Le 1 er juillet est la fête du Canada, mais au Québec, plusieurs baux finissent aussi à cette date. Alors, c’est une journée que beaucoup de personnes, de familles déménagent, et malheureusement beaucoup d’animaux de compagnie ne déménagerons pas avec eux. Certains seront donnés à des proches, d’autres seront abandonnés ou placé a l’SPCA. Et l’SPCA est débordé que faire avec tous ces animaux s’ils ne réussissent pas à les placer dans des familles d’accueils ?
Nuage
La saison des déménagements… et de l’abandon des animaux de compagnie
Des chiens en cage attendent d’être adoptés par des familles d’accueil. Photo : La Presse canadienne/Jonathan Hayward
« La période des déménagements c’est long, c’est de juin à septembre et c’est une période pendant laquelle le nombre d’animaux que l’on reçoit triple », déplore la porte-parole de la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (SPCA), Élise Desaulniers.
Les abandons provoqués par la période des déménagements au Québec entraînent des débordements dans les centres de la SPCA.
La SPCA de Montréal s’est préparée à cette période d’achalandage en tenant plusieurs périodes d’adoption à faibles coûts afin de libérer de l’espace pour accueillir plus d‘animaux au cours des prochaines semaines.
Bien que les chats soient les plus nombreux à être abandonnés par leur maître, les chiens souffrent également du même phénomène, explique Mme Desaulniers.
« Avec le nouveau règlement municipal à Montréal, ça rend le déménagement de plusieurs familles à faible revenu plus difficile, avance-t-elle. Une famille de Laval, qui aurait un chien et qui déménage à Montréal, ne pourra pas avoir de permis pour son chien ».
Une province difficile
Mme Desaulniers précise que le Québec est particulièrement sévère pour les propriétaires de chiens puisque seulement 4 % des logements les acceptent.
« Donc, les familles – particulièrement à faible revenu – qui cherchent un nouveau logement qui accepte les chiens, c’est particulièrement difficile et malheureusement ces chiens-là devront être adoptés par la SPCA ».
Il y a plein de sites web qui font des listes d’appartements qui acceptent les animaux. Élise Desaulniers, porte-parole de la SPCA
La porte-parole de la SPCA suggère aux familles qui ne peuvent garder leurs animaux de tenter de les donner à des gens de leur entourage.
« C’est difficile, mais ce l’est tout autant pour nous », explique Mme Desaulniers.
Mme Desaulniers ajoute qu’en dernier recours, les gens peuvent donner leur animal en adoption à la SPCA.
Les campagnes de stérilisation ciblée menées au fil des ans permettront de réduire le nombre de chats abandonnés, espère-t-elle.
De l’adoption à l’euthanasie
La SPCA mène des campagnes d’adoption et utilise les médias sociaux afin de trouver un foyer pour chaque animal recueilli par la SPCA.
« Dans les cas plus problématiques, notamment les gros chiens, on va essayer de trouver des familles à l’extérieur du Québec, dans des provinces où des États qui vont permettre les gros chiens. »
Certains animaux doivent tout de même être euthanasiés.
« C’est vraiment une très, très faible minorité, explique sa porte-parole. Les animaux que l’on va euthanasier sont ceux qui présentent des problèmes de santé graves ou des troubles du comportement.
L’euthanasie, pour manque d’espace, c’est quelque chose qu’on tente de faire le moins possible.
Élise Desaulniers
😢
Comment peut-on abandonner notre animal, c’est tellement sans-coeur… terrible… Bise, bon vendredi tout en douceur!
Pareil ici, mais pas de déménagements, surtout des départs en vacances !!! C’est honteux de jeter un animal comme un jouet encombrant ! Je suis dégoûtée mais chaque année c’est pareil !