Comment atténuer la migraine ?


On peut avoir des maux de tête qui peut durer quelques heures ou plus, mais des migraines, il parait que c’est vraiment intolérable. D’ailleurs les symptômes pour les personnes qui le vivent sans savoir ce qu’ils ont doit être assez paniquant. Il y a des moyens pour atténuer ces migraines, mais pas de recettes miracles que le repos, un lieu sombre, la relaxation et peut-être du Tylénol, mieux vaut en parler au médecin
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Comment atténuer la migraine ?

 

BlurryMe/Shutterstock.com

La migraine touche 15% de la population (aussi bien enfants qu’adultes). Multifactorielle, elle est un calvaire pour ceux qui en souffrent. En effet, pour un migraineux sur quatre, la sévérité des crises entraîne un retentissement socioprofessionnel important. Il est donc urgent d’atténuer les crises…

Une crise de migraine se caractérise par des céphalées qui se répètent et qui durent plusieurs heures voire plusieurs jours. Elle associe un mal de tête – souvent unilatéral – avec des nausées, des vomissements, une sensibilité à la lumière (photophobie) et/ou au bruit. Ce qui, bien évidemment provoque des gênes quotidiennes, que ce soit dans la vie personnelle ou professionnelle.

D’après l’Inserm, « des facteurs internes ou externes favorisent le déclenchement de la crise de migraine. Il peut s’agir de variations émotionnelles, physiques (surmenage ou relâchement, effort physique inhabituellement intense), du volume du sommeil (dette ou excès), hormonales (chute des taux d’œstrogènes en période menstruelle), climatiques (chaleur ou froid, vent violent), sensorielles (lumière ou odeurs fortes) ou alimentaires (sauter un repas, repas lourd, alcool). »

Quel traitement ?

Selon les rédacteurs de la Revue Prescrire, « le repos dans un environnement sombre, silencieux et à une température fraîche, l’application de glace sur la tête, quelques heures de sommeil, suffisent parfois pour soulager la douleur. »

Côté traitement médicamenteux, à ce jour, il n’existe pas de traitement curatif de la migraine.

Aux dires de la Revue Prescrire, « Le médicament à essayer en première intention dans le cas d’une crise de migraine chez un adulte est le paracétamol. Il soulage environ la moitié des patients et expose à moins d’effets indésirables et à moins d’interactions médicamenteuses que les autres molécules utilisées dans la migraine. »

Selon la Société française d’étude des migraines et céphalées, « le traitement de la crise sans aura repose essentiellement sur les anti-inflammatoires non stéroïdiens qui diminuent l’inflammation des vaisseaux méningés ou les triptans qui sont des médicaments vasoconstricteurs qui réduisent le calibre de ces vaisseaux dilatés au cours de la crise ».

Est-il possible de prévenir la migraine ?

« Plusieurs médicaments appartenant à des classes thérapeutiques très différentes ont une efficacité démontrée par des essais thérapeutiques contrôlés contre placebo », répond l’Inserm. « C’est le cas de certains bêta-bloquants ou d’autres molécules utilisées dans le traitement de l’hypertension artérielle, de certains antidépresseurs, de certains médicaments agissant sur les récepteurs à la sérotonine ou encore d’antiépileptiques. L’utilisation de la toxine botulique peut être une alternative chez des patients lourdement handicapés par une migraine chronique. La stimulation magnétique transcrânienne ou la stimulation du grand nerf occipital font également leurs preuves chez certains patients. »

Enfin, certaines thérapeutiques non médicamenteuses sont indiquées même si les preuves scientifiques de leur efficacité sont limitées. Les meilleurs travaux ont eu lieu sur la relaxation qui est recommandée chez l’enfant, et chez tous les patients qui font un lien entre la survenue de crise de migraine et un état de stress, de tension physique ou psychique. L’acupuncture semble avoir un effet chez certaines personnes.

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Quel pouvoir avons-nous face à l’horreur?


Cela est une bonne question ? Si le Canada était bombardé, tuant au passages nombres de civils cela ferait le tour du monde. On aurait des supports de tous les pays ou presque. Alors que des pays comme la Syrie, la bande de Gaza, la Thaïlande, la Colombie et bien d’autres passent sous silence alors que des bombes, des morts, des villes et villages sont détruites, certains pourront s’exiler alors que d’autres devront survivre de peine et misère, laissant tout derrière eux avec la peur au ventre
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Quel pouvoir avons-nous face à l’horreur?

 

WILLIAM DANIELS / HANDICAP INTERNATIONAL

Une employée de Handicap International, près des décombres d’une maison du quartier de Al-Wahda à Jalawla, en Irak.

Dire stop aux bombardements des civils ne changera pas immédiatement la face du monde, mais ne rien dire ne la changera pas du tout.

Vous en connaissez beaucoup, vous, des gens qui ont dû fuir des bombardements? De ces personnes qui passent de quartier en quartier pour éviter le prochain tir ? Les mêmes qui changent de ville pour tenter de trouver dans la prochaine cité un hôpital encore en état de soigner leurs blessures ? Ou celles encore qui quittent leur région puisque, de toute façon, leur ville est détruite et jonchée de restes explosifs de guerre. Puis enfin, ces personnes qui ne reviendront pas et chercheront dans un autre pays la sécurité qu’elles ont définitivement perdu.

Vous n’en connaissez pas. Parce que par chance, le Canada n’a jamais été bombardé. Et que si par malheur ce devait être le cas, dans la minute qui suivrait, la planète entière crierait au scandale et dénoncerait la barbarie, l’insupportable, l’intolérable.

Selon l’organisation non gouvernementale Human Rights Watch, plus de 10 pays et territoires avaient été le théâtre de l’utilisation d’armes explosives en zones peuplées en 2014 : la Syrie, l’Irak, Israël, la Bande de Gaza, l’Ukraine, la Libye, le Pakistan, l’Afghanistan, le Soudan, le Nigeria, la Somalie, la Thaïlande et la Colombie.

En 2016, chaque jour, 90 personnes ont été tuées ou blessées par une arme explosive. Ce sont plus de 43 000 personnes qui sont ainsi victimes de ces agissements en une année, parmi lesquelles 92% de civils lorsque ces armes sont utilisées en zones peuplées.

Chaque jour, les blessés et les morts s’accumulent et les plus chanceux, quand ils le peuvent, choisissent l’exil.

Chaque jour, des hôpitaux, des écoles, des marchés, des commerces, des conduites d’eau, des réseaux électriques, des routes sont touchés, le plus souvent détruits, par ces bombardements urbains. Chaque jour, les blessés et les morts s’accumulent et les plus chanceux, quand ils le peuvent, choisissent l’exil.

Ainsi, vous ne connaissez pas ces gens qui ont dû fuir des bombardements, et moi non plus, figurez-vous, ou si peu. Par contre, je connais ceux qui ont explosé sur une mine antipersonnel ou ceux qu’une sous-munition a privés de leurs bras ou de leurs yeux. Je connais ceux qui ont perdu leurs proches à cause de ces armes. Je connais ceux qui vivent, encore aujourd’hui, entourés de ces restes explosifs qui attendent, sournoisement, de déchirer la chair et de voler la vie.

Je me souviens des noms de ceux que j’ai eu la chance de croiser : Phongsavath, Phet Latxabout, Song Cosal, Raed Mokaled, Lynn Bradach. Cherchez-les sur internet et découvrez leur histoire.

Puis je lis les témoignages de Firas, Abdul, Mohamad, Dia’a, Rajab, Fteim, Sami qui, alors qu’ils étaient chez eux, dans la rue ou en visite chez des amis, ont été victimes d’un bombardement. Grièvement blessés, certains ont perdu un ou plusieurs proches. Tous ont dû fuir leur pays d’origine, laissant derrière eux leur maison, leur travail, leur famille et leurs amis.

Au Laos, aujourd’hui encore, plus de 40 ans après la guerre du Vietnam, des personnes explosent sur des restes explosifs. Au Cambodge, 35 après le régime des Khmers rouges, les équipes de déminage continuent de libérer les terres. En Colombie, un accord de paix a mis fin, l’année dernière seulement, à 50 années de guerre civile qui a jonché le territoire de restes explosifs. Et on parle aujourd’hui de décennies qui seront nécessaires pour déminer et dépolluer la Syrie…

À quoi bon se mobiliser, me direz-vous ? Puisque chaque jour le massacre continue, quel pouvoir avons-nous face à l’horreur ?

En 1997, dire stop a permis d’interdire les mines antipersonnel.

En 2010, dire stop a permis d’interdire les armes à sous-munitions.

En 2013, dire stop a permis de régulariser le commerce des armes.

Cette année, en 2017, dire stop a permis d’interdire les armes nucléaires.

Alors oui, dire stop aux bombardements des civils ne changera pas immédiatement la face du monde, mais ne rien dire ne la changera pas du tout.

www.stop-aux-bombes.ca

#StopBombingCivilians

http://quebec.huffingtonpost.ca/j