Parole d’enfant ► Crise d’adolescence


Les crises d’adolescence peuvent-ils être aussi tôt que 5 ans 😉
Nuage

 

 Crise d’adolescence

 

 

Maman raconte

Ana panique depuis 5 minutes
Elle essaie de contenir ta frustration en
courant ou … je sais pas mais ouf…
Soudain elle me regarde…

– Je crois que je fais ma première crise d’ado

Ana-Jézabelle, 5 ans / 13 août 2017

13 photos de personnes qui sont sûres d’avoir vécu le pire jour de leur vie


Il y a des jours que tout semble aller mal, et la journée semble encore plus longue. Il y a peut-être une ou deux situations semblable que vous avez malheureusement expérimenter, alors que d’autres, on espère ne jamais vivre cela.
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13 photos de personnes qui sont sûres d’avoir vécu le pire jour de leur vie

1. Vous êtes sur le point de sortir du travail, et comme si la journée n’était pas assez difficile comme ça vous voyez cela, et ne pouvez pas non plus rentrer chez vous.

The Chive

2. Tout ce que cet homme voulait était juste de mettre quelques épices sur sa tranche de pizza …

Life Buzz

3. Ce doit être le pire cauchemar du genre. Que feriez-vous?

I

mgur

4. On a mal pour lui, mais comment en est-il arrivé là?

L

ife Buzz

5. C’est certainement le pire endroit pour perdre vos clés …

Life Buzz

6. Vous êtes en train de savourer votre glace quand tout à coup, cela se produit.

Life Buzz

7. C’est probablement la définition de “Wedding Crasher” par excellence.

Life Buzz

8. Comme suspendu par magie …

Life Buzz

9. Tout ce qu’il voulait, c’était prendre un bain rafraîchissant, mais il n’était probablement pas conscient du danger qui le guettait.

Life Buzz

10. Est-ce un signe clair que vous devriez envisager de modifier votre mode de vie et d’alimentation?

Twitter

11. “Attends, j’arrive là … J’ouvre la porte! Oh non … “

Life Buzz

12. Cet automobiliste a appris qu’il faut toujours des couvercles sur ses pots de peinture.

The Chive

13. Lorsque vous êtes trop fatigué. De toute évidence.

Buzzfeed

 

http://incroyable.co

Le Saviez-Vous ► Le blond qui rassemblait les roux


Saviez-vous qu’il existe des groupes anti-roux comme sur Facebook ? Je l’ai vérifiée !! Comment peut-on être aussi arrogant pour détester des gens par leur physique de peau, leur couleur de cheveux,  leur ethnie .. ! Enfin bref, le plus drôle, c’est que ce festival est parti d’une annonce pour avoir des modèles de femmes rousses pour un photographe qui n’est même roux, si ce n’est qu’une mèche
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Le blond qui rassemblait les roux

Le Redhead Days festival en 2014 | Crédit photo: Colinda Boeren ImiraFoto

Le Redhead Days festival en 2014 | Crédit photo: Colinda Boeren ImiraFoto

Repéré par Mélissa Bounoua

Repéré sur National Geographic

Bart Rouwenhorst, le créateur des «Redhead Days», n’est même pas blond vénitien.

Être roux, ce n’est pas si facile, nous l’écrivions déjà en 2010.

«L’anti-roussisme ne date pas des groupes Facebook; pas même du web 1.0. Plutôt du IVe avant notre ère.» 

C’est ce qui explique que, chaque année, le premier week-end de septembre, des milliers de roux se retrouvent au Redhead Days international festival. C’est ce week-end que se tient la nouvelle édition, du 1er au 4 septembre, à Breda, au sud des Pays-Bas. A cette occasion, une journaliste (rousse) raconte sur le site du National Geographic l’origine de l’événement.

Tout a commencé en 2005 lorsque le peintre Bart

Rouwenhorst cherche des modèles pour faire des portraits de femmes rousses. Il est inspiré par les œuvres de Dante Gabriel Rossetti et de Gustav Klimt qui représentent magnifiquement la rousseur. Il publie une annonce dans le journal au Pays-Bas: il cherche quinze femmes prêtes à poser pour lui cette année-là. Plus de 150 femmes l’ont appelé. Pour ne pas leur tourner le dos, il décide de les inviter à se rassembler et d’organiser une loterie, c’est comme ça que le festival est né.

Si le créateur a rapidement compris que les roux avaient envie de partager leurs expériences –heureuses ou malheureuses– de roux, celui-ci n’est pas comme ses modèles.

 Bart Rouwenhorst est blond «avec une pointe de roux», note Shelby Vittek sur le site du National Geographic.

Plusieurs photos de lui ne montrent pourtant aucun signe de roux. Mais cela ne repousse pas les 5.000 personnes qui se sont rassemblées cette année. Elles sont originaires de plus de 80 pays différents. L’engouement a été tel que d’autres festivals ont vu le jour en Irlande (10% de la population est rousse) ou au Royaume-Uni (13% de la population écossaise est rousse).

Celui organisé à Breda par Bart Rouwenhorst est ouvert à tous, il ne faut pas obligatoirement être blond pour y aller. Sur place, on peut assister à des conférences, des expositions, se faire photographier, participer à des ateliers de coiffure, assister à des lectures sur l’histoire des cheveux roux, ou encore goûter du whisky irlandais.

Vient ensuite la traditionnelle photo de groupe. En 2015, la dernière fois que le compte a été fait officiellement, 1.721 personnes rousses (portant un T-shirt bleu) étaient sur la photo. Battant le record du Guinness World Record du festival de 2013 où 1672 personnes s’étaient réunies.

http://www.slate.fr

Les enfants ne sont pas des distributeurs de bisous


Personnellement et par expérience, je suis d’accord qu’on ne devrait pas forcer les enfants à donner des bisous à des oncles, tantes, amis de la famille, grands-parents etc, et encore moi avec un chantage  … Je m’occupe de deux de mes 7 petits enfants, deux filles, la plus jeune Sydney est calineuse et aime les bisous et en donner, l’autre Jézabelle, est plus sélective. Si on lui demande un bisou, des câlins, c’est généralement non et je respecte cela. C’est pour cela que Jézabelle, spontanément saute pour me donner des bisous, ou avoir des câlins et j’avoue que c’est encore plus agréable, car je sais que c’est de bon coeur et non sur demande. Il faut apprendre jeune aux enfants, que leur corps leur appartient comme chez les adultes. Un adulte ne donnera pas des bisous si cela ne lui tente pas, alors pourquoi les enfants ? Cela ne devrait pas enlever l’affection que l’on porte aux enfants
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Les enfants ne sont pas des distributeurs de bisous

 

Purest kisses / fazen  via FlickrCC License by

Purest kisses / fazen via FlickrCC License by

Nadia Daam

Une association britannique demande aux parents d’arrêter de forcer leurs enfants à embrasser leurs grands-parents. Et elle a bien raison

C’est la preuve, s’il en fallait une, que l’éducation est un terrain au moins aussi glissant que la liberté d’expression ou le droit au respect de la vie privée des politiques. Depuis plusieurs jours, la presse et les réseaux sociaux britanniques se déchirent autour du kiss-gate.

Tout est parti d’une étude publiée au début du mois de janvier dans une parution destinée aux enseignants et réalisée par le Sex Education Forum, une association qui milite en faveur d’une meilleure éducation sexuelle des enfants et des adolescents.

L’enquête, menée sur 890 adolescents britanniques, révélait qu’un ado sur trois n’avait pas reçu d’informations, par les enseignants, sur ce qu’est le consentement. Autrement dit, une majorité d’élèves n’a jamais entendu, à l’école, que son corps lui appartient et que personne n’a le droit d’en disposer sans son accord.

En commentant cette étude, la coordinatrice de l’association, Lucy Emmerson, pointait les failles et les lacunes du système scolaire britannique, mais elle estimait aussi qu’il incombait aux parents d’apprendre aux enfants qu’ils ont le droit de refuser un contact physique qui les dérange, même s’il peut sembler anodin et ce dès le plus jeune âge:

«Je crois que l’enseignement du consentement se fait à l’âge zéro. Les très jeunes enfants apprennent beaucoup de ce qu’ils vivent chaque jour, et donc de la manière dont leur opinion est prise en compte et comment ils parviennent ou non à contrôler leurs contacts physiques avec autrui.»

Culture du consentement

Et le contact physique du quotidien que Lucy Emmerson a en ligne de mire, c’est le bisou forcé au grand-père à la grand-mère, au tonton… Selon elle, contraindre les enfants à embrasser un membre de la famille, c’est l’amener à considérer que son propre corps ne lui appartient pas, que tout adulte peut en faire ce qu’il veut et ce même s’il manifeste clairement son désaccord. 

L’experte conseille donc de proposer à l’enfant de saluer ses grands-parents/tontons/tatas par un bisou en l’air, un coucou de la main ou éventuellement un check. C’est ce qui, selon elle, facilitera la construction d’«une culture du consentement» qui permettrait de limiter les cas d’abus sexuels.

Le raisonnement a beau être frappé au coin du bon sens et étayé par les psychologues qui ont participé à l’étude, il n’en a pas moins suscité une véritable polémique autour de ce fameux bisou forcé. La publication d’une tribune dans The Guardian, qui va dans le sens d’Emmerson, est venue attiser les braises de la discorde et a déjà suscité plus de 800 commentaires.

Trois arguments sont principalement énoncés pour s’opposer à la théorie développée par le Sex Education Forum.

Lucy Emmerson est d’abord accusée de verser dans le «politiquement correct». Elle cherche la petite bête, et un monde où l’on ne peut plus forcer les enfants à embrasser pépé ne tournerait pas rond. C’est en substance ce que suggère le spécialiste parenting de la BBC sur Twitter

C’est l’argument fort pratique et vieux comme le monde qui consiste à dire que, quand même, il existe des sujets bien plus importants. Quand au vaste fourre-tout du «politiquement correct» appliqué à l’enfance, on sait aussi qu’il avait par exemple été utilisé par une revue canadienne pour exiger des enseignants qu’ils cessent de parler d’excision et d’autres trucs si déprimants aux élèves… Les occurrences entre «gender» et «politiquement correct» sur google nous permettent également de douter de la viabilité de l’argument.

Second argument:

«s’il y a plus de bisou, il n’y a plus de famille».

Margaret Morrissey, de l’association Parents Outloud a qualifié les recommandations de «ridicules» et estime qu’il faut «préserver les bisous, parce que c’est ce qui permet de consolider les liens familiaux».

Précisons que Margaret Morrissey se présente elle-même comme «ayant 12 ans d’expérience en tant que grand-mère» et que, sur le site de Parents Outloud, on trouve un sondage qui demande aux internautes s’il faut «rémunérer les grands-parents».

A l’exception d’une grand-mère américaine, les grands-parents n’en sont pas encore à grimper sur des grues, mais ils sont nombreux à militer pour faire valoir leur droits. On peut donc aisément imaginer que Margaret, et d’autres aïeux, prennent les conseils d’Emmerson comme une tentative d’ostracisation des grands-parents et estiment que le bisou est un droit inaliénable.

Le troisième argument qui est opposé à Lucy Emmerson, c’est que les enfants ne sont pas si cons et qu’ils sont tout à fait capables de faire la difference entre un bisou et une tentative d’abus sexuel.

C’est ce qu’a confié Norman Wells, director du think tank conservateur Family Education Trust, au Daily Mail:

«Les enfants et les adolescents sont parfaitement capable de faire la différence entre embrasser en toute conscience –parfois à contrecœur– un tata ou un tonton, et accepter des avances sexuelles.»

On ne saurait que trop suggérer à Norman Wells de relire les propos de Lucy Emmerson.

A aucun moment la coordinatrice de l’association ne compare le bisou forcé à une agression sexuelle. Elle estime même que les bisous et les accolades peuvent constituer de merveilleux moments tant que c’est l’enfant qui en fait la demande. C’est la répétition du «bisou forcé» parfois assorti de menaces ou de culpabilisation («fais un bisou à mémé ou je vais me fâcher/ou elle va être triste») qui va l’amener à croire qu’il doit accepter tous les contacts de la part d’un adulte.

«Fais un bisou sinon je ne t’aime plus»

Et c’est effectivement le fait que le bisou forcé est totalement entré dans nos habitudes familiales qui représente un problème. Personne ne songerait à contraindre un adulte à en embrasser un autre. Mais l’idée selon laquelle le bisou est la seule marque d’affection valable et que l’enfant doit donc s’y plier est tellement entré dans les mœurs que personne, ou presque, n‘avait jusqu’ici songé à remettre cette pratique en question.

Le «fais un bisou à tonton» est d’ailleurs tellement ancré dans le paysage des relations familiales qu’il avait même donné naissance à des saynètes récurrentes dans le programme les Deschiens qui pointaient, avec humour, mais clairvoyance, son caractère oppressant.

Plus que le bisou a un membre de la famille, c’est le bisou à l’adulte qui est intégré comme «normal». Une séquence met bien en lumière la manière dont, pour tout le monde, il est totalement normal qu’un enfant embrasse un adulte qu’il n’a jamais rencontré. Elle avait au moins ému, sinon amusé la plupart des gens: le président des bisous.

Le chef de l’Etat se rend dans une école et une mère demande lui demande s’il peut faire un bisou à son fils, Dylan. Personne ne se soucie de savoir Dylan a, lui, envie de faire un bisou au Président. Mais le garçon se lève pour le bisou, suivi alors par tous les élèves. Bien sûr ici, personne ne force littéralement les enfants à embrasser un inconnu qu’ils ont peut-être vaguement vu à la télévision, mais personne non plus ne trouve que dire à des enfants qu’ils doivent embrasser une personne qu’ils ne connaissent pas peut les amener à penser qu’ils peuvent faire des bisous à n’importe qui.

Et c’est là totalement contradictoire avec ce que tous les parents s’efforcent de faire. Tous les parents disent à leurs enfants de ne pas parler aux inconnus, de ne pas suivre le monsieur de la rue, de ne pas accepter de bonbons de n’importe qui, de ne pas se laisser toucher à l’école, au square, ou à la piscine par un adulte.

Est-ce à dire qu’ils comptent sur un enfant de 3 ans pour faire la différence entre un véritable inconnu et un vague grand-oncle qu’ils ont aperçu une fois quand il avaient 18 mois? Comment l’enfant peut-il faire le tri entre «fais un bisou à Bernard, mon collègue de la compta» et «ne réponds pas si un monsieur te parle dans la rue»?

 

Nadia Daam

 

http://www.slate.fr

La mystérieuse disparition d’un des premiers sous-marins de guerre élucidée


Je n’aime pas la guerre, cependant, j’ai trouvé intéressante l’histoire du sous-marin H.L. Hunley, l’arme secrète de l’armée confédérée lors de la guerre civile américaine, ce fut la première utilisée par des militaires. Malgré le succès de sa bombe lancée, ce sous-marin n’est pas revenu à la surface, quand il fut retrouvé 131 ans plus tard, ce fut le mystère complet. Aucun dommage au sous-marin et les soldats (mort évidemment) étaient à leur poste et n’avaient aucune blessure
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La mystérieuse disparition d’un des premiers sous-marins de guerre élucidée

 

Les chercheurs ont retiré la rouille et les sédiments sur le sous-marin américain H.L. Hunley.

Les chercheurs ont retiré la rouille et les sédiments sur le sous-marin américain H.L. Hunley. Photo : La Presse canadienne

Le sous-marin H.L. Hunley, l’arme secrète de l’armée confédérée lors de la guerre civile américaine, n’est jamais remonté à la surface malgré le succès de sa première mission. Cent cinquante ans plus tard, des chercheurs ont découvert que l’équipage a été victime… de ses propres armes.

Un texte de Renaud Manuguerra-Gagné

Un siècle et demi après avoir été le premier sous-marin de l’histoire à couler un navire ennemi, le destin du H.L. Hunley était toujours un des plus grands mystères de la guerre civile américaine.

Ce conflit, récemment revenu à l’avant-scène aux États-Unis dans la foulée du débat sur les monuments confédérés, a commencé en 1861 et a opposé pendant quatre ans les États du Nord unioniste et ceux du Sud confédéré. En dehors des idéologies, ce conflit, comme la plupart des guerres, a aussi été associé à des avancées technologiques.

Une victoire amère

C’est lors de cette guerre civile que les sous-marins ont été utilisés pour la première fois à des fins militaires. Bien que les deux camps aient développé leur propre version de cette arme capable de révolutionner les batailles navales, le seul sous-marin à avoir été utilisé avec succès est le H.L. Hunley.

Sa légende a commencé dans la ville de Charleston, en Caroline du Sud, un port important pour les soldats confédérés pendant la guerre.

Les forces de l’Union y avaient établi un blocus naval en stationnant un navire, l’USS Housatonic, à l’entrée du port. Le blocus a pris fin le 17 février 1864, quand le bateau a été frappé par une torpille du H.L. Hunley.

Malgré son succès, le H.L. Hunley n’est jamais remonté à la surface. Il a disparu et n’a été retrouvé que 131 ans plus tard, en 1995. C’est alors que des détails très étranges sont apparus au grand jour.

Le mystère de la chambre close

Ce qu'il reste de l'enveloppe de la torpille du sous-marin H.L. Hunley

Ce qu’il reste de l’enveloppe de la torpille du sous-marin H.L. Hunley Photo : La Presse canadienne/AP/Bruce Smith

Le sous-marin n’avait pas été endommagé au combat. Les squelettes des membres de l’équipage ont tous été trouvés à leurs postes et ne portaient aucune marque de blessure. Aucun des systèmes pour faire remonter le sous-marin n’avait été activé. Comme si les huit hommes étaient morts sur le coup, sans avoir eu le temps de réagir et, surtout, sans raison apparente.

En fin de compte, ce n’est pas le manque d’air, ni un problème technique, ni même leurs ennemis qui ont mis fin à leur jour : ils ont été emportés par l’explosion de la même torpille qui a coulé leurs adversaires.

Dans la mire des chercheurs

Pour comprendre comment une explosion a pu tuer l’équipage sans endommager le bateau, une équipe de chercheurs américains a recréé un modèle réduit du H.L. Hunley, baptisé le CSS Tiny, et l’a exposé à différents types d’explosions. Ils ont publié leurs observations dans la revue scientifique PLOS ONE.

Un sous-marin du 19e siècle est très différent de ceux que l’on retrouve aujourd’hui. Le H.L. Hunley était un cylindre en métal de 12 mètres de long avec un diamètre de 1,5 mètre et une coque d’une épaisseur d’un peu plus de 1 centimètre. Il était dépourvu de moteur, et l’hélice était activée par la force des bras de l’équipage.

La torpille qu’il employait était aussi très différente. Elle n’avait pas de propulsion et était reliée au sous-marin par une tige de cuivre de 5 mètres. Le sous-marin était assez loin pour éviter l’explosion, mais pas son onde de choc, une zone de très forte pression causée au site d’explosion par le déplacement instantané de l’air ou de l’eau.

Le danger des ondes de choc

Même si on n’est pas projeté au loin par une onde de choc, la pression peut être assez forte pour expulser l’air des poumons et faire éclater de petits vaisseaux sanguins dans les organes.

Grâce aux capteurs sur la surface de leur maquette, les chercheurs ont pu estimer que l’onde de choc produite par l’explosion de la torpille a frappé le H.L. Hunley de plein fouet. Même si la coque en métal a absorbé l’essentiel du choc, une bonne partie a été retransmise à l’intérieur du sous-marin, qui a alors fait office d’une caisse de résonnance.

Pendant une seconde, la pression de l’air dans le sous-marin a triplé par rapport à la pression normale à la surface de la Terre, ce qui représente l’équivalent de ce qu’on retrouve à 20 mètres sous l’eau. Ça peut paraître peu, mais il faut rappeler que c’est arrivé instantanément.

Tout amateur de plongée sous-marine sait que les changements de pression sont dangereux pour le corps et qu’il faut descendre et remonter très lentement si on veut éviter les blessures.

Selon les calculs des chercheurs, une telle force appliquée aussi rapidement aurait assommé tous les membres de l’équipage et leur aurait infligé de graves blessures aux poumons et à d’autres organes, ne leur laissant que 16 % de chance de survie.

Une autopsie serait nécessaire pour confirmer ces résultats, mais l’état des dépouilles, un siècle et demi après la mort, rend toute analyse posthume impossible. Toutefois, l’explication concorde avec l’absence de réaction de l’équipage et le destin du sous-marin.

Pendant un siècle, les ondes de choc engendrées par des explosions sous-marines sont restées l’une des principales armes contre les sous-marins, jusqu’à l’arrivée d’armes plus précises au cours de la guerre froide. De nos jours, les sous-marins possèdent plusieurs épaisseurs de coques capables d’éviter les changements de pression.

http://ici.radio-canada.ca

Johanna Quaas, la plus vieille gymnaste en activité


Un modèle à suivre ! Certains l’ont déjà vue dans des vidéos sur YouTube, cette femme de 91 ans qui fait beaucoup de sport, barres parallèles, nage, vélo, danse artistique, etc .. Rien ne l’arrête. Sa célébrité à commencé quand une étudiante l’a filmé (la première vidéo ci-bas) et posté sur YouTube. Depuis, elle a un ménager qui s’occupe d’elle. Pourtant, si elle avait écouté son médecin plus jeune à cause de ses pieds-plats, elle n’aurait jamais été au bout de ses rêves et participer à des compétitions
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Johanna Quaas, la plus vieille gymnaste en activité

 

C’est une vieille dame qui va très bien. Elle mange beaucoup de fromage et fait des tutoriels de gymnastique pour une marque de literie.

 

Elle a toujours fait du sport. Mais ce n’est qu’une fois devenue octogénaire que Johanna Quaas, la plus vieille gymnaste en activité, a connu la célébrité.

Sa notoriété commence en 2008, lorsqu’une étudiante filme sa prestation lors d’une compétition à Cottbus (est de l’Allemagne) et la poste sur YouTube. On y voit l’octogénaire en justaucorps vert aussi souple qu’un roseau finir son poirier par une roulade arrière, et poser gracieusement son buste sur ses jambes, avant d’être acclamée par la foule.

 

Rapidement, la vidéo atteint le million de vues, et les invitations déferlent de partout. Par téléphone, cette semaine, l’ancienne professeure de sport de Halle (nord-est de l’Allemagne) nous raconte :

« J’ai été un peu submergée. J’ai signé un contrat avec un manager. Il s’occupe des invitations à l’étranger, des médias et des sponsors. »

 

Programme de la semaine

Le manager (qui a été celui de l’athlète slovène Leon Stukelj) se consacre désormais à elle seule. Et verrouille sa communication : impossible de rencontrer Johanna Quaas en personne.

Un jour, elle parade sur la Ve avenue à New York pour la fête germano-américaine (Steuben Day).

Un autre, elle fait un saut en parachute en l’honneur d’une de ses idoles du même âge, la reine d’Angleterre.

Johanna Quaas, sacrée en 2013 « gymnaste la plus âgée encore en activité » par le livre Guinness des records…

 

Son manager finit par nous accorder une heure au téléphone avec la star senior. Au bout du fil, elle ne cherche pas ses mots, semble hypermnésique et rigole à toutes les blagues. Elle nous dit :

« Le lundi je vais à mon cours de danse, le mardi et le jeudi, je suis à la salle de sport, le mercredi j’ai mon cours de gym pour seniors, et le vendredi je vais faire des longueurs à la piscine. »

Un programme ambitieux quand on a 91 ans.

Star de YouTube, elle est désormais invitée par les télévisions du monde entier. Mais sa célébrité continue de la surprendre :

« C’est fou le nombre de jeunes qui veulent se faire prendre en photo avec moi dans les compétitions ! »

Les barres parallèles

Née en octobre 1925 pas loin de Leipzig, alors que l’Allemagne est encore sous la République de Weimar, elle grandit à côté d’un terrain de sport.

Son père, employé de la poste, entraîne une équipe de gym de garçons, et Johanna Quaas passe tous ses étés d’enfant au gymnase. Son agrès préféré ? Les barres parallèles. Mais quand elle veut en faire son métier, le médecin douche ses espoirs. Une gymnaste avec des pieds aussi plats ? Impossible.

« Je sais maintenant que ce n’était pas une fatalité, confie-t-elle avec douceur. Il y a des exercices pour corriger ça ; mes pieds se sont arrangés avec le temps. »

Johanna Quaas ne se laisse pas abattre. Elle continue la gymnastique et devient championne de handball de RDA en 1954 tout en travaillant comme professeure de sport.

En 1963, elle se marie à Gerhardt, un autre gymnaste et ils ont trois enfants ensemble (des filles).

« Elles n’ont jamais été intéressées par le sport de haut niveau. Je l’ai regretté un temps, mais quand je vois à quel point ce sport est devenu dur et à quel point il malmène les corps, ce n’est pas si grave que ça… »

Reprise à 56 ans

Ce n’est qu’après le départ de ses enfants que Johanna Quaas reprend, à 56 ans, la compétition avec une copine de son âge.

La gymnaste raconte, en passant, que l’émancipation des femmes n’était pas vraiment un sujet en RDA, parce que toutes les femmes étaient plutôt actives (leur travail était encouragé).

Après cette reprise, elle ne s’est plus arrêtée : entre 2000 et 2011, elle remporte chaque année le titre de championne d’Allemagne dans la catégorie senior (à 91 ans, elle est la femme la plus âgée à concourir). Elle vit pour le sport. C’est ce qui l’a aidée à se tenir debout quand son mari est décédé à l’automne dernier. 

Ses rivales sur le tapis sont souvent des jeunettes de 70 ans.

« Comme je continuais à les battre, je me suis dit un temps qu’il faudrait que j’arrête la compétition… Mais en fait, je n’ai pas du tout envie d’arrêter ! »

Elle n’a pas peur de se faire mal et pense que c’est le sport qui la maintient aussi alerte. Elle assure manger de tout, beaucoup de poisson et de fromage. Elle veut montrer aux autres personnes âgées qu’elles peuvent rester en forme à tout âge, et donne des tutoriels de gymnastique au lit pour une marque de literie.

 

Le succès n’a pas fondamentalement changé sa vie. Elle habite toujours dans le sud de la ville Halle, dans un immeuble préfabriqué, et fait du vélo le long de la rivière pour aller au marché.

« Quand on est en forme, on maîtrise mieux sa vie. Regardez-moi, à 91 ans, je lave encore mes carreaux et je cueille des fraises pour en faire de la confiture qui va me tenir tout l’hiver. »

Elle est juste invitée dans des destinations un peu plus exotiques que ses voisines. Elle part bientôt au Japon.

 

Emmanuelle François


 

http://tempsreel.nouvelobs.com/

Comment les fourmis forment des tours


Ceux qui aiment les insectes ont sûrement déjà vu des reportages sur les fourmis qui font des radeaux pour traverser une rivière ou se protéger d’un désastre comme le feu. Ces fourmis forment aussi des tours et les chercheurs ont étudié leur technique qui est vraiment intéressante à voir
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Comment les fourmis forment des tours

 

tour de fourmis

La structure obtenue par les fourmis n’est pas sans rappeler la tour Eiffel,
un autre édifice aux propriétés mécaniques spectaculaires.

Certaines fourmis se lient les unes aux autres pour former des tours. Comment font-elles pour ne pas écraser celles qui se situent à la base ? Leur secret réside dans le mouvement. Une découverte qui pourrait inspirer les essaims de robots.

Pour traverser une rivière ou se protéger d’une inondation, les fourmis de feu (Solenopsis invicta) unissent leurs forces en formant des radeaux ou en construisant des tours. Mais, dans ce dernier cas, comment maintiennent-elles la structure debout sans que celles qui se trouvent à la base de l’édifice soient écrasées ? La réponse est astucieuse : les fourmis sont continuellement en mouvement dans la tour ! Elles se comportent de façon semblable à un fluide.

Les chercheurs avaient déjà compris comment les fourmis de feu construisent des radeaux. Elles s’accrochent les unes aux autres par les pattes et s’orientent de façon à créer des cavités remplies d’air, et répartissent leur poids pour former une structure flottante. L’équipe menée par Craig Tovey, de l’Institut de technologie de Géorgie, à Atlanta, a cherché à comprendre comment les insectes réussissent à former une tour.

En laboratoire, l’équipe a filmé à l’aide de caméras ultrarapides la façon dont les fourmis s’assemblent autour d’une barre glissante en téflon. Elle a aussi marqué la moitié de la colonie avec un traceur radioactif afin de suivre les insectes dans la structure ainsi formée.

Les fourmis procèdent par tâtonnement. Elles consolident en permanence les parties les plus fragiles jusqu’à ce que la structure soit solide. Les chercheurs ont montré que chaque insecte peut supporter jusqu’à trois congénères. Et lorsqu’une fourmi est surchargée, elle lâche ses voisines et redescend en bas de la colonne. Là, elle refait surface à la base de la tour.

La structure en forme de cloche ressemble à un fluide, et chaque fourmi y supporte le même poids.

« Les fourmis se comportent comme une fontaine d’eau, mais à l’envers », explique Craig Tovey.

 

 

D’après Guy Theraulaz, du Centre de recherche sur la cognition animale de Toulouse, les spécialistes savaient que la structure des tours était dynamique, mais ces vidéos sont le premier enregistrement de ce phénomène.

En utilisant des modèles mathématiques, l’équipe a en outre réussi à prédire la forme et la vitesse de croissance des tours. Les chercheurs savaient déjà que lors de la construction d’un radeau, les fourmis de feu n’obéissent pas à un commandement centralisé, mais agissent individuellement. Ce comportement peut être modélisé avec trois règles simples qui sont ensuite intégrées dans un modèle mathématique de la structure.

Les chercheurs ont été surpris de constater que lorsque les fourmis construisent des tours, elles « obéissent aux mêmes règles individuelles et décentralisées », note Craig Tovey.

Les deux structures sont pourtant différentes : le radeau est statique, tandis que la tour est dynamique.

Ces découvertes pourraient inspirer les chercheurs qui travaillent sur la programmation d’essaims de petits robots pour accomplir une tâche.

« Comprendre comment les fourmis peuvent bâtir ce genre de structures 3D solides en ne suivant que quelques règles très simples peut nous aider à maîtriser la programmation de ces minuscules robots polyvalents. La prochaine étape est de comprendre comment les fourmis construisent des ponts », conclut Craig Tovey.

http://www.pourlascience.fr/

Un grizzly percuté de plein fouet par une auto s’en sort indemne


Cet été un ours, plus précisément un grizzly, à fait un face-à-face avec une voiture qui roulait a 100 km/h. La voiture fut complètement détruite, alors que l’ours s’est relevé et s’est enfuit. Il s’est vite rétabli. Il semble que ce grizzly soit du genre téméraire et emprunte les routes, espérons qu’il apprendra par expérience que c’est dangereux pour lui.
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Un grizzly percuté de plein fouet par une auto s’en sort indemne

 

La voiture, qui allait apparemment à 100 kilomètres... (Photo archives La Presse Canadienne)

La voiture, qui allait apparemment à 100 kilomètres à l’heure, a heurté si fort l’animal qu’elle est devenue inutilisable.

PHOTO ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE

 

La Presse Canadienne

Un jeune grizzly qui a été percuté de plein fouet par une voiture dans le parc national de Banff l’a échappé belle, cet été. Les travailleurs du parc qui s’attendaient à ramasser l’animal mort après l’accident ont été surpris de le voir se lever pour aller courir dans les bois.

L’ours avait traversé la route Transcanadienne vers l’heure du souper, le 28 juillet dernier. Une voiture, qui allait apparemment à 100 kilomètres à l’heure, a heurté si fort l’animal qu’elle est devenue inutilisable.

John Paczkowski, un écologiste au ministère albertain de l’Environnement et des Parcs, a relaté vendredi qu’au moment où les travailleurs allaient vers l’ours, ils ont été surpris de le voir fuir dans les bois.

Ce grizzly était muni d’un capteur de mortalité et les employés du parc ont alors attendu que celui-ci leur en dise davantage sur le sort de l’ours, qui portait le numéro 164. Si le collier arrête de bouger pendant plusieurs heures et que le pouls change, cela peut signifier deux choses: l’animal a perdu le collier, ou bien il est mort.

Mais l’ours 164 bougeait toujours le matin suivant et un employé du parc l’a aperçu. La bête boitait un peu, mais elle ne semblait pas porter de blessure majeure.

Un vétérinaire a conseillé aux travailleurs de se tenir à distance quelques semaines pour lui laisser le temps de guérir.

Le 16 août, les employés l’ont localisé et lui ont installé un nouveau collier avec un dispositif de géolocalisation.

«Il était vraiment en bonne forme quand nous l’avons examiné. Il avait pris beaucoup de poids», a raconté M. Paczkowski.

Le grizzly, qui est âgé d’environ sept ans, avait presque doublé de poids depuis que les employés l’avaient pesé 14 mois plus tôt.

Les ours mâles peuvent vivre au moins jusqu’à 20 ans s’ils évitent les routes, mais le 164 adopte «un mode de vie hautement risqué», a remarqué M. Paczkowski.

Il passe le plus clair de son temps loin des humains, mais il a fait plusieurs escales près des autoroutes et des routes.

Mais il est possible que cet ours apprenne de son expérience, selon le spécialiste.

«Une expérience traumatisante comme celle-ci va peut-être lui ouvrir les yeux», a-t-il conclu.

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