît à des latitudes plus basses, soit plus près de l’équateur (on en reste tout de même relativement loin, NDLR). Enfin, cette superbe manifestation serait aussi liée à ce que les scientifiques appellent le « sub auroral ion drift », soit une sorte de tempête de particules extrêmement chaudes connues du monde scientifique depuis plus de quarante ans. Seulement, personne n’avait jusqu’ici établi de lien entre ces poussées d’énergie et des effets visuels.
Sources : National Geographic | NASA | Science Advances
C’est tellement beau, magnifique! Bise, bon dimanche dans la joie et la tendresse!
Un spectacle superbe que j’espère voir un jour au Canada. J’ai le souvenir d’en avoir vue une en 1959, une année où l’hiver avait été très rigoureux.
Mon papa nous a réveillés alors que nous venions de nous endormir, avec ma maman, il nous a fait nous habiller très chaudement et nous a sortis au bord de la plage : là, durant un quart d’heure, j’ai admiré cet immense et merveilleux ruban vert et jaune qui ondulait dans le ciel au-dessus de la mer.
Un spectacle qui a marqué mon enfance et qui m’a poussé, le lendemain, à ouvrir une encyclopédie pour savoir ce que c’était. Mon papa me l’a expliqué ensuite en termes plus simples et tout fut plus clair pour moi mais n’ôta pas la magie de ce spectacle vue la ville.
Quand je restais en Abitibi, je pouvais les voir plus facilement qu’ici
Superbe, merci.
Tien justement j’ai fait une vidéo sur STEVE la semaine dernière.
C’est vrai qu’elle est très particulière