La patience


Un atout que beaucoup de personnes ont perdu avec le temps. Pourtant, il y n’y a que la patience qui peut nous rendre la vie moins difficile. De toute manière, il y a des choses qu’on n’y peut rien et d’autres qu’il faut du temps pour que cela se règle
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La patience

 

La patience est d’accepter calment que les choses arrivent dans un ordre différent de celui qu’on espérait

David G. Allen

La réaction d’un matou au retour de son maitre absent 20 jours.


Pour un chat, autant qu’il peut dormir, manger et recevoir quelques câlins alors le reste .. mais ce chat est vraiment attaché à son maître. Qu’il semble trouver son absence vraiment longue. Au bout d’une vingtaine de jours, il revient, c’est la fête de bisous et des câlins
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La réaction d’un matou au retour de son maitre absent 20 jours.

 

Le Saviez-Vous ► Ce barbier tue ses clients puis, un autre homme les dépèce


J’ai vu le film de Sweeney Todd avec Jonny Depp, et j’ai trouvé cela vraiment dégoutant. Et il semble qu’avec de légère différence du film, que ce barbier aurait probablement existé ainsi qu’un pâtissier qui avec les victimes préparaient des pâtés à la viande qui étaient aimé par la population sans savoir qu’ils mangeant de la viande humaine
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Ce barbier tue ses clients puis, un autre homme les dépèce

 

bee.girl

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Quand vous pensez à Paris, vous imaginez sûrement les beaux monuments, la capitale flamboyante, ses grandes avenues, les grands magasins et restaurants et les centaines de lieux chargés d’histoire. Depuis quelques années, de nombreux tours proposent de visiter Paris de façon originale selon des thématiques spécifiques. L’objectif est de découvrir la capitale sous un angle que l’on ne connait pas. Car on ne sait pas toujours ce qui s’est passé dans les rues dans lesquelles on passe.

Saviez-vous par exemple qu’au numéro 20 de la rue Chanoinesse, sur l’île de la Cité, se sont déroulés des crimes si horribles qu’ils auraient inspiré de Sweeney Todd. L’histoire de cet assassin est extrêmement célèbre, surtout au Royaume-Uni et le réalisateur Tim Burton en a même fait un film avec Johnny Depp sorti en 2007? Mais le fameux barbier tueur aurait donc existé dans le Paris médiéval au 14e siècle.

L’histoire raconte qu’en 1387, deux hommes, un barbier et son voisin pâtissier décidèrent d’unir leurs ‘talents’ pour tuer et transformer en pâtés à la viande les clients venus se faire raser. Leur plan était simple, le barbier accueillait ses clients pour un rasage.

Puis, s’il s’agissait de personnes dont la disparition ne serait pas vraiment remarquée, principalement des étudiants étrangers, il les envoyait par une trappe dans la cave où il les égorgeait. Son voisin pâtisser n’avait plus qu’à venir dépecer et découper les malheureux. Il concoctait ensuite avec la chair des pâtés à la viande qui étaient adorés par le tout Paris.

letouj

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Ils auraient pu continuer longtemps mais leurs agissements ont été stoppés par un chien. L’un des clients atrocement assassinés était un étudiant allemand marié et ayant un ami à quatre pattes. Ce dernier l’attendait devant le barbier, désespéré de ne pas le voir sortir. La femme du jeune homme, inquiète de ne pas voir son époux revenir, se lança à sa recherche et trouva le chien devant la boutique. Elle comprit que quelque chose de louche se tramait et appela la police.

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MessyNessyChic

Les agents dépêchés sur place découvrirent la cave de l’horreur dans laquelle des kilos de chair et d’os s’amoncelaient, preuves irréfutables des atrocités commises par les deux hommes. La maison du barbier et celle du pâtissier furent rasées et les deux hommes brûlés vifs. Le pan de mur de la rue Chanoinesse resta vide durant des années avant qu’un commissariat ne soit construit sur l’emplacement de la maison du barbier. Le garage à motos des policiers se trouve désormais à l’endroit où plusieurs siècles auparavant, les deux horribles tueurs assassinaient leurs victimes.

Paris Bise Art

Paris Bise Art

Plusieurs historiens ont rapporté ces faits sans qu’une source officielle ne la confirme. On dit également que l’histoire de Sweeney Todd aurait été inspirée par les agissements d’un pâtissier de la rue de Marmousets. Apparemment plusieurs assassins transformant leurs victimes en pâté à la viande aurait sévi en Europe. Quelle horreur!!!

http://incroyable.co/

Ce robot troue les crânes 50 fois plus vite qu’un chirurgien


Plus rapide, plus précis, mais cela ne doit pas être plus rassurant pour le patient. Par contre, faire un trou dans le crâne .. lui prend environs un peu plus de 2 minutes contre 2 heures pour un médecin. Ce qui va écourter le temps total de la chirurgie
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Ce robot troue les crânes 50 fois plus vite qu’un chirurgien

 

Le HuffPost  |  Par Gregory Rozieres

    Si vous avez peur de la roulette du dentiste, vous n’allez pas apprécier ce nouveau robot, mis au point par des chercheurs de l’Université de l’Utah. Pourtant, il pourrait grandement faciliter la chirurgie du cerveau, rapporte Seeker.

    En effet, cette machine, qui ressemble à une perceuse à colonne classique, a pour but de forer… le crâne des patients. Et elle le fait très, très rapidement. Selon les tests réalisés par les scientifiques, elle va 50 fois plus vite qu’un chirurgien expérimenté. En moyenne, il ne lui faut que deux minutes et demi pour forer un crâne, contre plus de deux heures pour un humain.

    Car faire un trou dans les os crâniens, c’est tout un art. Il y a tout un réseau de nerfs, d’artères et de veines qu’il faut éviter. C’est pour cela qu’actuellement, les médecins prennent leur temps en utilisant un foret à main.

    Dans les blocs d’ici deux ans?

    Pour autant, ce robot ne va pas mettre les chirurgiens au chômage, loin de là. Pour réaliser cette prouesse, la machine doit être nourrie avec les analyses des médecins. Ceux-ci doivent d’abord scanner la tête du patient, pour répertorier la localisation de chacun des obstacles à éviter, mais aussi tenir compte de la densité des os.

    Ensuite, « le logiciel permet au chirurgien de choisir le chemin optimal pour aller d’un point A à un point B, comme avec Google Maps », précise A. K. Balaji, un des auteurs de l’étude.

    Pour l’instant, la machine n’a pas été testée sur de vrais patients, mais sur différents matériaux, puis sur des cadavres humains.

    Les chercheurs, qui publient leurs travaux dans la revue Neurosurgical Focus, espèrent que leur robot fera son entrée dans les hôpitaux d’ici deux ans. Il devrait coûter moins de 100 000 dollars, précise CNN. Cette machine pourrait d’ailleurs être utilisée dans d’autres opérations chirurgicales, par exemple pour forer un trou dans une hanche afin d’y insérer une prothèse.

    http://quebec.huffingtonpost.ca


Un oiseau Gargantua identifié en Espagne


Faut le faire, identifier un animal préhistorique grâce a un seul os. Il semble que les scientifiques ont réussi a donner un nom à un oiseau qui existait depuis environs 72 000 d’année.
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Un oiseau Gargantua identifié en Espagne

 

Le synsacrum de Laño en vue latérale (en haut à gauche), ventrale (en haut à droite), et de devant (au milieu) mesure une dizaine de centimètres de long. Il appartenait à un soieau géant.

Un énigmatique os de la faune crétacée du site de Laño, dans le nord de l’Espagne, vient d’être identifié : il appartient à une espèce comparable aux moas de Nouvelle-Zélande, une espèce d’oiseau géant éteinte au Moyen-Âge.

François Savatier

Dans les années 1990, le site fossilifère crétacé de Laño, situé à la limite des provinces de Burgos et d’Alava, dans le Nord-Ouest de l’Espagne, avait livré un curieux spécimen de synsacrum, un os creux commun aux dinosaures et aux oiseaux. Une équipe internationale de chercheurs comprenant notamment Delphine Angst de l’Université du Cap, en Afrique du sud, et Eric Buffetaut, de l’ENS, vient d’établir à quelle espèce il appartient.

Le synsacrum trouvé à Laño est daté de 72 millions d’années. Cet os composé de plusieurs vertèbres soudées entre elles sur lesquelles s’insèrent les éléments du bassin a forme un abri solide pour les organes abdominaux. Afin de l’identifier, les chercheurs l’ont comparé avec divers os provenant de gisements de la même époque. Des os similaires provenant de l’Aude, de l’Hérault et du Var ont permis d’attribuer l’os de Laño à ution à Gargantuavis philoinos, « l’oiseau Gargantua ».

Pour Eric Buffetaut, le caractère massif de Gargantuavis philoinos fait penser aux Moas de Nouvelle-Zélande. Ces oiseaux herbivores pouvant mesurer jusqu’à 3,6 mètres de haut ont disparu à la suite de l’arrivée des Maoris dans les grandes îles australes vers 1 300 de notre ère. En Nouvelle-Zélande, ils n’avaient pour seul prédateur qu’un aigle géant. Gageons que sur l’île Ibéro-Armoricaine qui, au crétacé, regroupait la péninsule ibérique et le sud de la France actuelle,  l’oiseau Gargantua en avait de nombreux. Cela ne semble pas l’avoir empêché de prospérer, puisque la répartition géographique de ses fossiles suggère qu’il fut endémique sur cette grande île.

http://www.pourlascience.fr

Traduire le langage des dauphins d’ici 2021, le pari fou de cette start-up


Comme tout autre animal, il serait bien de comprendre leur langage, leurs sons, enfin leur communication. Des chercheurs croient qu’avec l’Intelligence artificielle pourrait donner un sérieux coup de main à traduire la communication des dauphins. On ne sait jamais, et c’est peut-être plus réaliste que la colonisation sur Mars
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Traduire le langage des dauphins d’ici 2021, le pari fou de cette start-up

 

DOLPHINS

Le HuffPost  |  Par Grégory Rozières

Parler aux animaux, un vieux rêve qui pourrait devenir réalité? C’est le pari d’une start-up suédoise, qui espère arriver à déchiffrer ce que disent les dauphins d’ici 2021, rapporte Bloomberg.

La société, Gavagai (en référence à la théorie sur le langage du philosophe Quine), n’est pas spécialisée dans l’éthologie, mais dans l’intelligence artificielle. Elle travaille notamment depuis quelques années au développement d’un algorithme capable de comprendre les différents langages humains.

Mais pour une durée de quatre ans, le programme va désormais être utilisé, en partenariat avec l’Institut royal de technologie suédois, pour tenter de trouver un sens aux sons produits par les dauphins.

Pendant tout ce temps, les chercheurs vont analyser les communications de dauphins en captivité et espèrent que le programme développé par Gavagai va réussir à isoler le signal dans le bruit, à donner un sens aux sons.

Le PDG de la société, Lars Hamberg, estime dans The Local que l’idée de communiquer à terme avec des dauphins est « très réaliste, au vu des récentes avancées dans la science et la technologie, notamment concernant l’intelligence artificielle du langage ».

Selon lui, l’avantage de son programme, c’est qu’il cherche du sens plutôt qu’une structure et apprend en se nourrissant d’exemples.

Reste à voir si le résultat sera à la hauteur du coup de publicité. Comme le rappelle National Geographic, si de nombreux chercheurs estiment que les dauphins ont la possibilité d’élaborer des systèmes complexes de communication, les preuves manquent à l’appel.

Qui sait, l’intelligence artificielle permettra peut-être de percer à jour celle, plus naturelle, des dauphins.

http://quebec.huffingtonpost.ca

Les bébés de la baleine à bosse chuchotent pour éviter les prédateurs


Une communication spéciale entre la maman baleine à bosse et son petit, se fait par chuchotements et par frottement. Probablement pour ne pas attirer des soupirants et une demande pour l’allaitement. Une question se pose, avec tous les bruits fait par l’homme, cela pourrait-il avoir un impact sur cette communication entre mère et bébé ?
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Les bébés de la baleine à bosse chuchotent pour éviter les prédateurs

 

 

Par Xavier Demeersman, Futura

Publié le 28/04/2017

Les baleines à bosse adultes peuvent être très bruyantes. Les petits, quant à eux, peuvent se montrer très discrets. Il est question surtout pour eux de ne pas se faire remarquer par des prédateurs et aussi que leur mère ne soit pas courtisée par un mâle qui passerait par là… Les chercheurs qui ont espionné leurs conversations ont fait aussi une autre découverte.

CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Une équipe scientifique qui a suivi deux baleines à bosse femelles et huit bébés a constaté que ces derniers chuchotaient.
  • Ce comportement leur permettrait de ne pas attirer l’attention et aussi de garder leur mère pour eux, à distance des mâles qui pourraient s’intéresser à elles.
  • Les enregistrements montrent aussi que les baleineaux se frottent beaucoup à leur mère, peut-être pour leur réclamer un peu de lait.

C’est connu, les baleines à bosse produisent des sons très puissants qui peuvent être perçus à des kilomètres quand elles se rassemblent et aussi lorsque les mâles recherchent une partenaire. Quant aux petits, une équipe réunissant des chercheurs danois et australiens a constaté qu’ils peuvent émettre des « vocalisations à un niveau plus bas », inférieurs de 40 décibels au chant des mâles. Un comportement visant, selon eux, à être le plus discret possible pour ne pas se faire remarquer par d’éventuels prédateurs rôdant à l’affut d’un petit égaré.

En effet, « […] les orques pourraient écouter leurs conversations et les utiliser comme un signal pour localiser le petit » a expliqué à l’AFP Simone Videsen, l’auteure principale de ces recherches publiées dans la revue Functional Ecology.

Les chercheurs ont pu faire cette découverte en suivant deux baleines à bosse femelles et huit baleineaux. Ils souhaitaient notamment en apprendre plus sur les premiers mois de développement des petits. Comment cela se passe-t-il pour eux qui, bientôt, vont devoir parcourir quelque 8.000 km vers des eaux plus chaudes en hiver, et plus froides en été (en Antarctique pour celles de l’hémisphère sud), là elles savent trouver leurs coins préférés pour la nourriture. L’équipe voulait donc savoir comment se passent les allaitements et ce qui pouvait les perturber.

Un baleineau nouveau-né chuchote à sa mère. © Peter Teglberg Madsen, Functional Ecology  (pour entendre le baleineau cliquer sur  ce lien ) ► https://soundcloud.com/besjournals/calf-sounds-credit-prof-peter-teglberg-madsen

Quand les baleineaux réclament à manger

Il semble  que ce ne soit pas seulement pour éviter des prédateurs qu’ils adoptent cette discrétion, mais aussi pour ne pas attirer les mâles à la recherche d’une mère qui allaite. Les bébés n’ont pas envie de partager. L’équipe a pu faire ces observations au plus près des cétacés grâce à des capteurs qui restent fixés sur leur dos, au moyen de ventouses, entre 24 et 48 heures (elles se détachent ensuite toutes seules et vont flotter en surface).

En plus de ces chuchotements, dont on peut entendre un extrait ci-dessus, une autre surprise attentait les scientifiques :

« nous avons aussi entendu beaucoup de sons de frottement, comme deux ballons gonflés qui se frottent, a indiqué la chercheuse à l’Aarhus University au Danemark. Nous pensons que c’est le baleineau qui pousse sa mère quand il veut qu’elle s’occupe de lui ».

Un moyen plus silencieux pour réclamer l’allaitement.

Mais les spécialistes, et aussi les écologistes, s’inquiètent des bruits croissants dans les océans produits par l’Homme. Ceux-ci gênent significativement ces mammifères marins, à la fois pour leur orientation mais aussi dans leurs conversations. 

« Nous avons appris que les baleineaux et leurs mères sont susceptibles d’être sensibles à l’augmentation des bruits des navires », a déclare Simone Videsen, qui redoute que ce brouhaha masque les « appels silencieux » des petits.

http://www.futura-sciences.com

Boire ou non l’eau du robinet?


Est-il mieux de boire de l’eau du robinet ou pas ? Je dois dire que j’aimerais avoir la même eau que ma ville natale. Elle n’a pas cet arrière-goût que je retrouve présentement chez moi. Je suis incapable de boire l’eau directement du robinet à cause du goût. Par soucis, environnementaux, j’ai délaissé à 99 % la bouteille de plastique. Alors, ma solution est d’ajouter du citron dans une bouteille réutilisable, Cependant, il semble clair qu’il y a toujours des résidus dans l’eau potable qu’on ne peut pas vraiment se débarrasser.
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Boire ou non l’eau du robinet?

 

L'eau est la boisson santé par excellence. Sauf que celle du robinet contient... (Photo Ivanoh Demers, La Presse)

PHOTO IVANOH DEMERS, LA PRESSE

 

ISABELLE MORIN, ALEXANDRE VIGNEAULT
La Presse

L’eau est la boisson santé par excellence. Sauf que celle du robinet contient de petites quantités d’une foule de produits chimiques. Devraiton s’en inquiéter? Jusqu’à filtrer notre eau à la maison, ou même à privilégier l’eau en bouteille?

L’eau potable en cinq questions

En mars, une sortie publique de l’organisation écologiste Équiterre alertait la population au sujet de la présence d’un pesticide dangereux dans l’eau potable, l’atrazine. Le point en cinq questions.

1- Que trouve-t-on dans l’eau du robinet?

Les méthodes de chimie analytique étant désormais très performantes, il est possible de trouver des traces de tout ce qui est utilisé en grande quantité dans notre société: médicaments, hormones, plastiques et pesticides. Des métaux lourds également, dont le plomb, des bactéries et des sous-produits de chlore utilisé dans le processus de désinfection. Le mois dernier, Équiterre a alerté la population au sujet de la présence de résidus d’atrazine, un pesticide très utilisé depuis les années 60, dans l’eau potable. Les taux moyens de ce contaminant détectés par le scientifique Sébastien Sauvé (116 ng/l) sont inférieurs à la norme en vigueur ici (3500 ng/l), mais supérieurs à celle adoptée en Europe (100 ng/l), où l’atrazine est interdite depuis une douzaine d’années, mais encore détectée dans des cours d’eau.

«Ce qu’on retrouve, c’est moins de 10 % de la norme elle-même pour bon nombre de pesticides, précise toutefois Denis Gauvin, conseiller scientifique à l’INSPQ (Institut national de santé publique du Québec) sur les dossiers de l’eau potable. Il faut mettre en perspective les risques qu’ils représentent pour la santé.»

 

2- Comment les eaux sont-elles traitées?

L’eau brute est traitée en fonction de son niveau de contamination bactériologique (E. coli, coliformes fécaux et entérocoques) et chimique, ce qui englobe les contaminants naturels et ceux produits par les humains (pesticides, nitrates, hydrocarbures). Plus les analyses démontrent qu’une eau est dégradée, plus les exigences du traitement sont élevées, explique Denis Gauvin. Et plus la population desservie est importante, plus les échantillonnages sont fréquents.

Le plus grand risque à gérer pour l’eau potable est de nature microbiologique, selon Benoît Barbeau, titulaire de la Chaire industrielle CRSNG en eau potable, et c’est là qu’on investit d’abord en désinfectant l’eau. Pour ce faire, on utilise du chlore, dont il reste des sous-produits dans l’eau du robinet. Jusqu’à 100 fois plus que les pesticides.

 «On accepte qu’il en reste dans l’eau, parce qu’on estime que les bénéfices surpassent de loin les risques pour la santé», souligne toutefois Benoît Barbeau.

 L’eau peut ensuite être contaminée de nouveau dans le réseau de distribution, notamment par la présence de plomb dans la plomberie domestique, un métal lourd reconnu comme étant nuisible à la santé, en particulier pour les enfants et les foetus.

PHOTO IVANOH DEMERS, LA PRESSE

3- L’eau du robinet est-elle bonne à boire?

Réponse courte: oui. Plusieurs experts l’ont confirmé à La Presse.

«Je bois l’eau du robinet. Souvent», dit Sébastien Sauvé, le chimiste qui a fait les analyses utilisées par Équiterre.

Il ajoute cependant que, «par précaution», il a aussi une cruche de 18 litres à la maison. Il juge que, sur certains plans, on est dans une «zone grise».

«Il y a une multitude de produits qui sont à des niveaux de traces dans l’eau, et la science n’a pas établi de seuil d’impact [sur la santé] pour quantité de ces produits», précise-t-il.

«On ne peut jamais être sûr à 100 %», convient Denis Gauvin. Des pesticides ont été retrouvés dans un très faible nombre d’analyses (0,4 %, dit-il) et les quantités observées «respectent toutes les normes et se situent majoritairement à moins de 10 % de la norme».

L’enjeu des microcontaminants exige d’être envisagé de manière beaucoup plus globale et nuancée, estime Benoît Barbeau, qui déplore que l’accent ne soit mis que sur l’eau potable.

«On est exposé par de multiples sources, entre autres la nourriture. Surtout pour les pesticides, notre exposition vient principalement des fruits et des légumes», dit-il. 

4- Nos normes sont-elles assez sévères?

Benoit Barbeau assure que les normes québécoises en matière d’eau potable sont parmi les plus sévères au monde. Il existe différentes technologies qui permettraient d’enlever un peu plus de certains contaminants, selon Sébastien Sauvé, mais qui coûteraient plus cher. Le chercheur avoue ne pas se sentir rassuré par la norme canadienne au sujet de l’atrazine, mais ne plaide pas forcément pour l’adoption de la norme européenne.

«Les deux sont probablement exagérées», dit-il.

La nôtre, trop permissive et celle de l’Europe, trop restrictive. Il juge qu’il faut s’appuyer sur des critères basés sur le risque, qui tiendrait compte d’un principe de précaution.

 «Ça revient à une question de coût-bénéfice. Il n’y a pas que l’eau potable qui demande des fonds pour s’améliorer», dit Benoît Barbeau, qui n’est pas convaincu que c’est en investissant davantage dans l’eau potable qu’on va avoir le meilleur impact global sur la santé publique. «Il faut aller à la source», dit-il.

Mieux traiter les eaux usées rejetées dans le fleuve, par exemple, qui deviennent ensuite une source d’eau potable.

5- Pourquoi boire de l’eau?

Le corps est composé à 65 % d’eau. C’est plus encore pour le cerveau, qui en contient 76 %. L’eau contribue à l’ensemble des processus vitaux: elle sert entre autres à réguler la température corporelle, permet l’activité neurologique du cerveau et est nécessaire au transport des nutriments à travers le corps. Elle contient également des minéraux essentiels pour la santé. Puisqu’une partie de cette eau est éliminée continuellement, notamment à travers l’urine et la transpiration, il est vital de la renouveler tout au long de la journée par l’alimentation ou les boissons. Il est recommandé d’en consommer environ 3 litres chaque jour, dont 1,5 à 2 litres sous forme liquide. En boire à petites doses fréquentes permet d’éviter la déshydratation. L’eau est la meilleure de toutes les boissons, disent les nutritionnistes. Elle est neutre, sans sucre «et elle ne coûte rien», fait remarquer la nutritionniste Marie-Claude Paquette, aussi conseillère scientifique à l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ).

«Ça devrait toujours être notre premier choix pour se désaltérer.»

Il est possible de trouver dans l'eau potable... (PHOTO MARTIN LEBLANC, LA PRESSE) - image 3.0

Il est possible de trouver dans l’eau potable des traces de tout ce qui est utilisé en grande quantité dans notre société: médicaments, hormones, plastiques et pesticides.

PHOTO MARTIN LEBLANC, LA PRESSE

Que faire à la maison?

L’eau du robinet est généralement bonne à boire, disent les experts, mais dans le doute, on peut toujours améliorer sa qualité. Deux principales options s’offrent à nous.

Filtre au charbon activé

Le plus commun des systèmes de filtration domestique est celui au charbon, souvent vendu sous forme de pichet, comme c’est le cas des fabricants PUR et BRITA. Il en existe des versions qui vont directement sur le robinet.

Comment ça fonctionne: le charbon activé agit comme épurateur. Il est souvent combiné à des résines qui décontaminent par échange d’ions.

Avantages et limites du produit:

«Ça fonctionne relativement bien pour le plomb», estime Sébastien Sauvé.

Pour ce qui est des résidus de médicaments ou de pesticides, ils peuvent aussi être atténués d’au moins 50 %, estime Benoît Barbeau, selon les filtres. Les tests effectués par le chercheur Sébastien Sauvé et son équipe ne se sont toutefois pas avérés concluants sur le plan des pesticides, mais les enlever ne faisait pas partie des prétentions des fabricants de ces produits, précise le chercheur.

Inconvénients: Ils sont économiques à l’achat, mais le renouvellement des filtres est cher à l’usage. Ceux-ci doivent être changés environ tous les trois mois.

Mise en garde: Il ne doit jamais être utilisé avec de l’eau chaude puisque, dans ce cas, le charbon «relâche ce qu’il avait capté». Ce phénomène peut aussi se produire si on ne change pas son filtre assez souvent. Benoît Barbeau insiste: le filtre doit être certifié NSF53 ou NSF42.

«Il y a beaucoup de filtres qui ne sont pas certifiés», dit-il, en faisant notamment référence aux produits vendus sur l’internet.

Prix: à partir d’environ 15 $. Prix cartouches: à partir d’environ 8 $

Osmose inverse

Les versions domestiques de ces systèmes s’installent normalement sous l’évier.

Comment ça fonctionne: dans un système de purification par osmose inverse, la pression force l’eau à traverser une membrane très fine. Elle ne laisse passer que l’eau et retient minéraux et contaminants, résume Sébastien Sauvé.

Avantages et limites du produit:

«Ce n’est pas une barrière absolue, mais c’est une barrière très, très performante. Tellement qu’elle enlève à la fois les micropolluants et des sels minéraux. On se retrouve alors à boire une eau déminéralisée. Et ça, ce n’est pas souhaitable pour la santé», dit Benoit Barbeau.

Inconvénients: Ce système est coûteux et nécessite un entretien soigné.

«C’est du gaspillage d’argent», juge Benoît Barbeau, qui croit qu’on peut faire d’autres dépenses et faire certains gestes pour éviter de consommer des micropolluants ou des pesticides.

Acheter des fraises bios, par exemple, puisque c’est l’aliment qui compte le plus de résidus de pesticides selon la liste d’EWG.

Prix: Les grandes surfaces en vendent à partir de 150 $, mais il y en a de beaucoup plus chers. Le coût associé à l’entretien est également élevé.

Et l’eau en bouteille?

En faisait abstraction du fait qu’il faut disposer de son contenant, ce qui a un impact environnemental important, l’eau en bouteille est-elle un choix plus santé? Réglons le cas du plastique:

«plus il est souple, plus il est susceptible de dégager des particules», dit Sébastien Sauvé.

En particulier si on laisse la bouteille au soleil dans la voiture. Le risque de dégradation est toutefois moindre avec les grosses cruches en plastique. Par ailleurs, une eau n’est pas nécessairement de meilleure qualité parce qu’elle est mise en bouteille, signale Benoît Barbeau. Elle peut même être moins bonne que celle du robinet. La pollution générée par les bouteilles de plastique constitue aussi un enjeu majeur: elles se retrouvent par dizaines de millions dans les sites d’enfouissement québécois, rappelle la coalition Eau secours.

http://www.lapresse.ca/