Comprendre la vie


On dit souvent de ne pas regarder en arrière, pourtant notre passé regorge d’expériences positives ou négatives et font ce que nous sommes aujourd’hui, cependant, rester à ruminer ce passé, n’aide pas à devenir meilleur dans l’avenir. Bref, le passé doit seulement servir de tremplin
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Comprendre la vie

 

 

On ne peut comprendre la vie qu’en regardant en arrière ; on ne peut la vivre qu’en regardant en avant.

Sören Kierkegaard

«Nuggets», le court-métrage d’animation qui met en lumière les ravages de l’addiction


On entend beaucoup parler d’overdose, mort, drogue, opioïde et ce n’est pas juste aux États-Unis. Une vidéo tout simple, mais qui veut tout dire sur l’addiction de la drogue. Est-ce que cela vaut vraiment la peine de planer ? Je ne crois pas que cela soit suffisant pour faire d’avis ceux qui sont déjà dépendant, mais bon, peut-être que si une personne évite d’en prendre si l’occasion se présente, ce sera toujours cela de gagné
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«Nuggets», le court-métrage d’animation qui met en lumière les ravages de l’addiction

 

 

L’oeuvre de 2014 a fait récemment le tour des réseaux sociaux.

Le nombre hallucinant d’overdoses aux États-Unis en lien avec les opioïdes a fait resurgir un court métrage d’animation percutant. Réalisée en 2014, l’œuvre épurée du réalisateur allemand, Andreas Hykade, fait aujourd’hui le tour des réseaux sociaux.

Intitulé Nuggets (pépites, en anglais), le court métrage de cinq minutes montre un mignon petit kiwi qui se promène, insouciant, sur une mince ligne noire. Intrigué par une pépite d’or qu’il croise sur son chemin, le volatile semble tout d’abord peu intéressé par la chose.

Curieux de rencontrer une autre pépite, il absorbe finalement son contenu qui le fait alors monter au ciel dans l’euphorie et la béatitude. Voulant à tout prix revivre cette «joyeuse» expérience, il s’engage dans une course aux pépites dont les effets s’amenuisent progressivement et aggrave son apparence. En piteux état, il termine son escapade addictive dans les ténèbres et la douleur.

Habitué à mettre en scène des personnages simples, mais attachants, Andreas Hykade, professeur à l’université d’Harvard, s’intéresse depuis longtemps aux questions sociales. Même s’il dénonce ici les dépendances sous toutes ses formes, le film est maintenant repris par des milliers d’internautes qui tentent d’alerter la population américaine sur les dangers mortels des opioïdes. Rappelons qu’en 2015, les États-Unis ont enregistré pas moins 52 000 overdoses à travers tout le pays.

http://quebec.huffingtonpost.ca

Le Saviez-Vous ► Se vêtir, au 18e siècle en Angleterre (faut pas être pressé)


Si vous trouvez que certaines femmes prennent du temps à s’habiller, compter vous chanceux que ce ne soit pas au XVIIIe siècle de la haute société anglaise. Heureusement qu’il n’y avait pas les changements climatiques avec des chaleurs records. Vive la simplicité
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Se vêtir, au 18e siècle en Angleterre (faut pas être pressé)

 

Risque de piratage sur des milliers de pacemakers américains


C’est beau la technologie médicale via Internet, mais des risques de piratage existent aussi. Heureusement, que des chercheurs Belge on signalé la faille de sécurité des stimulateurs cardiaques (pacemaker) fabriqué par Abbott pour que des mises jours puissent se faire aux patients concernés
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Risque de piratage sur des milliers de pacemakers américains

Risque de piratage sur des milliers de pacemakers américains

Le 4 septembre 2017.

Les pacemakers du fabriquant américain Abbott souffriraient d’un défaut de sécurité et seraient potentiellement piratables. Un défaut de mise à jour qui devrait être rapidement résolu.

Les pacemakers fabriqués par St. Jude Medical

Une équipe de chercheurs de l’université de Louvain, en Belgique, a fait une étonnante découverte. Ils ont en effet révélé que les pacemakers fabriqués par St. Jude Medical, une entreprise acquise par Abbott, pouvaient être piratés. Des personnes malintentionnées pourraient en effet contrôler le rythme ou vider la batterie de ces appareils qui sont destinés aux personnes atteintes de bradycardie, c’est-à-dire qui ont un rythme cardiaque trop lent.

Cette découverte a poussé la Food and Drug Administration (FDA), la plus haute autorité sanitaire américaine, à demander aux professionnels de santé concernés et aux porteurs de ces pacemakers de mettre à jour leurs appareils. Au total, près de 460 000 pacemakers pourraient être concernés par ce défaut de sécurité.

« Cette mise à jour sera lancée en France après validation locale », a assuré la société Abbott à nos confrères de L’OBS.

Risque d’épuisement rapide de la batterie

Selon la FDA, si ces failles de sécurité étaient exploitées, elles pourraient « permettre à un utilisateur non autorisé – c’est-à-dire autre que le médecin – d’accéder au dispositif en utilisant des équipements disponibles dans le commerce ». Et d’ajouter que « cet accès pourrait être utilisé pour modifier les commandes de programmation sur le stimulateur cardiaque implanté, ce qui pourrait entraîner des dommages pour le patient ».

Le risque est en effet suffisamment important pour être signalé. Les patients porteurs des appareils suivants doivent donc entrer en contact avec leur médecin : Accent SR RF™, Accent MRI™, Assurity™, Assurity MRI™, Accent DR RF™, Anthem RF™, Allure RF™, Allure Quadra RF™, et Quadra Allure MP RF™. Il n’est pas nécessaire de changer de pacemaker pour autant, une simple mise à jour suffit.

Marine Rondot

http://www.passeportsante.net/

Quand la pollution déforme le visage des chimpanzés


Des singes dans une région dans l’Ouganda ont des déformations du visage qu’il n’y a pas ailleurs en Afrique. C’est un parc national qui a une particularité d’être proche des installations humaines avec des exploitations agricoles dont le maïs qu’ils vont chercher la nuit. Les pesticides sont montrés du doigt en particulier le DDT qui est interdit dans beaucoup de pays, mais pas en Ouganda.
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Quand la pollution déforme le visage des chimpanzés

 

La femelle chimpanzé Kyara est porteuse d'un bec-de-lièvre

Sur les 16 chimpanzés porteurs d’une déformation de la face, la femelle Kyara est la seule à avoir un bec-de-lièvre.

© JEAN-MICHEL KRIEF

Par Olivier Lascar

La vétérinaire Sabrina Krief lance l’alerte sur le grand nombre de chimpanzés porteurs d’une déformation de la face à Sebitoli, dans le parc national de Kibale, en Ouganda : ce pourrait être la conséquence d’une trop grande exposition aux pesticides…

C’est à Sebitoli, parc national de Kibale, à l’ouest de l’Ouganda. 25 ans que les scientifiques étudient les chimpanzés dans ce parc africain, et ils n’avaient jamais vu cela : les primates y sont victimes d’une  » épidémie «  de déformation faciale. Narines disymétriques, absentes, lèvres tordues par un bec-de-lièvre. Si cette fente labiale a été observée sur un unique individu – une femelle baptisée Kyara – elle symbolise à elle seule le mystère de Sebitoli…

Comment expliquer en effet que 25% des chimpanzés étudiés par l’équipe de la primatologue française Sabrina Krief portent ces stigmates ?

« Nous avons constaté ces déformations sur 16 des 66 chimpanzés que nous étudions à Sebitoli depuis 2008 », confirme la vétérinaire, professeure au Muséum National d’Histoire naturelle (MNHN).

Et le mal semble circonscrit à cette seule région du parc national. Car il y a près de 1000 chimpanzés dans Kibale pris dans son entièreté. Au sud de Sebitoli, plus de 300 grands singes sont  » monitorés «  quotidiennement dans les zones de Ngogo, Kanyawara et Kanyanchu. Or seul un autre cas de déformation labiale a été répertorié chez les chimpanzés sauvages… dans toute l’Afrique !

Mais Sebitoli a une particularité par rapport aux autres régions du parc national de Kibale. C’est sa très grande proximité avec les installations humaines. A sa bordure, on trouve des exploitations industrielles de thé et d’eucalyptus. Cette zone a été exploitée dans les années 70 pour son bois en faisant usage d’Agent Orange, le défoliant tristement connu pour son usage par l’armée américaine pendant la guerre du Vietnam : la forêt tropicale originelle ne correspond plus qu’à 14% de Sebitoli. On y trouve aussi autour des myriades de petits jardins où les habitants de la région cultivent leur nourriture, tout particulièrement du maïs.

Une situation dramatique pour les grands singes comme pour les populations humaines de la région de Sebitoli

« Les caméras installés dans ces cultures vivrières montrent que les chimpanzés viennent de nuit chaparder du maïs pour se nourrir », raconte Sabrina Krief.

La primatologue et ses collègues ougandais ont donc décidé d’analyser des échantillons de maïs, les graines, les tiges, mais aussi la terre, l’eau des rivières et les poissons de l’habitat des chimpanzés de Sebitoli. Résultat des analyses pratiqués dans le laboratoire d’écotoxicologie de l’Ecole vétérinaire de Lyon : ils recèlent d’alarmantes quantités de pesticides. Du DDT (interdit pour un usage agricole par la convention de Stockholm depuis 2001, signée par plus de 100 pays, mais pas par l’Ouganda qui ne doit l’utiliser qu’à l’intérieur des maisons), le chlorpyrifos, un insecticide organophosphoré, ou encore de l’imidaclopride, le principe actif du Gaucho, le célèbre insecticide de la famille des néonicotinoïdes qui enrobe les grains de maïs que plantent les villageois.

Pour les scientifiques, dont Barbara Demeneix, Professeure au MNHN et co-auteure de l’article publié dans Science of the Total Environment, l’exposition à ces substances chimiques est très probablement responsable des déformations faciales des chimpanzés. Ces substance agiraient comme des perturbateurs endocriniens qui affectent le développement facial in utero du bébé chimpanzé.

« Nous suspectons également ces pesticides d’agir sur le cycle de la reproduction car certaines femelles n’ont pas de cycle sexuel », ajoute Sabrina Krief, qui tire le signal d’alarme : cette situation est dramatique pour les grands singes, mais aussi pour les populations humaines qui vivent dans la région.

Les scientifiques tentent actuellement d’analyser urines et selles des chimpanzés pour vérifier la présence de pesticides dans l’organisme des primates. Mais ils ont d’ores et déjà entamé un travail de sensibilisation auprès des Ougandais pour expliquer que le mésusage des pesticides a, pour tous, des conséquences dramatiques. C’est à ce prix que les chimpanzés retrouveront le « sourire ».

 

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Le miel local, un remède efficace pour les allergies?


La raison qu’on donne que le miel pourrait aider à désensibiliser les allergies au pollen est que les abeilles butinent et apportent avec elles du pollen qui peut se retrouver dans le miel. Sauf que le miel, il n’y a que des traces et de plus, les abeilles ne butinent pas les plantes qui font le plus d’allergie. Donc, on propose des cures qui en fait ne sert pas à grand chose.
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Le miel local, un remède efficace pour les allergies?

 

IMGORTHAND

Vous avez les yeux rouges, le palais qui vous démange et vous êtes ensevelis sous une montagne de mouchoirs depuis le début de la saison de l’allergie à l’herbe à poux ? Si vous vous êtes tournés vers internet, vous avez vu des articles affirmant que le miel local serait un remède efficace pour prévenir les symptômes d’allergies. Ce conseil tient-il la route ? Le Détecteur de rumeurs de l’Agence Science Presse a fouillé la question.

L’origine de la rumeur

L’idée que le miel local puisse prévenir les allergies repose sur le concept d’immunothérapie. L’argumentaire semble logique : puisque les abeilles butinent des fleurs, le miel contient du pollen. Donc, en mangeant chaque jour du miel produit localement, on consomme de petites quantités du pollen auquel on est allergique et on se désensibilise naturellement. Sur certains sites, on recommande de commencer cette « cure » deux mois avant la période des allergies et de poursuivre jusqu’à la fin de la période critique. Théoriquement, cela semble tenir la route, mais scientifiquement ce n’est pas le cas.

La théorie contre les faits

Même s’il est vrai que le miel local contient du pollen, ce n’est pas nécessairement celui auquel on est allergique.

« Les fleurs butinées par les abeilles ne sont pas les plantes les plus allergènes », explique le Dr Jean-Nicolas Boursiquot, immunoallergologue au CHU de Québec-Université Laval.

Au Québec, le miel provient principalement de la culture des arbres fruitiers, des petits fruits, des cultures fourragères, des cucurbitacées (concombres, courges, citrouilles…) et des fleurs sauvages, peut-on lire sur le site internet des apiculteurs du Québec. Or, les principales allergies saisonnières sont dues aux bourgeons des arbres, aux graminées et à l’herbe à poux.

Ce qui peut empirer les allergies

De plus, même si le miel local peut contenir le type de pollen auquel on est allergique, la quantité présente dans cet aliment n’est pas suffisante pour rendre le système immunitaire plus tolérant à l’allergène, souligne Jean-Nicolas Boursiquot.

« Le pollen se retrouve à l’état de trace dans le miel. Alors que pour désensibiliser une personne, il faut utiliser l’allergène exact, dans des doses précises et suffisantes. »

En immunothérapie, on augmente graduellement la dose administrée, par injection ou sous la langue.

« Cela entraîne graduellement le système immunitaire à ne plus réagir à l’allergène », explique le Dr Boursiquot.

Une étude qui démontre l’inefficacité

Sur certains sites, on mentionne que « des études » ont confirmé l’efficacité de ce remède, mais sans mettre de liens vers ces études ni donner des informations précises à leur sujet. Cela devrait être suffisant pour tirer la sonnette d’alarme chez le lecteur. En effet, les conseils santé devraient toujours être accompagnés de sources solides et appuyés par l’avis de spécialistes dans ce domaine.

« L’efficacité du miel n’est pas démontrée scientifiquement », souligne le Dr Boursiquot. « Il y très peu de littérature à ce sujet et les études qui existent sont de petite taille, comme cette étude publiée en 2002 dans les Annals of Allergy, Asthma and Immunology qui conclut à l’inefficacité de ce remède. »

Dans cette petite étude menée par l’Université du Connecticut, les scientifiques ont suivi 36 personnes allergiques pendant la saison d’allergie du printemps. Les sujets ont été divisés au hasard en trois groupes. Le premier consommait au déjeuner une cuillère à soupe de miel brut local (non pasteurisé et non filtré), le deuxième mangeait du miel commercial (filtré et pasteurisé) et le troisième un sirop de maïs avec un goût de miel synthétique (placebo). Après avoir suivi les sujets pendant des mois, les scientifiques ont constaté qu’il n’y avait pas de différences significatives dans les symptômes chez les trois groupes.

Soulagements des symptômes d’allergies et désensibilisation

« Ceux qui désirent soulager leurs symptômes d’allergies devraient plutôt se tourner vers les antihistaminiques sans somnolence disponibles en vente libre dans les pharmacies ou encore prendre des corticostéroïdes nasaux prescrits par leur médecin », conclut le Dr Boursiquot. « Un traitement de désensibilisation peut aussi être recommandé par un allergologue. Il faut le commencer en-dehors de la période d’allergie et le poursuivre pendant plusieurs mois. »

Sur le site de l’Association des allergologues et Immunologues du Québec, on peut lire qu’environ 80-85 % des gens recevant un traitement d’immunothérapie pour les pollens observeront une amélioration de leur condition.

Verdict

La consommation de miel local — ou non — n’est pas un moyen efficace de se désensibiliser à un allergène et ne soulage pas non plus les symptômes d’allergie.

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Pourquoi il ne faut pas tuer les araignées


Beaucoup n’aiment pas les araignées surtout dans les maisons, pourtant, elles sont d’une grande utilité pour l’écologie. Imaginez que les araignées mangent de 400 à 800 millions de TONNES d’insectes dont certains nuisibles, vecteurs de maladies. Elles ont leur place pour les plantations, les villes, les maisons, forêts …
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Pourquoi il ne faut pas tuer les araignées

 

Christine Rollard

Christine Rollard est formelle : les araignées sont essentielles à l’équilibre écologique.

© SCIENCES ET AVENIR

Christine Rollard, célèbre arachnologue du Muséum national d’Histoire naturelle, nous explique pourquoi les araignées sont si importantes.

Certaines personnes préfèreraient sans doute un monde dépourvu d’araignées. Pourtant, ces animaux, à classer dans le groupe des arachnides, sont essentiels à l’équilibre naturel. Se situant à une place particulière de la chaîne alimentaire, les araignées jouent un rôle clé dans les relations trophiques .

400 à 800 millions de tonnes de proies tuées par an

Exemple de l’importance des araignées : elles se nourrissent d’insectes et pas qu’un peu. Selon une étude parue en mars 2017, les quelques 45.000 espèces d’araignées connues tuent de 400 à 800 millions de tonnes de proies par an, dont plus de 90 % sont des collemboles (arthropodes pancrustacés) et surtout des insectes. La pression qu’elles exercent sur ces animaux est nécessaire pour maintenir la balance écologique et pour éliminer certains insectes vecteurs de maladie ou nuisibles pour les plantations. Et ce rôle, elles ne le jouent pas seulement à l’extérieur mais également à l’intérieur, dans les habitations.

« Si elles n’étaient pas là, on serait envahi par les insectes », affirme Christine Rollard.

« Nous n’avons pas besoin de les tuer car elles le font elles-même ! »

Mieux encore : les araignées font de l’auto-régulation en se dévorant entre elles.

« Donc nous n’avons pas besoin de les tuer car elles le font elles-même ! », explique la chercheuse du MNHN.

Par ailleurs, si elles se situent en haut de la pyramide alimentaire des arthropodes, elles ne constituent pas le sommet de celle du règne animal. Elles aussi sont la cible de prédateurs comme les oiseaux ou encore les chauves-souris. Bons nombres d’espèces dépendent donc de leur présence d’où leur importance considérable.

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Une substance anti-cancer dans le lait maternel ?


Il n’y a pas juste les bébés qui sont intéressés au lait maternel, les cancérologues aussi. Une protéine connue depuis longtemps dans le lait maternel aurait la possibilité d’éliminer des cellules cancéreuses. Encore beaucoup de recherche doit être faite pour de nouveaux traitements
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Une substance anti-cancer dans le lait maternel ?

 

Une substance anti-cancer dans le lait maternel ?

Nommée « Hamlet », cette protéine présente dans le lait maternel est connue depuis plus de 20 ans dans le monde scientifique.

© CORTESÍA / NOTIMEX / AFP

LA CHRONIQUE DU PR KHAYAT. Des chercheurs suédois ont découvert par hasard qu’une protéine présente dans le lait maternel est capable d’éliminer des cellules cancéreuses.

Les dernières actualités de la recherche contre le cancer sont présentées pour Sciences et Avenir et en exclusivité par le Pr David Khayat, chef de service de cancérologie à la Pitié-Salpêtrière. 

Des chercheurs de l’université de Lund, en Suède, viennent d’annoncer qu’une protéine présente dans le lait maternel avait la capacité d’éliminer des cellules cancéreuses. Cette découverte prometteuse devrait maintenant permettre l’élaboration d’un nouveau traitement.

Nommée « Hamlet » (Human Alpha lactalbumin Made Lethal to Tumour cells), cette protéine est connue depuis plus de 20 ans dans le monde scientifique. Mais le Pr. Catharina Svanborg, immunologue à l’université de Lund, a annoncé avoir découvert par hasard de nouvelles propriétés en lien avec cette protéine issue du lait maternel lors de travaux portant initialement sur son action antibiotique. La substance était injectée chez des patients atteints de cancer de la vessie. Résultat : ils auraient excrété les cellules tumorales via leurs urines en quelques jours. Cette surprenante découverte est d’autant plus intéressante que contrairement à la chimiothérapie, les cellules saines n’étaient pas attaquées par l’Hamlet.

Désormais, il est nécessaire de formuler un traitement efficace à base de cette substance. Ce qui peut prendre un peu de temps même si l’équipe de recherche a fait savoir que les bénéfices liés à leur découverte seront reversés aux laboratoires de recherche pour cette mise au point finale. Les scientifiques espèrent que ce composé du lait maternel pourrait également aider à lutter contre le cancer de l’intestin ou du col de l’utérus. Un nouvel essai comparant l’Hamlet à un placebo est prévu incessamment pour tester cette hypothèse.

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