Pourquoi chercher à imiter une certaine personne alors que nous ne pouvons être nous-même et s’améliorer pour devenir encore meilleur ?
Nuage
Être soi-même
Soyez vous même, tous les autres sont déjà pris
Oscar Wilde
Pourquoi chercher à imiter une certaine personne alors que nous ne pouvons être nous-même et s’améliorer pour devenir encore meilleur ?
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Être soi-même
Soyez vous même, tous les autres sont déjà pris
Oscar Wilde
Si cela aurait été un concours de connerie, ces deux personnages auraient gagné le prix du pire cambriolage. En Chine, 2 hommes vont tenter de cambrioler un magasin en lançant des briques dans la vitrine. Malheureusement, un des deux, voulant s’écarter s’est mis dans la trajectoire de la brique. On peut comprendre que le vol n’a pas eu lieu
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Le prix des pires cambrioleurs est attribué à…
Moi qui croyais que les roses noires étaient possibles avec certaines manipulations génétiques ou colorants. Il y a des roses qui le sont naturellement noires. Les scientifiques ne savent pas pourquoi qu’en plantant cette rose ailleurs qu’en Turquie, elle sera rouge. Alors qu’en Turquie, elles sont rouges foncées et deviennent complètement noirs en été
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Ces beautés noires fleurissent uniquement lorsqu’elle sont plantées dans les sols de Halfeti. Une variété identique plantée dans un endroit géographique différent, ne deviendra pas noire, mais rouge.
C’est grâce au climat unique lié à la rivière Euphrate que cette fleur prend cette couleur. La fleur fleurit rouge foncé au printemps et finie noir pendant l’été.
Sa naissance sur les berges turques reste un mystère, mais c’est actuellement le seul endroit où ces fleurs sont naturellement et parfaitement noires. La « Siyah Gül », nom de la variété, est devenue une véritable légende en Turquie
Attention, cette lecture risque de provoquer des démangeaisons ! Les plaies qui guérissent, les piqûres d’insecte ont la fâcheuse tendance à provoquer un grattage démesuré jusqu’à la douleur. Le problème, c’est que la sérotonine qui s’étend du cerveau vers la moelle épinière et neurones sensibles à la douleur peut influencer la démangeaison. Quand le corps répond aux signaux de la douleur, la réponse s’en suite en intensifiant la démangeaison
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Lorsqu’on se gratte, on remplace la démangeaison par une très légère sensation de douleur qui provoque une libération de sérotonine par le cerveau dans le corps.
© MARIA FUCHS/CULTURA CREATIVE/AFP
Par Lise Loumé et Hugo Jalinière
Pourquoi ça vous démange encore plus quand vous vous grattez ?
Plaie qui démange, piqûre d’insecte : peu importe la raison pour laquelle on a envie de se gratter, se retenir demande un effort très difficile. Et plus on se gratte, plus ça gratte (au même endroit ou ailleurs), jusqu’à en devenir douloureux. Un véritable cercle vicieux expliqué au niveau moléculaire par des chercheurs américains en 2014. Ces derniers ont mené des travaux sur des souris qui leur ont permis de conclure que lorsqu’on se gratte, on remplace la démangeaison par une très légère sensation de douleur qui provoque une libération de sérotonine par le cerveau dans le corps. En supplantant la démangeaison, cette sensation parait donc agréable, alors même qu’il s’agit en fait d’une douleur, même si celle-ci est infime. Le problème, c’est qu’à force de se gratter, cette sensation va s’intensifier et révéler ainsi sa vraie nature : une brûlure douloureuse !
Deux cibles thérapeutiques potentielles
« Alors que la sérotonine se propage du cerveau vers la moelle épinière, nous avons trouvé que l’élément chimique pouvait ‘dérailler’ et passer des neurones sensibles à la douleur aux cellules nerveuses qui peuvent influencer l’intensité de la démangeaison », expliquait à l’époque Zhou-Feng Chen, le directeur du Centre d’étude de la démangeaison (université de Washington) à l’origine de l’étude.
« Le fait de se gratter peut atténuer la démangeaison en la remplaçant par une légère douleur,explique le Dr Chen. Mais lorsque le corps répond aux signaux de la douleur, cette réponse intensifie encore plus la démangeaison. »
Pour autant, bloquer tout simplement la sécrétion de sérotonine pour se débarrasser des démangeaisons n’est pas une option, car elle est essentielle à la croissance et au métabolisme osseux et joue un rôle de régulateur sanguin qui aide par ailleurs à gérer la douleur.
En 2016, une autre équipe de recherche américaine découvre deux cibles thérapeutiques potentielles : les protéines TRPV4 et ERK, impliquées dans l’envie de se gratter. Quand la première, présente dans la couche supérieure du derme, s’active (sous l’effet en particulier de plaies et de piqûres), elle conduit les cellules de la peau à libérer une molécule appelée « endothéline-1 », impliquée dans les sensations de douleur et de démangeaisons. Cette activation déclenche également un flot de calcium dans la cellule, ce qui active une autre protéine appelée ERK. A l’époque, les chercheurs ont déclaré qu’ils étaient parvenus à mettre au point une pommade bloquant TRPV4 et ERK (donc l’envie de se gratter) efficace chez la souris et qu’ils envisageaient de l’adapter à l’homme. En attendant, reste la meilleure solution, celle qui ne plaît à personne : quand ça vous démange, évitez tout simplement de vous gratter !
Une bonne lumière est indispensable pour que notre cerveau puisse mieux apprendre et à mémorisé.
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Busy post 6pm | Juhan Sonin via Flickr CC License by
Repéré par Thomas Messias—
Repéré sur ScienceDaily
Une étude de l’université du Michigan vient de montrer que vivre ou travailler sous des lumières insuffisamment puissantes pouvait contribuer à diminuer certaines facultés de notre cerveau.
On connaissait les effets de la lumière sur notre moral, qu’elle soit naturelle ou artificielle. Il est désormais établi que la puissance de nos éclairages aurait des conséquences directes sur notre cerveau, comme viennent de le montrer des neuroscientifiques de l’université du Michigan. Passer trop de temps dans des pièces sous-éclairées modifierait en effet la structure de notre cerveau et altèrerait durablement notre aptitude à apprendre et à mémoriser.
Relayée par ScienceDaily, l’étude a porté sur une population de rats musqués, animaux diurnes qui vivent le jour et dorment la nuit (contrairement à des animaux comme les chats, qui dorment un peu tout le temps). L’équipe de recherche a découvert que les animaux soumis à des lumières plus faibles voyaient la capacité de leur hippocampe (région du cerveau qui joue un rôle capital dans la mémorisation et la navigation spatiale) diminuer de 30%. En termes de mémoire et de spatialisation, les rats sous-exposés se montraient bien moins performants qu’auparavant, y compris sur des tâches auxquels ils avaient été entraînés au préalable.
Des dégâts réversibles
À l’inverse, les cobayes exposés à des lumières suffiamment intenses avaient tendance à faire des progrès par rapport à leur niveau habituel. Les scientifiques ont également constaté qu’en donnant une cure de lumière forte aux rats qui furent d’abord sous-exposés, on leur permettait de retrouver pleinement l’usage de leur cerveau. Les dommages d’un éclairage insuffisant seraient donc réversibles.
Selon Antonio Nunez, qui a co-dirigé l’étude, c’est cette sous-exposition qui expliquerait par exemple que nous puissions peiner à retrouver notre voiture dans un parking bondé après avoir passé plusieurs heures dans un centre commercial ou un cinéma.
Le manque de lumière ralentirait la production d’orexine, une peptide fabriquée par l’hypothalamus, reconnue pour son impact important sur certaines fonctionnalités du cerveau. C’est sur ce point que l’équipe de l’université du Michigan compte travailler, afin de déterminer si l’injection d’orexine peut remplacer l’exposition lumineuse. Si c’était le cas, cela pourrait par exemple permettre aux personnes malvoyantes ou aveugles de mieux développer leurs facultés de mémorisation ou de déplacement dans l’espace.
L’épave du Whydah a été découverte en 1982, et aujourd’hui, on croit avoir découvert le pirate des Caraïbes, non ce n’est pas Johnny Depp ! Ils devront comparer l’ADN avec les descendant du pirate pour le confirmer.
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Crédits : Whydah Pirate Museum
par Juliette Leclercq
Le 7 février, les conservateurs du Whydah Pirate Museum à Yarmouth, dans le Massachusetts, ont annoncé avoir découvert des restes humains dans une épave qui pourraient appartenir au célèbre capitaine pirate Samuel « Black Sam » Bellamy, raconte le Boston Globe.
Les morceaux de squelette ont été retrouvés sur le site de l’épave du Whydah – d’où le musée tire son nom –, imbriqués dans un amas de sable et de pierre. L’équipe du Whydah Pirate Museum, en collaboration avec des scientifiques de l’université de New Haven, va tenter de comparer l’ADN récoltée avec celle des descendants du pirate.
Et même si cette identité n’était pas confirmée par les recherches, la découverte de ces ossements reste inespérée.
Car qui que fut l’homme auquel ils appartenaient, « il a vécu avec des pirates et s’est battu dans les Caraïbes », se réjouit Chris Macort, archéologue et directeur du musée. « C’est comme si on marchait à travers l’histoire. »
Les os seront présentés lors d’une conférence de presse au musée le 19 février prochain.
L’épave du Whydah a été découverte en 1982 par Barry Clifford au large du cap Cod, à l’est des États-Unis. Avec ce bateau, Samuel Bellamy aurait pillé 54 autres navires en 1716 et 1717. Son naufrage en avril 1717, causé par une tempête, avait emporté 142 membres de l’équipage, ainsi que Bellamy lui-même. À défaut de trésors, peut-être ses vieux os nous sont-ils enfin parvenus.
Source : Boston Globe
Tim Berners-Lee est le père du Web, il est bien placé pour voir l’évolution et la tournure qu’à pris internet. Fausses nouvelles, désinformations, publicités, influence politique … Nous en sommes tous témoins … Internet est utile, personne ne le niera, mais jusqu’ou peuvent aller les effets négatifs ?
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L’inventeur du web s’inquiète
heso59
Les dérives en ligne ne cessent de croître et Tim Berners-Lee – le père du web – est inquiet.
(CCM) — Tim Berners-Lee l’avoue. Les dérives de l’Internet l’inquiètent. Qu’il s’agisse des menaces de fake news ou du recul de la liberté en ligne, le père du web invite les Internautes à rester vigilants.
Dans une interview récente donnée au Guardian, l’informaticien britannique prend la mesure des dérives actuelles du web. Fake news, campagnes massives d’influence géopolitique, propos haineux sur les réseaux sociaux, ou polarisation des débats en ligne…. Pour Tim Berners-Lee, cette accumulation de menaces a de quoi inquiéter :
« Je reste optimiste, mais comme un optimiste qui se tient au sommet d’une colline en proie à une violente tempête, accroché à une clôture. »
Militant de longue date pour que le web reste une plateforme ouverte, il estime que les utilisateurs d’Internet doivent rester conscients.
Pour Tim Berners-Lee, cette vigilance doit se porter en priorité sur les réseaux sociaux (et notamment Facebook). Relais d’articles de désinformations accrocheurs, ils ont développé un modèle de croissance volontairement addictif du réseau, auquel il faut résister. Autre point de vigilance : les redoutables publicités ciblées qui influencent efficacement le comportement des Internautes. Bien que critiqué pour certaines de ses positions sur le sujet, Tim Berners-Lee appelle enfin à défendre la neutralité du net. Particulièrement menacée aux États-Unis, elle doit être défendue pour que le réseau reste une plateforme ouverte. Pour le père du web, les chantiers ne manquent pas.
Photo : © cifotart – Shutterstock.com
Les manchots portent bien leur nom, ils sont très agiles sur l’eau, mais sur la terre ferme, ils sont tellement maladroit que s’en est drôle. Qu’ils chutent, qu’ils glissent peut importe, aucune égratignure.
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L’extrême en vidéo : le manchot chute mais est incassable !
Par Delphine Bossy, Futura
Il glisse sur les plaques de verglas, tombe du haut des rochers, chute dans l’eau glaciale, atterrit sur ses congénères… Sur les côtes, le manchot connaît bon nombre de gamelles, mais se redresse presque toujours sans une égratignure ! L’animal est robuste et parfaitement adapté à son environnement, tout à fait hostile pour l’Homme.
En voici la preuve en vidéo.
Les manchots sont parfaitement adaptés à leur environnement extrême, même s’ils ont parfois l’air quelque peu gauche. Dotés d’ailes ne leur permettant plus de voler, ces oiseaux sont plus marins que terrestres, et ont parfois quelques difficultés à se déplacer sur le continent. Bien que dans les eaux australes ils soient d’épatants plongeurs, ces quelques images donnent du sens à leur nomination de « manchot ». Pleine d’humour, voici une compilation des plus belles chutes de manchots filmées durant la réalisation du projet Waddle All the Way.
Entrez la légende de la vidéo ici
Une compilation des meilleures chutes de manchots au cours du tournage de Waddle All the Way. © JohnDownerProd, YouTube
La vidéo décryptée : des pieds qui ont pourtant inspiré l’Homme
Ces images, au caractère cruellement humoristique, sont extraites d’un projet produit conjointement par les chaînes Discovery et BBC. L’objectif était de filmer les colonies de manchots empereurs, de gorfous sauteurs et de manchots de Humboldt de la façon la plus intime possible. Pour cela, le réalisateur John Downer, accompagné d’une équipe de cameramen, a développé quelque 50 caméras camouflées en manchots hyperréalistes. Le projet est de taille : l’équipe a fabriqué des robots de manchots empereurs, debout ou sur le ventre, équipés de caméras dans les yeux, des gorfous sauteurs articulés capables de se déplacer et de se redresser après une chute, etc. Certains disposent même d’œufs équipés de caméra ! Le mimétisme est si réussi que quelques manchots se seraient grandement intéressés à leurs homologues robots.
Dans cette compilation, les oiseaux des eaux australes semblent maladroits. Pourtant, pas une seule de ces chutes n’est fatale : l’oiseau tombe, mais se redresse presque toujours aussi rapidement. Il faut donc bien le reconnaître, ces animaux sont excellemment adaptés aux rudes conditions australes. Les trois espèces sont de grandes plongeuses. Le manchot empereur est le meilleur, capable de plonger à plus de 300 m de profondeur et de remonter en quelques minutes à la surface. Ses os sont extrêmement solides et peuvent supporter 40 fois la pression atmosphérique. Les autres oiseaux (ou l’Homme) subiraient de terribles barotraumatismes pour le même type de plongée. Une petite chute, comme dans la vidéo, semble donc dérisoire.
Le transfert de chaleur de l’artère à la veine dans le corps du manchot a inspiré l’Homme, qui s’est servi de ce système pour construire des radiateurs. © http://www.ornithomedia.com
Par ailleurs, s’il ne semble pas toujours bien tenir dessus, le manchot est doté de pieds hors du commun. Le manchot empereur peut connaître sur le continent antarctique des températures inférieures à -40 °C, et pourtant ses pattes ne gèlent pas. Elles servent de couveuse pour les œufs et permettent au manchot de maintenir sa température corporelle à 39 °C. En effet, la circulation du sang, allant du cœur vers les pieds, peut entraîner une perte de chaleur vers l’atmosphère au niveau de la peau. Pour éviter cela, le manchot dispose d’un véritable échangeur de chaleur à contre-courant. Les artères et les veines adjacentes ont des courants sanguins de sens opposés. L’artère amène du sang chaud dans les pieds, et la chaleur du sang dans l’artère est transférée au sang circulant dans la veine. Le sang dans le pied du manchot est alors relativement frais, ce qui évite une déperdition de chaleur trop importante.
L’après-vidéo : manchots ou gorfous, mystérieux à bien des égards
Sur les côtes, les pattes du manchot sont de formidables outils thermorégulateurs : sous l’eau, ce sont des gouvernails. Leurs ailes servent quant à elles de nageoires. Toute la morphologie de cet animal est adaptée au milieu aquatique : le manchot empereur par exemple est capable de se propulser hors de l’eau à 10 km/h en moyenne. La solidité des os lui permet de piquer jusqu’à au moins 300 m de profondeur, sans barotraumatisme et même sans avoir de problèmes de décompression au diazote. Sa manière de procéder reste mystérieuse.
John Downer a présenté quelques-uns des robots-caméras qui lui ont permis de réaliser le documentaire Waddle All the Way. De gauche à droite, un gorfou (équipé d’une caméra dans l’œil, et d’un œuf-caméra), un manchot empereur glissant sur le ventre, un manchot de Humboldt avec un œuf-caméra et un gorfou articulé capable de se redresser s’il tombe. © Capture d’écran, BBC
Pour le projet Waddle All the Way, l’équipe de John Downer a également construit des robots-manchots plongeurs. C’est une petite révolution, car sous l’eau, le manchot disparaît rapidement s’il aperçoit un cameraman. Pour ce documentaire, le manchot empereur nageur dispose d’une caméra, et nage comme ses homologues vivants. Il en est de même pour observer les éclosions. Pour ne pas stresser les oiseaux, l’équipe a posé des caméras en forme d’œuf, qui ont ensuite été remplacées par des robots de bébés manchots. Le projet a duré plus d’un an, et 1.000 heures ont été enregistrées au total. Les manchots empereurs ont été observés 330 jours consécutifs, ce qui fait de cette surveillance la plus longue jamais réalisée. Au-delà de la robustesse de ces oiseaux, ces vidéos devraient donc éclairer sur bien des caractéristiques comportementales encore ignorées à ce jour.
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Publiée toutes les deux semaines sur Futura-Sciences, la chronique L’extrême en vidéo décrypte des phénomènes naturels ou des exploits humains à couper le souffle. La nature déchaînée, mystérieuse ou étonnante, et les Hommes qui risquent leur vie pour l’explorer seront les thèmes de ces séquences spectaculaires que nous analyserons avec l’œil du scientifique.