La vie est trop courte


Vivre avec des regrets, de détester les gens, de garder les mauvais souvenirs en mémoire donne à la vie un côté sombre. Vivre en laissant ce qui nous déplait ou qui nous a blessé de côté et de s’attarder aux bons côtés des évènements et des personnes, la vie est plus agréable
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La vie est trop courte

La vie est trop courte pour se réveiller avec des regrets
Alors aime les gens qui te traitent bien et oublie les autres

Johnny Hallyday

Il fait semblant de mourir pour voir la réaction de son chat


Sparta est un chat adopté de 10 ans. Son maître voulait voir la réaction de son chat, s’il était étendu sur le sol, mort. Je crois que la plupart des chats auraient la même réaction que Sparta. Puis, un chat n’est quand même pas idiot, il doit sûrement faire la différence entre un corps vivant et mort
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Il fait semblant de mourir pour voir la réaction de son chat

 

Le Saviez-Vous ► 7 signes d’AVC à reconnaître


Si une chose qu’on veut éviter, c’est bien un AVC, un ami qui probablement se reconnaitra a fait un AVC qui m’avait beaucoup inquiété étant donné qu’il était l’autre côté de l’océan, mais il s’en est bien tiré, alors que mon voisin lui a perdu ses mots. L’autre jour, il me disait quelque chose, j’ai eu des problèmes a le comprendre jusqu’à temps qu’il a dit les filles, il voulait avoir des nouvelles de mes petites filles que je m’occupe quand papa et maman travaillent. Il y a des signes qui peuvent nous prévenir que quelque chose cloche .. Il faut agir très vite, car plus on attend, le cerveau perd plus d’un million de cellules à la minute
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7 signes d’AVC à reconnaître

 

Les signes d’un AVC sont souvent confondus avec d’autres problèmes de santé, ce qui retarde le traitement. Pourtant, en agissant rapidement, on peut diminuer le risque de lésions au cerveau.

PAR ALYSSA JUNG

N’ignorez jamais ces signes d’un AVC

À chaque minute qui passe lors d’un AVC, votre cerveau perd quelque 1,9 million de cellules. Chaque heure sans traitement le fait vieillir d’environ trois ans et demi. Plus un accident vasculaire cérébral dure ou plus le patient reste non traité, plus il court le risque d’avoir des difficultés d’élocution, des pertes de mémoire ou des changements de comportement. Plus l’intervention est rapide, meilleur est le choix des traitements : on limite ainsi les lésions cérébrales et on améliore les chances d’une récupération plus complète.

« Un accident vasculaire cérébral fait toujours peur. L’ignorer retarde la prise en charge. À l’urgence, quand je demande aux victimes d’un AVC pourquoi ils ont attendu pour appeler le 911, la réponse la plus courante est qu’ils ont voulu voir si ça s’en irait, » dit Carolyn Brockington, MD, directrice du centre des AVC du Mount Sinai à New York.

Il y a deux types d’AVC. Dans l’AVC ischémique, des vaisseaux bloqués entraînent une diminution du flux sanguin au cerveau. Dans l’AVC hémorragique, il y a rupture d’une artère et le sang se répand dans les tissus cérébraux. Les symptômes peuvent être les mêmes pour les deux types. Il est important d’appeler le 911 dès que vous remarquez des signes potentiels.

Vous voyez double, vous pensez que c’est de l’épuisement

Des problèmes de vision – voir double, vision floue ou perte de la vision d’un œil – peuvent être le signe d’un AVC, mais beaucoup de gens mettent cela sur le compte de la vieillesse ou de la fatigue.

« Voir deux images est très inhabituel pour quelqu’un qui est fatigué ou qui a lu trop longtemps », explique la Dre Brockington.

Un vaisseau sanguin bloqué pourrait réduire la quantité d’oxygène à l’œil, ce qui entraînerait des problèmes de vision sans autre signe d’AVC.

Votre bras est engourdi : vous croyez que c’est parce que vous avez pris une mauvaise position

Si vous vous réveillez d’une sieste, le bras ou la jambe engourdie, il est facile de supposer que cela est dû à un nerf comprimé.

« Ne vous dites pas que vous êtes hypocondriaque. Si vous sentez votre bras soudainement ankylosé ou faible, et que la sensation ne disparaît pas en quelques minutes, composez le 911 », dit Ralph Sacco, MD, professeur de neurologie à la faculté de médecine de l’Université de Miami.

Si votre flux sanguin diminuait dans les artères qui courent de votre colonne vertébrale à l’arrière de votre tête, vous ressentiriez un engourdissement ou une faiblesse sur tout un côté du corps.

Vous avez des difficultés à articuler : vous pensez que c’est dû à vos médicaments

« Les analgésiques, par exemple, peuvent provoquer des troubles de l’élocution. C’est pourquoi les gens pensent d’abord à leurs médicaments plutôt qu’à un accident vasculaire cérébral, » dit le Dr Sacco.

Mais si ce n’est pas un effet secondaire que vous avez habituellement, il peut s’agir d’un AVC et il vous faut immédiatement demander de l’aide, recommande-t-il.

Vous titubez : vous assumez que c’est l’alcool

« Les gens pensent qu’ils ont des problèmes d’équilibre, parce qu’ils ont bu de l’alcool, mais cela n’a pas de sens, dit le Dr Brockington. Vous n’allez pas trébucher à cause d’un verre pris plus tôt dans la journée. Mais une diminution du débit sanguin au cerveau pourrait avoir cet effet. »

Si tout à coup, vous vous mettez à tituber, à ne plus pouvoir marcher droit ou à avoir un étourdissement soudain, n’attendez pas que ça passe : faites immédiatement le 911.

Vous l’avez « au bout de la langue » : c’est sûrement la fatigue

Quand les personnes ont du mal à trouver le mot juste ou perdent le fil de leur pensée, ils s’imaginent qu’ils sont fatigués, raconte le Dr Brockington. Mais les déficits cognitifs soudains sont un signe courant d’AVC.

« Vous pouvez chercher un mot de temps à autre, mais si cela vous arrive pendant un long moment, que vous ne trouvez rien à dire ou que vous êtes incapable de parler, ce n’est plus normal », dit-il.

Dans certains cas, la personne qui fait un AVC ne se rend pas compte que quelque chose cloche, c’est donc aux proches de déclencher l’alarme.

« La partie du cerveau qui ne fonctionne pas bien altère la perception du patient et sa capacité de raisonner, » ajoute le Dr Sacco.

Ce mal de tête lancinant doit être une migraine, vous dites-vous

C’est peut-être une migraine, mais si vous n’êtes pas migraineux, ce pourrait être un AVC.

« Une migraine peut masquer un AVC parce que les symptômes neurologiques sont les mêmes, dit le Dr Sacco. Je recommande aux gens de considérer qu’il s’agit d’un accident vasculaire cérébral et d’appeler à l’aide. Nous nous occuperons de faire la différence. »

http://selection.readersdigest.ca/

Il n’existe plus de chevaux sauvages sur Terre


Longtemps, les chercheurs ont cru que les chevaux Przewalski étaient une race sauvages, mais en décortiquant le génome de la plus vieille race de chevaux domestiqués, les chevaux de Botai, ils ont découvert que les chevaux Przewalski étaient leurs descendants. Alors, il n’y a plus de chevaux sauvages en ce monde. Par contre la race Przewalski doit être protégé, car ils ont retrouvé leur liberté
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Il n’existe plus de chevaux sauvages sur Terre

 

Cette découverte inattendue qui signifie que les chevaux... (PHOTO  GENYA SAVILOV, ARCHIVES AFP)

 

Cette découverte inattendue qui signifie que les chevaux de Przewalski (photo) n’étaient pas sauvages à l’origine.

PHOTO GENYA SAVILOV, ARCHIVES AFP

 

KERRY SHERIDAN
Agence France-Presse
MIAMI

Il n’existe plus de chevaux sauvages sur Terre ont annoncé jeudi des chercheurs, une découverte basée sur une nouvelle analyse ADN qui redessine l’arbre généalogique de la famille de ces équidés.

Il s’est avéré que ceux que l’on croyait être les derniers chevaux à l’état sauvage de notre planète – les chevaux de Przewalski – étaient en réalité des animaux domestiqués ayant échappé à leurs propriétaires, selon cette étude publiée dans la revue Science.

«C’était une énorme surprise», a confié Sandra Olsen, coauteure de l’étude et conservatrice à l’institut de la biodiversité et du musée d’histoire naturelle de l’Université du Kansas.

«Cela signifie qu’il n’y a plus de chevaux sauvages sur Terre — et c’est ça qui est triste», s’est-elle désolée.

L’étude se base sur des recherches archéologiques menées sur deux sites au nord du Kazakhstan, Botai and Krasnyi Yar, où les scientifiques ont découvert des preuves d’une domestication du cheval datant d’il y a plus de 5000 ans.

Les chercheurs internationaux ont séquencé les génomes de 20 chevaux de Botai, en utilisant notamment des dents et des os exhumés sur les sites.

En les comparant à des génomes déjà connus de chevaux modernes et anciens, les scientifiques ont découvert que les équidés de Przewalski descendaient en réalité des chevaux de Botai, les équidés domestiqués connus les plus anciens.

Une découverte inattendue qui signifie que les chevaux de Przewalski n’étaient pas sauvages à l’origine.

Ces révélations sont «super intéressantes» confie à l’AFP Beth Shapiro, professeure d’écologie et de biologie évolutive à l’université de Californie de Santa Cruz.

Et Mme Shapiro, qui n’a pas participé à l’étude, d’ajouter: «Remplacer le mot «sauvage» par «naturel» est un changement sémantique qui pourrait mieux refléter leur évolution historique, mais ne devrait pas changer leur statut. Nous devrions continuer à protéger les chevaux de Przewalski comme une population de chevaux sauvages».

L’équidé de Przewalski est une espèce menacée selon l’Union internationale pour la conservation de la nature.

Découverte au XIXe siècle en Mongolie par l’explorateur russe Nikolaï Przewalski, l’espèce a subitement connu une forte popularité en Europe, au point que les chevaux ont été abondamment capturés pour alimenter les zoos du Vieux Continent.

Plusieurs programmes de réintroduction ont été mis en place depuis que l’espèce a été éteinte dans la nature dans les années 1960.

Cette découverte mène à un nouveau défi, résumé dans le communiqué du CNRS français: «L’origine des chevaux domestiques modernes doit être recherchée ailleurs».

http://www.lapresse.ca

Le site du plus vieux des Scythes


Des découvertes qui vont aider a retracer la première culture sibérienne. Des bombes princier qui offrent une porte ouverte sur les Scythes
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Le site du plus vieux des Scythes

 

Le site d’Arzhan 0 en sibérie, où la culture cavalière des guerriers scythes serait née.

Gino Caspari, Université de Berne

Une tombe princière scythique découverte en Sibérie datant du IXe siècle avant notre ère et probablement inviolée promet d’éclairer les origines de ces cavaliers nomades d’Asie centrale.

FRANÇOIS SAVATIER

La culture des cavaliers scythes est probablement née en Sibérie et les indices archéologiques s’accumulent pour le montrer. Avec des collègues, Gino Caspari, de l’Université de Berne, a identifié ce qui semble être la plus ancienne tombe princière scythique de Sibérie.

En réalité, même si cette structure est isolée au milieu d’une zone marécageuse de la République sibérienne de Touva, à cinq heures de route du premier village, elle était sans doute déjà connue de certains habitants du pays. Elle faisait partie des sites prometteurs que les archéologues locaux, aux modestes moyens, auraient exploré un jour. L’équipe emmenée par Gino Caspari l’a fait avec eux, de façon systématique.

Ils ont d’abord vérifié sur des images satellitaires en haute résolution que cette structure circulaire d’environ 150 mètres de diamètre ressemblait à un Kourgane, c’est-à-dire, en russe, à un tumulus funéraire. L’équipe s’est ensuite rendue sur place l’été suivant pour confirmer par un sondage archéologique qu’il s’agissait d’une tombe princière scythique.

Les chercheurs ont alors pu montrer que ce tumulus – nommé Arzhan 0 – est construit de la même façon que le kourgane Arzhan 1, situé à seulement dix kilomètres au nord-est. Or le tumulus d’Arzhan 1 est pour les archéologues d’une importance scientifique et historique majeure. C’est par la fouille dans les années 1970 de ce kourgane du tournant du IXe siècle et du VIIIe siècle que l’on a commencé à réaliser que les origines de la culture scythique sont à chercher en Sibérie du côté du haut plateau traversé par la rivière Uyuk, où se trouvent plusieurs centaines de kourganes.

Bien qu’Arzhan 1 ait été pillé, les chercheurs soviétiques ont pu établir qu’un prince et sa compagne y avaient été inhumés ornés d’or, de turquoise et de riches fourrures (en Sibérie, le mobilier funéraire en matière organique se conserve souvent bien). Pas moins de 15 personnes et 160 étalons sellés et harnachés furent tués pour l’occasion. Très riches, les restes de mobiliers comprenaient des vestiges d’armes (poignards, haches de guerre, arcs et flèches). Comme tous les tumulus de la région, Arzhan 1 est formé d’un amas de pierre où ont été ménagées des chambres aux parois bordées de rondins de mélèze. Les restes d’un banquet pendant lequel des centaines de têtes de bétails ont été tuées entouraient le grand kourgane.

Or Arzhan 1 passait jusqu’à présent pour la plus ancienne tombe princière scythique de Sibérie. Mais il s’avère que la datation du bois trouvé par les chercheurs lors de leur sondage fait remonter Arzhan 0 au IXe siècle avant notre ère, donc avant Arzhan 1 et en plein âge du Bronze. Cela rend Arzhan 0 d’autant plus prometteur que le contenu de la tombe pourrait être intact puisque le sol y est en partie gelé, si bien que les cadavres et les matières organiques du mobilier funéraire pourraient être très bien conservés.

Arzhan 2, un kourgane de l’âge du fer datant du VIIe siècle avant notre ère et qui n’a pas été pillé, donne une mesure de ce que cela pourrait représenter : les archéologues allemands qui l’ont étudié au début des années 2000 ont découvert dans cette tombe plus d’un millier d’objets en or accompagnant deux défunts placés dans la chambre principale (voir l’image ci-contre). Outre des armes magnifiquement ornées, la tombe comprenait des vases, des chevaux harnachés, ainsi qu’un collier en or massif pesant pas moins de deux kilogrammes. Comme dans le cas d’Arzhan 1, des centaines d’étalons ont été sacrifiés lors des funérailles.

Prometteur, Arzhan 0 devrait donc nous renseigner sur la naissance et la première évolution de la culture sibérienne des cavaliers scythes, voire sur ses origines. Affaire à suivre !

https://www.pourlascience.fr/

Les produits ménagers antibactériens ne servent à rien


Bien sûr qu’il est important de nettoyer notre demeure, mais dépenser des fortunes à divers produits anti-bactériens ne stérilise pas les surfaces, il reste toujours assez de bactéries pour reformer leur clan. Puis de toute manière, on est toujours vivant
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Les produits ménagers antibactériens ne servent à rien

 

© thinkstock.

Source: The Telegraph

Selon une étude britannique récente, pulvérisateurs et chiffons labellisés « antibactériens » ne servent à rien. Ou presque.

Selon une étude de la Northumbria University (Newcastle, Angleterre), les chiffons, éponges et autres lavettes « antibactériennes » n’éradiquent les bactéries que pendant une durée maximale de vingt minutes. Au terme de cette courte trêve, les germes se reproduisent car ils ne sont en réalité jamais totalement annihilés. Un élément suffit pour reconstituer « l’armée ».

Selon la chercheuse Clare Lanyon, l’achat de ces produits ménagers relève dès lors de la perte de temps et d’argent. Elle prétend d’ailleurs, étonnamment, qu’un simple pain de savon s’avère même plus efficace contre la bactérie parce qu’il contient des éléments mieux armés pour briser sa paroi cellulaire.

L’expérience a démontré que le nettoyage intensif et régulier n’offrait pas une meilleure garantie de « propreté absolue », car quelque soit l’énergie dépensée, votre maison ne sera tout simplement jamais « stérilisée » sous l’effet d’un quelconque produit.

De toute façon, l’exposition aux microbes permet au corps de mieux préserver ses défenses immunitaires et votre seule présence participe à la prolifération de nouvelles bactéries. Bref, la « propreté » n’est souvent qu’apparente mais, bonne nouvelle, ce n’est pas très grave.

http://www.7sur7.be/

Les personnes atteintes de l’alzheimer ne perçoivent pas leurs problèmes de mémoire


L’Alzheimer est une triste maladie qui efface les souvenirs même les plus précieux et les plus importants. Ces personnes ont-elles conscience de leurs troubles de mémoire ? Jusqu’à quand ils peuvent comprendre que leur mémoire s’efface lentement, mais sûrement ?
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Les personnes atteintes de l’alzheimer ne perçoivent pas leurs problèmes de mémoire

Illustration d'un homme qui perd la mémoire.

Une perte de la mémoire est associée à la maladie d’Alzheimer. Photo : iStock

Les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ne sont pas capables de reconnaître leurs propres problèmes de mémoire, confirment des chercheurs de l’Université McGill.

Un texte d’Alain Labelle

L’anosognosie est un trouble neuropsychologique souvent associé à la démence qui fait qu’une personne n’est pas consciente de son état.

Selon le Dr Pedro Rosa-Neto et son équipe du Laboratoire de neuroimagerie translationnelle de l’Université McGill, les personnes qui sous-estiment leurs troubles mnésiques présentent un risque presque trois fois plus élevé de souffrir de démence au cours des deux années suivantes.

Joseph Therriault, l’un des étudiants du Dr Rosa-Neto, a analysé les dossiers de plus de 450 personnes qui présentaient de légers troubles de la mémoire, mais qui étaient encore en mesure de prendre soin d’eux, et à qui on avait demandé d’évaluer leur capacité cognitive.

Des proches de chacune d’elles ont également répondu à un questionnaire d’évaluation.

564 000

C’est le nombre de Canadiens atteints de la maladie d’Alzheimer ou d’une autre forme de démence. Dans 15 ans, ils seront 937 000.

Source : Société Alzheimer du Canada

Lorsqu’une personne signalait n’avoir aucun problème cognitif, mais qu’un membre de sa famille faisait état d’importantes difficultés, elle était considérée comme étant peu consciente de son état.

Par la suite, les chercheurs ont comparé les patients peu conscients de leur état à ceux qui ne présentaient aucun problème. Ils ont constaté que les sujets qui souffraient d’anosognosie présentaient des altérations des fonctions métaboliques cérébrales et davantage de dépôts d’une protéine appelée bêta-amyloïde, qui s’accumulent dans le cerveau des patients atteints de la maladie d’Alzheimer.

Un suivi réalisé deux ans plus tard a permis de constater que les patients qui ne reconnaissaient pas leurs problèmes de mémoire étaient plus susceptibles de souffrir de démence, et ce, même en tenant compte d’autres facteurs, comme le risque génétique, l’âge, le sexe et le niveau d’éducation.

L’évolution vers la démence s’accompagnait d’altérations plus marquées des fonctions métaboliques dans les régions du cerveau touchées par la maladie d’Alzheimer.

Ces résultats confirment ce que proches et médecins constatent depuis plusieurs années.

Ils montrent aussi à quel point il est important d’obtenir l’avis des membres de la famille des patients lors de consultations médicales.

Les patients qui se plaignent de troubles mnésiques sans caractère de gravité devraient être soumis à une évaluation qui tient compte des renseignements fournis par des personnes qui les connaissent bien, comme des membres de leur famille ou des amis proches.

Dr Serge Gauthier, coauteur de l’étude

Ces travaux aideront les médecins à mieux comprendre l’évolution clinique vers la démence, estiment les auteurs de ces travaux publiés dans la revue Neurology.

Ces scientifiques veulent maintenant étudier comment la conscience qu’ont les patients de leur maladie évolue tout au long du développement de l’alzheimer, et comment ces changements sont liés aux biomarqueurs associés à cette maladie.

http://ici.radio-canada.ca/

Un gaz mortel s’échappait de la porte des Enfers


La porte de l’enfer en Turquie a servi de sacrifice pour Pluton, le roi de l’enfer dans l’Antiquité. A cet endroit les prêtres sacrifiaient des animaux en les assommant sans pour autant être incommodé par les émanations mortelles du dioxyde de carbone. D’ailleurs, les oiseaux et insectes en meurent s’ils passent dans les parages
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Un gaz mortel s’échappait de la porte des Enfers

Hiérapolis

Ruines de l’ancienne Hiérapolis, dans l’actuelle Turquie.

CRÉDITS: ALEXEI DANICHEV/ RIA NOVOSTI/AFP

Par Bernadette Arnaud le 21.02.2018 à 16h52

Des émanations toxiques de dioxyde de carbone ont été mesurées dans le temple romain de Pluton, dieu des Enfers, à Hiérapolis (Turquie). Dans l’Antiquité, elles avaient servi à sacrifier des animaux lors de rites mystérieux.

Enfer et radiations ! À Hiérapolis, près de Pamukkale en Turquie, le Plutonium, sanctuaire romain dédié à Pluton, roi des Enfers, n’était pas pavé de bonnes intentions… mais plutôt d’ossements d’animaux ! Des bêtes  sacrifiées à la plus redoutée des divinités par un procédé mystérieux. Il y a 2200 ans, les fidèles, installés sur des gradins de pierre, pouvaient assister à un étrange spectacle. Quand les animaux escortés par des prêtres approchaient de  » l’entrée des Enfers « , une petite porte de pierre, les animaux mouraient d’un coup, sans le moindre contact, tandis que les officiants ressortaient indemnes… Par quel miracle ? À l’instar de Pline l’Ancien qui avait évoqué ce prodige, le géographe grec Strabon (65 avant J.-C.-25 après J.-C.), était persuadé que c’est parce qu’ils étaient castrés que les prêtres eunuques* du culte local de Cybèle échappaient à la mort (lire ci-dessous). La vérité, est bien plus prosaïque.

Prise de mesures sur l’ancien site du Plutonium de Hiérapolis, en Turquie. Crédits: Hardy Pfanz

Profitant d’un phénomène naturel rare, les Romains avaient en fait dressé ces temples sur des failles géologiques dégageant du dioxyde de carbone CO2. Un nuage concentré de dioxyde de carbone asphyxiait tous ceux qui inhalaient le gaz. Une équipe de recherche dirigée par le volcanologue Hardy Pfanz, de l’université de Duisburg-Essen en Allemagne, s’est rendue sur le site de Hiérapolis pour analyser le potentiel meurtrier de l’antique Plutonium mis au jour en 2011. Dans un article publié dans la revue Archaeological and Anthropological Sciences, les scientifiques expliquent de quelle façon, à l’aide d’un analyseur de gaz portatif, ils ont mesuré la teneur des gaz s’échappant de la « porte des enfers ». Dans le temple de Pluton et la petite grotte située au-dessous (où les concentrations de CO2 très élevées continuent de tuer oiseaux, insectes et petits mammifères), ces relevés géochimiques ont surtout permis d’établir que les concentrations de gaz censées refléter le souffle hadéen (d’Hadès, nom grec de Pluton), évoluaient en fonction des heures de la journée.

Petites victimes actuelles des émanations de dioxyde de carbone, à proximité de l’ancien sanctuaire du Plutonium de Hiéropolis. Crédits: Hardy Pfanz

Dans cette région de Turquie à la sismicité très active, la fissure profonde située sous le Plutonium émet en continu du dioxyde de carbone sous la forme d’un brouillard. Si dans la journée, la chaleur de l’astre solaire dissipe les gaz, la nuit, et à l’aube, le CO2 plus lourd que l’air forme une nappe flottant au-dessus du sol, d’une quarantaine de centimètres d’épaisseur. Sa densité suffirait à tuer un être humain, selon les spécialistes.

« Les prêtres eunuques ont probablement fait leurs sacrifices le matin ou le soir, quand la concentration de gaz était la plus élevée », estiment les experts.

Grâce à leur haute taille, en se protégeant le nez, ou en interrompant momentanément leur respiration, les prêtres se soustrayaient aux inhalations toxiques, à l’inverse des animaux (parmi lesquels des bœufs), asphyxiés en quelques minutes. Un pouvoir que l’assistance  devait attribuer aux puissances surnaturelles chtoniennes.

Prêtres de Cybèle

Cybèle entre deux lions. Crédits: Jean Bernard/AFP

La pratique de la castration a existé en Europe dès l’Antiquité chez les Grecs et les Romains. Aux époques les plus anciennes, elle concernait essentiellement le domaine religieux et les cultes dits à mystères, comme celui de la déesse phrygienne Cybèle. Pour entrer au service de la déesse, les corybantes, prêtres également appelés “galles” ou “galli”, pratiquaient des rituels d’auto-castration, dits sanguinaria.

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