La routine


On veut plus, on voudrait qu’il se passe quelque chose dans notre vie de différent, mais rien n’arrive tout seul, il faut que nous bougions pour que les choses changent
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La routine

 

Si on ne change rien dans sa vie et qu’on reproduit sans cesse la même routine, il ne faut pas s’étonner, il ne faut pas s’étonner que rien ne se produise

Inconnu

Ce peintre polonais a appris à « photographier les rêves »


Un artiste polonais, Zdzisław Beksiński (qui est décédé) s’est fait connaître avec ses peintures surréalistes, apocalyptiques. Il avait l’habitude de dire : « Je souhaite peindre de la même manière que si je photographiais un rêve ». « Ce qui importe, c’est ce qui apparaît dans votre âme, pas ce que vos yeux voient et que vous pouvez identifier ». J’avoue aimer ce genre d’art, mais bien sûr, pas sur mes murs d’appartements
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Ce peintre polonais a appris à « photographier les rêves »,

 

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Zdzisław Beksiński

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Zdzisław Beksiński

http://bridoz.com/

Le Saviez-Vous ► 75 % du catalogue IKEA est en images de synthèse


L’infographie est le domaine de la création d’images numériques assistée par ordinateur, j’imagine que cela sauve du temps et de l’argent de faire un catalogue qui ressemble vraiment à des photos d’une pièce entièrement meublée et décorée
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75 % du catalogue IKEA est en images de synthèse

 

 

 

Guillaume Champeau

Saviez-vous que les trois-quarts des produits présentés par IKEA n’ont pas été photographiés, mais rendus en images de synthèse ? C’est même le cas pour plus d’un tiers des pièces de maison entièrement reconstituées.

Avez-vous déjà feuilleté un catalogue IKEA en vous demandant comment faisait le géant suédois pour avoir autant de décors différents dans lesquels mettre en valeur ses produits ? S’il a pendant longtemps reconstitué des intérieurs de maisons et d’appartements dans ses studios photos, le fabricant de meubles en kit a entamé une véritable révolution interne à partir du milieu des années 2000, en jetant son dévolu sur les reconstitutions photo-réalistes en images de synthèse.

Le site spécialisé CGSociety a ainsi interrogé Martin Enthed, le directeur technologique de la filiale IKEA Communications AB, basée en Suède. Il raconte que c’est en 2004 que la firme a décidé de passer progressivement de la photo traditionnelle au rendu 3D, et que la première image de synthèse à faire son apparition dans un catalogue IKEA fut la chaise « Bertil », en 2006. L’idée de base était de faciliter les prises de vue sur fonds blanc pour le site web : 

Huit ans plus tard, environ 75 % des produits présentés dans le catalogue IKEA ne sont plus des photographies, mais des représentations en 75 % du catalogue IKEA est en images de synthèse. La firme a réalisé un gros travail de reconversion en interne, en obligeant ses photographes à suivre des formations de conception et de rendu 3D, et réciproquement.

Les équipes de communication du groupe disposent d’une base de 25 000 modèles, qui sont tous modélisés avec un niveau de précision très important. Chaque produit doit pouvoir être rendu sans que l’artifice se voit dans une résolution de 4000 x 4000 pixels (16 Mpix).

« Nous devons pouvoir faire ce qu’on veut avec les rendus. Les imprimer sur de grands murs dans les magasins si nous avons besoin. Même si la plupart ne sont jamais utilisés que sur le site web, ils ont tous la capacité d’être imprimé à très haute résolution », explique Enthed.

C’est en 2010 que IKEA a franchi un pas supplémentaire en intégrant à son catalogue toute une pièce rendue en images de synthèse. L’année suivante, ce fut quatre ou cinq pièces de plus. Et aujourd’hui, 35 % des images scénarisées sont rendues avec V-Ray, le moteur de rendu utilisé en lien avec 3DS Max, le logiciel de modélisation.

Pour calculer le rendu des images, très exigeant en ressources systèmes, IKEA a développé son propre système maison. Tous les ordinateurs de la firme sont mis à contribution, même celui du comptable ou du commercial. Dès qu’un ordinateur n’est pas utilisé, pendant une pause, une réunion, ou la nuit, sa capacité de calcul est mise au service des rendus 3D.

« Le système fonctionne bien, la fil d’attente des rendus est vidée quasiment chaque jour. Ce sont des images d’images », conclut Martin Enthed.

http://www.numerama.com

Une famille de Russie vit en compagnie de 40 serpents


Je peux comprendre que des gens aiment les serpents. Je les trouve moi-même fascinant. Cependant, avoir ces reptiles comme animal de compagnie, c’est contre nature, en avoir 40, c’est une obsession. Bien que le papa affirme qu’ils ne sont pas agressifs, je crains quand même pour les enfants
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Une famille de Russie vit en compagnie de 40 serpents

 

En Russie, cette famille semble d’abord normale… et pourtant, en soulevant quelques coussins, on s’aperçoit qu’il y a chez eux quelque chose de très différent: ils ont 40 serpents!

Les reptiles cohabitent avec la famille Bautin depuis 2010. Le père, Pavel, raconte que c’est sa femme qui souhaitait à l’origine vivre avec ces étonnants animaux de compagnie.

«Maintenant c’est comme une drogue, on ne peut plus arrêter», confie Pavel, qui assure que les serpents sont paisibles et dociles, et pas du tout agressifs.

http://quebec.huffingtonpost.ca

Cancer des ovaires: Johnson & Johnson de nouveau condamné


Mauvaises nouvelles pour Johnson & Johnson et sa poudre de talc qui est condamné à indemnisé une femme atteinte du cancer des ovaires dû à l’utilisation de ses produits
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Cancer des ovaires: Johnson & Johnson de nouveau condamné

 

Aux Etats-Unis, un tribunal du Missouri vient de condamner l’entreprise pharmaceutique Johnson & Johnson à verser plus de 100 millions d’euros (150 millions de dollars canadiens) à une sexagénaire victime d’un cancer des ovaires.

La plaignante pointe du doigt un talc, destiné à la toilette intime, qu’elle dit avoir utilisé pendant de nombreuses années, avant de tomber malade.

Johnson & Johnson a annoncé son intention de faire appel. En un an, l’entreprise a déjà été condamnée à trois reprises pour des motifs identiques, et est visée aujourd’hui par plus de 2000 poursuites judiciaires.

La justice accuse le groupe pharmaceutique de ne pas avoir suffisamment informé ses clients sur les risques de cancers liés à ses produits à base de talc.

http://quebec.huffingtonpost.ca

On ne se brosse pas bien les dents, selon les scientifiques


Ce qu’il faut retenir, que la meilleure façon, semble-t-il, de se brosser les dents ainsi le fil dentaire ce fait avec grande douceur. Pour les caries, mieux vaut éviter le sucre et les hydrates de carbone simples (glucides)
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On ne se brosse pas bien les dents, selon les scientifiques

 

«Hygiène dentaire» | https://www.flickr.com/photos/sarahxic/ via Flickr CC License by

«Hygiène dentaire» | https://www.flickr.com/photos/sarahxic/ via Flickr CC License by

Repéré par Galaad Wilgos

Repéré sur Popular science

De toute façon, pour prévenir les caries, il faut surtout éviter le sucre.

 

Nous ne nous brosserions pas correctement les dents –d’ailleurs, les brosser comme, du reste, les nettoyer avec du fil dentaire ne seraient pas forcément très utiles pour prévenir les caries. C’est du moins ce que nous explique un article de Popular science, qui nous enjoint à «prendre du recul et à évaluer notre travail de nettoyage».

Tout d’abord, il faut rappeler une chose qui contredit certains mythes bien ancrés depuis l’enfance: se laver les dents ou se les nettoyer avec du fil dentaire n’aurait pas d’impact significatif sur la prévention des caries, affirme Philippe Hujoel, dentiste et professeur de santé orale à l’université de Washington (School of Dentistry)–bien que le fluor dans certains dentifrices renforce les dents. Le seul moyen de prévenir l’apparition de caries est simplement d’éviter le plus possible le sucre et les autres hydrates de carbone simples. Nettoyer et brosser permettent cependant de garder ses dents propres et esthétiquement plaisantes.

En outre, pour Hujoel, il est essentiel que les professionnels se basent sur des études scientifiques pour conseiller la meilleure routine d’hygiène dentaire. Et le consensus scientifique, d’après lui, explique, par exemple, que le fil dentaire n’est utile pour la plupart des gens qu’en cas de nourriture coincée entre les dents, de présence de plombages ou de travail de restauration dentaire. Le cas échéant, il est nécessaire de nettoyer délicatement, afin notamment d’éviter de frotter les gencives et de les irriter.

Avec délicatesse

L’irritation n’est d’ailleurs pas le seul problème d’un nettoyage trop agressif, continue Popular Science. Nettoyer ainsi, tous les jours et d’années en années, pourrait faire diminuer la présence de gencive au point de créer des espaces entre les dents –de véritables nids à bouffe qui sont par ailleurs irréversibles. Cela pourrait même, in fine, exposer la racine des dents, rendant le nettoyage à l’aide d’un fil dentaire une obligation pour enlever les particules de nourritures qui s’y accumuleraient alors. Il faut donc, selon Hujoel, nettoyer le plus délicatement possible uniquement au point de rencontre des dents, et arrêter une fois les particules de nourritures enlevées.

Quant à se brosser les dents, le docteur recommande un dentrifice avec du fluor, dont l’efficacité dans la prévention des caries est prouvée –même si rincer sa bouche avec de l’eau juste après risque d’enlever une grande partie de ce fluor. Là aussi, se brosser les dents doit être fait avec délicatesse: il ne faut pas appuyer trop fort, le but étant avant tout d’appliquer le fluor sur les dents tout en enlevant les plaques dentaires et la nourriture.

http://www.slate.fr

Quel rôle pour papi et mamie?


Être grand-parent est tellement différent que d’être parent et c’est important d’avoir de bonnes relations avec les parents et petits-enfants. Mais comment se comporter pour ne pas faire de vagues et ouvrir les hostilités. Je crois que je réussis bien sur ce côté. Les consignes, je les suis presque toutes et je ne m’impose de la façon qu’ils les éduquent ni de la façon qu’il les élève .. De toute manière dans mon temps, je n’aimais pas les mauvaises critiques sur ma famille alors mes enfants ont leurs propres expériences à vivre
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Quel rôle pour papi et mamie?

 

À la naissance des enfants, très souvent, les relations avec nos parents... (Photo The New York Times)

PHOTO THE NEW YORK TIMES

 

OLIVIA LÉVY
La Presse

À la naissance des enfants, très souvent, les relations avec nos parents changent. Les joies se multiplient… tout comme les tensions qu’il peut y avoir entre les générations. Les grands-parents sont souvent d’un grand soutien pour les parents, mais peuvent-ils critiquer ou intervenir dans l’éducation de leurs petits-enfants?

Grands-parents, mode d’emploi

Quand nous devenons parents, des changements surviennent dans les relations que nous entretenons avec nos propres parents, qui deviennent, eux, grands-parents. Comment gérer et définir les rôles de chacun? Entrevue avec la docteure en psychologie Vittoria Cesari Lusso, elle-même grand-mère et auteure de Parents et grands-parents, rivaux ou alliés?

Qu’est-ce qui a le plus changé d’une génération à une autre?

L’allongement de l’espérance de vie. C’est la première fois dans l’histoire de l’humanité que trois, parfois quatre (et même cinq) générations vivent de longues années ensemble. On se rend des services mutuels, on se fait plaisir les uns et les autres, mais il n’y a pas eu d’apprentissage à vivre ensemble pendant tout ce temps! Être des grands-parents s’invente tous les jours, et c’est un rôle qui doit être négocié avec les parents. Il y a aussi, à travers les années, le rôle de la femme qui a changé. Elle a intégré le monde du travail, ce qui fait que les grands-parents ont eu une plus grande place dans la garde des petits-enfants. L’autre phénomène que nous vivons, c’est l’éclatement des modèles familiaux. Les valeurs attachées à la vie de couple et à la vie familiale ont changé, on doit s’épanouir avant tout et viser haut dans la qualité de sa relation de couple, mais elle s’avère souvent décevante! Il y a davantage de ruptures des jeunes parents, et il y a là des conséquences sur le quotidien des grands-parents. C’est donc plein de nouvelles choses à gérer!

Quelles sont les tensions les plus fréquentes entre les parents et les grands-parents?

La sensation, parfois, qu’ont les grands-parents, c’est que les parents sont trop sévères avec leurs enfants, qui sont leurs petits-enfants! Une bonne partie des grands-parents se demandent s’ils doivent intervenir ou non. Se taire ou pas? D’autres sujets de divergence, ce sont les disputes entre cadets et aînés. Il y a aussi les questions d’éducation: les parents se plaignent que chez les grands-parents, il n’y a pas de limites et que les enfants sont insupportables quand ils reviennent chez eux! Ou alors, j’entends toujours des commentaires du genre:

«Ma mère me prend toujours pour une gamine, elle me donne des conseils et me fait des listes, alors que je suis une mère responsable!»

Il y a aussi des grands-parents qui s’approprient un peu trop leurs petits-enfants – par exemple, ils les emmènent chez le coiffeur sans consulter les parents, ce qui peut énerver!

Les grands-parents doivent-ils suivre les consignes d’éducation que leur donnent leurs enfants pour les petits-enfants?

Oui, évidemment. Il y a des grands-parents qui me disent:

«J’ai des consignes à suivre comme si j’étais une employée de ma fille ! Elle pourrait me faire confiance!»

C’est vrai que pour les bébés, par exemple, les choses ont tellement changé d’une génération à l’autre que, parfois, il est bon d’avoir des limites et des consignes très claires à suivre.

Quel est le rôle des grands-parents?

Il y a un rôle psychologique et affectif qui est très fort. Ça élargit la sphère affective des petits-enfants. Les petits-enfants, vers 4 ou 5 ans, commencent à comprendre la lignée des générations et demandent à leurs grands-parents comment étaient leurs parents quand ils étaient petits, ça les amuse beaucoup! Les grands-parents, aujourd’hui, apportent du soutien aux parents qui ont des vies très occupées (les grands-parents aussi!) en gardant leurs petits-enfants.

Vous écrivez que les rapports entre les beaux-parents et les belles-filles, ça peut être un terrain volcanique?

Ou glacial… Chaque famille a des habitudes différentes, et on a parfois l’impression d’être en terrain inconnu avec sa belle-fille ou son gendre, ou avec la famille de ceux-ci. Vous savez, des personnes complètement étrangères l’une à l’autre se retrouvent à faire partie de la même famille, quel que soit leur degré de sympathie. Les petites rivalités, ça fait partie de la nature humaine, à petites doses, disons.

Y a-t-il un stress physique et psychologique quand on garde ses petits-enfants?

Oui. Quand les grands-parents gardent leurs petits-enfants, ils peuvent être envahis par l’anxiété devant ces petits-enfants à protéger. On veut les rendre sains et saufs au papa et à la maman ! Quand l’âge avance, il faut aussi que les grands-parents acceptent leurs limites physiques, car c’est une grande responsabilité de garder des petits. On ne veut pas qu’il leur arrive quoi que ce soit. Les demandes des parents sont aussi trop grandes, parfois ils voudraient que leurs parents gardent leurs enfants pendant de longues périodes. Ils ne sont pas à leur disposition! Même les grands-parents qui sont très enthousiastes à garder leurs petits-enfants sont les premiers à dire qu’ils manquent souvent de reconnaissance de la part de leurs enfants.

«Ils pourraient nous remercier de notre disponibilité!»

C’est une joie d’avoir ses petits-enfants, mais c’est bien d’avoir aussi un petit signe de reconnaissance. Il ne faut pas non plus que les parents deviennent dépendants des grands-parents pour garder leurs petits-enfants, ça nuit aux relations familiales.

 

Parents et grands-parents témoignent 

Florence, 43 ans mère de deux enfants de 13 et 10 ans

«À l’époque de mes parents, les enfants étaient des accessoires de leur vie, alors que pour nous, nos enfants sont le centre du monde. Mes parents avaient d’abord leur vie, et ensuite, ils avaient leurs enfants. On n’a pas les mêmes priorités aujourd’hui, au point où ma mère me demande souvent : ‟Est-ce que tu ne dévoues pas trop ta vie à tes enfants? Tes enfants ne sont-ils pas trop gâtés? » Quand on devient mère, on se questionne sur l’éducation qu’on a reçue et on remet beaucoup de choses en question. Depuis que j’ai des enfants, je dirais que je suis plus proche de ma mère, même s’il y a des tensions nouvelles. […] Quand ma mère me fait des remarques sur l’éducation de mes enfants, ça m’énerve, et elle ne se retient pas pour critiquer!»

Céline Dupont, 67 ans grand-mère de deux petits-enfants de 5 et 7 ans

Il y a 11 ans, elle a déménagé de Sept-Îles à Montréal pour se rapprocher de sa fille, qui n’avait pas encore d’enfants.

«Je suis surprise de voir à quel point mes petits-enfants ont pris une si grande importance dans ma vie! Je ne pensais pas que j’allais être une mamie comme je suis ! C’est de l’amour inconditionnel, et ça m’apporte tellement de bonheur de m’occuper de mes petits-enfants. Mon lien avec ma fille a énormément changé depuis qu’elle a des enfants… Je me suis vraiment rapprochée d’elle, et nos relations se sont adoucies. On a une relation plus humaine, plus chaleureuse, plus intime, nos liens sont plus forts. J’aime la façon dont elle élève ses enfants et j’admire sa façon d’être maman. Je ne suis pas une grand-mère envahissante, je ne vais pas dire à ma fille quoi faire, je vais donner mon opinion quand ma fille me demande conseil.»

Pascale*, 57 ans mère de deux enfants de 26 et 29 ans

«Quand on devient mère, on traverse la ligne et on entre dans le camp des parents! On a énormément de caractère, ma mère et moi, et j’ai reçu une éducation très stricte. Et je dis souvent que si ma mère avait été aussi indulgente avec moi qu’elle l’est avec mes fils, je serais peut-être moins folle aujourd’hui! Je dis ça en plaisantant, mais ce n’est pas innocent comme propos! Ma mère a 84 ans, elle m’a beaucoup aidée avec mes fils quand ils étaient petits, elle a développé une relation privilégiée avec eux et je ne suis pas du tout jalouse de leur complicité, au contraire, mes fils l’adorent et je suis très contente. Et je me dis que le fait d’être une grand-maman gâteau, peut-être est-ce une façon de réparer sa maternité ? Par contre, j’avais un rapport difficile avec mon ex-belle-mère. Elle n’en faisait qu’à sa tête avec les enfants et ne respectait absolument pas nos principes d’éducation.»

Mélanie*, 40 ans mère de deux enfants de 4 et 5 ans

«Ce qui a changé depuis que je suis devenue mère de famille, c’est que je vois mes parents plus souvent. Ce qui est surprenant, c’est que mon père, qui a 80 ans, a développé une quasi-obsession pour ses petits-enfants, à tel point que c’est très difficile d’avoir une conversation avec lui si ça ne porte pas sur le sujet des petits-enfants. Ça occupe 100 % de son esprit! Il vient me voir presque tous les jours, sans ma mère! Ce qui est bien, c’est qu’il me donne un coup de main même si très rapidement, quand un enfant pleure, il dit: ‟Oh, il a besoin de sa maman, ce petit », et il me le redonne. Il passe parfois des petits commentaires sur certains éléments de l’éducation, mais il est très diplomate. Pour ce qui est de ma belle-mère, elle est toujours patiente, disponible et jamais envahissante, franchement, je suis contente de l’avoir.»

Marcel Rondeau, 67 ans grand-père de deux petits-enfants de 1 an et 3 ans

«Je suis le premier répondant pour la garde de mes petits-enfants ! Je suis beaucoup plus présent depuis que ma fille et son conjoint ont des enfants. Ça me fait plaisir de les voir et de m’amuser avec eux, et je suis content aussi de pouvoir aider ma fille à avoir un peu de répit. J’ai été absent dans le passé avec mes enfants lors de ma séparation, je les voyais environ deux fois par mois, alors c’est important pour moi d’être présent. Je suis à la retraite, j’ai du temps, et ça me fait tellement plaisir!»

Sylvie, 66 ans grand-mère de trois petits-enfants

«Ma relation avec mes deux filles a changé depuis qu’elles sont devenues des mères de famille. Il y a des désaccords sur certaines choses, par exemple, quand je vois tout l’équipement électronique de mes petits-enfants, je trouve qu’ils devraient passer plus de temps dehors! Par moments, ça manque de discipline, mais ce ne sont pas mes enfants! Je ne suis pas là pour faire leur éducation. J’offre un rôle de soutien, je prépare des repas, je vais garder, et j’ai une belle complicité avec mes petits-enfants. Oui, j’écoute les consignes que me donnent mes filles, et je me le fais rappeler si je ne les suis pas! Je crois qu’il est plus difficile d’être parents aujourd’hui! Le rythme des parents est fou, et c’est pour cette raison que les grands-parents sont plus présents aujourd’hui.»

http://www.lapresse.ca

Les renards polaires de la baie d’Hudson sont victimes du réchauffement climatique


Le changement climatique fait de plus en plus de victimes chez les animaux. Que ce soit l’environnement, leur alimentation ….
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Les renards polaires de la baie d’Hudson sont victimes du réchauffement climatique

 

Un renardeau arctique dans le nord du Manitoba

Un renardeau arctique dans le nord du Manitoba   Photo : Jacqueline Verstege

De nouvelles recherches menées par une équipe de l’Université du Manitoba démontrent que la population de renards arctiques située à proximité de la baie d’Hudson ne cesse de diminuer en raison de la baisse de la durée de la couverture neigeuse ainsi que de la formation de plus en plus tardive des glaces.

« La qualité et la quantité de la neige revêtent une importance particulière pour les renards arctiques, parce qu’elle fournit un environnement chaud où peut vivre et se reproduire sa proie pendant l’hiver », explique la scientifique Jacqueline Verstege, de l’Université du Manitoba, ajoutant que les renards dans la région de Churchill sont situés à l’extrémité sud de l’aire de répartition de leur espèce.

En 2016, la couverture neigeuse au printemps dans l’Arctique nord-américain a connu sa plus petite étendue en mai avec seulement 4 millions de kilomètres carrés. C’est la plus faible depuis le début des observations par satellites, en 1967.

Source : Agence océanique et atmosphérique américaine

Mme Verstege explique que le groupe a examiné les données démographiques annuelles des renards, qui remontent jusqu’aux années 1950, ainsi que les informations relatives aux populations de proies et aux précipitations hivernales.

« Il existe vraiment une relation positive entre la qualité de la neige, l’abondance des lemmings ainsi que la reproduction et la viabilité des portées de renardeaux », affirme la chercheuse d’origine ontarienne.

Moins il y a de neige, moins il y a de lemmings, car ils n’arrivent pas à survivre à l’hiver sans l’isolation que fournit la neige, et donc moins il y a de renards arctiques.

Jacqueline Verstege, biologiste

Les renards arctiques, aussi appelés renards blancs, renards bleus, renards polaires ou isatis, mangent principalement des lemmings, mais aussi des campagnols, des bernaches et des œufs d’autres oiseaux migrateurs. Ils ont l’habitude d’emmagasiner des carcasses dans leurs tanières au cas où ils se trouveraient sans nourriture l’hiver.

Toutefois, comme de moins en moins de lemmings et d’autres rongeurs offrent une source de nourriture, les renards polaires en sont venus à manger des bébés phoques et les carcasses abandonnées par les ours polaires pour compenser la pénurie de vivres.

Le problème, c’est qu’il y a un décalage grandissant entre le départ des bernaches vers le sud et la couverture de glace de mer, qui permet l’accès aux phoques et à d’autres carcasses. La formation de glace commence de plus en plus tard et [la glace] fond de plus en plus tôt.

Jacqueline Verstege, biologiste

Il en résulte que des renards arctiques sans ressources meurent de faim entre les saisons.

La rivalité fraternelle

Le réchauffement de l’Arctique a aussi permis au renard roux d’investir le territoire du renard blanc, devenant le rival principal de ce dernier dans la chasse aux petites proies dans la région.

Alors qu’ailleurs dans l’Arctique le renard roux est devenu le principal prédateur du renard blanc, la biologiste Jacqueline Verstege affirme que ce phénomène ne semble pas présent dans les populations de renards qui se côtoient de plus en plus dans le nord du Manitoba.

« Nous avons vu qu’il y avait une relation positive entre les renards roux et les renards arctiques. Donc, plus il y avait de renards roux, plus il y avait de renards arctiques », déclare Mme Verstege, ajoutant qu’il faudrait toutefois surveiller de près les effets de la compétition entre les deux espèces.

Des « ingénieurs » de l’écosystème

Jacqueline Verstege dit que les conséquences d’une éventuelle disparition des renards arctiques seraient néfastes, car ceux-ci sont des « ingénieurs » de l’Arctique.

Un groupe de chercheurs de l’Université du Manitoba auquel appartenait Mme Verstege a découvert l’année dernière que presque trois fois plus de végétation pousse autour des tanières des renards arctiques qu’ailleurs dans la toundra, car elle est engraissée par leurs excréments et ce qui reste de leurs proies.

Une prise aérienne près de Churchill, au Manitoba, montre la végétation entourant des tanières de renards arctiques.

Une prise aérienne près de Churchill, au Manitoba, montre la végétation entourant des tanières de renards arctiques.   Photo : Jacqueline Verstege

Ces plantes attirent à leur tour des herbivores comme les caribous, les lemmings et les lièvres, tandis que les restes d’oies tuées par les renards attirent des charognards comme les ours polaires, les loups, les goélands et les corbeaux.

L’effet combiné de tous ces animaux près des tanières augmente la quantité de nutriments qui y nourrit la toundra.

Il existe environ 100 terriers de renards dispersés le long de la côte de la baie d’Hudson, de Cape Churchill jusqu’au sud de la rivière Broad, dans le parc national Wapusk.

http://ici.radio-canada.ca