Mieux vaut avancer dans la vie lentement même si parfois, nous aimerions que de ne pas bouger du tout.
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Lentement
Ne craignez pas d’avancer lentement, craignez seulement d’être à l’arrêt
Inconnu
Mieux vaut avancer dans la vie lentement même si parfois, nous aimerions que de ne pas bouger du tout.
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Lentement
Ne craignez pas d’avancer lentement, craignez seulement d’être à l’arrêt
Inconnu
Les chiens ne refusent pas une baignade, mais certains plus paresseux que d’autres ne disent pas non pour se faire remorquer
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C’est peut-être glauque comme sujet, mais il est intéressant que la morgue ait déjà été un verbe qui (hautain, arrogance) De plus, les morgues du moins en France n’avait pas au début un lieu spécifique pour les cadavres. Il est à noter aussi qu’il fut une époque que les cadavres non identifiés étaient mis en exposition pour le public et ce qui a attiré même le tourisme qui était considéré comme un spectacle. Heureusement, les choses ont bien changé
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Morgue et histoire
A l’origine, le terme « morguer » signifie « regarder avec hauteur », traiter quelqu’un avec arrogance.
Dans les prisons du 17ème siècle, la morgue désigne le lieu où l’on tient les nouveaux prisonniers pendant un bref moment afin que les guichetiers les dévisagent pour pouvoir les reconnaître ensuite. Par la suite, la morgue devient le lieu où l’on cherche à reconnaître les cadavres. A Paris, dès le moyen-âge, les cadavres trouvés dans les rues étaient pris en charge par l’Hôpital Sainte-Catherine avant d’être inhumés au cimetière des innocents. La prison du Châtelet sert également de lieu de dépôt pour les corps. Au 18ème siècle, il est possible de les observer afin de les identifier.
Au début du 19ème siècle, c’est l’Ile de la Cité qui accueille la morgue au sein d’un bâtiment spécialement dédié. En 1868, un nouveau bâtiment est construit à l’initiative du baron Haussmann ; il comprend un amphithéâtre, une glacière et une salle d’exposition. Les cadavres non identifiés sont alors exposés au public derrière une vitre pendant trois jours. Des milliers de personnes viennent tous les jours observer les défunts ainsi présentés, faisant de la morgue un lieu de spectacle que les touristes étrangers intègrent à leur circuit de visite. C’est seulement au début du XXème siècle, en 1907, que la morgue ferme ses portes au public ; désormais, il faut disposer d’une autorisation spéciale pour y pénétrer. La morgue devient l’Institut médico-légal en 1914 ; elle est transférée dans le 12ème arrondissement, le long du Quai de la Rapée, en bord de Seine.
L’INSTITUT MÉDICO-LÉGAL
Il reçoit les corps des défunts dont le décès est survenu sur la voie publique, les morts violentes, les corps non identifiés, les défunts dont la mort est considérée comme suspecte, ou encore par mesure d’hygiène publique. En cas de décès criminel ou suspect, l’Institut procède à une autopsie. L’autopsie peut également être menée afin de déterminer si les causes de la mort sont naturelles, ou liées à un accident, une maladie…
LA CHAMBRE MORTUAIRE
La chambre mortuaire désigne le lieu de conservation des corps au sein d’un établissement de santé ; il s’agit en général d’un grand hôpital.
La loi précise que « les établissements de santé publics ou privés doivent disposer d’au moins une chambre mortuaire dès lors qu’ils enregistrent un nombre moyen annuel de décès au moins égal à 200 ».
Les corps sont déposés dans la chambre mortuaire dans les 24h suivant le décès. C’est un service gratuit au cours des trois premiers jours. Les agents de la chambre mortuaire peuvent également proposer leurs prestations à la famille du défunt : toilette mortuaire, maquillage… Le corps peut ainsi être conservé jusqu’à la mise en bière et aux obsèques. En cas d’absence, la chambre mortuaire peut conserver les corps jusqu’à 10 jours après le décès.
Le marché de l’eau est très lucratif, mais point de vue d’entreprise envers la population ou elle est installée, c’est une autre affaire. Nestlé paie une bagatelle pour exploiter l’eau pour en faire des milliards, alors que les résidents peinent à payer leurs factures d’eau.
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Nestlé pompe l’eau dans la région d’une petite commune du Michigan pour la vendre sous la marque Ice Mountain, présentée comme eau de source, donc plus chère que de l’eau purifiée.
STEVEN M. HERPPICH, AFP
LUC OLINGA
Agence France-Presse
OSCEOLA TOWNSHIP
Une petite commune du nord des États-Unis se dresse face au géant Nestlé et veut contrecarrer son ambition d’extraire pour un montant dérisoire davantage d’eau des rivières locales pour la commercialiser.
.Maryann Borden, 73 ans, sort un panneau constitué de photos montrant la transformation de la rivière Twin Creek, coulant en contrebas de sa maison.
« Ce n’est plus la même rivière. Elle a rétréci et est moins large et moins profonde, et plus chaude », affirme cette ancienne enseignante, installée dans la commune depuis 1953.
Le changement est intervenu selon elle au début des années 2000 quand Nestlé a commencé à pomper l’eau dans la région pour la vendre sous la marque Ice Mountain, présentée comme eau de source, donc plus chère que de l’eau purifiée.
Située à 320 kilomètres au nord de Detroit, Osceola Township est une commune agricole de quelque 900 habitants ayant voté Donald Trump. Un centre de retraite spirituel (SpringHill Camp) y est le premier employeur.
Ce bourg ne veut pas autoriser le géant suisse à construire une station de pompage, maillon important de son projet de pomper 400 gallons (1500 litres) d’eau par minute, contre 250 (950 litres) actuellement.
Il a fait appel en janvier d’une décision d’une juge au motif que le projet de Nestlé allait affecter l’aquifère.
200 dollars par an pour 500 millions de litres
« Quand vous regardez les conduits, qui donnent les indications sur les niveaux historiques de l’eau, il n’y a pas besoin d’être un géologue ou un hydrologue pour voir qu’ils sont beaucoup plus bas qu’il y a deux ans ou qu’il y a cinq ans. C’est bien évidemment une préoccupation pour beaucoup de personnes dans le bourg », explique Tim Ladd, le gestionnaire de la commune.
« Il y a des barrages qui sont installés sur ces rivières et ces barrages peuvent affecter » le débit, défend Arlene Anderson-Vincent, responsable des ressources chez Nestle Waters North America. La station de pompage va avoir « un très très faible impact sur l’environnement », affirme-t-elle.
Des données de scientifiques rémunérés par Nestlé montrent qu’il n’y a pas d’impact sur l’environnement, mais il n’existe pas d’étude indépendante.
La colère d’Osceola Township est en grande partie nourrie par le sentiment d’être exploitée. Nestlé ne paie que 200 dollars par an à l’État du Michigan pour pomper un peu plus de 130 millions de gallons d’eau (près de 500 millions de litres).
De nombreux États américains autorisent les entreprises à utiliser autant d’eau qu’elles le souhaitent pour une redevance minimale à condition qu’elles la pompent elles-mêmes et construisent les infrastructures nécessaires. Elles peuvent également « louer » les puits municipaux comme le font Coca-Cola et PepsiCo qui produisent les eaux Dasani pour le premier et Aquafina pour le second.
« Nestlé a la réputation d’aller dans des communautés rurales pauvres, d’y faire miroiter des avantages économiques qui ne se matérialisent jamais et de pomper autant d’eau que possible jusqu’à ce que les ruisseaux s’assèchent et ensuite ils s’en vont », fustige Peggy Case, présidente de l’association Michigan Citizens for Water Conservation.
Nestlé affirme contribuer pour 18 millions de dollars de recettes par an à l’État du Michigan, dont 2,4 millions en impôts en 2016. Sur les 280 employés à temps plein à son usine de Mecosta County, à une quarantaine de minutes en voiture, une cinquantaine viennent du comté où se situe Osceola Township.
« Peur »
Nestlé veut profiter de l’explosion du marché américain de l’eau, dont les ventes de gros — 16,42 milliards de dollars — ont dépassé pour la première fois en 2016 celles des sodas (12,46 milliards), d’après le cabinet Beverage Marketing.
Les eaux vendues aux États-Unis (Poland Spring, Pure Life, Ice Mountain …) ont généré 55,3% (4,69 milliards de dollars) des ventes totales d’eau du groupe en 2016.
À Evart, commune jouxtant Osceola Township, où le revenu moyen annuel est de 20 000 dollars par an (soit juste au-dessus du seuil de pauvreté pour une famille de trois personnes) Zackary Szakacs ne tarit pas d’éloges sur Nestlé, qui loue depuis 2007 deux puits municipaux.
« Ils aident à maintenir bas les prix de l’eau pour nos résidants pauvres », explique ce policier à la retraite, devenu le gestionnaire de la municipalité.
Après avoir découvert du perchlorate, un polluant, dans des puits de la ville en 2015, Nestlé a offert de les nettoyer, affirme-t-il.
Reste que dans une région où des ménages ont du mal à payer leur facture d’eau et où le scandale de l’eau contaminée au plomb à Flint ont laissé des traces, les ambitions de Nestlé inquiètent.
« J’ai peur que mes enfants et mes futurs grands-enfants n’aient pas accès à l’eau potable », avance Wendy Nystrom, 53 ans.
Une étude publiée il y a un an par la chercheuse Elizabeth Mack de l’Université du Michigan estime que le nombre d’Américains ne pouvant payer leur facture d’eau pourrait tripler et passer à 36% dans les cinq prochaines années.
Grâce a des technologies plus poussées, il est possible de voir tous les reliefs mêmes dans des forêts. Il a été utilisé au Guatemala et une découverte d’envergure a été mise à jour un cité maya comprenant pyramides, palais, lieux de culte, habitations, irrigations, terres cultivées
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Restitution 3D du site de Tikal, où une pyramide inconnue a été révélée.
CRÉDITS: PACUNAM
Par Bernadette Arnaud
Des milliers de ruines mayas ont été détectées dans la jungle du Guatemala grâce à la technologie Lidar, révélant l’ampleur insoupçonnée des interconnexions entre cités.
La découverte est exceptionnelle. Des milliers de structures et bâtiments mayas inconnus, dissimulés sous la canopée depuis des siècles, viennent tout juste d’être repérés par les archéologues. Ces constructions d’envergure comprennent des pyramides, des palais, des centres cérémoniels, mais aussi des ouvrages moins spectaculaires comme des parcelles cultivées ou des habitations. Toutes sont situées dans la jungle du nord du Guatemala, et c’est grâce à l’utilisation du Lidar (Light Detection And Ranging), un système de télédétection aéroportée, qu’elles ont été repérées dans le cadre d’un consortium créé sous l’égide de la Fondation PACUNAM (Patrimonio Cultural y Natural Maya), un fonds de recherche guatémaltèque à but non lucratif créé en 2006. Un projet franco-guatémaltèque, Naachtun, dirigé par Philippe Nondedeo, fait d’ailleurs partie de ce consortium, et a lui-même bénéficié d’une couverture Lidar sur 140 km2
Ce système laser, couplé à un GPS de haute précision, permet en effet de détecter tous les détails au sol, y compris sous un épais couvert forestier. Il avait été notamment utilisé avec succès sur le site d’Angkor au Cambodge. L’ensemble des points enregistrés au cours du survol aérien est ensuite filtré à l’aide d’algorithmes puissants pour réaliser un modèle numérique du terrain via des restitutions photogrammétriques en 3D. Le Lidar permet ainsi une sorte de déforestation virtuelle digitale qui révèle tous les détails topographiques présents sur de vastes étendues.
Les relevés Lidar ont révélé que la cité maya d’El Palmar était 40 fois plus étendue qu’on ne le pensait. © PACUNAM
Cette cartographie numérique s’étend ici sur 2100 km2 découpés en neuf secteurs au nord du Péten, en particulier dans la « réserve de biosphère Maya », créée en 1990 pour protéger la plus grande superficie de forêts tropicales restantes en Amérique centrale.
En rouge, les différentes zones archéologiques survolées par le LiDAR, au nord de la région du Péten (Guatemala): El Zotz, La Corona-Achiotal, Holmul, Naachtun, Uaxactun, Xultun-San Bartolo, Tikal, El Peru-Waka et El Tintal. © PACUNAM
« Le Lidar est une technologie de télédétection aéroportée relativement nouvelle qui permet une cartographie détaillée de la surface de la terre à une échelle très fine. Elle est de loin supérieure aux formes précédentes de cartographie par satellite ou par avion en ce sens que le Lidar peut pénétrer dans la végétation dense. Il est idéal pour les basses terres mayas, où la végétation de la jungle empêche la cartographie traditionnelle », a précisé Michael E. Smith, spécialiste d’archéologie mésoaméricaine à l’Université d’Arizona (Etats-Unis), joint par Sciences et Avenir.
Les chercheurs ont ainsi découvert l’existence de plusieurs centres urbains, de systèmes d’irrigations sophistiqués et de réalisations telles que des chaussées surélevées pouvant être utilisées pendant la saison des pluies. Ils ont aussi pu pointer plus de 60 000 structures individuelles, qu’il s’agisse de maisons isolées, de réservoirs ou de fortifications. Une pyramide de 30m de haut -précédemment identifiée comme une colline-, a même été détectée à Tikal, pourtant l’une des villes les plus étudiées et visitées du monde maya!
Comparaison de deux relevés Lidar, à gauche, la région d’El Zotz sous couvert forestier, à droite, la restitution 3D révélant tous les détails du sol et les structures présentes sous la forêt. © PACUNAM / Garrison/ Proyecto Arqueologico El Zotz.
« Dans certains cas, les centres urbains connus se sont révélés 40 fois plus vastes que ne le montraient les cartes existantes, y compris plusieurs complexes monumentaux considérés auparavant comme des sites distincts », a expliqué Francisco-Estrada Belli, de l’université de Tulane, à la Nouvelle-Orléans (Etats-Unis), impliqué dans l’étude où il dirige le projet Holmul*.
L’une des plus importantes informations livrées par ces travaux demeure l’interconnexion ignorée existant entre différentes cités mayas, dans cette région pourtant bien connue des archéologues pour sa richesse architecturale, en particulier à la période dite classique (250 à 900 après JC).
« La Réserve de biosphère Maya » est en effet célèbre pour abriter une forte concentration d’anciennes cités, dont Tikal, abandonnée au Xe siècle.
Deux autres vues 3D de Tikal, sans le couvert forestier, obtenues à partir des analyses des relevés Lidar. © PACUNAM
« N’oublions pas que sur chaque image obtenue, il y a un millénaire et demi d’occupation humaine concentrée ! », rappelle Dominique Michelet, directeur de recherche émérite au Laboratoire d’archéologie des Amériques (UMR 8096) au CNRS, impliqué dans le projet Naachtun.
Aussi, pour lui, pas question d’interprétations hâtives.
« Passer de ces restitutions 3D à des extrapolations sur des chiffres d’occupation par les populations mayas, en évoquant des millions d’individus comme on a pu le lire, est tout simplement ahurissant », a poursuivi l’archéologue.
Ce que confirme, à sa manière, Michael E. Smith: « Le Lidar va certainement contribuer à révolutionner l’étude de la colonisation et de la démographie des Mayas. Mais nous n’en sommes qu’au stade préliminaire pour établir de jolies cartes 3D… Pas encore celui d’avoir des résultats solides sur les architectures, la démographie ou encore le fonctionnement de ces sociétés « .
Il faudra donc attendre des analyses plus fines pour obtenir des estimations sérieuses sur la population. Et ces étapes ne font que commencer pour les basses terres mayas, où tout le modèle d’occupation est désormais à revoir.
Image de la couverture Lidar de la région de Naachtun (140 km2) indiquant, par un point rouge, chacune des 12 000 structures repérées. © Naachtun/PACUNAM
Le projet Naachtun
« Les résultats de l’exploitation de l’imagerie Lidar sur la région du Guatemala au coeur de nos activités ont été un véritable choc », avoue Philippe Nondeneo, directeur du projet franco-guatémaltèque Naachtun, nom d’un important centre maya situé dans la région du Péten et le bassin d’El Mirador, que le chercheur étudie depuis 2011 avec Dominique Michelet.
Dans un texte à paraître, les deux chercheurs expliquent que les résultats livrés par la technologie Lidar ont étendu ce territoire d’investigation à 140 km2, soit 70 fois la zone d’étude abordée jusque-là. 12.000 structures de toutes périodes y ont été repérées! Soit une densité d’occupation supérieure à tout ce qu’ils pouvaient imaginer. Finalement, seules les zones marécageuses seraient exemptes de vestiges.
« Si l’on compare ces résultats à l’ensemble des sites mayas qui ont aussi fait l’objet de cette couverture Lidar, il ressort que Naachtun, par sa densité de structures, est désormais comparable à la grande Tikal ! ».
Les insectes subissent eux aussi les conséquences de l’industrialisation de l’agriculture. Il semble que ceux qui ne sont pas spécialisé, mais plus commune ont une plus diversité génétique et leur écosystème fragmenter est plus difficile à maintenir cette diversité étant plus isolés. L’exemple d’un papillon hermite en Europe qui cause de l’intensification de l’agriculture est en plein déclin
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Les papillons hermites ont une grande diversité génétique.
© WIKIMEDIA COMMONS / ZEYNEL CEBECI
Par Anne-Sophie Tassart
Des chercheurs allemands se sont penchés sur les menaces qui pèsent sur les espèces d’insectes les plus communes dites « généralistes ».
Les espèces d’insectes les plus communes seraient-elles finalement plus menacées que les autres ? C’est la question que se sont posés deux scientifiques allemands de l’Université de Munich. Dans leur étude parue en février 2018 dans la revue spécialisée Biological Conservation, le duo estime que les mesures de conservation ne tiennent pas assez compte des espèces présentant une grande diversité génétique leur permettant de survivre dans des habitats variés et donc d’être plus communes que les autres.
Les insectes « généralistes » souffrent de la fragmentation de l’habitat
Ces 25 dernières années, certaines régions du monde ont vu leur population d’insectes déclinée de 75 %. Les raisons sont multiples mais la destruction et la fragmentation de leur habitat – notamment causées par l’industrialisation de l’agriculture en Europe – est l’une des principales. Mais alors que les espèces dites spécialistes sont souvent considérées comme plus fragiles que les autres, car plus rares ou tout du moins plus localisées, les scientifiques allemands assurent que les choses ne sont pas si simples. En effet, les espèces généralistes souffriraient plus que les autres de la fragmentation de leur habitat.
A cause de la fragmentation des milieux, les espèces communes « perdent l’opportunité de maintenir leur diversité génétique », explique dans un communiquéle Dr Jan Christian, co-auteur de l’étude.
Une population ne peut plus accéder aux spécimens d’une autre : la reproduction entre ces deux groupes devient impossible, fragilisant toute l’espèce. L’un des meilleurs exemples de ce phénomène est le papillon hermite (Chazara briseis) : autrefois très répandue dans toute l’Europe, cette espèce désormais est en plein déclin. Auparavant, la grande diversité génétique de ces insectes était maintenue par des « échanges » de gènes entre populations. L’isolement de ces dernières a conduit à un effondrement du nombre de ces papillons à l’échelle de l’espèce entière. A l’inverse, les espèces spécialistes se sont en quelque sorte habituées à une faible diversité génétique. L’isolement de leurs populations ne les affecte que très peu.
« La diversité génétique peut également agir comme un ‘fardeau' »
Pour les deux chercheurs, la dimension génétique de la conservation animale n’est pas assez prise en compte par les naturalistes. De plus, les mesures de protection sont généralement basées sur les besoins des espèces spécialistes, à première vue plus fragiles.
Avec cette étude, les biologistes espèrent donc montrer que « la diversité génétique peut également agir comme un ‘fardeau’ pour les espèces car celles-ci ont besoin d’un réseau intact de populations pour maintenir la grande diversité de leurs gènes ».
Globalement, les chercheurs démontrent ici que la grande majorité des arthropodes, qu’ils soient spécialistes ou généralistes, sont affectés par la dégradation des écosystèmes causée par l’intensification de l’agriculture, notamment en Europe.
J’aime les chats, il est normal après la mort d’un maitre que l’animal de compagnie soit entre bonne-main, mais delà pour que l’animal hérite d’une fortune pour vivre mieux que bien des humains, c’est un peu trop à mon avis. S’assurer du confort du chat après la mort est une chose, mais de lui donner une vie de prince, alors qu’en réalité ce qu’il lui importe, c’est d’avoir un toit, nourriture est eau, le reste est superflu
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Mais l’argent ne fait pas le bonheur…
Lorsque sa maîtresse est décédée, Gerry est devenu l’un des animaux les plus riches du monde. Et pour cause : sa propriétaire, qui l’aimait plus que tout, lui a légué toute sa fortune, soit 30 000 euros !
Alors autant dire qu’avec une telle somme, Gerry a droit à des repas d’exception, à base de crevettes. Il a également à sa disposition quatre « lits » différents sur lesquels il aime se prélasser… Bref, une vie de pa-chat.
Mais l’argent ne remplacera jamais la maîtresse du matou… Désormais, il vit avec la famille de son humaine, obligée de prendre soin de lui conformément au testament. Mais on ne peut pas dire que cela réjouisse les membres de la famille, un poil jaloux :
« Le chat Gerry était son chéri, plus qu’un fils. Il ne reste plus qu’à respecter ses désirs », a déclaré la fille de la défunte au journal italien La Stampa.
Et si jamais Gerry tombait malade, les héritiers pourraient « vendre des bijoux et des meubles pour fournir un traitement vétérinaire et l’entretien nécessaires à son bien-être » !