L’importance


C’est facile à dire, sauf que, si un problème se pose, et qu’on n’a pas de solution dans l’immédiat, alors mieux vaut passer autre chose en attendant de trouver des solutions. Des fois, c’est juste le temps qui peut améliorer les choses
Nuage

 

L’importance

 

 

Les problèmes ont l’importance qu’on leur donne

Inconnu

Les incroyables dessins en illusion 3D de Nikola Culjic


Un artiste en 3 D qui en plus est autodidacte fait des dessins  fantastiques. C’est vraiment bien fait.
Nuage

 

Les incroyables dessins en illusion 3D de Nikola Culjic

 

Nikola Culjic, Nikola est un illustrateur autodidacte Serbe.

Le jeune homme de 31 ans n’a réellement commencer sa carrière de dessinateur il y a 4 ans.

Depuis il réalise des oeuvres étonnantes, utilisant l’anamorphose.

Source: boredpanda.com

https://www.idees-de-genie.fr/

Le Saviez-Vous ► Pourquoi la grippe espagnole a été aussi virulente


Pourquoi la grippe a été appelé la grippe espagnole, alors qu’elle a probablement commencé en Chine. Cette grippe à tuer a elle seule plus de personnes à travers le monde que la Première Guerre mondiale. Elle s’est étendue comme une vrai trainée de poudre pour arriver à ses fins
Nuage

 

Pourquoi la grippe espagnole a été aussi virulente

 

Les soldats d’un camp militaire  du Kansas, aux États-Unis, ont été les premiers touchés par la vague pandémique initiale, au printemps-été 1918.

Les soldats d’un camp militaire du Kansas, aux États-Unis, ont été les premiers touchés par la vague pandémique initiale, au printemps-été 1918.

SCIENCE SOURCE/AKG IMAGES

Par Hugo Jalinière

Le virus avait une rapidité de reproduction dans l’organisme 10.000 fois supérieure à celle d’agents pathogènes de même type. Il a provoqué entre 40 et 100 millions de décès entre 1918 et 1919.

HÉCATOMBE. Entre 1918 et 1919, la grippe dite espagnole a touché un tiers de la population mondiale, alors estimée à 1,9 milliard d’individus, et induit entre 40 et 100 millions de décès selon les estimations ; davantage donc que les 20 millions de morts de la Première Guerre mondiale. Et contrairement aux grippes saisonnières « classiques » dont l’essentiel des victimes se compte parmi les personnes fragiles (enfants de moins de 2 ans, personnes âgées ou immunodéprimées), la mortalité s’est concentrée à 80 % sur de jeunes adultes (20 à 40 ans). Des hommes jeunes et en bonne santé mourraient d’infection pulmonaire en moins d’une semaine. Une particularité restée mystérieuse jusqu’à ce que la séquence génomique complète du virus soit révélée en 2005 à partir de l’ARN viral retrouvé dans les poumons d’un corps conservé dans le sol gelé de l’Alaska.

La grippe espagnole était chinoise

En 2007, des chercheurs reproduisent ainsi l’agent pathogène en laboratoire pour étudier sa dynamique dans l’organisme de macaques… foudroyés en quelques jours. L’expérience révèle que la rapidité de reproduction du virus dans l’organisme (virulence) est 10.000 fois supérieure à celle de virus grippaux du même type (H1N1). En quelques jours, tout l’arbre respiratoire des singes est littéralement submergé, bronches et poumons compris, alors qu’une grippe se cantonne généralement au nez et à la gorge. Reste un mystère, l’origine de cette grippe qui n’avait rien d’ »espagnole » :

« C’est un surnom donné par les journaux britanniques car c’est en Espagne, où le roi a été malade, que la presse en a parlé en premier », explique Patrick Zylberman, professeur émérite d’histoire de la santé à l’École des hautes études en santé publique.

La souche pourrait être née en Chine, à la faveur de contacts étroits entre la population et les oiseaux, réservoirs naturels des virus grippaux. En 2014, à partir d’une analyse phylogénétique du génome reconstitué en 2005, des chercheurs de l’université de l’Arizona (États-Unis) établissent qu’elle serait née d’une recombinaison entre une souche humaine H1N8 circulant entre 1900 et 1917 et les gènes d’un virus aviaire de type N1.

 « Mais cela reste une hypothèse, prévient Patrick Zylberman, car tous les chercheurs travaillent à partir d’échantillons de la seconde vague pandémique (automne 1918-fin de l’hiver 1919). On n’a aucune trace du virus qui a sévi au printemps-été 1918. Il manque donc une pièce importante au puzzle. »

Les chercheurs savent en revanche que cette première vague, moins létale, a touché un camp militaire dans le sud du Kansas, où des soldats du corps expéditionnaire américain se préparaient à rejoindre l’Europe en guerre.

https://www.sciencesetavenir.fr

Armer des enseignants? Donald Trump persiste et signe


« Une école « sans armes » attire les méchants », Je sais, je reviens souvent sur le sujet des armes aux États-Unis depuis la tuerie de la Floride, mais je ne peux pas comprendre la mentalité des pro-armes que Donald Trump ne fait que dire des ânerie et celle-là est d’une idiotie incompréhensible«Une école « sans armes » attire les méchants ». Dans tout les pays développés, ce sont les États-Unis qui ont le plus de fusillades dans les écoles, un pays hyper armé. Comment au Canada, on a fait pour survivre sans arme dans nos écoles ou ailleurs d’autres pays ?
Nuage

Armer des enseignants? Donald Trump persiste et signe

 

Donald Trump a abordé la question des armes... (PHOTO AP)

 

Donald Trump a abordé la question des armes à feu avec des responsables fédéraux et régionaux lors d’un rendez-vous ouvert aux médias à la Maison-Blanche, jeudi.

PHOTO AP

JEROME CARTILLIER
Agence France-Presse
Washington

Le président américain Donald Trump a martelé jeudi sa conviction qu’armer certains enseignants permettrait de riposter face aux tireurs qui ciblent les écoles et aurait un effet dissuasif sur ces «lâches».

Dans une rafale matinale de tweets, le locataire de la Maison-Blanche a défendu cette mesure très controversée et catégoriquement rejetée par nombre d’élus du Congrès, démocrates comme républicains.

«Une école « sans armes » attire les méchants», a-t-il lâché, sans oublier de redire son soutien à la National Rifle Association (NRA) qui l’a soutenu sans réserve tout au long de sa campagne.

Peu après, le chef de ce puissant lobby des armes, Wayne LaPierre, a, dans un discours virulent dont il est coutumier, dénoncé la «politisation honteuse» de la tragédie de Floride, accusant ses détracteurs de vouloir «éradiquer toutes les libertés individuelles» en Amérique.

Après un échange poignant mercredi avec des rescapés de la fusillade qui a fait 17 morts il y une semaine dans une école secondaire de Floride, M. Trump devait rencontrer jeudi à la Maison-Blanche des élus locaux, parmi lesquels Christine Hunschofsky, mairesse démocrate de Parkland, ville meurtrie par ce carnage.

«Des enseignants/entraîneurs très bien formés et adeptes des armes résoudraient le problème instantanément avant que la police arrive. GRAND POUVOIR DE DISSUASION!» a-t-il écrit, affirmant que les fusillades duraient en moyenne «trois minutes» et qu’il fallait «cinq à huit minutes» à la police pour se rendre sur les lieux.

Reprenant son argument avancé la veille, il a estimé qu’environ 20% des enseignants, ceux ayant «une expérience militaire ou entraînement spécial» pourraient porter une arme de façon dissimulée, ce qui leur permettrait de «riposter immédiatement».

«Des enseignants bien formés serviraient aussi de dissuasion face aux lâches qui font ça. Beaucoup plus efficace à un coût bien moindre que des vigiles»,  a-t-il encore dit, évoquant pour la première fois l’argument économique

S’ils savent qu’une école a un «grand nombre d’enseignants très doués avec les armes (…) les lâches n’iront pas là-bas…problème réglé».

«Je ne pense pas que les enseignants doivent être armés. Je pense qu’ils doivent enseigner», a affirmé le shérif Scott Israel, qui est intervenu sur le lieu de la tuerie de Parkland.

«Formée comme une policière?» 

Pour le sénateur démocrate Richard Blumenthal, il s’agit d’une idée «abjecte» et «dangereuse» qui a été rejetée «avec force par l’ensemble de la communauté éducative»

Lors d’un débat organisé mercredi soir6 près de Miami par la chaîne CNN, de nombreuses voix se sont élevées pour mettre en garde contre un tel scénario.

«Vais-je devoir être formée comme une policière en plus d’éduquer ces enfants?» a demandé Ashley Kurth, une enseignante de l’école secondaire de Parkland où 17 personnes ont perdu la vie. «Vais-je devoir porter un gilet en kevlar?».

«Je ne pense pas que les enseignants doivent être armés. Je pense qu’ils doivent enseigner», a de son côté réagi le shérif Scott Israel, qui est intervenu sur le lieu du carnage perpétré il y a une semaine par un jeune homme de 19 ans qui avait acheté légalement son fusil semi-automatique.

Le sénateur républicain Marco Rubio a lui aussi fait entendre sa différence avec le président américain, affirmant être opposé à cette idée.

Dans sa séries de tweets, M. Trump a réaffirmé également qu’il était favorable à l’idée de relever de 18 à 21 ans l’âge auquel il est possible d’acheter une arme.

De nombreuses personnes ont souligné que Nikolas Cruz, le tueur de Floride, avait pu acquérir à 18 ans un fusil semi-automatique, alors qu’il faut avoir au moins 21 ans pour acheter de l’alcool aux États-Unis.

La NRA a immédiatement fait savoir son opposition à tout relèvement de l’âge légal pour acheter une arme, en estimant que cela reviendrait à «faire payer à des citoyens respectueux de la loi les actes malfaisants de criminels».

Les élèves de Stoneman Douglas, qui prévoient un grand rassemblement le 24 mars à Washington, reçoivent chaque jour des encouragements marqués de personnalités de premier plan.

Barack Obama, plutôt discret depuis son départ de la Maison-Blanche, leur a apporté jeudi matin un soutien appuyé.

«Quelle inspiration de voir une nouvelle fois tant d’élèves intelligents et courageux se battre pour leur droit à grandir en sécurité», a-t-il écrit sur Twitter. «Nous vous attendions. Et nous vous soutenons», a ajouté l’ancien président démocrate.

 

 

http://www.lapresse.ca/

Intelligence artificielle : les risques d’une utilisation malveillante


Cela ne prend pas un diplôme de génie pour comprendre que l’Intelligence artificielle a de bons et mauvais côtés. Comme dans toute chose, tout dépend ceux qui l’utilisent. Le problème est que plus ont avance en technologie pour de bonnes causes, plus les risques augmentent tout autant pour des mauvaises causes, que ce soit de la manipulation des élections que la politique en générale pouvant provoquer des guerres, des drônes tueurs, vols de données, tout ce qui est « intelligent » (par exemple l’auto), la cybersécurité se doit de vite évoluer pour contrer a la cybercriminalité
Nuage

 

Intelligence artificielle : les risques d’une utilisation malveillante

26 experts spécialisés en intelligence artificielle, cybersécurité et robotique ont rédigé un rapport alarmiste sur les dangers d’un dévoiement de ces technologies. Ils passent en revue divers scénarios inquiétants qui vont jusqu’à des attaques terroristes et des manipulations politiques à l’aide de fausses vidéos indétectables.

Des experts internationaux sonnent l’alarme sur les risques d’une utilisation malveillante de l’intelligence artificielle (IA) par « des États voyous, des criminels, des terroristes », dans un rapport publié mercredi. Selon eux, dans les dix prochaines années, l’efficacité croissante de l’IA risque de renforcer la cybercriminalité mais aussi de conduire à des utilisations de drones ou de robots à des fins terroristes. Celle-ci est aussi susceptible de faciliter la manipulation d’élections via les réseaux sociaux grâce à des comptes automatisés (bots).

Ce rapport de 100 pages intitulé The Malicious Use of Artificial Intelligence a été rédigé par 26 experts spécialistes en intelligence artificielle, cybersécurité et robotique. Ceux-ci travaillent pour des universités (Cambridge, Oxford, Yale, Stanford) et des organisations non gouvernementales (OpenAI, Center for a New American Security, Electronic Frontier Foundation). Ces experts appellent les gouvernements et les différents acteurs concernés à mettre en place des parades pour limiter les menaces potentielles liées à l’intelligence artificielle.

La cybercriminalité à grande échelle

« Nous pensons que les attaques qui seront permises par l’utilisation croissante de l’IA seront particulièrement efficaces, finement ciblées et difficiles à attribuer », souligne le rapport.

Pour illustrer leurs craintes, ces spécialistes évoquent plusieurs « scénarios hypothétiques » d’utilisation mal intentionnée de l’IA. Ils soulignent que des terroristes pourraient modifier des systèmes d’IA disponibles dans le commerce (drones, véhicules autonomes) pour provoquer des crashs, des collisions ou des explosions.

Les auteurs imaginent ainsi le cas d’un robot nettoyeur trafiqué qui se glisserait subrepticement parmi d’autres robots chargés de faire le ménage dans un ministère berlinois. Un jour, l’intrus passerait à l’attaque après avoir reconnu visuellement le ministre des Finances. Il se rapprocherait de lui et exploserait de façon autonome, tuant sa cible.

Par ailleurs, « la cybercriminalité, déjà fortement en hausse, risque de se renforcer avec les outils procurés par l’IA », déclare à l’AFP Seán Ó hÉigeartaigh, directeur du Centre for the Study of Existential Risk de l’université de Cambridge, un des auteurs du rapport.

Les attaques par hameçonnage ciblé (spear phishing) pourraient ainsi devenir beaucoup plus aisées à mener à une large échelle.

Un risque politique

Mais, pour lui, « le risque le plus sérieux, même s’il est moins probable, est le risque politique. Nous avons déjà vu comment des gens se servaient de la technologie pour essayer d’interférer dans les élections et la démocratie. Si l’IA permet à ces menaces de devenir plus fortes, plus difficiles à repérer et à attribuer, cela pourrait poser de gros problèmes de stabilité politique et contribuer peut-être à déclencher des guerres », estime Seán Ó hÉigeartaigh.

Avec l’IA, il devrait être possible de réaliser des fausses vidéos très réalistes et cela pourrait être utilisé pour discréditer des responsables politiques, avertit le rapport. Les États autoritaires vont aussi pouvoir s’appuyer sur l’IA pour renforcer la surveillance de leurs citoyens, ajoute-t-il. Ce n’est pas la première fois que des inquiétudes s’expriment concernant l’IA. Dès 2014, l’astrophysicien Stephen Hawking lançait une mise en garde sur les risques qu’elle pourrait faire courir à l’humanité, en dépassant l’intelligence humaine. L’entrepreneur Elon Musk et d’autres ont aussi tiré la sonnette d’alarme.

Des rapports spécifiques sur l’utilisation de drones tueurs ou sur la façon dont l’IA pourrait affecter la sécurité des États-Unis ont également été publiés.

Ce nouveau rapport apporte « une vue d’ensemble sur la façon dont l’IA crée de nouvelles menaces ou change la nature des menaces existantes dans les domaines de la sécurité numérique, physique et politique », explique Seán Ó hÉigeartaigh.

Appel à l’action

Apparue dès les années 1950, l’intelligence artificielle correspond à des algorithmes sophistiqués qui permettent de résoudre des problèmes pour lesquels les humains utilisent leurs capacités cognitives. Ces dernières années, elle a fait des progrès substantiels notamment dans les domaines liés à la perception, comme la reconnaissance vocale et l’analyse d’images.

« Actuellement, il y a encore un écart important entre les avancées de la recherche et ses applications possibles. Il est temps d’agir », déclare à l’AFP Miles Brundage, chargé de recherche au Future of Humanity Institute de l’université d’Oxford.

Cet expert a animé en février 2017 à Oxford un atelier sur les risques d’un usage malveillant de l’IA, qui a donné naissance à ce rapport.

« Les chercheurs en IA, les concepteurs de robots, les compagnies, les régulateurs, les politiques doivent à présent collaborer pour tenter de prévenir [ces risques] », conclut Seán Ó hÉigeartaigh.

https://www.futura-sciences.com

Les Néandertaliens, créateurs des plus anciennes fresques rupestres


Avec les nouvelles technologies pour dater des vestiges du passé, les archéologues se sont aperçus que l’art rupestre n’était pas juste réalisé par l’homme moderne. En effet, l’homme du Néandertal était beaucoup plus intelligent que l’on pense. En Espagne, ils ont pu découvrir des fresques rupestres qui aurait été fait par l’homme de Néandertal.
Nuage

 

Les Néandertaliens, créateurs des plus anciennes fresques rupestres

 

GETTY IMAGES/ISTOCKPHOTO

«C’est une découverte absolument exaltante qui suggère que les hommes de Néandertal étaient beaucoup plus évolués que ce que l’on pense d’ordinaire», souligne Chris Standish, archéologue à l’université britannique de Southampton

 

Les plus anciennes peintures rupestres connues ont été créées par des hommes de Néandertal plus de 20 000 ans avant l’arrivée de l’homme moderne en Europe, preuve que nos cousins disparus étaient dotés d’une pensée symbolique comme la nôtre, selon une étude publiée jeudi.

Ces travaux, présentés dans la revue Science, s’appuient sur une nouvelle technique qui a permis de dater plus précisément des peintures ornant les parois de trois sites archéologiques en Espagne.

« C’est une découverte absolument exaltante qui suggère que les hommes de Néandertal étaient beaucoup plus évolués que ce que l’on pense d’ordinaire », souligne Chris Standish, archéologue à l’université britannique de Southampton

« Nos résultats démontrent que les peintures que nous avons datées sont, de loin, les fresques rupestres connues les plus anciennes du monde », a-t-il dit.

Puisqu’elles ont été élaborées il y a quelque 64 000 ans –soit au moins 20 000 ans avant l’arrivée de l’homme moderne en Europe depuis l’Afrique–, « elles doivent avoir été peintes par des Néandertaliens », poursuit-il.

Employant surtout des pigments rouges et parfois noirs, des groupes d’animaux, empreintes de mains, points, cercles et autres motifs géométriques ornent les parois de ces grottes espagnoles situées à La Pasiega (nord-est), Maltravieso (ouest) et Ardales (sud).

Ces représentations dénotent une intelligence que l’on n’attribuait jusqu’ici qu’à l’homme moderne.

« L’émergence d’une culture matérielle symbolique marque une avancée fondamentale dans l’évolution de l’humanité », explique Dirk Hoffmann, de l’Institut allemand Max Planck.

Avancées technologiques

De nombreux signes indiquaient déjà que les hommes de Néandertal n’étaient pas les brutes primitives un temps imaginées mais qu’ils étaient au contraire capables de mener des rituels élaborés, comme par exemple enterrer leurs morts.

Mais, jusqu’à cette étude internationale, les peintures rupestres étaient l’un des derniers bastions séparant les humains modernes des Néandertaliens, qui ont disparu il y a quelque 35 000 ans.

« Ces dernières années, des études ont montré que les hommes de Néandertal avaient fait un usage intensif d’objets de décoration, avaient peut-être construit des structures et, plus généralement, semblaient être bien plus capables de conduire des processus cognitifs symboliques que ce qui avait été historiquement avancé jusqu’ici », explique à l’AFP Adam Van Arsdale, professeur d’anthropologie au Wellesley College, un établissement américain.

« Ces résultats suggèrent que, également, les peintures rupestres ne distinguent pas l’homme de Néandertal des hommes modernes », poursuit M. Van Arsdale, qui n’a pas participé à cette étude.

Pour lui, ces travaux révèlent aussi « des avancées technologiques impressionnantes dans les techniques de datation dans les grottes », ce qui représentait « un défi pour notre compréhension d’événements clés dans l’évolution de l’homme ».

115 000 ans

Jusqu’à présent, déterminer l’époque d’une peinture rupestre sans la détruire était difficile.

La nouvelle méthode cherche à déterminer leur âge minimum « en utilisant l’uranium-thorium qui date les croûtes de carbonate recouvrant les pigments », explique M. Hoffmann.

Se basant sur la radioactivité restante d’isotopes d’uranium dans le thorium, elle peut remonter jusqu’à 500 000 ans en arrière.

« Selon nos nouvelles données, les Néandertaliens et les hommes modernes ont partagé une pensée symbolique et devaient être cognitivement impossibles à distinguer », a estimé Joao Zilhao, de l’Institut catalan de recherche et d’études avancées à Barcelone, impliqué dans l’étude.

Pour Paul Pettitt, de l’Université Durham, de futures études pourraient révéler que l’art néandertalien était présent dans beaucoup plus de grottes.

Selon lui, « les Néandertaliens ont créé des symboles importants dans des lieux significatifs. L’art n’est pas un accident de parcours ».

http://quebec.huffingtonpost.ca

Des gants de boxe de l’époque romaine découverts en Angleterre


La boxe est un sport que je n’aime pas, par contre, il forme bien pour le combat en cas de nécessité. Des gants de boxe vieux de 2000 ans provenant des Romains ont été retrouvé en Angleterre. À comparer à ceux que l’on connait aujourd’hui, ces gants appelés cestes, ne protégeaient pas du tout les doigts et jointures.
Nuage

 

Des gants de boxe de l’époque romaine découverts en Angleterre

 

Crédits : VINDOLANDA CHARITABLE TRUST

par  Mehdi Karam 

Le dernier spécimen d’un objet très répandu jadis. Voilà ce que sont ces lanières en cuir, selon le Guardian, qui précisait le 19 février que dans la Rome antique, celles-ci faisaient office de gants de boxe – en témoigne la gravure ci-dessous.

Elles ont été découvertes lors de l’été 2017 sur le site de Vindolanda, au nord de l’Angleterre, à proximité du mur d’Hadrien, au sein d’un trésor comprenant chaussures en cuir, armes et tablettes d’écriture.

Crédits : Historical Picture Archive/Corbis via Getty Images

Si l’on était au courant, grâce aux œuvres d’art retrouvées, que la boxe occupait une part importante de l’entraînement des soldats romains, c’est la première fois que nous mettons la main sur ces gants, portés il y a plus de 2 000 ans par un légionnaire.

« Vous pouvez encore mettre vos mains dans les gants et voir comment les articulations de son propriétaire ont moulé le cuir », confie Patrician Birley, directeur de la recherche, au Chronicle Live, faisant état du lien fort qui unissait le combattant et son équipement.

Il s’agit plus exactement de « cestes », d’anciens gants de cuir assortis de lanières à nouer autour de l’avant-bras, que les combattants de pugilat enfilaient pour s’échanger des coups de poing. Révulsé par sa violence, l’empereur Théodose Ier l’avait fait interdire à Rome en même temps qu’il avait aboli les Jeux olympiques. Si sa pratique a brièvement réapparu en Angleterre au XVIIe siècle, il a définitivement disparu en 1889, et supplanté par la boxe anglaise.

Montés sur des mains articulées, les gants sont exposés au musée du site de Vindolanda. Le site étant encore en train d’être fouillé, il n’est pas impossible que de nouvelles découvertes surgissent

Sources : Chronicle Live / The Guardian

http://www.ulyces.co

L’armée américaine veut transformer les espèces marines en espions


Et voilà nous y sommes presque, les organismes marins qui pourraient être en service de l’armé Américaine a titre d’espion. Ce qui est pire, c’est qu’il n’est pas impossible  que des poissons, coraux, crustacés, mollusques soient modifiés pour être à la hauteur de leurs demandes
Nuage

 

L’armée américaine veut transformer les espèces marines en espions

 

Le projet PALS de la DARPA

L’agence de recherche du ministère de la Défense américain veut utiliser les espèces marines pour détecter et suivre l’intrusion de véhicules sous-marins dans ses eaux.

DARPA

Par Olivier Hertel

Les militaires américains lancent un nouveau programme de surveillance très « bio ». Le but : utiliser les espèces marines comme un vaste réseau de capteurs naturels capable de détecter l’intrusion de véhicules sous-marins ennemis près des côtes.

SURVEILLANCE. Et si les poissons, les coraux, les crustacés et autres mollusques marins étaient recrutés par les militaires pour surveiller les côtes ? C’est la dernière idée de la fameuse Agence pour les projets de recherche avancée de défense (Darpa) qui dépend de l’armée américaine. Baptisé PALS pour Persistent Aquatic Living Sensors (capteurs aquatiques vivants et persistants), ce nouveau programme prévoit d’exploiter les capacités naturelles des organismes vivants pour percevoir leur environnement au profit de la surveillance et de la défense du littoral américain. Effectivement, la plupart des espèces marines sont dotées de capteurs très performants, capables de détecter un mouvement, une odeur, un bruit ou encore une silhouette, révélateurs entre autres, de la présence d’un prédateur ou d’une proie. Par exemple, les poissons disposent le long du corps, d’une ligne latérale qui leur permet de percevoir les moindres variations hydrodynamiques (vitesse, pression) du milieu ainsi que les sons (vibrations). Certaines espèces sentent d’infimes variations du champ électrique ou du champ magnétique qui les entoure.

Leur immense atout : l’ubiquité

Autant de capteurs vivants qui font rêver les militaires, non pas pour détecter des poissons, des méduses ou des poulpes, mais plutôt des mini-sous-marins autonomes ou toutes autres menaces ennemies pouvant venir de la mer. Car l’immense atout des organismes marins, c’est leur ubiquité : la vie est présente tout le temps et partout, de la surface jusqu’aux abysses. Autres avantages : elle s’adapte aux changements du milieu, ne nécessite aucun entretien et se reproduit toute seule. À l’inverse, les systèmes de surveillances conventionnels, que ce soit des microphones, des caméras, des sonars, des satellites ou encore des radars, ne peuvent être aussi exhaustifs. Ils exigent d’être constamment alimentés en énergie, entretenus voire remplacés. En plus leur mise en œuvre demande beaucoup de moyens tant humains que matériels.

“L’approche actuelle de la marine américaine pour détecter et suivre des véhicules est centrée sur le matériel et sur des ressources importantes. En conséquence, les capacités sont essentiellement utilisées à un niveau tactique pour protéger des équipements de grande valeur comme par exemple un porte-avions, et moins à un niveau stratégique, plus large,” explique, dans le communiqué de la Darpa, Lori Adornato, la chercheuse responsable du projet PALS.

La Darpa n’exclut pas de modifier des organismes vivants

La Darpa ne donne pas de détail sur les technologies qu’elle compte employer ou développer pour ce programme. Toutefois, le but annoncé est, dans un premier temps, d’évaluer les capacités de détection des organismes. Mais il faudra aussi mettre au point des technologies matériels, des logiciels, des algorithmes capables de traduire l’information provenant des organismes marins pour être en mesure de l’exploiter. La Darpa va donc commencer par analyser les variations du comportement des ces espèces face aux passages de véhicules sous-marins. Pour cela, elle prévoit de déployer un système permettant de collecter les signaux émis par les espèces intéressantes et ce jusqu’à 500 mètres de distance. Pour éviter les faux positifs, cet ensemble de capteurs biologiques et non biologiques devra non seulement détecter les objets passant dans les parages mais aussi distinguer les véhicules ciblés, de tous les débris sans intérêt ou de grosses espèces comme des requins, des lions de mers, des dauphins pouvant circuler librement dans ces mêmes eaux. L’agence américaine souhaite favoriser l’utilisation d’organismes naturels, mais n’exclut pas la possibilité de les modifier pour qu’ils correspondent à ses besoins. Cependant, elle assure que s’il devait y avoir des tests avec des organismes modifiés, ils seraient réalisés en milieu confiné. Le programme PALS devrait ainsi durer quatre ans mêlant recherche en biologie, chimie, physique, intelligence artificielle, océanographie, ingénierie etc. Le projet, annoncé début février commencera début mars par une grande réunion à Arlington (Virginie) à laquelle participeront les laboratoires et entreprises qui souhaitent faire des propositions.

https://www.sciencesetavenir.fr/