¨Parole d’enfant ► Anatomie


Ana-Jézabelle, ma muse des mots d’enfant, a une petite soeur, Sydney, qui parle de plus en plus et retiens assez bien les mots
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Anatomie

 

 

Maman raconte

– Sydney fouille dans mes livres d’anatomie. Tout a coup elle dit papa en pointant une image… je m’approche…

– C’est un cerveau….

Sydney, 3 ans / 3 février 2018

Le Saviez-Vous ► La véritable histoire qui se cache derrière cette photo culte


 

Une photo est un évènement fixé pour toujours, quelques fois, elle peut porter à confusion, car nous n’avons pas l’histoire de la photo de ce qui s’est passé avant jusqu’au moment que l’image est fixé. Cette photo, je me souviens de l’avoir vue quand j’étais plus jeune. Une photo prise lors de la guerre au Viêtnam, au moment que la justice est un peu ballotter d’un bord à l’autre. Sachant cela, qu’aurions nous fait ? Aurait-on pensé à une arrestation, inculpation et sentence dans l’ordre des choses ? La guerre rend l’humain peut faire sortir le pire en nous, que l’on soit d’un côté ou de l’autre
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La véritable histoire qui se cache derrière cette photo culte

 

Eddie Adams appuie sur le déclencheur et le bourreau, sur la détente. La victime s’écroule. Le photographe croyait assister à un interrogatoire, il a immortalisé une mise à mort. © ap.

Christophe Da Silva

Source: Time, NY Times

Certaines photos ont le pouvoir de marquer l’histoire. C’est le cas de « l’exécution de Saïgon » (1968). « Une image peut parfois être trompeuse », dira Eddie Adams, le photogaphe qui a immortalisé la mise à mort.

Nous sommes le 1er février 1968, quelques années après l’immolation du moine bouddhiste Quang Duc (en 1963), et quelques années avant le déluge de napalm subi par la petite Kim Phuc (1973). Une photo va marquer l’histoire: c’est « l’exécution de Saïgon ».

Mise à mort

Comme des dizaines de villes du Sud-Vietnam, Saïgon est le théâtre d’une insurrection menée par 80.000 combattants communistes du FNLSV (Front national de libération du Sud-Vietnam), péjorativement appelé Vietcong. L’opération marque le commencement de l’offensive du Têt grâce à laquelle les communistes, appuyés par le Nord-Vietnam, espèrent soulever la population contre le régime du Sud, soutenu par les Etats-Unis.

Eddie Adams, photojournaliste américain de 34 ans travaillant pour l’agence Associated Press, entre en scène. Il a suivi un groupe de Sud-Vietnamiens participant à la contre-attaque. Il va se concentrer sur un prisonnier communiste, un homme vêtu d’un short et d’une chemise à carreaux.

« Je pense que Bouddha me pardonnera »

Le général Nguyen Ngoc Loan, chef de la police nationale sud-vietnamienne, pointe le canon de son Smith & Wesson modèle 38 vers la tempe du captif. Eddie Adams appuie sur le déclencheur de son appareil et le bourreau, sur la détente. La victime s’écroule. Le photographe croyait assister à un interrogatoire, il a immortalisé une mise à mort.

« Ces gars tuent beaucoup de personnes de notre peuple, et je pense que Bouddha me pardonnera », se justifiera plus tard le général Nguyen Ngoc Loan, avant d’ajouter que l’homme à la chemise aurait massacré un policier avec toute la famille de celui-ci : sa mère, sa femme, ses quatre enfants. (continuez à lire sous la photo)

Le corps de Nguyen Van Lem n’a jamais été retrouvé. © ap.

Le cliché d’Eddie Adams, consacré par le prix Pulitzer et le concours du World Press Photo, sera notamment publié en une du New York Times. L’opinion publique américaine est sous le choc, tandis que son président Lyndon B. Johnson tente de rassurer ses concitoyens quant à cette guerre incertaine. Plus de 500.000 soldats américains y participent.

La photo d’Eddie Adams a participé à éveiller les consciences sur la réalité tragique de la guerre au Vietnam. Suite à sa publication, cinq années de guerre se sont encore écoulées avant le retrait américain, et sept avant la victoire finale du Nord-Vietnam.

Son corps n’a jamais été retrouvé

Nguyen Van Lem avait 36 ans. Il était père de de deux enfants, et son troisième enfant, un fils, a vu le jour huit mois après sa mort dans cette rue de Saïgon. Selon sa veuve, Nguyen Thi Lop, il combattait au sein du Front national de libération. Plus tard, elle remerciera Eddie Adams pour avoir pris cette photo, sans quoi son mari « aurait disparu sans laisser de traces ». Son corps n’a jamais été retrouvé.

Quant à l’exécuteur, il s’appelle donc Nguyen Ngoc Loan, chef de la police nationale sud-vietnamienne.

« Une image peut parfois être trompeuse »

Eddie Adams a toujours regretté le statut iconique de cette photo. Il ne l’exposait pas dans son studio. Selon lui, le policier était un héros.

« Une image peut parfois être trompeuse en ce qu’elle ne rend pas compte de toute l’histoire », avait-il expliqué à ce sujet en 1972. « Je ne dis pas que ce qu’il a fait était juste mais il était engagé dans une guerre et il combattait des adversaires coriaces. » (continuez à lire sous la photo)

Le cliché d’Eddie Adams, consacré par le prix Pulitzer et le concours du World Press Photo, sera notamment publié en une du New York Times. © (Twitter).

Ce n’est pas tout. Aussi surprenant que cela puisse paraître, Eddie Adams et « l’homme au pistolet » sont toujours restés en contact. Bien plus tard, Nguyen Ngoc Loan, exilé aux États-Unis où il y ouvrira notamment une pizzeria, accueillera le photographe chez lui à son domicile de Burke, près de Washington.

Longue plaidoirie dans le Time

À la mort de Nguyen Ngoc Loan en 1998, Eddie Adams, « larmes aux yeux », enverra des fleurs à la famille du défunt.

« L’Amérique devrait être en train de pleurer », a déclaré Eddie Adams à Associated Press. « Je déteste le voir partir comme ça, sans que les gens ne sachent rien à propos de lui. »

Il prendra même sa défense dans une longue plaidoirie accordée au magazine Time.

« Deux personnes sont mortes dans cette image : celle visée par la balle et le général Nguyen Ngoc Loan. Le général a tué le Vietcong ; j’ai tué le général avec mon appareil photo. Les images fixes sont l’arme la plus puissante du monde. Les gens les croient, mais les photos mentent, même sans manipulation. Elles ne sont que des demi-vérités. Ce que la photo ne disait pas, c’est: qu’est-ce que vous auriez fait si vous aviez été le général au même endroit et au même moment, lors de cette chaude journée, et que vous aviez attrapé ce sale type après qu’il a tué un, deux ou trois soldats américains? Je ne dis pas que ce qu’il a fait était juste, mais vous devez vous mettre à sa place. »

« L’image a vraiment fichu sa vie en l’air »

Il conclut:

« La photo ne dit pas non plus que le général a consacré beaucoup de son temps à essayer de faire construire au Vietnam des hôpitaux dédiés aux blessures de guerre. L’image a vraiment fichu sa vie en l’air. Il ne me l’a jamais reproché. Il m’a dit que si je n’avais pas pris cette photo, un autre l’aurait fait, mais je me suis longtemps senti mal pour lui et sa famille ».

Né en 1933, Eddie Adams a été photographe durant la guerre de Corée, alors qu’il était soldat dans l’armée américaine. De 1962 à 1972 puis de 1976 à 1980, il a travaillé pour Associated Press. Au cours de sa carrière, il a aussi fait les portraits de nombreux chefs d’État dont ceux de Fidel Castro, George W. Bush et Mikhaïl Gorbatchev. Il est décédé le 20 septembre 2004 à l’âge de 71 ans.

http://www.7sur7.be

Grâce au masque-caméléon, votre double accomplira les tâches ingrates à votre place


Un masque caméléon est une tablette posée sur un androïde qui représente le clone d’une personne qui obéit au doigt et l’oeil. Il permet de faire des tâches qu’on aime moins ou d’être représenté quelque part pour combler notre absence. En tout cas, j’estime que c’est de rendre une société plus paresseuse et dépendante d’une technologie. Puis, jusqu’ou les gens s’en servirons, s’occuper des enfants ? Aller sur les bancs dans les collèges ? Rendre visites à des amis, des parents ?
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Grâce au masque-caméléon, votre double accomplira les tâches ingrates à votre place

 

Human Uber | Capture écran via YouTube

Human Uber | Capture écran via YouTube

Repéré par Thomas Messias

Repéré sur The Independent, BBC

Cela ressemble au début de Clones, thriller d’anticipation interprété par Bruce Willis : il sera bientôt possible d’envoyer votre double faire la queue à la préfecture ou acheter du papier toilette, tandis que vous pourrez rester dans votre canapé pour regarder Peaky Blinders.

Ce rêve absolu, on le doit à l’inventeur Jun Rekimoto, qui a mis au point un «masque-caméléon». Enfilé sur la tête d’un androïde, il permet à celui-ci de devenir un véritable double de son ou sa propriétaire, qui pourra le contrôler depuis son domicile. Comme le raconte l’article de The Independent, et être de substitution s’habillera comme vous, puis vous obéira au doigt et à l’oeil, le tout à distance. Il sera donc possible de siroter un cocktail en toute décontraction tout en dictant ses instructions à son double.

Si cela risque d’être difficilement acceptable, en tout cas dans un premier temps, l’être de subsitution pourra même assister en votre nom à des événements auxquels vous ne pouvez ou ne voulez pas participer directement. Une intelligence artificielle extrêment développée permet au «human uber» de comprendre en détails la majorité des consignes qui lui sont données, et de les appliquer à la lettre.

 

Loin de la vallée dérangeante

Les utilisateurs et utilisatrices pourront voir à travers les yeux de leur clone, qui est conçu pour être aussi fidèle que possible à la personnalité de la personne de départ, tout en évitant le fameux effet de la vallée dérangeante. Son visage étant constitué d’une tablette, il est clair que l’être de subsitution n’essaie pas de vous imiter trait pour trait, ce qui le rendra moins effrayant. De plus, il sera impossible de le confondre totalement avec vous, ce qui évite tout forme de paranoïa.

Le masque-caméléon permet donc de créer l’équivalent d’un homme (ou d’une femme) à tout faire, sans rapport de domination entre être humains, et sans le risque que nos remplaçants et remplaçantes puissent un jour se faire réellement passer pour nous. Idéal pour diminuer la charge mentale en toute sérénité.

http://www.slate.fr/

Pepsi va créer des chips pour femmes


Qu’est-ce qu’il ne faut pas inventer pour vendre leurs produits. À les croire, toutes les femmes sont snobs et que c’est par pudeur qu’elles ne managent pas des croustilles. Vu que cela sera dédié aux femmes, le prix sera plus chers que les sacs de chips conventionnels. Ce n’est pas moi qui vais encourager ce produit et de toute manière, c’est de la malbouffe
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Pepsi va créer des chips pour femmes

 

CHONESS VIA GETTY IMAGES

C’est bien connu, les femmes n’aiment pas se salir les mains et être vues en train de manger…

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Claire Tervé HuffPost

Après le dentifrice pour femmes, les stylos Bic pour femmes… La multinationale PepsicCo, à qui l’on doit, entre autres, les marques Doritos, Lay’s, Cheetos ou encore Benenuts, a annoncé la création d’un produit révolutionnaire: les chips pour femmes. Oui, oui.

À en croire la directrice générale du groupe, Indra Nooyi, interviewée par le site Freakonomistet repérée par Quartz.la gent féminine n’attendrait que cette nouvelle pour pouvoir enfin se ruer sur les paquets de chips. Car oui, jusqu’à présent, les femmes se retiendraient… par pudeur.

« Les jeunes garçons mangent des chips, se lèchent les doigts avec allégresse, et quand ils atteignent la fin du paquet,ils versent les dernières miettes directement dans leurs bouches parce qu’ils ne veulent pas perdre ce bon goût. Les femmes aimeraient faire la même chose, mais elles ne le font pas. Elles n’aiment pas mâcher trop fort en public. Et elles ne lèchent pas leurs doigts ou vident les miettes dans leurs bouches », explique Indra Nooy.

Pour résumer, elles n’aiment pas qu’on sache qu’elles aussi se nourrissent comme des être humains.

De fait, ces nouveaux paquets « pour elle », seront adaptés à leur cible et a leur prétendus modes de consommation.

« Le paquet de chips pour femme croustillera moins, aura une odeur moins forte, et un packaging apte à être glissé dans un sac à main ».

Les femmes n’attendaient probablement que cela pour être heureuses.

La marque s’était déjà fait remarquée pour sa pub polémique avec Kendall Jenner en avril 2017.

Ce texte a été publié originalement dans le HuffPost France.

http://quebec.huffingtonpost.ca

Bangladesh : déclaré guéri en 2017, "l’homme arbre" fait une rechute


La médecine quand elle croit avoir gagné sur certaines maladies, mais elle a quand même des limites. Un jeune homme, marié et père, appelé l’homme arbre, a subit plusieurs opérations pour enlever les verrues de son corps. Il a été déclaré guérit en 2017, mais ce ne fut qu’une victoire éphémère. Le pire, c’est qu’en étant pauvre, il ne peut subvenir au besoin de sa famille et donner un avenir à sa fille
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Bangladesh : déclaré guéri en 2017, « l’homme arbre » fait une rechute

 

homme arbre hôpital

Abul Bajandar, dans un hôpital de Dacca, au Bangladesh, le 31 janvier 2018.

AFP/ARCHIVES – SAM JAHAN

Après 24 opérations chirurgicales, le Bangladais Abul Bajandar avait été déclaré guéri des verrues impressionnantes à l’allure d’écorce sur sa peau. Mais la maladie de « l’homme arbre » ne s’est pas laissée faire

Le cas de ce conducteur de rickshaw qui souffre d’épidermodysplasie verruciforme, une maladie génétique rarissime, avait fait le tour du monde lors de son admission à l’hôpital au Bangladesh en 2016. Si en 2017, ses soignants criaient victoire et disaient avoir marqué l’histoire de la médecine, ils reconnaissent désormais que son cas est plus compliqué qu’ils ne l’anticipaient. Âgé de 27 ans, Abul est incapable de travailler depuis des années en raison de sa condition. Avec sa famille, il vit dans une petite chambre de l’hôpital et perd l’espoir d’être jamais guéri.

« J‘ai peur d’avoir encore des opérations. Je ne pense pas que mes pieds et mains se rétabliront un jour« , confie-t-il à l’AFP dans un hôpital de la capitale Dacca où il est entré en janvier 2016.

Fasciné par sa condition, l’hôpital universitaire de Dacca a accepté de le traiter gratuitement. Au total, les médecins lui ont déjà retiré près de cinq kilogrammes d’excroissances.

« Nous pensions que nous avions réussi. Mais il semble maintenant que ce sera un patient qui prendra du temps », reconnaît Samanta Lal Sen, son chirurgien plastique.

Dure succession d’interventions

Cette semaine, Abul a subi sa 25e opération pour enlever quelques-unes des nouvelles verrues sur ses mains. Pour son épouse Halima Khatun et leur fille de quatre ans, la vie est en suspens.

« Nous sommes reconnaissants pour la gratuité du traitement, nous n’aurions pas eu les moyens de le payer », dit la jeune femme, qui s’occupe à l’hôpital en fabriquant des bijoux pour gagner un peu d’argent.

Seules cinq personnes sont touchées par ce syndrome à travers le monde, selon M. Sen. En 2017, l’établissement avait également recueilli une fille de dix ans affligée de la même maladie, premier cas mondial de « femme-arbre ». L’équipe soignante avait déclaré l’opération sur Sahana Khatun réussie, mais les écorces sont depuis revenues sur son visage selon son père. Ne voulant pas la voir grandir à l’hôpital, ce dernier l’a ramenée chez elle.

 « Personne ne mérite d’être dans un hôpital pour toujours », lâche une infirmière de l’unité de chirurgie plastique.

Abul Bajandar, 26 ans, au Dhaka Medical College Hospital à Dacca le 31 janvier 2016

Abul avant son intervention en 2016. Crédit : SIPANY/SIPA

Dans l’attente interminable des journées à l’hôpital, Abul Bajandar s’inquiète lui pour l’avenir de sa fille.

« Elle grandit tellement vite », reconnait-il. « J’ai toujours voulu qu’elle devienne docteur. Mais si mon état empire, comment puis-je l’envoyer à l’école primaire, encore moins faire des études de médecine ? »

 

https://www.sciencesetavenir.fr/

Un tombeau vieux de 4400 ans découvert en Égypte


L’Égypte n’a pas fini de faire parler d’elle. C’est l’histoire du passé qui revient encore une fois, lâcher quelques brides d’information pour mieux connaitre l’époque pharaonique. Cette fois-ci, c’est une tombe d’une prêtresse qui aurait été un personnage important durant l’Égypte ancienne.
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Un tombeau vieux de 4400 ans découvert en Égypte

 

Le récit d’Ève Couture

 

Des archéologues ont découvert une tombe qui serait vieille de 4400 ans, près des pyramides de Guizeh, au sud du Caire.

RADIO-CANADA AVEC ASSOCIATED PRESS ET AGENCE FRANCE-PRESSE

Le ministère des Antiquités de l’Égypte en a fait l’annonce samedi.

Il s’agirait d’un tombeau construit pour Hetpet, une haute dirigeante de la cinquième dynastie de l’Égypte antique et prêtresse pour la déesse de la fertilité Hathor.

Selon le ministère, le style architectural de la tombe, ses décorations, ses peintures murales colorées ainsi que son entrée menant à une pièce en forme de L avec un bassin sont caractéristiques de cette époque.

À l’intérieur, des scènes de chasse et de pêche ont été peintes sur les murs.

« Hetpet est représentée sur des peintures murales très bien conservées en train de pêcher et de chasser », souligne le ministère.

Un guide du ministère des Antiquités de l'Égypte dans un tombeau qui serait vieux de 4400 ans.

Un guide du ministère des Antiquités de l’Égypte inspecte le tombeau. Photo : Reuters/Amr Dalsh

Selon l’archéologue responsable de la mission, Mostafa Al-Waziri, les peintures mettent aussi en vedette un singe qui danse devant un orchestre ou encore qui récolte des fruits.

« Ce type de scènes est rare […] Elles ont seulement été trouvées dans une tombe [datant de l’Ancien Empire] où une peinture montrait un singe danser devant un guitariste et non devant un orchestre », a précisé M. Waziri.

Mostafa Al-Waziri indique que Hetpet pourrait avoir une deuxième tombe, cette fois-ci dans la nécropole de Giza, là où de nombreux hauts dirigeants de l’ancien empire d’Égypte reposent.

Des travaux d’excavation pour trouver le second tombeau sont d’ailleurs déjà en cours.

Prêtresse et peut-être un important personnage de l’administration pharaonique

Cette découverte revêt une importance particulière aux yeux d’Evelyne Ferron, historienne spécialisée en histoire ancienne.

Elle nous ramène « aux débuts de l’État pharaonique, l’époque pour laquelle on a le moins de documentation et de surcroît, qui a appartenu à une femme », qui aurait non seulement été une prêtresse, mais qui aurait « occupé des fonctions administratives au sein de l’État égyptien ».

En entrevue à Radio-Canada, Mme Ferron a qualifié la découverte de « remarquable parce que les femmes ne sont pas très illustrées en Égypte en général », particulièrement « pour cette époque-là ».

http://ici.radio-canada.ca/

La science pourrait-elle rendre l’humain immortel tout en étant en santé?


La quête de l’immortalité est utopique et je ne crois pas que cela serait une bonne chose, par contre vieillir en meilleure forme et éviter les maladies reliées avec l’âge prolongerait la vie. Une nouvelle science est donc née, la géroscience et ils s’attardent à une cellule sénescente, ces cellules refusant de mourir et avec l’âge s’accumulent et finissent par atteindre les cellules saines
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La science pourrait-elle rendre l’humain immortel tout en étant en santé?

 

Un homme âgé assis sur une chaise dans un corridor d'hôpital.

Un aîné à l’hôpital Photo : Radio-Canada

Au 20e siècle, l’augmentation spectaculaire de l’espérance de vie a principalement été attribuable à la diminution de la mortalité infantile. Aujourd’hui, les chercheurs essaient de ralentir le processus de vieillissement. Retarder l’apparition de maladies afin de prolonger la vie, c’est le nouveau Saint-Graal.

Par Danny Lemieux de Découverte

Repousser les effets du vieillissement représente un vieux fantasme scientifique. Et si la quête ultime était tout autre? Une quête plus réaliste, plus accessible. C’est de cette façon que le gérontologue de réputation mondiale James Kirkland aborde la question.

« On veut prolonger la période durant laquelle on ne développe aucune maladie chronique. Et si on augmente l’espérance de vie au passage, ce serait intéressant. »

Son objectif ne consiste pas à prévenir séparément les maladies liées au vieillissement. Avec son équipe à la clinique Mayo, il veut s’attaquer au processus biologique du vieillissement. L’idée est simple, mais l’approche est révolutionnaire. Elle a d’ailleurs donné naissance à une nouvelle discipline : la géroscience.

En ciblant les fondements du vieillissement, on s’attaque à toutes les maladies en même temps. On veut éviter de soigner une maladie X et que le patient meure finalement de la maladie d’Alzheimer.

James Kirkland, gérontologue

Pour contrer le vieillissement ou ralentir son processus, le Dr James Kirkland concentre ses énergies sur une cellule particulière, la cellule sénescente. Présente surtout dans les tissus capables de se régénérer, la cellule sénescente est une cellule en fin de vie, mais qui refuse de mourir. Elle devient si résistante que le système immunitaire peine à s’en débarrasser.

La conséquence? Les cellules sénescentes s’accumulent dans les tissus. Et cette accumulation produit de l’inflammation. Or, on sait que l’inflammation chronique endommage les cellules saines. De plus, les produits libérés par les cellules sénescentes bloquent les connexions entre les cellules saines et les empêchent de bien fonctionner.

« Les cellules sénescentes s’accumulent là où commencent les principales maladies chroniques liées à l’âge comme le diabète, l’arthrite, l’ostéoporose, la démence, les maladies rénales, etc. », explique le Dr James Kirkland.

Et si on pouvait se débarrasser des cellules sénescentes avant qu’elles ne produisent de l’inflammation, pourrions-nous vieillir en santé, sans maladie chronique?

L’équipe américaine du Dr Kirkland a pu identifier une demi-douzaine de mécanismes – des raisons pour lesquelles les cellules sénescentes refusent de mourir. Ces mécanismes sont des cibles potentielles pour attaquer la cellule sénescente à l’aide de médicaments.

Or, grâce à la bio-informatique, on a constaté qu’une quinzaine de médicaments tueurs de cellules sénescentes existent déjà. Ils sont utilisés et commercialisés pour d’autres raisons médicales, mais ils peuvent agir directement sur la cellule sénescente.

Le concept est prometteur. On l’a expérimenté chez les souris et les résultats sont plus que positifs.

« Une dose mensuelle retarde ou même inverse l’ostéoporose. Les souris plus âgées marchent sur un tapis roulant, comme le font les plus jeunes. Et cet effet persiste deux ans. »

Les résultats exposés sont si intéressants que la Food and Drug Administration, l’équivalent américain de Santé Canada, a autorisé la mise sur pied d’essais cliniques. Ils ont lieu en ce moment à la clinique Mayo.

Ces médicaments ont le potentiel de prolonger la qualité de vie. Mais à eux seuls, ils ne pourront offrir l’immortalité; les causes du vieillissement étant trop nombreuses.

http://ici.radio-canada.ca