Je comprends qu’il a eu une vie difficile, pourtant chacun font des choix dont ils doivent être responsable et Charles Masson ne sera pas une perte pour bien gens, sauf peut-être pour ses groupies. Inspiré des Beatles, il aurait été l’instigateur d’une lutte entre les noirs et les blancs, sans compter sa capacité de manipuler ses disciples pour assassiner des gens de façon cruelle et gratuite
Nuage
Charles Manson meurt à 83 ans
Charles Manson en août 2017.
SANDRA FERRER
Agence France-Presse
Washington
Considéré comme l’un des criminels les plus dangereux des États-Unis même en prison, Charles Manson, décédé dimanche en détention à l’âge de 83 ans, était un gourou psychopathe à l’origine de meurtres comme celui de l’actrice Sharon Tate, dont la sauvagerie a profondément choqué l’Amérique et au-delà.
À la fin des années 1960, il avait ordonné à ses disciples de tuer au hasard les habitants de quartiers chics et blancs de Los Angeles, dans l’espoir de déclencher une guerre raciale apocalyptique.
La «famille» Manson commettra au moins neuf meurtres. Mais c’est le déchaînement de violence des 9 et 10 août 1969 et ses sept morts qui marquera le plus les esprits.
Parmi les victimes, Sharon Tate, la femme du cinéaste Roman Polanski, alors âgée de 26 ans et enceinte de huit mois et demi. Sur ordre de Manson, qui n’est pas présent, l’une de ses adeptes, Susan Atkins, commet le meurtre. Elle écrit ensuite avec le sang de l’actrice le mot «PIG» (porc) sur la porte d’entrée.
Présenté lors de son long procès comme un fou solitaire doté d’une capacité de persuasion impressionnante, Charles Manson — qui n’a jamais manifesté aucun repentir — sera condamné en 1971 à la peine de mort aux côtés de quatre de ses disciples. Les peines seront commuées en prison à vie. Il fera douze demandes de libération conditionnelle, toutes rejetées.
Le gourou s’était présenté au procès avec une cicatrice en forme de croix gammée sur le front. Des disciples l’imiteront.
Une «prophétie» inspirée des Beatles
Né le 12 novembre 1934 à Cincinnati, dans l’Ohio (nord) –sa mère n’a que 16 ans– le jeune Charles grandit sans amour parental. Il ne connaîtra jamais son père.
Son enfance est chaotique. À l’adolescence, il est placé dans une institution pour garçons où il tombe dans la délinquance. En 1955, à l’âge de 21 ans, il est condamné à cinq ans d’emprisonnement pour vol de voiture, mais bénéficie d’une libération conditionnelle.
Il tente de se ranger en épousant Rosalie Willis, mais un an plus tard est de nouveau condamné pour le même délit. Il apprend en prison qu’il a un fils mais Rosalie demande le divorce et part avec l’enfant.
Libéré pour bonne conduite, il est ensuite de nouveau emprisonné pour différents délits.
«J’ai passé tout ma vie en prison, ce qui fait que je me sens ici comme à la maison, euh… ça fait combien de temps que je suis en prison ? 34 ans…», dit-il dans une interview en 1981.
En 1967, il demande même à rester derrière les barreaux, mais sa demande est rejetée. C’est à ce moment, en pleine période «hippie» et alors qu’il se passionne pour les Beatles, qu’il fonde sa «famille», autour d’une prophétie inspirée des chansons du groupe mythique.
La communauté de Charles Manson, composée surtout de femmes naïves et dévouées, vit en marge de la société. De nombreux bébés y naissent — le gourou a au moins un enfant avec une de ses adeptes. La drogue est toujours présente.
La communauté, d’abord nomade, s’installe dans des ranchs de la Vallée de la mort. Se prenant pour la réincarnation du Christ, Charles Manson y fomente une série de meurtres pour provoquer l’avènement d’une lutte entre Blancs et Noirs surnommée «Helter Skelter» d’après un titre des Beatles. Il pense que les premiers en ressortiront victorieux avant de le prendre pour guide.
Interrogé pour savoir quel conseil il donnerait aux jeunes, il avait répondu dans une des nombreuses interviews accordées depuis sa cellule et qui le montraient de plus en plus délirant:
«laisse une trace pour faire savoir au monde que tu étais là».
Plus de cinquante ans après, les meurtres de la «famille» Manson continuent à hanter les esprits et à susciter une fascination morbide, alimentée par des livres, des chansons, des circuits touristiques, des sites internet et des films. Manson a lui-même publié un album en 1970, réédité en CD en 2006.
Charles Manson en quelques dates
Quelques dates de la vie du gourou criminel américain Charles Manson, décédé dimanche en détention à l’âge de 83 ans:
- 12 novembre 1934: naissance à Cincinnati (Ohio)
- 1966: fonde la «famille», une communauté hippie
- 9 août 1969: des membres de sa communauté assassinent l’actrice Sharon Tate, épouse de Roman Polanski et enceinte de huit mois et demi, ainsi que quatre autres personnes dans sa maison de Los Angeles.
- 1971: reconnu coupable d’avoir commandité le meurtre de sept personnes au total, il est condamné à la peine de mort. La peine est plus tard commuée en prison à vie.
- 2012: rejet de sa douzième demande de libération conditionnelle. La prochaine ne pouvait intervenir qu’en 2027.
Il me semblait bien connaître son nom….
Une disparition qui n’est pas une perte pour l’humanité. Il serait bon désormais de liquider tous les écrits qui parlent de lui et mettent en valeur ses « exploits ».
En parler ne peut qu’inciter d’autres personnes à suivre ses idées et à devenir ses disciples.
Un bonne chose !
Espérons que ses » adeptes » ne vont pas continuer ; et comme dit Yann il faudrait désormais » censurer » tout ce qui parle de lui.
je dirai comme les autres blogueurs !