La haine


La haine que l’on garde en soi est tellement destructrice, et ne permet pas d’avancer. Le pardon même si pour certain, elle n’est pas acceptable, l’oubli reste une solution pour la chasser
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La haine

 

Épargne-toi du moins le tourment de la haine. A défaut du pardon, laisse venir l’oubli

Alfred de Musset

Le Saviez-Vous ► Le lancer de renard, sport à la mode au XVIIe siècle


Comment pouvait-on appeler cela un sport quand c’était une torture à ce jeu du lancer du renard. Ils utilisaient des renards, mais aussi d’autres animaux sauvages. Bien sûr, ce jeu était destiné pour l’élite qui n’avait rien d’autre à faire de leurs loisirs
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Le lancer de renard, sport à la mode au XVIIe siècle

 

Dans certaines parties de l’Europe, principalement en Pologne, on s’amuse au lancer de renard. En Allemand, ça se dit fuchsprellen. Quand on dit renard, on parle bien de l’animal ! Mais pas seulement, on peut aussi jouer avec les chats, les furets, les blaireaux et autres animaux sauvages.

Les règles du jeu

C’est super simple… Il te suffit d’avoir des animaux mignons en quantité suffisante pour tenir toute une après-midi mais aussi d’avoir un espace clos. En général, on plante quelques poteaux dans un champ ou dans la cour d’un château, sur une surface plane et on tire des toiles entre les poteaux afin d’avoir une enceinte bien close (pour éviter que les animaux puissent s’échapper).

Ensuite, deux hommes tiennent une corde ou un filet de 7 ou 8 mètres, chacun par une extrémité. Les joueurs s’espacent de 6 ou 7 mètres, afin qu’une partie de la corde ou du filet touche encore le sol. Lorsque c’est bien le cas, une troisième personne ouvre la cage de l’animal de son choix et lorsque l’animal qui tente de fuir passe la corde ou le filet PAF les joueurs tirent sur les extrémités afin que l’animal décolle. Un mètre, deux mètres, trois mètres, le record s’élève à 7,5 mètres. Évidemment, le duo qui lance le renard le plus haut gagne le concours. Pour pimenter un peu les après-midis, le jeu se pratique aussi en équipe… Plusieurs lanceurs se placent les uns à côté des autres pour que lorsque l’animal retombe, il soit à nouveau projeté en l’air par une nouvelle corde. A l’issu de la partie, l’animal est mort… Lorsque ce n’est pas le cas, ce peut être un danger pour les joueurs car l’animal sauvage est terrifié et bien que blessé, il arrive qu’il tente de se protéger en bouffant un pied, un mollet, une joue ou en griffant un des participants (et c’est quand même, bien mérité !).

Les joueurs célèbres du lancer de renard

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Ne vous méprenez pas, le lancer de renard est un sport très digne réservé à l’élite. Le tournois de lancer est souvent accompagné d’une mascarade. Hommes et femmes se costument. Les messieurs se déguisent souvent en héros grecs, en satyre, centaures mais aussi en bouffons du roi pour amuser la cour alors que les dames sont des déesses ou des muses. Ils poussent le vice à accessoiriser les animaux projetés avec des masques en carton et des morceaux de tissus. Eh oui, quand ils sont en l’air c’est beaucoup plus mignons. (…) A la fin du tournoi, on va prendre des forces, c’est l’heure du banquet !

Plusieurs personnages illustres de l’histoire ont porté un intérêt tout particulier au lancer de renard, c’est notamment le cas du roi de Pologne, Auguste II. Il a participé à un des plus célèbres concours de lancer de renard à Dresde. Lors de celui-ci, plus de 1000 animaux sont décédés. 700 renards, 500 lièvres, 30 blaireaux, autant de marcassins, une vingtaine de chats et trois loups.

Auguste II n’est pas le seul à participer au lancer de renard, l’empereur Léopold Ier a pris beaucoup de plaisir à concourir lors du tournoi de Vienne de 1672.

http://www.racontemoilhistoire.com

Dinosaure : des paléontologues ont retrouvé Zuul de S.O.S. Fantômes


    Un dinosaure trouvé aux États-Unis est remarquablement bien conservé, qui pourrait même avoir des détails de sa peau. Les paléontologues l’ont nommé Zuul est l’un des deux serviteurs du dieu sumérien Gozer et est connu comme le « Cerbère de la Porte » dans le film S.O.S. Fantômes.
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    Dinosaure : des paléontologues ont retrouvé Zuul de S.O.S. Fantômes

    Laurent Sacco

    Journaliste

    Deux paléontologues canadiens, visiblement fans du célèbre S.O.S Fantômes, viennent de baptiser une nouvelle espèce d’ankylosaure du nom d’un des personnages du film : Zuul crurivastator. Ce dinosaure, fait assez rare, est dans un très bon état de conservation.

    CE QU’IL FAUT RETENIR

    • Zuul est l’un des deux serviteurs du dieu sumérien Gozer et est connu comme le « Cerbère de la Porte » dans le film S.O.S. Fantômes.

    • Un squelette fossile d’ankylosaure datant du Crétacé et retrouvé dans le Montana possède un crâne qui fait penser à celui de Zuul, d’où son nom Zuul crurivastator.

    • Son bon état de conservation laisse présager un bond dans notre connaissance des ankylosaures et peut-être la découverte de molécules biologiques de ce dinosaure.

      Les paléontologues ont le sens de l’humour. On se souvient de la découverte de la petite australopithèque baptisée Lucy en référence à la chanson des Beatles, laquelle était une allusion probable au L.S.D. (Lucy in the Sky with Diamonds). Moins connu est le cas de la découverte d’un dinosaure théropode ayant vécu à Madagascar pendant le Crétacé et à qui a été donné le nom de Masiakasaurus knopfleri (Masiakasaurus signifiant « lézard violent » ) en l’honneur du célèbre guitariste de Dire Straits, Mark Knopfler.

      Nous ne sommes donc pas surpris qu’un groupe de paléontologues canadiens du Royal Ontario Museum ait décidé d’appeler leur dernière découverte en référence à un des personnages de S.O.S Fantômes(Ghostbusters en anglais). Un article publié dans Royal Society Open Science, en accès libre, décrit une nouvelle espèce d’ankylosaure du nom de Zuul crurivastator. En l’occurrence, Zuul est une référence à l’un des deux serviteurs du dieu sumérien Gozer et est connu comme le « Cerbère de la Porte » dans le film de 1984. Crurivastator signifie approximativement « briseur de tibias ». L’ankylosaure est en effet muni d’une sorte de massue au bout de sa queue et il est probable qu’il pouvait s’en servir pour briser les pattes de ses prédateurs.

      Entrez la légende de la vidéo ici

      Dans cette première vidéo (suivie automatiquement de quatre autres), l’un des héros de S.O.S. Fantômes présente Zuul. Pour obtenir une traduction en français assez fidèle, cliquez sur le rectangle blanc en bas à droite. Les sous-titres en anglais devraient alors apparaître. Cliquez ensuite sur l’écrou à droite du rectangle, puis sur « Sous-titres » et enfin sur « Traduire automatiquement ». Choisissez « Français ». © Royal Ontario Museum

      Zuul, un ankylosaure remarquablement conservé

      Zuul crurivastator a été découvert dans les couches sédimentaires des fameuses Badlands d’Amérique du Nord, plus précisément dans la Formation de Judith River, dans le Montana (États-Unis), datant du Campanien au Crétacé supérieur, et âgée donc d’environ 75 millions d’années. Elle est également connue sous le nom de la formation d’Oldman en Alberta, au Canada.

      Les fossiles d’ankylosaures sont rares et, de plus, les squelettes connus de cet herbivore emblématique des dinosaures cuirassés sont très incomplets. C’est bien ce qui fait tout l’intérêt de la découverte de Zuul crurivastator car en plus de nous révéler l’existence d’une nouvelle espèce, l’individu retrouvé nous est parvenu avec un crâne et une queue complets.

        Une vue des fameuses Badlands, le paradis des chasseurs de dinosaures en Amérique du Nord. L'image est celle de la formation de Judith River, une formation géologique du Montana. © Royal Ontario Museum

        Une vue des fameuses Badlands, le paradis des chasseurs de dinosaures en Amérique du Nord. L’image est celle de la formation de Judith River, une formation géologique du Montana. © Royal Ontario Museum

        Encore en cours de préparation, les restes fossilisés retrouvés montrent déjà la présence d’empreintes de parties molles et on s’attend même à avoir des détails sur sa peau. Sans doute encouragés par la multiplication des découvertes de traces de collagènes de dinosauresdans d’autres restes fossilisés, les paléontologues ont bien l’intention de se lancer dans la chasse aux biomolécules d’ankylosaures qui auraient pu traverser les âges dans les parties molles fossilisées. En revanche, aucune chance de découvrir de l’ADN, car cette longue molécule ne peut pas rester suffisamment stable pour traverser le temps des dinosaures jusqu’à nous.

        Ce dessin d’artiste donne une idée de la taille de Zuul crurivastator. © Danielle Dufault, Royal Ontario Museum

        Ce dessin d’artiste donne une idée de la taille de Zuul crurivastator. © Danielle Dufault, Royal Ontario Museum

        Les chercheurs comptent aussi continuer à faire de la paléoécologie en reconstituant l’environnement dans lequel l’ankylosaure vivait avec d’autres animaux. En effet, les couches de la formation de Judith River où il a été trouvé ont également livré des fossiles de tortues, de crocodiles, de dinosaures à bec de canards mais aussi de plantes et de coquillages. Des cendres volcaniques devraient aussi permettre de bientôt préciser la datation de ces couches et donc l’âge exact des restes de Zuul crurivastator.

        http://www.futura-sciences.com

        Madame mouche devient agressive après le sexe


        Les mouches que l’on nomme communément mouche à vinaigre sont agressives après l’accouplement par le mâle même si la femelle est stérile ou non. Alors qu’un mâle stérile n’a fait d’effet sur le comportement des femelles sans que les chercheurs ne savent pas trop pourquoi, mais la réponse est sûrement dans le fluide du mâle apte à procréer
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        Madame mouche devient agressive après le sexe

         

        La drosophile, une minuscule mouche aux yeux rouges.... (Photo fournie par le laboratoire de diagnostic en phytoprotection du MAPAQ)

        La drosophile, une minuscule mouche aux yeux rouges.

        PHOTO FOURNIE PAR LE LABORATOIRE DE DIAGNOSTIC EN PHYTOPROTECTION DU MAPAQ

         

        Agence France-Presse

        La femelle drosophile, une minuscule mouche aux yeux rouges, devient agressive après l’accouplement, un changement brutal de comportement causé par la semence de son compagnon selon une étude publiée lundi dans la revue Nature Ecology & Evolution.

        Agressivité envers les autres femelles, rejet des avances du sexe opposé, perte d’intérêt pour le sexe … le comportement de la femelle drosophile, également appelée mouche à vinaigre, change après l’acte sexuel sans que l’on n’ait jamais déterminé ce qui déclenche ce basculement.

        Eleanor Bath, du Département de zoologie de l’Université d’Oxford et ses collègues, ont observé des centaines de Drosophila melanogaster: des femelles vierges, d’autres fraîchement, accouplées, ou encore des drosophiles génétiquement modifiées (des femelles rendues incapables de produire des oeufs et des mâles rendus incapables de produire du sperme).

        Selon les résultats de l’étude, la fécondation – la nécessité de nourrir et protéger sa progéniture — n’est pas responsable du changement de comportement des femelles, car après l’accouplement elles deviennent toutes agressives, même celles rendues stériles.

        Les expériences incluant les mâles « sans sperme » se sont avérées plus concluantes.

        « Nous avons constaté que les mouches femelles qui reçoivent des spermatozoïdes des mâles lors de l’accouplement sont plus agressives envers les autres femelles que les femelles qui ne reçoivent pas de sperme », explique à l’AFP Eleanor Bath.

        La semence serait donc responsable de ce brutal changement de comportement, même si les chercheurs avouent ne pas encore savoir exactement quelle protéine du fluide pourrait être impliquée. Selon la chercheuse, il est possible que les protéines du liquide séminal soient également synonymes d’agressivité chez d’autres espèces. Chez d’autres insectes bien sûr, mais également chez des vertébrés – des oiseaux et des mammifères.

        http://www.lapresse.ca/

        Incapable de supporter la mort de sa chienne, il dépense une fortune pour la cloner


         

        80 mille dollars pour cloner un chien et avoir un double d’un chien qu’on a vraiment apprécié, je crois que cela ne garantit pas que les chiens seront identiques en tempéraments. Il y a tellement de chiens extraordinaires dans les refuges pour animaux, qui ne demande que d’être adopté …
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        Incapable de supporter la mort de sa chienne, il dépense une fortune pour la cloner

         

        Dévasté par le décès de sa chienne, un Torontois a pris la grande décision de la faire cloner pour la modique somme de 80 000 $. Une petite folie qu’il ne regrette pas un seul instant.

        En août dernier, Matthew Johnson faisait face à la mort de sa chienne Woofie, un berger allemand âgé de 20 ans. Un deuil impossible pour le Torontois qui a décidé de tout faire pour faire revivre sa chienne adorée, même si cela devait coûter une petite fortune.

        Un duo inséparable

        chien cloné

        Entre Woofie et son humain, c’est une très belle histoire qui s’est écrite au fil des années. Il faut dire que la chienne a été d’un très grand réconfort pour son maître lorsqu’il a été hospitalisé pour une forme rare de méningite. Partiellement paralysé, Matthew Johnson avoue qu’il n’aurait pas pu marcher à nouveau sans l’aide de Woofie. Lorsqu’il remarque que la santé de son chien commence à décliner, le Torontois n’hésite pas longtemps : il demande l’aide d’un laboratoire spécialisé (situé au Texas) afin de faire cloner Woofie et de pouvoir revivre de beaux moments avec elle.

        Un clonage et deux adorables chiots

         

        Chiots clonés canada

        Après avoir déboursé 80 000 $ (soit plus de 70 000 euros) et donné des échantillons d’ADN (sang, salive et peau), le laboratoire a pu procéder au clonage de Woofie. L’embryon a ensuite été implanté dans le corps d’une chienne porteuse. Deux chiots sont venus au monde à la suite de ce clonage pour le plus grand bonheur de Matthew Johnson qui a pu les rencontrer il y a quelques jours et les serrer dans ses bras.

        Woofie Junior (le chiot qui ressemble comme deux gouttes d’eau à Woofie) et Blondie partagent désormais le quotidien du Torontois qui ne se lasse pas de les observer et ne regrette pas une seconde l’argent dépensé.

        Quant à ceux qui ne comprennent pas son choix de cloner sa chienne adorée, Johnson explique que son but était de retrouver un chien qui serait totalement à l’unisson avec lui, un vrai compagnon.

        Par Elise PetterCrédits photo :

        PHOTO CAPTURE D’ÉCRAN / CTV NEWS

        https://wamiz.com/

        Vous n’êtes pas frileux ? Vous avez peut-être des gènes de l’homme de Denisova


        Intéressant à savoir que ceux qui affrontent le froid sans problème comme les Inuits, les amérindiens, certaines ethnies en Sibérie et en Chine. Donc, je n’ai probablement pas le gène qui est acclimaté au froid. pendant nos hivers
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        Vous n’êtes pas frileux ? Vous avez peut-être des gènes de l’homme de Denisova

         

        Les Inuits (ici au Groenland) possèdent une variante du chromosome 1.

        Les Inuits (ici au Groenland) possèdent une variante du chromosome 1.

        ©GONZALO AZUMEND / LAIF – REA

        Hérités de ce représentant disparu du genre Homo, les gènes de l’homme de Denisova permettent à des populations de l’Arctique de supporter les grands froids.

        Bien que disparus il y a plus de 30.000 ans, l’homme de Neandertal et plus encore celui de Denisova — un autre représentant du genre Homo — ont légué de précieux gènes à des populations modernes, révèle une équipe internationale de généticiens. En particulier aux Inuits de l’Arctique et, plus généralement, à toutes les populations amérindiennes arrivées sur le continent américain par le détroit de Bering. Toutes conserveraient en effet dans leur génome une trace de croisement avec les représentants de ces souches humaines plus anciennes qui vivaient en Sibérie, trace qui leur permet aujourd’hui d’affronter et de supporter les rigueurs du Grand Nord.

        Plus on remonte vers le Nord, plus cette variante génomique apparaît fréquente

         

        Les chercheurs dirigés par Rasmus Nielsen, de l’université de Berkeley (États-Unis) ont décelé que les Inuits possèdent une variante très particulière du chromosome 1, portant deux gènes (TBX15 et WAR2). Le gène TBX15 joue un rôle dans le développement du corps et notamment dans celui du tissu graisseux brun, utilisé pour produire de la chaleur en cas de froid. Plus on remonte vers le Nord, plus cette variante génomique apparaît fréquente parmi les populations asiatiques, alors qu’elle est absente en Afrique, rare en Europe et peu répandue en Océanie.

        Les chercheurs ont établi que cette variante était proche de celle portée par les hommes de Neandertal et plus encore de celle des hommes de Denisova, qui vivaient en Asie centrale il y a plus de 30.000 ans et étaient adaptés aux climats froids. Une forme très bien conservée de la variante dénisovienne a même été retrouvée par les chercheurs chez deux ethnies vivant encore dans le nord-est de la Sibérie, les Iakoutes et les Évènes, ainsi que chez les Naxi, établis dans le sud de la Chine au pied de l’Himalaya, tandis que la forme des Inuits se retrouve chez les Amérindiens.

        https://www.sciencesetavenir.fr/