Comprendre


Nous aurons toujours des questions, certaines prendront des années pour y avoir une réponse, alors que d’autres seront des éternels mystères non résolus et cela pourrait être mieux pour nous.
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Comprendre

 

N’essaie pas de tout comprendre. Il y a parfois des choses qu’on ne doit pas comprendre, on doit juste les accepter

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Le Saviez-Vous ► 7 mythes sur les musulmans au Québec


Malheureusement, bien des gens ont des préjugés envers les musulmans et ce n’est pas juste au Québec, mais aussi ailleurs dans le monde, ces préjugés sont tenaces. On met le terroriste sur le dos des musulmans alors que la majorité d’entre eux n’approuvent nullement ces attentats ignobles et son outrés que ces gens se proclament musulmans.
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7 mythes sur les musulmans au Québec

 

Des audiences publiques en vue de la création d’un cimetière musulman à Saint-Apollinaire, près de Québec, ont mis à jour certains mythes persistants au sujet des musulmans — et ce n’était pas une première, il s’agit souvent des mêmes qui reviennent sur le tapis. Coup d’oeil sur quelques-unes de ces rumeurs ainsi que des références pour ceux et celles qui voudraient aller plus loin.

1) « Les musulmans nous envahissent »

Au Québec, on compte environ 300 000 personnes de religion musulmane, soit 3,1 % de la population. En dehors de Montréal, c’est moins de 1 %. Ce nombre a augmenté depuis le recensement canadien de 2001, où ils n’étaient que 108 000 (ou 1,5 %), et cette augmentation est largement le fruit de l’immigration : entre 2008 et 2012, les politiques du Québec ont privilégié les immigrants francophones venus de l’Afrique du Nord.

2) « Un Canadien sur 5 est musulman »

Ce mythe nous a été révélé par un sondage Ipsos Reid publié il y a deux ans. On demandait aux gens d’estimer le pourcentage de musulmans dans la population. Aux yeux des Québécois, ça tournait autour de 17 %, aux yeux des Canadiens, autour de 20 %… alors qu’ils ne sont que 3 %. Or, cette tendance à surestimer un groupe minoritaire apparaît dans beaucoup d’autres pays. Les psychologues l’appellent biais de disponibilité, soit la tendance à estimer à partir d’exemples qui sont à notre disposition — ce qui nous conduit à surestimer le nombre de musulmans, parce qu’on parle souvent d’eux dans l’actualité.

3) « Ils enterrent leurs morts sans cercueil »

L’enterrement traditionnel musulman exclut effectivement l’usage d’un cercueil ; le corps doit être en contact avec la terre. Sauf que ça n’arrive jamais au Québec : la loi interdit un enterrement sans cercueil. Jusqu’à récemment, explique l’anthropologue Yannick Boucher de l’Université de Montréal, les imams recommandaient le rapatriement des corps dans le pays d’origine de la famille. Cette pratique serait en déclin, et même dans les cimetières ou carrés réservés aux musulmans, le défunt québécois est enterré dans un cercueil.

4) « Ils construisent des minarets partout »

Historiquement, cette tour qu’on appelle le minaret n’a pas toujours été associée à la mosquée, mais elle a acquis au fil des siècles une valeur symbolique. Toutefois, au Canada, beaucoup de lieux de prières musulmans sont à l’intérieur de bâtiments servant à d’autres usages (centre commercial, université), et il n’est donc pas question d’y construire un minaret. Enfin, la fonction la plus connue des minarets, l’appel à la prière, est impossible au Québec (et dans beaucoup d’autres pays occidentaux), là aussi en raison de nos lois.

5) « Ils ne s’intègrent pas »

Plusieurs Québécois les imaginent repliés sur eux-mêmes, vivant en marge de la société. En fait, selon Frédéric Castel de l’UQAM, l’immigration musulmane au Québec est plutôt scolarisée. Quatre femmes sur 10 et près de 5 hommes sur 10 qui immigrent au Québec sont des diplômés universitaires. En entrevue à La Presse en 2015, il en parlait comme d’une « élite professionnelle. »

6) « Ils sont ultrapratiquants »

Au Québec, 62 % des immigrants musulmans n’allaient jamais à la mosquée, selon une compilation des données de Statistique Canada parue il y a 10 ans. C’était supérieur à la moyenne canadienne (36 %). En comparaison, seulement 25 % des immigrants catholiques n’allaient jamais à l’église. Ces observations rejoignent celles de Yannick Boucher, qui a consacré plus récemment sa thèse de doctorat aux rituels religieux et funéraires des musulmans québécois.

7) « Ils soutiennent le terrorisme »

En fait, à travers le monde, ils le rejettent massivement. En 2015, le Centre de recherche Pew, basé à Washington, a effectué une enquête auprès des musulmans de 11 pays à majorité musulmane. L’une des questions était : « Quelle est votre opinion sur le groupe État islamique ? » La réponse était unanimement « défavorable » au Liban (100 %), et très largement défavorable en Jordanie (94 %), en Palestine (84 %), en Indonésie (79 %), en Turquie (73 %) et au Nigeria (66 %). Même dans ce dernier pays, seulement 14 % se disaient « favorables » à l’EI, et c’était le résultat le plus élevé des 11 pays.

Selon l’Organisation des Nations Unies, 85 % des victimes du terrorisme islamiste sont des musulmans…

Agence Science-Presse
Par: Pascal Lapointe

http://www.voixdailleurs.com/

Ces siamoises refusent d’être séparées malgré les injonctions médicales


Ce n’est pas évident comme choix pour ses jeunes filles siamoises, les risques sont grands surtout pour une des deux qui pourrait être fatale. Je comprends leur choix surtout de la façon qu’elles sont reliées
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Ces siamoises refusent d’être séparées malgré les injonctions médicales

 

« Pourquoi voudriez-vous nous réduire de moitié? »

Lupita et Carmen Andrade ne devaient vivre que trois jours tout au plus selon les prédictions médicales. Les jumelles sont nées attachées de la paroi thoracique au bassin.

 Elles ont chacune deux bras mais une seule jambe: Carmen contrôle la droite, Lupita la gauche.

Elles ont un coeur chacune, des poumons et un estomac. Mais elles partagent des côtes, le foie ainsi qu’un système digestif et reproducteur. Les siamoises ont 16 ans aujourd’hui et devraient envisager une opération pour être séparées. Une chirurgie qu’elles refusent.

« Pourquoi voudriez-vous nous réduire de moitié? », demandent-elles.

Lupita et Carmen ont passé une partie de leur vie en thérapie pour apprendre à se mouvoir. Elles ont marché à quatre ans. Les médecins estiment qu’une opération est nécessaire parce que Lupita souffre d’une scoliose qui compresse ses poumons. Elle n’utilise désormais plus que 40% de sa capacité respiratoire et quand elle a du mal à respirer, Carmen doit assurer le boulot.

Mais la chirurgie pourrait provoquer sa mort ou des lésions cérébrales. Les deux jeunes femmes refusent de prendre le risque.

Elles ajoutent qu’en plus, elles n’auraient plus qu’une seule jambe chacune et « des années de thérapie » devant elles. « Et psychologiquement, on est tellement habituées à être ensemble. Alors nous allons vivre notre vie, c’est tout. »

Malgré leur vie particulière, Lupita et Carmen ont des personnalités très différentes. Elles se rejoignent cependant sur un point: elles espèrent devenir vétérinaires.

« Les animaux ne parlent pas. Ils savent ce que vous ressentez rien qu’aux vibrations que vous dégagez. »

http://www.7sur7.be/

Un arbre vieux de 600 ans est abattu aux États-Unis


Je me demande si l’arbre de la ville qui a été planté grâce à ce chêne vieux de 600 ans, pourra vivre aussi longtemps avec les changements climatiques
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Un arbre vieux de 600 ans est abattu aux États-Unis

 

L'arbre fait plus de 30 mètres de haut,... (Photo Seth Wenig, Associated Press)

L’arbre fait plus de 30 mètres de haut, son tronc a une circonférence de 5,5 mètres et ses branches s’étirent sur un rayon d’environ 46 mètres.

PHOTO SETH WENIG, ASSOCIATED PRESS

 

Agence France-Presse
Bernards

Des ouvriers ont entrepris lundi d’abattre un chêne blanc vieux de plus de 600 ans dans le New Jersey.

Des experts avaient déterminé que l’arbre était mort de vieillesse et qu’il ne résisterait pas encore longtemps aux assauts des tempêtes et de l’hiver.

L’arbre poussait apparemment à cet endroit depuis déjà 300 ans quand la petite ville de Bernards, à environ 50 kilomètres à l’ouest de New York, a commencé à se développer autour de lui, en 1717.

Le général George Washington et le marquis de Lafayatte auraient déjà pique-niqué à l’ombre de ses branches.

L’arbre fait plus de 30 mètres de haut, son tronc a une circonférence de 5,5 mètres et ses branches s’étirent sur un rayon d’environ 46 mètres.

L’abattage devrait prendre deux ou trois jours.

Un autre chêne blanc, planté à partir des fruits du premier, pousse déjà près de l’église de la ville.

http://www.lapresse.ca/

Enterrer ses sous-vêtements pour connaître la qualité de son sol


Il semble que ce soit très sérieux d’enterrer des sous-vêtements en coton pour vérifier l’état de la terre. C’est quand même un test peu couteux et s’il est fiable alors tant mieux
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Enterrer ses sous-vêtements pour connaître la qualité de son sol

 

SOUSVTEMENT

La plupart des gens tentent de garder leurs sous-vêtements blancs, mais une nouvelle campagne du Conseil canadien de conservation des sols invite plutôt les Canadiens à les salir en les enterrant afin de connaître la qualité de leur sol.

« Ce n’est pas seulement une activité amusante. Il y a un quelque chose de sérieux dans tout ça », affirme Jim Tokarchuk, directeur général du Conseil canadien de conservation des sols.

L’organisme encourage donc les Canadiens à enterrer une paire de sous-vêtements en coton afin de tester la qualité du sol. Si le sol est en bon état et actif biologiquement, il ne devrait plus y avoir de trace des sous-vêtements deux mois plus tard.

« L’élastique sera là et les sous-vêtements auront disparu », précise Jim Tokarchuk. À l’inverse, si les sous-vêtements ne se sont pas décomposés, c’est un indicateur clair que le sol n’est pas sain.

« Cela vous dit que le niveau d’activité biologique dans le sol doit être amélioré et il existe plusieurs façons de le faire », reprend-il, ajoutant qu’il est important de parler de la santé des sols, car « nous comptons tous sur une nourriture sûre et fiable ».

http://quebec.huffingtonpost.ca

De l’aide pour les accros aux jeux vidéo


Quand on qualifie de la vie virtuelle est plus satisfaisante que la vie réelle, c’est qu’il y a vraiment un problème, une isolation de la famille, amis et entourage. C’est un signe très clair qu’il faut chercher de l’aide
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De l’aide pour les accros aux jeux vidéo

 

Francis, un jeune accro aux jeux vidéo

Accro aux jeux vidéo Photo : Radio-Canada

Francis n’avait que 13 ans quand il est devenu accro aux jeux vidéo. Mais grâce à un programme d’aide plutôt méconnu, il est aujourd’hui un jeune homme fier d’avoir repris contact avec le monde réel.

Un texte de Katherine Tremblay de Remue-ménage

Lorsque Francis découvre League of legends, un jeu de bataille en ligne multijoueurs, sa vie bascule. Malgré les limites imposées par ses parents, Francis devient littéralement accro.

Portrait de Francis, devenu accro aux jeux vidéo

Francis, devenu accro aux jeux vidéo Photo : Radio-Canada

C’était vraiment au même titre qu’une drogue. C’était une nécessité. Francis

Prêt à tout pour combattre dans la peau de son personnage, Francis se cache la nuit, fait semblant d’aller à l’école et ment constamment à ses parents. Il va même jusqu’à leur voler de l’argent pour acheter des armes et des pouvoirs à son avatar.

Portrait de Hélène Bastien, mère de Francis

Hélène Bastien, mère de Francis Photo : Radio-Canada

On avait perdu le contrôle. C’était clair qu’on avait un problème. Hélène Bastien, mère de Francis

Forcer le coffre-fort

Il est si difficile de contrôler Francis, surtout la nuit, que l’achat d’un coffre-fort pour ranger son iPod, les manettes et les fils semble être la meilleure solution. Mais à l’époque, la volonté de jouer de Francis n’a pas de limites. Il parvient même à forcer le coffre-fort.

Quand le jeu n’est plus un jeu

Graduellement, ce sont toutes les sphères de la vie de Francis qui sont affectées. Les relations familiales sont très tendues, il s’isole de plus en plus et ses résultats scolaires sont en chute libre.

Il faut que tu manges, que tu ailles te laver, que tu t’habilles. Il faut que tu dormes la nuit. Quand le jeu vidéo vient nuire à ça, on a un sérieux problème. Sébastien Labbé, père de Francis

La cyberdépendance n’est pas reconnue

Au fil des ans, bien des chercheurs ont souligné les risques de dépendance associés aux jeux vidéo, aux réseaux sociaux et à l’utilisation générale d’Internet.

Or, la cyberdépendance n’est toujours pas un diagnostic reconnu dans le DSM-5, le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, la bible de la psychiatrie.

Ce que les spécialistes appellent « trouble du jeu vidéo sur Internet » requiert donc plus de recherches. Le terme cyberdépendant doit être utilisé avec prudence.

De nombreuses études démontrent que les personnes ayant des troubles mentaux tels que la dépression, l’anxiété ou même le TDA avec ou sans hyperactivité sont plus à risque de développer une dépendance.

Interventions familiales

Malgré tout, de plus en plus de personnes se disent cyberdépendantes. Pour répondre à leurs appels à l’aide, 16 centres de réadaptation en dépendance (un par région du Québec) ont décidé d’offrir leurs services.

On y propose gratuitement des séances d’interventions familiales : des rencontres en présence d’intervenants spécialisés en dépendance. On y préconise une approche qui permet aux parents et au jeune de reprendre le dialogue, souvent rompu par des mois de tension.

Pour certaines familles, on va établir avec eux à quel moment il va y avoir des espaces de jeu. On va être moins dans l’interdit, plutôt dans créer un espace, mais dans un cadre. Que le jeu prenne sa juste place finalement. Doris Gravel, psychoéducatrice, CISSS de la Montérégie-Ouest

Un parcours difficile

Francis a réussi à s’en sortir grâce à une quinzaine d’heures d’interventions familiales échelonnées sur deux ans et demi. Un long cheminement entrecoupé de rechutes, qui témoignent de l’emprise du jeu vidéo.

Une étude publiée en 2014 dans la revue Santé mentale au Québec nous apprend que ce sont majoritairement des hommes, dans une proportion de 88 %, qui ont recours aux services d’un Centre de réadaptation en dépendance. Selon l’étude, 54 % des participants indiquent que leur vie virtuelle est plus satisfaisante que leur vie réelle.

Je ne voulais rien savoir du monde réel. Tout ce que je faisais était devenu pénible. C’était devenu un fardeau. Je me disais : « j’ai juste hâte de retourner chez nous et pouvoir aller prendre ma manette ». Francis

Portrait de Francis qui chante

Francis a trouvé dans la musique une nouvelle passion. Photo : Radio-Canada

La réadaptation vise à amener le jeune à diversifier ses jeux vidéo et à varier ses activités. Pour Francis, c’est la musique qui a été sa porte de sortie. Il chante maintenant dans un groupe avec des copains et s’est désintéressé des jeux vidéo. Pas complètement, mais comme il le dit si bien :

« un jeu devrait rester un jeu. »

http://ici.radio-canada.ca/