Un lien entre les rêves et des maladies du cerveau


D’après des observations de personnes qui souffrent des troubles du sommeil paradoxal, 80 % développeraient des maladies du cerveau tel que la maladie de Parkinson et la démence avec corps de Lewy. En fait, cela serait un pré alerte des problèmes éventuels. Des recherches sont donc à suivre pour de meilleurs tracements
Nuage

 

Un lien entre les rêves et des maladies du cerveau

 

Des troubles du sommeil paradoxal peuvent être des signaux d’alarme précoces de troubles neurologiques, comme la maladie de Parkinson, qui apparaîtront plus tard dans la vie, selon des recherches présentées au congrès de l’Association canadienne des neurosciences.

Depuis les années 1960, les chercheurs savent que le tronc cérébral est impliqué dans le contrôle de la survenue des rêves lors du sommeil paradoxal (aussi appelé sommeil REM, pour « Rapid Eye Movement »).

Le Dr Peever de l’Université de Toronto a identifié les cellules responsables de l’état de rêves, appelées neurones REM-actifs. Son équipe a appris comment contrôler ces cellules chez des rongeurs, et en conséquence, la survenue des rêves.

« Lorsque nous activons ces cellules, cela provoque une transition rapide vers le sommeil paradoxal », explique le chercheur.

Ces travaux ont permis de jeter un regard neuf sur les problèmes de sommeil paradoxal chez les humains. Ainsi, l’équipe a montré un lien avec un groupe de maladies neurodégénératives.

« Nous avons observé que plus de 80 % des personnes souffrant de troubles du sommeil paradoxal développaient éventuellement des synucléinopathies (1), telles que la maladie de Parkinson et la démence avec corps de Lewy. Notre recherche suggère que les troubles du sommeil peuvent être un signe d’alerte précoce de maladies qui peuvent n’apparaître que quelque quinze ans plus tard dans la vie », explique-t-il.

« Le diagnostic des troubles du sommeil paradoxal pourrait nous permettre de proposer aux gens des mesures préventives pour les maintenir en bonne santé, avant qu’ils ne développent des troubles neurologiques plus graves », espère le chercheur.

(1) Les synucléinopathies sont des maladies neurodégénératives caractérisées par l’accumulation anormale d’agrégats de protéine synucléine dans les neurones ou les cellules gliales.

http://www.psychomedia.qc.ca

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