Quelle tristesse de mourir ainsi. Les archéologues on trouver des têtes empaler à des pics. Des adultes hommes et femmes ainsi qu’un nouveau-né. Les femmes ont reçues plusieurs coups à leurs têtes alors que les hommes n’ont été qu’une seule fois et ils ne sont pas mort de ce traitement, mais ont quand même été tué et exposé sur des pics
Nuage
Ces crânes ont été empalés sur des piques en Suède il y a 8000 ans
Crédits : Fredrik Hallgren (à gauche) Sara Gummeson (à droite)
par Mehdi Karam
Du jamais vu en Suède. Entre 2009 et 2011, des résidus de dix crânes humains vieux de 8 000 ans (Mésolithique) ont été déterrés au centre du pays, sous une tourbière située à proximité du fleuve Motala Ström.
Leur analyse, publiée le 9 février dans la revue Antiquity par une équipe d’archéologues de l’université de Stockholm, rapporte la présence de signes importants de traumatismes, sans doute causés par un objet contondant, ainsi que des preuves que les crânes ont été empalés sur des pieux. Mais qu’est ce qui a bien pu arriver à ces gens ?
Crédits : Gummeson et al./Antiquity
À ce propos, les chercheurs sont complètement désarçonnés. Si tout laisse à penser qu’il aurait pu s’agir d’un rite cérémonial, reste à en déterminer la nature. Car les tombes où ont été découverts les ossements humains contenaient également des os d’au moins sept espèces d’animaux différentes – dont de sanglier, d’ours et de blaireau. Le fait qu’il n’y ait aucune trace laissée par le feu sur ces restes montre qu’ils n’ont pas été cuisinés. Neuf des dix crânes humains étaient ceux d’adultes, et le dernier celui d’un nouveau-né. Parmi ceux-ci, quatre ont été identifiés comme étant ceux d’hommes et deux auraient appartenu à des femmes.
Cette information a son importance, puisque les analyses montrent que les femmes ont été frappées plusieurs fois à l’arrière de la tête tandis que les hommes n’ont reçu qu’un seul coup, sur le sommet du crâne. Pourtant, ce ne serait pas la cause de la mort, assure à National Geographic Fredrik Hallgren, membre de l’équipe d’archéologues, qui déclare que
« ces gens n’ont pas été tués puis exposés sur des piques. Plus de la moitié d’entre eux ont d’abord guéri de ce traumatisme infligé à leur tête ».
Cette caractéristique laisse ainsi penser que des querelles pourraient avoir éclaté au sein d’un groupe.
Cela n’explique toutefois pas pourquoi les crânes ont été enterrés à part, au fond d’un lac, avec une pique enfoncée dedans. Espérons que les futures découvertes sur le site apporteront une certaine clarté à cette étrange histoire.
Sources : Antiquity / National Geographic
Plus grand chose m’étonne maintenant au niveau de la cruauté de l’homme envers ses semblables. Guère étonné mais toujours beaucoup de difficultés à concevoir ce concept bestial. L’on peut et l’on doit se défendre si l’on est attaqué mais torturer, etc… Ça me dépasse totalement.
Cela me fait penser à certaines tribus indiennes d’Amazonie qui coupaient les têtes de leurs ennemis tués et les installaient au bout d’une pique,à l’entrée de leur village pour délimiter leur territoire et mettre en garde certains importuns.
Et si les lointains ancêtres de ces peuplades du Nord n’avaient ps agi pour les mêmes raisons ?
On sait que les Vikings et autres peuples de ces régions n’étaient pas des tendres et savaient faire preuve parfois de cruauté…