Dès, le jeune âge, quand un enfant apprendre une autre langue que sa langue maternelle, cela aurait un effet positif sur flexibilité cognitive. Ils sont plus aptes a passer d’une chose à l’autre plus facilement
Nuage
Le bilinguisme serait un atout pour les enfants autistes
Enfant autiste Photo : iStock
Être bilingue serait un avantage pour les enfants autistes, selon une étude réalisée par une équipe de chercheuses de l’Université McGill, à Montréal.
LA PRESSE CANADIENNE
Les résultats du projet de recherche ont été publiés récemment dans la revue Child Development.
Après des tests, l’étude en arrive à la conclusion que le bilinguisme pourrait accroître la flexibilité cognitive chez les enfants présentant un trouble du spectre de l’autisme (TSA).
Parler deux langues semble être un atout quand ils doivent passer d’une tâche à l’autre, ce qu’ils ont souvent de la difficulté à faire.
Selon Aparna Nadig, auteure principale de l’article et professeure à l’École des sciences de la communication humaine de l’Université McGill, il s’agit d’une découverte « surprenante ».
L’équipe de recherche en est arrivée à cette conclusion après avoir observé le degré de facilité avec lequel 40 enfants âgés de six à neuf ans, présentant ou non un trouble du spectre de l’autisme, unilingues ou bilingues, passaient d’une tâche à l’autre dans le cadre d’un test réalisé sur ordinateur.
Le test qu’ils ont effectué était le suivant : on leur a demandé de classer un objet en fonction de sa couleur – bleu ou rouge; puis, on leur a demandé de faire la même chose, mais cette fois, en fonction de la forme de l’objet – lapin ou bateau, peu importe la couleur.
Des résultats probants
Les chercheuses ont découvert que, chez les enfants qui présentaient un TSA, ceux qui étaient bilingues obtenaient de meilleurs résultats lorsqu’ils changeaient de tâche que ceux qui ne parlaient qu’une seule langue.
Les chercheuses reconnaissent la petite taille de l’échantillon, mais sont d’avis que l’avantage du bilinguisme relevé est significatif et qu’il devrait faire l’objet d’études plus approfondies.
Elles croient que ces résultats sont importants pour les parents qui prennent des décisions au sujet de l’apprentissage et de l’éducation de leurs enfants.