La vie


Si la vie était une ligne du point A vers le point B, elle serait monotone. Même si des évènements, des problèmes surgissent, c’est ce qui donne un sens à notre vie, qui permet de prendre d’autres directions et parfois de bonnes surprises
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La vie

 

 

La vie n’est pas une ligne droite
Un problème peut surgir
Le problème n’est jamais une fin
Mais un début, pour une vie différente

Inconnu

Le Saviez-Vous ► 7 erreurs qui mettent vos reins en péril


Il est important de prendre soin de nos organes. Prévenir des maladies du rein en fait partie, et nous serions peut-être surpris d’apprendre que certaines choses peut endommager les reins
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7 erreurs qui mettent vos reins en péril

 

Si vos reins ne fonctionnent pas comme il faut, vos risques d’infarctus ou d’AVC risquent d’augmenter.

PAR MARISSA LALIBERTE

Danger pour les reins : Vous aimez les aliments préparés

 

La plupart des aliments préparés sont chargés sodium, ce qui, non seulement, est mauvais pour votre cœur, mais peut entraîner des problèmes aux reins. Si vous présentez des signes que vous mangez trop de sel, votre corps doit éliminer celui-ci dans l’urine ; il élimine aussi en même temps du calcium. Et si vous avez trop de calcium dans l’urine, vous risquez de faire des calculs rénaux, explique le Dr James Simon, néphrologue à la clinique Cleveland.

Le Guide alimentaire canadien recommande de ne pas dépasser 2 300 mg de sodium par jour ; or les Canadiens en consomment environ 3 400 mg quotidiennement. Lisez les étiquettes nutritionnelles sur les produits que vous achetez et vous serez surpris de voir à quel point la quantité de sodium que vous ingérez augmente rapidement.

« Les gens s’arrêtent aux glucides, aux gras et calories, et ne prennent pas la peine de lire le contenu en sodium », remarque le Dr Simon.

Dangereux pour vos reins, vous ne contrôlez pas votre hypertension

L’hypertension est mauvaise pour l’organisme tout entier, et ceci inclut les reins.

« Les reins sont essentiellement un ensemble de vaisseaux sanguins muni de drains pour évacuer l’urine, explique le Dr Simon. Si vous faites de l’hypertension dans vos gros vaisseaux sanguins, vous en faites aussi dans les plus petits. »

Une hypertension non contrôlée peut endommager les veines qui mènent aux reins et léser ces organes.

Vous fumez toujours, ce qui est mauvais pour vos reins

Si vous croyez que le cancer du poumon est la seule raison de laisser tomber la cigarette, pensez-y à deux fois. Une étude de 2012 a montré que l’arrêt du tabac pendant 16 ans ou plus diminue de 40 % le risque de carcinome à cellules rénales, la forme la plus courante de cancer du rein chez les adultes. De plus, le tabagisme peut endommager les vaisseaux sanguins et augmenter votre risque d’hypertension.

Le Dr Simon explique : « voilà une autre raison qui prouve que fumer est mauvais pour l’organisme ».

Vous ne buvez pas quand vous avez soif

Contrairement à la croyance populaire, il n’est pas nécessaire de boire huit pleins verres d’eau par jour pour que vos reins fonctionnent de façon optimale. Si vous vous contentez de quatre à six verres d’eau par jour, vos reins fonctionneront plutôt bien, dit le Dr Simon. Mais un verre ou deux ne suffit pas pour vidanger votre système et contrôler les taux de sodium, sans compter que la déshydratation fait baisser la pression artérielle.

« Les reins sont très sensibles au flux sanguin, explique le Dr Simon. La déshydratation entraîne une baisse de la pression sanguine et l’apport sanguin aux reins chute. »

On peut être un peu déshydraté de temps en temps, mais buvez suffisamment quand vous faites de l’exercice ou que vous passez du temps dehors par temps très chaud, recommande-t-il.

Vous prenez continuellement des analgésiques

Méfiez-vous : ne prenez pas trop de médicaments en vente libre pour la douleur chronique. Les AINS (anti-inflammatoires non stéroïdiens), comme l’ibuprofène et l’aspirine, diminuent le flux sanguin vers les reins et entraînent des lésions, parce qu’ils ont une toxicité directe sur ces organes, explique le Dr Simon. Sans compter que les analgésiques peuvent entraîner une maladie inquiétante.

Bien sûr, prenez-en si vous faites une terrible céphalée, mais les AINS pris trop souvent augmentent les risques de problèmes rénaux, « en particulier chez les sujets qui en consomment quotidiennement pendant de longues périodes », dit le Dr Simon.

Si vous avez déjà des lésions rénales, il vous recommande d’éviter tous les AINS.

Vous croyez que les suppléments nutritionnels sont sûrs

Ce n’est pas parce qu’un produit est dit « naturel » qu’il est bon pour vous.

« De nombreuses plantes médicinales sont nocives », selon le Dr Simon.

Par exemple : l’acide aristolochique dérivé d’une plante peut entraîner des lésions rénales. Santé Canada et la FDA recommandent de ne pas utiliser de produits contenant de l’Aristolochia (aristoloche), Asarum (gingembre sauvage) ou Bragantia, parce qu’ils contiennent probablement cet acide. À l’exception des multivitamines, vérifiez toujours avec votre médecin avant de prendre toute forme de supplément, avertit le Dr Simon.

Vous prenez du poids

Il n’y a là rien de surprenant : les kilos en trop sont durs pour le corps. Le surpoids augmente le risque de diabète de type 2, qui entraîne la probabilité de maladie rénale. Les problèmes d’insuline qui accompagnent les diabètes de type 1 et de type 2 peuvent causer une inflammation et des lésions rénales, explique le Dr Simon.

« Les diabétiques doivent passer régulièrement des tests de fonction rénale et d’urine. »

Et pour ne pas devenir diabétique, commencez par ces exercices pour les personnes en surpoids.

http://selection.readersdigest.ca

Les éléphants de différentes espèces ne s’accouplent plus entre eux


Si les éléphants ont été très nombreux, c’est qu’ils ont su mélanger leurs gènes avec d’autres espèces d’éléphants, mais aujourd’hui cette variété de gènes ne semble plus se faire qui ne permet pas aux éléphants d’évoluer. Avec le braconnage, n’aides en rien pour leur survie
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Les éléphants de différentes espèces ne s’accouplent plus entre eux

 

Un éléphant d'Afrique.

Un éléphant d’Afrique  Photo : Radio-Canada/Melanie Julien

 

Aujourd’hui, les éléphants de différentes espèces ne s’accouplent plus entre eux, contrairement à d’anciennes espèces d’éléphants, de mastodontes et de mammouths qui échangeaient ainsi des gènes leur ayant permis de s’adapter à de nouveaux milieux et de nouveaux climats, ont annoncé des chercheurs canadiens.

AGENCE FRANCE-PRESSE

L’étude, publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences, a séquencé 14 génomes, dont ceux de deux mastodontes, d’un mammouth, d’une ancienne espèce d’éléphant, et d’éléphants d’aujourd’hui, d’Afrique et d’Asie.

« L’hybridation pourrait aider à expliquer pourquoi les mammouths réussissaient (à vivre) dans des environnements si différents et pour un temps si long », rapporte Hendrik Poinar, l’un des auteurs de l’étude et généticien de l’Université McMaster en Ontario.

L'arbre généalogique des éléphants.

L’arbre généalogique des éléphants  Photo : Asier Larramendi Eskorza et Julie McMahon

Ces données génomiques nous montrent que la biologie est compliquée et que l’évolution ne se déroule pas de façon organisée, linéaire. Hendrik Poinar

L’une des espèces d’éléphant éteintes qui a longtemps interpellé les experts était l’éléphant à défenses droites (Palaeoloxodon antiquus). Il était traditionnellement assimilé aux éléphants d’Asie d’aujourd’hui à cause de similitudes entre la forme de leurs crânes et la taille de leurs dents.

Mais les scientifiques ont en réalité découvert que les premiers étaient « croisés avec des parties de sa composition génétique provenant d’un ancien éléphant africain, du mammouth laineux et des éléphants des forêts ».

La tête d'un éléphant d'Asie.

Un éléphant d’Asie Photo : iStock/steph

Cette étude « révèle des événements d’hybridation multiples majeurs entre les différentes espèces anciennes, mettant en évidence comment cela a joué un rôle fondamental dans l’évolution de l’éléphant », précisent les scientifiques.

En Afrique, l’éléphant de savane et l’éléphant des forêts sont bien deux espèces différentes.

Mais l’étude ne montre aucune preuve génétique d’hybridation entre ces deux espèces, ce qui « porte à croire qu’ils ont vécu dans une isolation quasi complète pendant les 500 000 dernières années, malgré le fait qu’ils vivent dans des milieux voisins ».

Les éléphants, autrefois nombreux sur terre, se font de plus en plus rares, le braconnage étant responsable de la mort de plusieurs milliers d’entre eux chaque année.

http://ici.radio-canada.ca/

L’«Arche de Noé végétale» franchit le million de variétés


L’Arche de Noé végétal continu son oeuvre de sauvegarder des graines de tout végétal qui lui sont confié. Malgré le réchauffement climatique, l’Arche a subi quelques inconvénients, mais il sera mieux protéger pour garder cette diversité végétale qui risquerait d’être détruite dans des régions en guerre, catastrophes naturelles, réchauffement climatique
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L’«Arche de Noé végétale» franchit le million de variétés

 

Sur cette photo, la porte qui mène à... (John McConnico, archives AP)

Sur cette photo, la porte qui mène à la Réserve mondiale de semences du Svalbard.

JOHN MCCONNICO, ARCHIVES AP

 

Agence France-Presse
LONGYEARBYEN

La Réserve mondiale de semences du Svalbard, précieuse « Arche de Noé végétale » protégeant la diversité génétique des conflits et des catastrophes naturelles, a franchi le million d’échantillons de graines lundi à l’occasion de son 10e anniversaire, a constaté un journaliste de l’AFP.

Dans des températures quasi polaires, plus de 70 000 nouveaux échantillons de graines de riz, blé, maïs, niébé ou encore sorgho ont rejoint l’antre fortifié situé sur cet archipel de l’Arctique à mi-chemin entre la Norvège continentale et le Pôle Nord.

Avec ce nouvel arrivage, la « chambre forte du Jugement dernier » –comme elle est aussi surnommée–, enfouie à plus de 120 mètres à l’intérieur d’une montagne, a reçu en dix années d’existence 1 059 646 variétés de cultures conservées dans des caisses alignées sur des étagères.

Cette collection de graines la plus variée au monde se veut un filet de sécurité pour les quelque 1700 banques de gènes existant dans le monde face aux risques liés aux catastrophes naturelles, aux guerres, au changement climatique, aux maladies ou aux impérities des hommes.

L’entrepôt est la propriété de la Norvège, mais les graines appartiennent aux États et institutions dépositaires, lesquels peuvent les récupérer à leur convenance.

La Réserve mondiale de semences a à ce jour été sollicitée par une seule institution : la banque de gènes de la ville d’Alep ayant été endommagée par le conflit syrien, le Centre international de recherche agricole dans les zones arides (Icarda) a demandé à récupérer des graines.

Conçu pour résister aux désastres, le grenier de la planète a cependant été lui-même victime du réchauffement climatique : l’augmentation des températures dans l’Arctique a entraîné une fonte du pergélisol (sol censé être gelé en permanence) et provoqué une fuite d’eau à l’entrée du tunnel en 2016, sans qu’aucune graine ne soit endommagée.

Oslo a annoncé vendredi le déblocage de 100 millions de couronnes (environ 10 millions d’euros) en 2018 pour réaliser des travaux, notamment la construction d’un nouveau tunnel d’accès et l’érection d’un bâtiment de service permettant d’éloigner les sources de chaleur.

http://www.lapresse.ca

Le "prophète" africain qui soignait ses fidèles à l’insecticide


Il y a des gens qui ont vraiment des idées bizarres pour devenir un « prophète » et soigner des maladies comme des péchés avec un produit dangereux pour la santé et l’environnement. Il a choisi de payer une amende au lieu d’aller en prison, espérons quand même qu’il ne pourra plus « prêcher »
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Le « prophète » africain qui soignait ses fidèles à l’insecticide


 

© thinkstock.

Source: Belga

La justice sud-africaine a condamné à une amende le prophète autoproclamé d’une Eglise qui avait défrayé la chronique en aspergeant le visage de ses fidèles d’un insecticide destiné, selon lui, à les guérir de leurs maux ou péchés.

Au début du mois, un tribunal de la province du Limpopo (nord) avait reconnu le pasteur Lethebo Rabalago coupable de « violences », estimant que cet insecticide, vendu sous la marque « Doom » (« mort » ou « catastrophe » en anglais), était « dangereux ».

Le quotidien Sowetan a rapporté mercredi que le juge l’avait condamné à quatre ans de prison ou à verser une amende de 21.000 rands (un peu moins de 1.500 euros).

Le condamné s’est empressé d’accepter l’amende.

« Nous avons conclu un accord selon lequel mon client versera des mensualités de 3.000 rands jusqu’au paiement complet de l’amende », a expliqué au journal son avocat, Edmund Lubusi.

En novembre 2016, la publication sur la page Facebook de l’Eglise de l’Assemblée générale du Mont Zion (MZGA) de photos du « prophète » en train de « soigner » ses fidèles à grands jets d’insecticide avait suscité une vive polémique.

« Des gens sont venus avec des blessures. Nous leur avons pulvérisé de l’insecticide et ils sont guéris », s’était défendu Lethebo Rabalago dans la presse locale.

La société Tiger Brands qui fabrique le « Doom » avait fait part de son indignation et rappelé les dangers de son produit.

http://www.7sur7.be/

Les baleines n’ont pas toujours été aussi grosses


Les baleines à fanons n’ont pas toujours été gigantesques, en fait cela fait 3 millions d’années que les changements ont mit à l’avant pour s’adapter à leur environnement changeant à cause d’un changement climatiques du passé et la redistribution de leurs ressources alimentaires. Maintenant, nous sommes en plein changement climatiques, on parlent plus d’espèces menacées que de changement physique de ces animaux marins
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Les baleines n’ont pas toujours été aussi grosses

 

Xavier Demeersman
Journaliste

 

 Quand il pense aux baleines en effet, l’Homme les imagine en général gigantesques. Cela n’a pourtant pas toujours été le cas depuis le début de leur histoire commencée il y a environ 36 millions d’années. Qu’est-ce qui a provoqué cette augmentation de taille caractéristique des baleines à fanons d’aujourd’hui ?

Des chercheurs pensent avoir trouvé la réponse à l’énigme.

Article paru le 29/05/2017

Parmi les mysticètes (le nom vient du grec mystax qui signifie lèvre supérieure), un sous-ordre des cétacés regroupant toutes les baleines à fanons, on trouve le rorqual bleu austral, l’un des plus grands animaux qui aient jamais vécu sur Terre (certains mesurent un peu plus de 30 m). Avec un poids pouvant atteindre pour certains 200 tonnes, ce sont sans doute les créatures les plus lourdes de tous les temps, surpassant dans ce domaine les plus gros dinosaures.

Ces créatures qui fascinent Homo sapiens depuis qu’il les a rencontrées se présentent généralement dans son imaginaire comme des animaux gigantesques tantôt terrifiants tantôt pacifiques. Pourtant les baleines à fanons n’ont pas toujours eu ces tailles records.

En effet, « si l’on observe leur histoire longue de 36 millions d’années, elles n’ont été géantes que pendant un dixième de cette période », indique dans The Guardian le biologiste Graham Slater.

Il y a deux à trois millions d’années, les membres de cette famille de cétacés avaient encore des tailles inférieures à 10 mètres. Alors pourquoi sont-ils devenus si grands ? C’est la question que lui et ses collègues de l’université de Chicago se sont posée. Les résultats de leurs recherches viennent de paraître dans les Pnas (Proceedings of the Royal Society B ).

Plusieurs cétacés ont grandi en même temps

Pour mener leur enquête, les chercheurs ont bénéficié de nombreux fossiles qui leur ont permis de reconstituer l’évolution de ces mammifères marins : pas moins de 63 crânes d’espèces éteintes et 13 autres d’espèces toujours vivantes. Pour celles disparues, leurs longueurs ont été déduites à partir des restes disponibles. En examinant l’arbre généalogique qu’ils ont construit avec l’aide de modèles informatiques, les chercheurs ont observé que la tendance au gigantisme semble être apparue à peu près en même temps pour nombre de ces cétacés. Et cela, pas seulement pour ceux qui étaient déjà les plus grands. La baleine pygmée par exemple, longue aujourd’hui de 5 m en moyenne, est aussi concernée.

Ce gigantisme aurait commencé progressivement il y a environ 4,5 millions d’années. La cause ? Un changement climatique important, selon les auteurs. Il aurait donc eu pour conséquence une redistribution dans les océans de la nourriture préférée de ces grands animaux, le plancton. Le refroidissement des eaux et la présence de prédateurs comme les requins géants ne sont pas pointés du doigt.

Les baleines à fanons continuent d’être chassées. © IUCN, SeaShepherd, IWC, NOAA, ProjectMinke.org, Japan Fisheries Agency, Marinebio.org

Les baleines à fanons continuent d’être chassées. © IUCN, SeaShepherd, IWC, NOAA, ProjectMinke.org, Japan Fisheries Agency, Marinebio.org

    Les baleines à fanons sont confrontées à des changements climatiques rapides

    Ces changements coïncident avec l’avènement d’une ère glaciaire. Ce refroidissement aurait modifié les courants de circulation océanique et éclaté les ressources en plancton en petites poches éloignées les unes des autres. Le temps d’une répartition uniforme était fini… Pour aller chercher leur nourriture, les baleines ont dû alors parcourir de plus grandes distances. Augmenter leur taille aurait été une réponse à ce besoin :

     « quand vous êtes plus gros, vous pouvez stocker plus d’énergie et donc, vous avez un plus grand réservoir pour aller où vous voulez » , explique Graham Slater. En outre, « plus votre bouche est grande, plus vous pouvez absorber en dépensant un minimum d’énergie ».

    Interrogé par The Guardian sur son opinion sur ces recherches, Olivier Lambert, paléontologue à l’Institut royal des sciences naturelles en Belgique, estime que, même si la conclusion est convaincante, il ne faut peut-être pas exclure que les prédateurs ou des changements dans l’environnement aient pu aussi jouer un rôle majeur.

    Néanmoins, il remarque qu’un « un tel travail souligne l’actuelle situation précaire des populations de baleines à fanons, lesquelles sont confrontées à des menaces majeures compte tenu des effets à court terme du changement climatique sur la circulation océanique et le transport de nutriments ».

    Ce que ne contredit pas Graham Slater : « si nous fermons le robinet d’eau froide, et si le changement climatique se poursuit, ce que nous pensons, il va y avoir de mauvaises nouvelles pour ces grandes baleines ».

    La diminution du plancton, qui apprécie les eaux froides, ajoutée à la chasse à la baleine qui continue de se pratiquer, « tout cela peut avoir des conséquences écologiques graves que nous ignorons encore, a déclaré Nick Pyenson, coauteur de l’étude. Que se passera-t-il quand nous aurons perdu toute cette biomasse dans l’océan ? Tout cela, nous tentons encore de le découvrir ».

    Les baleines mais aussi de nombreuses autres espèces sur Terre sont face à un grand défi que tous ne pourront pas relever.

    « Il y aura des gagnants et des perdants. »

    CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Les baleines à fanons ne sont devenues gigantesques que depuis trois millions d’années.

  • Cette augmentation de la taille, qui affecte plusieurs espèces, serait la conséquence d’un changement climatique.

  • Les mysticètes auraient été contraints de grandir pour faire face à la dispersion des ressources de plancton dans l’océan mondial.

https://www.futura-sciences.com/

Emballages: trop prêt à manger


On a mis des emballages dans denrées pour diminuer les coûts et qu’ils se conservent plus longtemps. Pourtant, il y a toujours un énorme gaspillage dans les fruits et légumes. Cependant, l’emballage est souvent exagéré.
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Emballages: trop prêt à manger

 

Le steak de chou-fleur a rapidement disparu des... (Photo tirée de l'internet)

Le steak de chou-fleur a rapidement disparu des présentoirs.

PHOTO TIRÉE DE L’INTERNET

 

STÉPHANIE BÉRUBÉ
La Presse

Y a-t-il trop de plastique au rayon des fruits et légumes ? Le débat a repris au début de l’année en Angleterre alors que deux supermarchés ont lancé des produits emballés qui ont laissé leur clientèle perplexe et fait le tour du monde par l’entremise des réseaux sociaux.

Chou-fleur à la tranche

Début janvier, la chaîne de supermarchés Marks & Spencer a présenté son « steak de chou-fleur » dans un emballage de plastique, une belle tranche de légume prête à être grillée. Prix : 3,42 $. Couvert de ridicule, le « steak » a rapidement disparu des présentoirs de la chaîne britannique.

Coco plastique

 

La noix de coco prête à boire, elle, est toujours là chez Sainsbury, une autre grande épicerie britannique. Prix : plus de 5 $ pour cette belle noix emballée de plastique.

Oignon tout nu

Autre exemple pour le moins étonnant, cet « oignon nu », un produit néerlandais où l’on a remplacé la pelure de l’oignon (pour faciliter la vie du consommateur) par une pellicule de plastique ! Au rayon des fruits et légumes, il y a suremballage et emballage intelligent.

« Il faut que l’emballage soit présent pour protéger l’aliment, mais il ne faut pas en mettre trop pour rien », dit Anne Maltais, chercheuse à l’Institut des technologies des emballages et du génie alimentaire (ITEGA).

Par exemple, dit-elle, si le fruit a une protection naturelle, comme une banane ou une orange, il n’a pas besoin de plus.

Orange emballée ou remballée

Ce très joli emballage a été remarqué lors d’un concours de design. Il est le fruit du travail d’une étudiante hongroise. Vert ou pas ?

« Le papier sort souvent comme le moins bon choix, car il en faut plus pour une même fonction », tranche Jean-François Ménard, du Centre international de référence sur le cycle de vie des produits, procédés et services (CIRAIG) de Polytechnique Montréal.

Aussi pratique soit-il – le Vitapac permet de facilement transporter un demi-kilo d’oranges -, il ne remplacera donc pas le sac réutilisable pour un choix écolo. L’emballage est toutefois moins controversé que celui adopté en 2016 par la chaîne Whole Food, qui a finalement retiré ses oranges « pelées-remballées » devant la colère de ses clients…

Banana la poubelle

Des chercheurs suédois de l’Université de Karlstad ont calculé que le fruit le plus jeté est la banane, sa période de mûrissement optimale étant courte. La banane est rapidement couverte de taches brunes, ce qui rebute certains consommateurs qui préfèrent la jeter plutôt que la transformer en gâteau. En observant les pertes dans le rayon des fruits et légumes de trois épiceries de leur pays, les chercheurs concluent que sept fruits et légumes représentent la moitié de tout le gaspillage dans cette partie du supermarché : les bananes, les pommes, les tomates, la laitue, les poivrons, les poires et les raisins.

Attention: si la banane est championne de la poubelle en quantité et en impact environnemental, selon le calcul de Réchauffement potentiel global, le fruit qui a le quota de perte le plus élevé est la poire.

« Elle est plus sensible et s’endommage plus facilement », explique la chercheure suédoise Lisa Mattsson, jointe par courriel.

Les poivrons et les raisins ont aussi un quota de perte élevé.

Chou chouchouté

L’ITEGA travaille à mettre au point des emballages qui prolongeront la durée de vie des fruits et légumes. Comment ? Une pellicule microperforée, par exemple, créera une atmosphère modifiée passive, véritable petit paradis pour le fruit ou le légume.

« On met à profit la respiration des végétaux », précise Anne Maltais.

Légumes verts verts

Si un emballage de plastique augmente la durée de vie d’une tomate, est-ce que la tomate est plus verte ?

« L’emballage n’est pas le principal contributeur à l’empreinte environnementale d’un aliment », nuance Jean-François Ménard, analyste en cycle de vie au CIRAIG.

Il faut donc arrêter de le voir comme celui qui a le poids le plus important dans la balance écologique. 

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Selon le département de l’Agriculture des États-Unis (USDA), dans une maison américaine moyenne, jusqu’à 51 % des fruits vont à la poubelle, et 44 % des légumes subissent le même sort. Pour Jean-François Ménard, quelqu’un qui achète tout en vrac, mais jette 50 % de ses fruits et légumes à la maison va certainement laisser une empreinte environnementale plus importante que son voisin qui achète ses légumes emballés, mais mange tout ce qu’il met dans son panier. Évidemment, le consommateur au poids plume sera celui qui achète en vrac et mange tout…

Tomates tripotées

La chercheuse Anne Maltais note que les fruits et légumes vendus en vrac génèrent une certaine perte étant donné que les consommateurs choisissent les plus jolis, laissant derrière eux ceux que l’on appelle désormais les moches.

 « Il se fait une certaine sélection naturelle », dit-elle.

 Sélection coûteuse : en palpant les fruits et légumes pour faire leur choix, les consommateurs laissent les fruits fragiles en plus mauvais état qu’au début de leur investigation. Rien pour elle, une tomate moche deviendra carrément en fin de vie après avoir été compressée par un ou deux clients sélectifs. 

Mochetés cuisinées

Oui, le vrac génère des pertes, confirme Sophie Macario, copropriétaire des deux épiceries montréalaises zéro déchet Loco.

« C’est pour cela qu’il faut l’accompagner d’un plan B », dit-elle.

Chez Loco, les fruits et légumes qui ne trouvent pas leur place dans le sac de tissu du client sont transformés en repas et vendus dans la petite section prêt-à-manger du commerce.

Nourrir le dépotoir

« Les emballages ont été développés pour que ça coûte le moins cher possible et pour qu’ils soient le plus performants possible au niveau de la conservation », dit Sophie Macario, doctorante en sciences de l’environnement de l’UQAM. Or, précise-t-elle, leur utilisation est si répandue qu’il faut considérer les déchets que les emballages génèrent.

« C’est ça, le problème de l’emballage. Et la seule solution, c’est de les réduire à la source. »

Dans cette question fort complexe, il faut aussi garder en tête que tous les déchets ne sont pas égaux.

« Chaque matière a sa durée de vie et le plastique est une des pires au niveau de l’impact environnemental, explique Sophie Macario. Produire l’emballage coûte aussi de l’énergie et demande du pétrole. Je ne crois pas que ça soit une technique durable. »

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