Un gène du bonheur uniquement chez la femme


C’est récent comme étude et demande d’être approfondie, mais il semble que le bien-être pourrait être génétique du moins pour les femmes,(toutes les femmes n’ont pas nécessairement ce gène)  qui dus par un gène particulier, alors que chez l’homme ce gène favoriserait l’agressivité. Cependant, il y a quand d’autres facteurs qui doivent rentrer en ligne de compte et les hommes ont leurs moyens pour être heureux .. Et parait-il que ces messieurs éprouveraient un sentiment de bien-être quand ils font du ménage. C’est bon à savoir ! Non ? 😉
Nuage

 

 

Un gène du bonheur uniquement chez la femme

 

Par Janlou Chaput, Futura

 

Les femmes auraient droit à un gène du bonheur qui produit presque l’effet inverse chez l’homme. Cet allèle particulier procure du bien-être quand il est présent en un exemplaire, et encore plus lorsqu’il est en deux copies !

Les hommes et les femmes pourraient ne pas demeurer libres et égaux en bonheur. En effet si cet état de plénitude a une forte composante génétique, la gent féminine jouirait d’un avantage sur son homologue masculine. Un allèle particulier du gène Maoa (monoamine oxydase A) procurerait du bien-être chez la femme alors qu’il favoriserait l’agressivité chez l’homme. Comment est-ce possible ?

Le contexte : le bien-être génétique

La génétique s’immisce vraiment partout et joue parfois en notre faveur. Ainsi, des études menées auprès de jumeaux indiquent qu’elle explique entre 35 et 50 % des variations de bonheur entre les individus. La joie de vivre est donc en partie dans l’ADN.

Si d’une part cela justifie le fait que tout le monde n’a pas la même conception du plaisir, l’aptitude au bonheur est également dépendante du sexe. En effet, de précédents travaux tendent à montrer que les femmes se déclarent plus heureuses que les hommes, même si elles sont davantage victimes de troubles de l’humeur et de l’anxiété.

Pourquoi ? C’est la question à laquelle a tenté de répondre une équipe de chercheurs de l’University of South Florida en évaluant l’effet de différentes versions d’un même gène, nommé Maoa, sur le bien-être des hommes et des femmes.

Mais cet effet ne se constate pas chez les individus masculins. Au contraire, cet allèle avait déjà été surnommé par quelques scientifiques le « gène du guerrier » du fait de l’agressivité qu’il engendre. Il est également associé à l’alcoolisme et au comportement antisocial. Même séquence ADN, effets presque opposés !

Le bonheur serait aussi codé dans l'ADN, en partie dans certaines formes du gène Maoa des femmes. Les hommes ont-ils eux aussi un équivalent ? © Maurizio de Angelis, Wellcome Images, Flickr, cc by nc nd 2.0

Le bonheur serait aussi codé dans l’ADN, en partie dans certaines formes du gène Maoa des femmes. Les hommes ont-ils eux aussi un équivalent ? © Maurizio de Angelis, Wellcome Images, Flickr, cc by nc nd 2.0

Dans ce travail publié dans Progress in Neuro-Psychopharmacology & Biological Psychiatry, les auteurs relatent leur protocole. Une analyse génétique de la version de Maoa de 345 volontaires (193 femmes et 152 hommes) était mise en parallèle à un questionnaire dans lequel les cobayes devaient déclarer leur niveau de bonheur.

De façon surprenante, l’allèle qui conduit à une expression moindre de l’enzyme était associé au bonheur chez les femmes. Celles possédant une seule version disaient être plus heureuses que celles qui en étaient dépourvues. Mais ces premières étaient dépassées dans l’intensité du bien-être par les femmes homozygotes, c’est-à-dire dotées de deux de ces allèles.

Où résiderait l’efficacité de Maoa ? Ce gène code pour une enzyme qui découpe des neurotransmetteurs importants, comme la sérotonine et la dopamine. Or ces molécules contribuent au bonheur et sont même à la base de certains antidépresseurs. Cet allèle correspond à la forme la moins active, celle qui préserve davantage ces neurotransmetteurs de la famille des monoamines, leur permettant d’augmenter leur efficacité et d’améliorer le bien-être.

Reste à résoudre la question de la spécificité de genre : pourquoi les hommes n’en bénéficient pas ? Les auteurs suggèrent que les hauts niveaux de testostérone annihilent cet effet. Mais cela reste à prouver.

L’œil extérieur : c’est quand le bonheur ?

Si le bien-être moral dépend évidemment du contexte, la génétique y contribue également. Cependant, ce domaine de recherche étant récent, les scientifiques creusent afin de combler les nombreuses lacunes auxquelles ils doivent faire face. Ils supposent par exemple que le bonheur ne dépend pas d’un gène ni d’un groupe de gènes, mais plutôt de l’interaction entre plusieurs de ces groupes, rendant les situations encore plus complexes qu’elles ne le sont déjà.

Cependant, tout ne tient quand même pas dans les gènes. Et les hommes aussi ont leur façon d’être heureux. Ce n’est pas un collectif féministe qui le dit mais bel et bien une étude scientifique : ils éprouvent davantage de bien-être lorsqu’ils font le ménage

http://www.futura-sciences.com/

Sacs compostables: le vrai du faux


Chez-moi, je ne peux pas participer au compostage, car des locataires ne se forcent pas pour faire le tri entre recyclage et compostage. On peut néanmoins composter, malheureusement, encore là, il y a un manque flagrant de rigueur pour le recyclage. Bien que les sacs à compostage ne soient obligatoires, je trouve cela préférable surtout pendant la saison chaude, ou un rien fait reproduire des larves de mouches en grand nombre
Nuage

 

Sacs compostables: le vrai du faux

 

Agence Science-Presse  |  Par Eve Beaudin

Bien des consommateurs sont confus quand vient le temps de choisir un sac pour leur bac de compost. Devrait-on acheter des sacs certifiés compostables, ou si un sac qui porte la mention biodégradable peut être utilisé pour le compost ? Peut-on mettre les sacs compostables au recyclage ? Devrait-on les utiliser comme sac à ordures pour réduire les impacts environnementaux?

Le Détecteur de rumeurs répond à ces questions.

Les sacs compostables sont faits de matériaux biodégradables : vrai

Il existe deux types de sacs compostables. Certains sont faits de plastique d’origine végétale (par exemple, de l‘amidon transformé en résine), alors que d’autres sont en papier. Peu importe le matériau, pour être considéré compostable, le produit doit se décomposer au même rythme que les végétaux. Selon la norme sur la biodégradation des plastiques par compostage (ISO 17088), cela signifie qu’un sac de plastique compostable doit se dégrader à 90 % en moins de six mois.

Les sacs compostables doivent être certifiés et porter un logo : vrai

Puisqu’ils doivent répondre à une norme environnementale, la simple mention « compostable » n’est pas suffisante, ils doivent être certifiés par un organisme indépendant. Le consommateur qui veut s’assurer qu’un sac est vraiment compostable doit repérer un logo de certification sur le sac ou sur l’emballage. Le premier logo ci-après est celui du Bureau de normalisation du Québec qui certifie les produits compostables pour la province. D’autres logos de certifications peuvent être repérés sur les produits vendus au Québec. Voici les plus fréquents.

logos

Il ne faut pas confondre sac compostable et sac biodégradable : vrai

Les sacs dits « biodégradables » ou « oxobiodégradables » qu’on nous donne parfois aux caisses des supermarchés ne sont pas compostables. Ils sont faits de plastique traditionnel (polyéthylène) auquel on a ajouté des additifs chimiques dans le but d’en accélérer la fragmentation en petits morceaux… de plastique ! Il ne faut pas les mettre au compost puisque le plastique et les additifs qu’ils contiennent représentent un contaminant qui pourrait affecter la qualité du compost. De plus, plusieurs études, comme celles rapportées dans la revue Nature en 2011, indiquent que la « dégradation » de ces sacs est loin d’être établie et que leurs résidus peuvent rester dans l’environnement durant de nombreuses années. Enfin, ces sacs ne sont pas non plus recyclables, car les additifs qui favorisent leur fragmentation peuvent corrompre le plastique recyclé. Bref, les sacs de plastique dit biodégradables ou oxobiodégradables ne semblent pas présenter d’intérêt écologique par rapport aux sacs de plastique traditionnel.

On devrait utiliser un sac compostable comme sac à poubelle : faux

On pourrait croire qu’il est plus écologique d’utiliser un sac de plastique d’origine végétale comme sac à poubelle, mais il n’en est rien. Lorsqu’on les envoie au dépotoir, les sacs compostables se dégradent sans présence d’oxygène, ce qui génère du méthane, un gaz à effet de serre 23 fois plus puissant que le CO2. Donc, les plastiques compostables qui se retrouvent à l’enfouissement contribuent au réchauffement climatique ! Paradoxalement, le fait que les sacs à poubelle traditionnels soient stables (ils peuvent prendre plusieurs centaines d’années à se dégrader) fait en sorte qu’ils ne génèrent pas de gaz à effet de serre dans un site d’enfouissement. C’est pourquoi on recommande de continuer à utiliser des sacs de plastique pour les déchets. Pour faire mieux du point de vue environnemental, on peut réutiliser un sac d’épicerie comme sac à poubelle ou acheter des sacs à ordures en plastique recyclé.

On peut mettre les sacs compostables au recyclage : faux

Les sacs de plastique compostables ne sont pas destinés à être recyclés. Puisqu’ils se décomposent plus rapidement que les autres plastiques, ils peuvent contaminer les lots de plastique recyclé qui résultent du recyclage. Un objet fait de plastique recyclé qui contiendrait une trop grande quantité de plastique compostable pourrait être moins solide ou encore avoir une moins bonne tolérance aux rayons UV, par exemple.

Les sacs compostables sont nécessaires à la collecte du compost municipal : faux

Bien que très répandue pour des raisons pratiques, l’utilisation des sacs compostables n’est généralement pas obligatoire dans les municipalités qui font la collecte du compost. Cela signifie qu’on peut mettre directement nos déchets de table dans le bac brun, si on le souhaite. Pour faciliter la collecte, on recommande de faire un baluchon à l’aide de papier journal et de ne pas mettre de liquides dans le bac.

http://quebec.huffingtonpost.ca