Ma vie


L’avenir est un inconnu, que le présent se prépare à y entrer sans savoir ou cela nous mènera
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Parfois, je n’ai aucune idée de l’endroit où ma vie me mène, mais je la laisse faire
Probablement qu’elle connait la route mieux que moi …

Inconnu

Le Saviez-Vous ► Découverte d’une tombe de scribe de l’Égypte ancienne


En Ancienne Égypte, les scribes avaient un statut particulier, grâce aux découvertes archéologiques, on peut comprendre leur importance chez un peuple en majorité illettré
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Découverte d’une tombe de scribe de l’Égypte ancienne

Une découverte rare et fascinante, soit celle du tombeau d’un scribe royal de l’époque «ramesside», vieille de 3200 ans! Comme les scribes royaux jouaient un rôle important dans l’administration du pays, il s’agit d’une découverte qui pourra être très riche en informations


Photo:
Université de Waseda

La découverte:


Le scribe Khonsu et sa femme
Photo:
Université de Waseda

C’est le département des Antiquités égyptiennes qui a annoncé la découverte précisant que l’équipe d’archéologues menée par Jiro Kondo avait découvert une cavité menant à une tombe en travaillant déjà dans une autre sépulture dans le secteur de El-Khokha près de Louksor.


Des babouins vénèrent le dieu soleil Rê-Atoum
Photo:
Université de Waseda

En lisant les hiéroglyphes sur les parois du tombeau, l’équipe a découvert qu’il s’agissait de la tombe d’un scribe royal de la période des Ramsès (1292-1069 av. J.-C.) et que ce scribe s’appelait Khonsu. En plus de son nom inscrit en hiéroglyphes, le scribe apparaît en peinture dans différentes scènes, notamment avec son épouse, mais aussi avec les divinités Osiris et Isis. Une scène en particulier illustre des babouins adorant le dieu du soleil Rê-Atoum, qui voyage sur sa barque céleste. Pourquoi des babouins accueillent-ils le roi des dieux du panthéon égyptien? Possiblement parce que dans la réalité, ces mammifères crient au lever du soleil et adorent se prélasser sous ses chauds rayons…

Être scribe en Égypte dans l’Antiquité:


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Source)

La découverte d’une tombe de scribe est importante car elle peut fournir beaucoup d’informations sur la vie à la cour pharaonique à cette époque. Les scribes royaux étaient en effet des personnages haut placés et essentiels au fonctionnement de l’État égyptien. Dans un pays où une grande partie de la population était illettrée, les scribes étaient des piliers de l’administration égyptienne.


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Ils devaient prendre en notes les messages royaux, les copier pour les «nomarques» qui géraient les différentes régions du pays, tenir les registres des taxes et des impôts et assurer les échanges commerciaux avec d’autres royaumes et territoires en Méditerranée. À travers eux, le pharaon faisait régner la justice, s’assurait du bon fonctionnement de l’économie et de l’état des terres partout dans son royaume et avait conséquemment une bibliothèque d’archives sur papyrus!


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atériel de scribe
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Source)

Nous devons ainsi une grande partie de nos connaissances de l’Égypte ancienne à ces hommes (et quelques rares exemples de femmes) qui ont contribué à la conservation de la mémoire de leur pays. Que peut nous apprendre la tombe de Khonsu? À suivre…

Spécialisée en histoire ancienne, Evelyne Ferron

www.historiatv.com

Des étudiants déposent un ananas dans un musée, le fruit est pris pour une œuvre d’art


L’art, il y en a pour tous les goûts, sauf parfois, je trouve qu’on peut mettre n’importe quoi et afficher cela de l’art. C’est une belle preuve que cet étudiant à expérimenter avec un ananas. Quoique la nature est passé maître en oeuvre d’art
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Des étudiants déposent un ananas dans un musée, le fruit est pris pour une œuvre d’art

 

Le HuffPost  |  Par Marine Chassagnon


L’art contemporain peut parfois donner lieu à des histoires insolites. C’est le cas avec l’anecdote de Ruairi Gray, étudiant de l’université Robert Gordon, à Aberdeen, dont la blague est allée un peu plus loin que prévu, comme l’a raconté le Daily Mail, le dimanche 7 mai.

Fin avril, l’Écossais de 22 ans s’est rendu à une exposition organisée par sa faculté et intitulée «Regardez les lieux et les espaces qui vous entourent d’un œil neuf». Un peu sceptiques, lui et ses amis se sont amusés à déposer un ananas, sur un présentoir, au cœur de l’exposition. Ils n’imaginaient pas que les gérants du musée le prendraient pour une œuvre d’art.

Une histoire que l’étudiant originaire d’Édimbourg a raconté sur son compte Twitter.

«La semaine dernière, nous avons posé un ananas à côté d’une œuvre d’art et lorsque nous sommes revenus aujourd’hui, la RGU l’avait déplacé et recouvert d’une structure en verre. Génial!», s’est amusé Ruairi Gray sur les réseaux sociaux.

Désormais, l’étudiant se dit prêt à vivre de son art.

«Si quelqu’un veut acheter un chef-d’œuvre, je suis ouvert aux offres», confie-t-il ironiquement au Daily Mail.

http://quebec.huffingtonpost.ca

Les Nigérians appelés à ne pas rejeter les écolières de Chibok


3 ans que ces jeunes femmes ont été sous l’emprise de Boko Haram et ses hommes. 3 ans à subir des sévices, d’être violées. C’est 82 écolières libérées retourne dans leur famille, mais quel sera leur accueil. Sachant que trop souvent, elles sont rejetées parce qu’elles été violées.
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Les Nigérians appelés à ne pas rejeter les écolières de Chibok

Les 82 écolières de Chibok ont été libérées dans un... (PHOTO Sunday Alamba, ASSOCIATED PRESS)

Les 82 écolières de Chibok ont été libérées dans un échange avec des membres de l’organisation Boko Haram.

PHOTO SUNDAY ALAMBA, ASSOCIATED PRESS

Agence France-Presse
NATIONS UNIES

Les Nations unies se sont réjouies lundi de la libération au Nigeria de 82 écolières de Chibok détenues depuis trois ans par le groupe djihadiste Boko Haram, appelant leurs familles et proches à ne pas les rejeter.

« Nous appelons tous les Nigérians, y compris les familles et communautés locales des filles libérées, à les accepter totalement, et à leur fournir tout le soutien nécessaire pour assurer leur réintégration dans la société », a déclaré le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric.

« Nous avons déjà malheureusement vu ça partout dans le monde: des victimes de viol sont rejetées par leur propre entourage », a-t-il souligné.

Ces adolescentes font partie des 276 écolières enlevées dans leur lycée par le groupe djihadiste en avril 2014. Elles ont été libérées dans un échange avec des membres de l’organisation Boko Haram.

Les écolières ont été reçues dimanche à Abuja par le président nigérian Muhammadu Buhari, qui a promis « de faire tout le nécessaire pour leur réintégration ».

L’une d’elles était accompagnée d’un enfant de moins de deux ans, selon un responsable militaire.

Le chef de la faction de Boko Haram qui affirme détenir les écolières, Abubakar Shekau, avait affirmé qu’il forcerait certaines des jeunes filles à se marier avec ses combattants ou les vendrait.

Des membres du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), qui offre une assistance médicale aux femmes dans le monde, fournissent aux écolières libérées des soins psychologiques et gynécologiques, a expliqué Stéphane Dujarric, en refusant toutefois d’expliciter si certaines jeunes filles se verraient proposer des avortements.

http://www.lapresse.ca/i

La longue épreuve des sinistrés


L’eau qui a inondé les rues voisines et une partie de ma rue a baissé ce matin et en revenant à la maison ce soir, même chose. Sans avoir été évacuée, j’ai trouvé la fin de semaine stressante et épuisante, pourtant, je n’ai rien perdu. Alors, je peux imaginer ceux qui ont dû tout laisser derrière eux. Le retour sera tout aussi difficile, sinon plus avec tout ce qu’il faudra faire pour reprendre une vie normale. Et l’aide qu’il soit physiologique, physique ou même administrative, il y a de l’aide qu’il ne faut pas hésiter de demander
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La longue épreuve des sinistrés

 

Deux hommes accompagnés d'un chien surveillent l'eau qui commence à inonder leur maison.

Des résidents surveillent la montée des eaux à l’île Mercier, au Québec, le 5 mai 2017. Photo : La Presse canadienne

La plupart des sinistrés des inondations passeront à travers les difficultés qui les attendent, malgré le stress et l’épuisement. Toutefois, un faible pourcentage souffrira de troubles psychologiques plus graves.

Un texte de Danielle Beaudoin

Quand l’eau va se retirer et que les sinistrés vont rentrer chez eux, tout ne sera pas réglé, loin de là.

« Ce qui est particulier des inondations, ou de ces catastrophes naturelles là, c’est que ça ne finira pas lorsque l’eau va partir; ça commence. C’est un travail de longue haleine », rappelle Christophe Fortin, professeur de psychologie à l’Université d’Ottawa et psychologue attaché à l’Institut en santé mentale de Montréal (CIUSSS-EMTL).

L’expert souligne que la majorité des gens touchés par les inondations n’auront pas de séquelles sur le plan psychologique. Les sinistrés subissent bien sûr un stress énorme, et il est normal qu’ils vivent de l’anxiété, qu’ils dorment mal, qu’ils soient en colère, frustrés ou qu’ils se sentent impuissants. Ces réactions devraient disparaître avec le temps. Toutefois, 10 % des sinistrés auront des séquelles psychologiques, selon Christophe Fortin.

Les gens qui vont développer un trouble du stress post-traumatique à la suite d’un événement comme l’inondation, ça va être extrêmement limité, mais ça va nous exposer à toutes sortes d’autres problématiques, notamment l’anxiété, la difficulté de sommeil et la dépression. Christophe Fortin, psychologue

Des sinistrés vont même développer des phobies spécifiques à l’eau, aux inondations ou à la pluie, ajoute l’expert.

Certaines personnes qui avaient des vulnérabilités x et y, peut-être parce qu’ils avaient déjà vécu des inondations, peut-être parce qu’eux-mêmes étaient déjà fatigués, qu’il y avait déjà un problème de santé mentale; ces gens-là vont avoir besoin d’aide. Christophe Fortin, psychologue

Brigitte Saint-Germain, porte-parole de l’Armée du salut, en sait quelque chose. Elle et d’autres bénévoles sont sur le terrain à Rigaud, une des zones touchées par les inondations. Le week-end dernier, elle a accompagné des policiers chez des résidents qui refusaient de quitter leur demeure. Elle a notamment rencontré une dame seule, dans la cinquantaine, veuve depuis moins d’un an. L’eau était sur le point de s’infiltrer dans la maison, mais la femme refusait de partir.

Il a fallu qu’on fasse appel aux policiers pour la sortir. Elle pleurait beaucoup, elle était presque désorganisée, elle était sur le terrain, elle ne savait pas trop où s’en aller. Brigitte Saint-Germain, de l’Armée du salut

L'arrondissent de Pierrefonds-Roxboro est celui où le plus de résidences ont été évacuées en raison des inondations.

L’arrondissent de Pierrefonds-Roxboro est celui où le plus de résidences ont été évacuées en raison des inondations. Photo : Radio-Canada/Julie Marceau

« Qui veut aller loin ménage sa monture »

Christophe Fortin met les sinistrés en garde contre l’épuisement physique et psychologique. Cette phase survient après quelques jours d’efforts soutenus et de grand stress.

Selon les ressources dont les individus disposent, on va entrer dans la phase d’épuisement. Physique, psychologique, parce que les gens vont perdre beaucoup de choses. De la valeur, des biens, des choses qui sont irremplaçables, comme l’album de photos de la famille. Christophe Fortin, psychologue

Le psychologue conseille par exemple aux familles sinistrées de surveiller les réactions à court et à moyen terme de leurs proches. Est-ce que votre conjoint s’absente du travail trop souvent? A-t-il changé ses habitudes? Si vous remarquez des changements inquiétants, conseillez-lui de demander de l’aide. Quant aux proches des sinistrés, n’hésitez pas à prendre régulièrement des nouvelles d’eux, pour voir s’ils ont besoin d’aide.

Autre conseil de l’expert : il faut respecter ses limites.

« Souvent, lorsqu’on est dans une phase de résistance, on est sur l’adrénaline, on se dit : “C’est beau; il me reste de l’énergie pour faire face à la situation”. Mais malheureusement les gens dépassent les limites, les gens s’épuisent, et après ça, il reste moins de ressources pour faire face à ce qui va suivre. »

Si on est absolument pressé de retrouver son nid dans l’état où on l’avait laissé avant les inondations […], si on se lance à corps perdu dans les travaux, c’est évident que les gens vont s’épuiser. Comme le dit si bien l’adage, « qui veut aller loin ménage sa monture ».Christophe Fortin, psychologue

Des équipes d’intervention psychosociale sur le terrain

Les établissements de santé des zones inondées ont dépêché des équipes sur le terrain : psychologues, travailleurs sociaux, infirmiers et autres professionnels. Par exemple, dans les secteurs de Rigaud et de Vaudreuil-Dorion, une vingtaine d’intervenants psychosociaux sont là jour et nuit pour aider les sinistrés.

« On est sur le terrain depuis le 20 avril », précise Johanne Girard, gestionnaire à l’accueil psychosocial au CISSS de la Montérégie-Ouest.

Les intervenants travaillent de concert avec la Croix-Rouge, qui fournit repas et logement aux personnes évacuées.

Les intervenants se tiennent dans les centres d’accueil pour les sinistrés, et ils sillonnent les rues pour parler aux gens.

« Des gens qui peuvent être désemparés, anxieux, et on doit les accompagner là-dedans et faire en sorte de normaliser leurs émotions aussi par rapport à ce qu’ils vivent », explique Johanne Girard.

Leur dire qu’on est là, et que s’ils ont besoin de plus de soutien, de plus de rencontres, on les met en contact avec mon équipe psychosociale; pour que ces gens-là puissent voir un intervenant plus à long terme avec des sessions, deux, trois, quatre, cinq rencontres. Johanne Girard, du CISSS de la Montérégie-Ouest

Ces services psychosociaux seront offerts aux sinistrés de toutes les régions touchées par les inondations aussi longtemps que cela sera nécessaire, promet Lucie Charlebois, ministre déléguée à la Santé publique et responsable de la Montérégie, dans une entrevue à RDI diffusée le 9 mai. Ce soutien sera encore plus important une fois que les gens seront retournés chez eux, rappelle la ministre.

Mme Charlebois souligne que les équipes psychosociales sont là non seulement pour réconforter les gens, mais aussi pour les aider à faire des démarches administratives.

« Il ne faut pas hésiter à consulter. Les services psychosociaux; le mot psycho fait peur un peu. Ce n’est pas juste pour voir dans votre tête, c’est aussi pour vous aider à bien compléter tout ce que vous avez à compléter comme document, voir c’est quoi votre urgence. »

Les sinistrés peuvent aussi en tout temps contacter le 811. On les écoutera et, au besoin, ils seront dirigés vers des psychologues ou d’autres professionnels.

L’entreprise canadienne en ressources humaines Morneau Sheppell a aussi mis sur pied une ligne d’écoute téléphonique pour tous ceux qui ont besoin d’un soutien émotionnel. Elle met gratuitement à la disposition des sinistrés les services de ses psychologues.

« On a des professionnels qui sont habitués à entendre. Ils vont les écouter, ils vont tenter de les diriger vers les services publics, parce qu’on a l’information, et ceux qui sont extrêmement stressés ou qui auraient des difficultés, les rediriger vers les hôpitaux ou leurs médecins », explique Sylvain Authier, vice-président pour le Québec et l’Atlantique chez Morneau Sheppell.

Il ajoute que ces consultations au téléphone permettent aux gens de ventiler un peu, de prendre du recul, et de voir que c’est normal d’être tendu ou de pleurer dans de telles situations.

On sait que le stress post-traumatique ça existe, et il important pour nous que les gens nomment ce qu’ils vivent, pour ne pas se retrouver avec des cauchemars pendant des années, des difficultés qui peuvent prendre quelquefois plusieurs années à apparaître, et dont l’événement déclencheur était évidemment les inondations. Sylvain Authier, de Morneau Sheppell

L’entreprise a fait la même chose l’an dernier lors des feux de forêt à Fort McMurray, et elle a reçu de très nombreux appels des sinistrés.

http://ici.radio-canada.ca/

Êtes-vous cœliaque ou plutôt sensible au gluten?


Beaucoup de gens prétend d’être intolérant au gluten. Il est préférable que le diagnostique par des médecins le confirme ou l’infirme et être guidé par des gens compétents en nutrition pour éviter des carences. De plus ceux qui veulent maigrir, enlever le gluten n’est pas la solution pour les mêmes raisons
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Êtes-vous cœliaque ou plutôt sensible au gluten?

 

NO BREAD

HuffPost Québec  |  Par Catherine Lefebvre

Maintenant que le raz de marée des aliments sans gluten est passé et que nous avons arrêté de nous autodiagnostiquer une intolérance au gluten dès que nous avons du mal à digérer, que reste-t-il de la maladie coeliaque?

C’est maintenant plutôt bien connu, le gluten est la protéine majoritairement retrouvée dans le blé et les céréales de la même famille, l’épeautre, le kamut, l’orge et le seigle. L’avoine en est souvent contaminée par les céréales contenant du gluten dans les usines de transformation. Le gluten est responsable des troubles gastro-intestinaux dont souffrent les personnes atteintes de la maladie coeliaque, touchant environ 1% de la population. À noter qu’elle est plus fréquente chez les personnes atteintes de diabète de type 1, de maladies auto-immunes de la glande thyroïde et du foie, et d’arthrite rhumatoïde juvénile.

Le gluten peut aussi être en cause chez les personnes souffrant de sensibilité au gluten non coeliaque (SGNC) qui s’apparente souvent au syndrome du côlon irritable (SCI). Les symptômes de la SGNC peuvent se manifester autrement que sous forme de maux gastro-intestinaux. Bien que ses causes et son mécanisme d’action ne soient pas encore tout à fait bien compris, nous savons maintenant qu’elle toucherait de 3 à 6% de la population. Parmi ses symptômes les plus fréquents au-delà de ceux gastro-intestinaux, notons l’eczéma, la fatigue, les maux de tête et la dépression.

Les personnes souffrant de SGNC peuvent également être sensibles à d’autres irritants, aussi connus sous l’acronyme FODMAP (fermentable, oligo-, di-, monosaccharides and polyols). Cela regroupe entre autres les fructanes (ex. : inuline), le fructose, le lactose, le sorbitol et le xylitol. Ces différents types de sucres se retrouvent un peu partout dans l’alimentation, notamment dans les légumineuses, certains fruits et légumes, le miel, les produits laitiers, les bonbons et la gomme à mâcher sans sucre. Depuis quelques années, la diète FODMAP fait suite à l’alimentation sans gluten pour aider à apaiser les nombreux malaises gastro-intestinaux dont souffrent plusieurs d’entre nous. À voir la quantité d’aliments riches en FODMAP, il est tout à fait recommandé de consulter un(e) nutritionniste pour nous guider convenablement dans ce processus laborieux.

De plus, il est toujours préférable de consulter notre médecin afin d’obtenir le bon diagnostic, plutôt que d’entreprendre un virage alimentaire restrictif. Il serait dommage d’enlever plusieurs céréales et autres aliments de notre alimentation, sans que cela soit nécessaire. Si le retrait du gluten est toutefois pertinent, consultez le site de la Fondation québécoise de la maladie coeliaque, afin d’obtenir des informations crédibles et de bons outils pour adapter votre alimentation correctement. www.fqmc.org

Vrai ou Faux?

La maladie cœliaque se guérit grâce à un régime sans gluten. FAUX. Il n’existe aucun médicament guérissant la maladie cœliaque. Le régime sans gluten est actuellement la seule façon de contrôler la maladie cœliaque. Il nécessite d’être suivi de façon stricte et pour la vie ce qui permet de prévenir les symptômes et les complications à long terme.

Le régime sans gluten fait maigrir. FAUX. C’est plutôt en bannissant plusieurs produits alimentaires ultra transformés, riches en gras et/ou en sucre (pâtisseries, pizza, etc.) parallèlement avec un changement global d’habitudes de vie que survient en général une perte de poids après l’adoption d’un régime sans gluten.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Une épidémie de la tordeuse du bourgeon d’épinette menace les forêts


Je me souviens quand la tordeuse d’épinette a fait des ravages en Abitibi, mon père a tout fait pour protéger ses arbres que nous avions sur le terrain et on peut dire qu’il a réussi. Mais une forêt cela est beaucoup plus difficile
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Une épidémie de la tordeuse du bourgeon d’épinette menace les forêts

La tordeuse des bourgeons de l'épinette se nourrit des... (Photo Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs)

La tordeuse des bourgeons de l’épinette se nourrit des nouvelles aiguilles de sapin beaumier – son repas préféré – et aussi d’épinette, qui est son deuxième choix.

PHOTO MINISTÈRE DES FORÊTS, DE LA FAUNE ET DES PARCS

 

STÉPHANIE MARIN
La Presse Canadienne

Une autre épidémie de la tordeuse des bourgeons de l’épinette frappe le Québec. Les experts s’en inquiètent, car le réchauffement du climat lui ouvre de tous nouveaux garde-manger au Nord où l’insecte risque de ravager les forêts commerciales.

L’impact est déjà senti: l’insecte a été trouvé cette année pour la première fois au Labrador, dans un territoire très au Nord, pour la première fois en 100 ans.

En 2016, il y a actuellement sept millions d’hectares d’arbres défoliés au Québec- ce qui est l’équivalent de l’état américain de la Virginie-Occidentale, a indiqué Daniel Kneeshaw, professeur d’écologie forestière à l’UQAM, aussi membre du Centre d’études de la forêt.

Il a présenté mercredi des résultats de ses études lors d’une table ronde organisée par le consortium de recherche Ouranos sur la climatologie régionale et l’adaptation aux changements climatiques, dans la foulée du colloque du Centre d’étude de la Forêt, qui s’est tenu plus tôt cette semaine.

«On est au début d’une épidémie», soutient le chercheur.

Les régions les plus touchées pour le moment sont au nord de Baie-Comeau et aussi au Saguenay-Lac-Saint-Jean.

Lors de la dernière grande épidémie au Québec, dans les années 1970 et 1980, il y a eu 35 millions d’hectares défoliés, soit 5 fois plus que la situation actuelle, a-t-il précisé.

Cet insecte ravageur se nourrit des nouvelles aiguilles de sapin beaumier – son repas préféré – et aussi d’épinette, qui est son deuxième choix.

«Notre grande inquiétude avec les changements climatiques, c’est que sa préférence va changer pour l’épinette noire. Et si cette préférence change, ça va ouvrir tout un garde-manger qui n’était pas nécessairement disponible là avant».

Et le réchauffement du climat pourrait mener à un meilleur synchronisme entre le cycle d’éclosion des bourgeons et celui de la tordeuse.

En voici la raison: lorsque l’insecte émerge de son cocon au printemps, il est affamé. Si les bourgeons des arbres ne sont pas encore sortis, il n’a rien à manger et meurt. C’est pourquoi il ne sévissait pas dans les territoires nordiques: il sortait de son hibernation avant la sortie des aiguilles. Mais maintenant que le climat est plus chaud, les bourgeons sortent aussi plus tôt au nord, alors la nourriture est disponible quand les insectes émergent.  Il est donc à craindre qu’ils aillent y vivre et s’attaquent aux forêts d’épinettes noires, les plus prisées par les entreprises forestières.

Ce qui pourrait affecter la productivité des forêts pour le bois d’oeuvre et les pâtes et papiers.

«Ça fait peur aux forestiers», dit le professeur.

La défoliation grave se produit lorsque la tordeuse mange 70 % ou plus des nouvelles aiguilles de l’année. Après plusieurs années consécutives de défoliation grave causée par la tordeuse, une partie plus ou moins importante des arbres peut mourir, selon le ministère québécois des Forêts, de la Faune et des Parcs.

Quant au lien entre cette situation et les changements climatiques, M. Kneeshaw dit ne pouvoir l’attribuer à cela à 100 %.

Il y a d’autres facteurs qui peuvent jouer, dit-il, «mais il y a des raisons d’être inquiet».

La tordeuse des bourgeons de l’épinette est l’insecte le plus destructeur des peuplements de conifères de l’Amérique du Nord, selon le ministère.

http://www.lapresse.ca