Le stress


Le stress, une maladie de notre mode de vie. Il faut réapprendre à vivre et prendre comme les choses, elles viennent même si cela engage des désagréments.
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Le stress

 

 

Faites attention au stress. Il vaut mieux être en retard dans ce monde qu’arriver trop tôt dans l’autre

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En Colombie, les couleurs féériques de la rivière Caño Cristales


En Colombie, une plante aquatique activée par les rayons du soleil ses pigments rougeâtres au moment de la baisse des eaux. C’est un paysage magnifique qui se déploie. Nous avons des sites vraiment extraordinaires, il est dommage que cela puisse disparaitre
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En Colombie, les couleurs féériques de la rivière Caño Cristales

 

La rivière dévale en cascade de son lit tapissé de Macarenia clavigera. Cette plante aquatique de la famille des podostémacées est endémique de la région de La Macarena.

PHOTOGRAPHIE DE OLIVIER GRUNEWALD.

Le Caño Cristales se situe dans le parc national Sierra de La Macarena, au centre de la Colombie. Ancien bastion de la guérilla, il attire de plus en plus de touristes. 

PHOTOGRAPHIE DE OLIVIER GRUNEWALD.

Au moment de la baisse des eaux, les pigments rougeâtres de Macarenia clavigera s’activent grâce aux rayons du soleil.

PHOTOGRAPHIE DE OLIVIER GRUNEWALD.

Macarenia clavigera ondule pour résister aux assauts continus de l’eau. La coloration de la rivière n’a lieu que certains mois de l’année, quand le niveau de l’eau est assez bas.

PHOTOGRAPHIE DE OLIVIER GRUNEWALD.

Un iguane vert (Iguana iguana) se repose sur les branches d’un arbre du Rio Guayabero, dont le Caño Cristales est un affluent. Ces reptiles sont courants dans la zone.

PHOTOGRAPHIE DE OLIVIER GRUNEWALD.

Sur les rives du Caño Cristales, un hoazin huppé  fait sécher ses plumes. La décomposition des végétaux dont cet oiseau se nourrit lui confère une odeur nauséabonde. 

PHOTOGRAPHIE DE OLIVIER GRUNEWALD.

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Le Saviez-Vous ► La recherche scientifique méconnue du grand public


Il fut un temps que guérir des maladies étaient relier à la superstition, aux recettes plus ou moins douteuses. Heureusement, les choses ont changé, des maladies qu’on évite avec un vaccin, des guérisons qui hier étaient impossible. Pour arriver à de tel résultat, il y a plusieurs étapes pour y arriver et le mettre sur le marché et c’est une question de plusieurs années
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La recherche scientifique méconnue du grand public

 

Jacques Beaulieu

Chroniqueur et communicateur scientifique

    La volonté de traiter des maladies, de soulager les douleurs et de venir en aide à la santé des gens est probablement aussi vieille que l’humanité elle-même. Bien des tisanes, décoctions et utilisations en tous genres d’herbes et d’épices ont surgi au cours des siècles pour répondre à ces besoins. Dans un article que je signais en mai 2016 et qui s’intitulait: Il était une fois la maladie. Quand le «naturel» est plus dangereux que le «chimique», je donnais cet exemple: les sages-femmes et les sorcières utilisaient l’ergot de seigle pour provoquer des avortements. La notion de dosage était alors connue, mais de manière plus superstitieuse que scientifique. On préconisait en effet de n’utiliser qu’un nombre impair d’ergots, 5, 7 ou 9, dans les préparations. Souvent, l’avortement réussissait, mais la mère décédait aussi.

    Nous pouvons en trouver des centaines de milliers d’autres exemples en quelques clics sur le Web. Par exemple cette recette pour guérir la rage: Manger le foie, grillé sur la braise, de l’animal assommé. Réduire en poudre une certaine quantité des poils de la queue carbonisés, et l’appliquer, pétrie de beurre végétal, sur la morsure. Si l’animal a été excité par la magie, se baigner dans une décoction de gui (Loranthus) de nzaba (Landolphia owariensis) (Réf: Dominique Traoré, Médecine et magie africaine, Édition Présence Africaine, 1983, page 100). Je peux affirmer sans craindre de trop me tromper que le vaccin mis au point par Louis Pasteur contre la rage est beaucoup plus efficace.

Mais les tenants du «naturel» et les militants anti-vaccination ont la peau dure. En preuve, cette recrudescence de rougeole en Europe, un continent où les taux de vaccination n’atteignent pas les niveaux sécuritaires.

Les chevaliers de la guerre contre la vaccination avec, comme chef, le Professeur Henri Joyeux y ont fait un travail de sabotage de la vaccination digne de mention. Ils ont réussi à provoquer une recrudescence de la rougeole en Europe, qui risque fort de se répandre mondialement, car de nos jours, les personnes voyagent beaucoup, y compris bien sûr, en Europe. Heureusement, pour la santé publique le fameux docteur fut radié de son ordre professionnel en décembre 2016.

Et la vraie science

Il faut connaître le long et onéreux processus relié à la découverte d’un médicament pour comprendre en quoi les propagandistes anti-vaccination et tous les autres semblables dénigreurs des produits pharmaceutiques répandent à qui mieux mieux des informations erronées, quitte à mettre en danger la santé des citoyens. Supposons que vous soyez face à 5 000 à 10 000 composés qui seraient susceptibles de devenir des médicaments, après 8 à 10 ans d’efforts et plus de 1 milliard de dollars dépensés, vous pouvez vous attendre à obtenir un médicament qui sera accepté par toutes les instances et qui sera enfin disponible pour les personnes qui en ont besoin. Examinons les diverses étapes que devra traverser tout nouveau médicament.

Première étape: Découverte du médicament

Un savant chercheur découvre une molécule ou un autre médicament qu’il croit pouvoir utiliser contre une ou des maladies quelconques. C’est l’étape que l’on a appelée: la recherche fondamentale. Le chercheur étudie le mécanisme d’une maladie ou d’une anomalie quelconque et imagine un moyen qui pourrait résoudre le problème. C’est aussi ici que l’on parle de 5000 à 10 000 composés avancés.

Deuxième étape: Les essais précliniques

Ces nouvelles substances seront d’abord testées sur divers organismes d’abord cellulaires, puis microbiens pour finir parfois par être essayées sur divers animaux si cela est nécessaire. Des 5000 à 10 000 composés d’origine, environ 250 réussiront le passage des essais précliniques. Et il aura fallu de 3 à 6 ans de travail pour arriver à la fin de ces essais précliniques et pouvoir passer à l’étape 3.

Étapes des essais cliniquesÉtape 3: Essais cliniques de phase 1

Ici, entre 20 et 100 volontaires utiliseront sous stricte supervision le nouveau médicament. Des 250 médicaments qui passeront par cette phase, seulement 5 pourront être promus à l’étape suivante.

Étape 4: Essais cliniques de phase 2

Le nouveau médicament sera testé sur 100 à 500 volontaires. Puis celui ou ceux qui auront passé avec succès ces tests pourront accéder à l’étape suivante.

Étape 5: Essais clinique de phase 3

À ce niveau, les tests s’adresseront à des cohortes beaucoup plus importantes, soit de 1000 à 5000 volontaires. Si le composé a survécu à toutes ces étapes, il lui restera encore quelques essentielles reconnaissances à obtenir avant de se retrouver sur les tablettes des pharmacies. Fait à noter, il aura fallu entre 6 et 7 ans pour que le médicament ait franchi ces 5 premières étapes.

Étape 6: Les examens règlementaires

Ici, ce sont les divers organismes de santé, internationaux, nationaux, et provinciaux qui contrevérifieront les résultats de la recherche clinique avant d’apposer leur autorisation finale sur ledit médicament. On peut penser à la Food and Drug Administration (FDA) aux États-Unis, à la Direction générale des produits de santé et des aliments (DGPSA) au Canada et à l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS) au Québec.

En résumé, il aura fallu, comme cité précédemment plus de 10 ans et bien souvent entre 10 et 15 ans de recherche ainsi que plus d’un milliard de dollars pour produire un seul médicament qui pourra être mis en marché.

La bonne nouvelle

Présentement, plus de 7000 médicaments sont en développement. 1 813 de ceux-ci visent à combattre les divers cancers, 1 329, les diverses maladies neurologiques (ex: Alzheimer, Parkinson, etc.) 1 256, les maladies infectieuses, 1 120 les maladies immunologiques, 599, les maladies cardiorespiratoires, 511, troubles de santé mentale, 475, le diabète et 159 le VIH/SIDA. C’est donc 7 262 médicaments qui devront chacun avoir franchi toutes les étapes de la recherche scientifique, telle que décrite ci-haut, qui seront bientôt disponibles à toute la population.

La moins bonne nouvelle,

Comme souligné d’entrée de jeu dans cet article, malgré l’effort scientifique déployé et tous les contrôles des plus rigoureux exercés, il demeure pour certains encore plus facile de croire aux remèdes dits «naturels» que d’accorder leur confiance aux produits pharmaceutiques. D’une part, l’appellation même de naturel n’a rien de rassurant en soi. L’arsenic est tout ce qu’il y a de plus naturel… D’autre part, un article paru dans La Presse du 1er avril 2017 nous apprenait que l’industrie des produits de santé naturels prétend que le projet de refonte de Santé Canada va trop loin et restreindra l’accès aux produits. Mais plusieurs experts, comme le souligne le même article, croient, au contraire que le projet est insuffisant pour bien protéger les Canadiens.

La meilleure des nouvelles

Nous en sommes arrivés au point où la pensée scientifique a réussi à s’implanter au point où les reliquats de magie, de sorcellerie et de guérisseurs (et guérisseuses) de tous acabits s’estompent de plus en plus. Et surtout, les patients, ceux-là qui sont la cause de tous ces efforts de recherche réalisent l’effet de ces médicaments dans leur vie de tous les jours. Pour certains, ce sera un cancer qu’ils ont vaincu, pour d’autres, ce sera une maladie invalidante de laquelle ils ont pu s’échapper et commencer une vie active et gratifiante et pour d’autres enfin, il s’agira de douleurs continuelles dont ils ont enfin vu la fin. Comme quoi, aux portes de l’évidence, il faut quand même parfois placer une enseigne, ne serait-ce que pour pleinement réaliser les résultats de nos efforts.

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C’est la graisse ou le sucre qui nous tuent?


On entend partout a qui veut bien l’entendre, que le gras, le sucre est destructeur pour la santé. Alors, on préconise des régimes qui n’ont pas nécessairement le taux de réussite surtout à long terme. De plus, les scientifiques ont découvert avec le temps qu’il y a plusieurs sortes de graisse : blanche, brune et beige. Bref, la meilleure méthode est une alimentation équilibrée, de l’exercice avec une bonne hygiène de vie.
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C’est la graisse ou le sucre qui nous tuent?

 

 
Full English Breakfast / Phil Campbell via FlickrCC Licence by

 

Ce que la diététique sait ou ne sait pas.

Le très sérieux et respecté magazine New Yorker… consacre une très longue enquête à la diététique, ce qu’elle sait et ce qu’elle ne sait pas. Et les thèses et théories de cette science ont beaucoup évolué au cours des dernières décennies.

A partir des années 1960, l’ennemi numéro un de la santé est devenu le cholestérol, la graisse qui bouche nos artères. Mais au fil du temps, cette analyse a été de plus en plus contestée et affinée. La graisse est indispensable à la vie. Le New Yorker évoque même «le retour de la graisse». Il y a de nombreuses graisses différentes.

La graisse nécessaire pour penser…

Il y a la graisse blanche, celle que nous voulons perdre. Elle stocke l’énergie. Il y la graisse brune, que l’on trouve dans le cou , le dos et autour du cœur. Elle contient des  micro structures appelées mitochondries qui ont pour fonction de brûler l’énergie pour maintenir notre température corporelle.

Il y a aussi la graisse beige, qui a été identifiée il y a 5 ans. Pendant l’exercice physique, elle reçoit des messages de nos muscles lui demandant de se transformer en graisse brune, c’est une réserve. Enfin, la graisse est un moyen essentiel pour transmettre à nos cellules des nutriments comme les vitamines A,D,E et K. La fameuse myéline qui protège nos nerfs est constitué à 80% de lipides, c’est-à-dire de graisse.

Cela signifie que «la graisse est nécessaire pour penser».

Il y a donc la bonne et la mauvaise graisse et le bon et le mauvais cholestérol. La diététique ayant découvert cela, la mode a été un temps au fameux régime méditerranéen et sa bonne graisse qui provient de l’huile d’olives et des noix, noisettes et autres amandes.

Une célèbre étude publiée en 2013 par le New England Journal of Medicine montrait que suivre le régime méditerranéen pouvait réduire le risque de crise cardiaque, d’infarctus et de maladies cardiovasculaires de 30%. En fait, ces statistiques impressionnantes étaient des extrapolations dans le temps… La réalité est différente. Ainsi, 3,8% des gens consommant de l’huile d’olive et 3,4% de ceux consommant des noix, des noisettes et des amandes souffrent de maladies cardiovasculaires contre 4,4% de ceux qui ne suivent pas le régime méditerranéen. La différence est au mieux de 1%!

L’industrie agro-alimentaire et son sucre ajouté

Changement radical de paradigme, des chercheurs et des diététiciens ont considéré que la graisse n’est finalement pas un problème et ont préconisé des régimes avec beaucoup de protéines et pas de restrictions sur les graisses considérant que le véritable ennemi c’est le sucre… L’auteur du livre, «The Case Against Sugar» (La thèse contre le sucre), Gary Taubes, est devenu célèbre pour avoir remis en cause en 2002 les régimes anti-graisses et en montrant que les carbohydrates (sucres) étaient bien plus dangereux. Là encore, il s’en est pris à tous les sucres, les industriels et ceux que l’on trouve naturellement dans les aliments et notamment les céréales. Il a aussi dénoncé, à juste raison, les obstructions de l’industrie agro-alimentaire qui a longtemps voulu masquer les méfaits des quantités considérable de sucres ajoutés à ses productions qu’elle nous fait ingurgiter.

Mais dans les faits, les régimes sans sucres produisent aussi des résultats décevants. En 2003, des chercheurs de l’Université de Pennsylvanie ont comparé deux régimes, l’un avec beaucoup de graisse et peu de carbohydrates et l’autre avec peu de graisse, peu de calories et beaucoup de carbohydrates. Après un an, il n’y avait pas de différences significatives entre la perte de poids et la santé des deux populations y compris dans leurs niveaux de cholestérol dans le sang…

Se méfier des explications simples

Conclusion, la diététique est une science complexe. Elle dépend évidemment de ce que nous mangeons mais aussi de nos gènes, de nos hormones, de notre environnement…

Tout le monde veut être en bonne santé et bon nombre de gens aiment bien manger. Les diététiciens et les éditeurs le savent. Le problème avec les régimes, les études et les livres à succès, c’est qu’ils donnent en général des réponses simplistes. C’est la faute de la graisse, du sucre, du nombre de repas par jour, de l’intervalle entre ces repas, de la combinaison de certains types de nourriture…

«Dans les laboratoires, l’histoire est différente et il semble parfois que plus la science de la nutrition devient complexe moins un seul facteur domine et moins nous sommes sûrs de quelque chose. Aujourd’hui, les découvertes ont tendance à détruire les hypothèses d’hier.»

Il faut s’en tenir au bon sens. Manger et faire de l’exercice avec modération. Maintenir un régime équilibré avec des protéines, de la graisse et des carbohydrates. Manger des fruits et des légumes et de temps en temps une petite pâtisserie… Il faut aussi suivre les calories consommées. C’est l’un des rares domaines de la diététique qui n’est pas contesté.

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La guerre des pailles : la lutte pour débarrasser les océans du plastique


Bien que les gouvernements et les entreprises ont un grand rôle à jouer pour le combat de la pollution des océans et de la pollution en général, chacun de nous devons changer certaines mauvaises habitudes qu’on croyait inoffensifs est un danger absolu pour les animaux marins. Pour voir un exemple d’une paille dans la narine de la tortue cliquer ici. Les pailles sont un désastre pour ces animaux et cet accessoire n’est pas nécessaire sauf pour des cas médicaux. Ce sont des petits gestes qui ensemble peut changer les choses ..
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La guerre des pailles : la lutte pour débarrasser les océans du plastique

 

Chaque année, l’équivalent de cinq sacs remplis de déchets de plastique disposés tous les 30 centimètres le long de la côte, se répandent dans les océans. Ici, sur une île isolée de la mer des Caraïbes, des bouteilles, des emballages et des pailles en plastique sont jetés à l’eau, s’échouent sur le rivage et recouvrent la plage.

PHOTOGRAPHIE DE ETHAN DANIELS, ALAMY

Chaque jour, les Américains utilisent près de 500 millions de pailles. De nombreux militants souhaitent réduire leur utilisation.

Sur les huit millions de tonnes de déchets de plastique qui se retrouvent dans les océans du monde chaque année, la paille en plastique n’est certainement pas la plus présente.

Pourtant, ce petit tube fin, dont l’utilité pour la consommation de boissons est complètement superflue, est au centre d’une campagne environnementale grandissante visant à sensibiliser contre l’utilisation des pailles pour sauver les océans.

Petites et légères, les pailles ne se retrouvent que trop rarement dans les poubelles de recyclage, un problème qui peut être observé sur les plages. Et bien que les pailles ne représentent qu’une infime fraction du plastique polluant les océans, leur taille en font l’un des pollueurs les plus nocifs car ils s’enchevêtrent et les animaux marins et les poissons les consomment. Du reste, une vidéo de 2015 dans laquelle des scientifiques retirent une paille enfoncée dans le nez d’une tortue de mer a fait beaucoup parler d’elle.

« Faire le choix de ne pas utiliser de paille en plastique c’est à la fois contribuer à la propreté des plages et prendre conscience des effets néfastes du plastique dans les océans, » explique Jenna Jambeck, un professeur en génie environnemental de l’Université de Géorgie dont l’étude pionnière en 2015 a permis de mesurer pour la première fois la quantité de débris pénétrant l’océan chaque année. « Si vous pouvez faire ce choix, alors peut-être que vous pouvez en faire davantage. »

Les pailles se placent en dernière position d’une longue liste de produits en plastique prohibés, taxés ou boycottés établie afin d’endiguer la pollution par déchets plastiques des océans avant qu’elle ne décime la population de poissons, un scénario qui risquerait de se réaliser d’ici 2050 selon une étude. 

L’automne dernier, la Californie est devenue le premier État des États-Unis à interdire les sacs en plastique, se joignant aux efforts de plusieurs autres nations qui le faisait déjà, comme le Kenya, la Chine, le Bangladesh, le Rwanda et la Macédoine. La France a non seulement interdit les sacs en plastique, mais elle est devenue le premier pays à interdire également les assiettes, les gobelets ainsi que couverts en plastique à partir de 2020. San Francisco a interdit le polystyrène, y compris les gobelets, les récipients alimentaires, les emballages ainsi que les jouets de plage en styromousse. Quant à Rhode Island, les lâchers de ballons sont dans le collimateur des militants, après que près de 2 200 ballons ont été ramassés sur les côtes de l’île Aquidneck au cours des quatre dernières années.

L’industrie des plastiques trouve la moindre occasion pour s’opposer aux interdictions. Les fabricants de sacs ont quant à eux persuadé des législateurs de Floride, du Missouri, d’Idaho, d’Arizona, du Wisconsin et d’Indiana d’adopter une loi condamnant les interdictions des sacs.

Keith Christman, directeur général des marchés plastique pour l’American Chemistry Council (Conseil américain de l’industrie de la chimie), soutient que l’industrie s’opposera à tout effort visant à proscrire les pailles en plastique.

Les interdictions de produits individuels s’accompagnent souvent de « conséquences imprévues », affirme Christman.

Les produits de substitution peuvent causer plus de dommages environnementaux que les produits en plastique qui ont étés interdits, ajoute-t-il. Dans certains cas, les produits annoncés comme biodégradables s’avèrent ne pas l’être. Pis encore, il arrive que le comportement des consommateurs change. Lorsque San Francisco a interdit les produits de styromousse, dit-il, un audit des déchets a révélé que si la quantité de déchets de gobelets en styromousse avait diminué, celle des déchets de gobelets en carton avait quant à elle augmenté.

« Nous aurions réellement besoin d’une bonne structure de traitement des déchets dans les pays qui sont la source principale de ce problème, » dit-il. « En Asie, les pays à croissance rapide ne disposent pas d’une telle structure. »

La raison pour laquelle la campagne anti-pailles se distingue des autres initiatives – et pourquoi elle pourrait être couronnée de succès – est que les militants ne cherchent pas à modifier les lois ni les réglementations : ils demandent simplement aux consommateurs de changer leur habitudes et de dire non aux pailles.

Endiguer la consommation ?

Trouvées à l’origine près des fontaines distributrices de boissons dans les années 1930, les pailles sont devenues l’un des produits les plus répandus et inutiles de la planète. Il n’existe aucun chiffre global d’utilisation, mais selon le National Park Service(agence nationale américaine qui gère les parcs nationaux du domaine fédéral), les Américains utiliseraient à eux seuls près de 500 millions de pailles par jour. À l’exception des personnes qui les utilisent pour des besoins médicaux, elles ne sont aucunement nécessaires à la consommation de boissons ou d’eau.

« Il y a dix ans, les pailles n’étaient pas si utilisées. Il fallait aller dans un bar pour en avoir une. Aujourd’hui, on vous en donne une même si ne commandez qu’un simple verre d’eau glacée, » s’insurge Douglas Woodring, fondateur de la Ocean Recovery Alliance, une organisation basée à Hong-Kong qui s’emploie à réduire les déchets dans l’océan. « Je pense que la peur des microbes y est pour beaucoup. »

C’est en 2003 qu’il a constaté une augmentation de leur utilisation, après l’épidémie du SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) qui avait d’abord touché la Chine puis s’était répandue dans une vingtaine de pays, dans les Amériques et l’Europe, contaminant 8 098 personnes et tuant 774 d’entre elles.

« Puis soudain, les pailles étaient partout, » dit-il. « Puis les consommateurs ont considéré comme normal d’avoir une paille, même s’ils n’en n’avaient pas besoin. »

À mesure que les pailles proliféraient, les campagnes anti-paille faisaient de même. Certaines ont même des noms accrocheurs, comme Straw Wars (en français « la guerre des pailles », en référence au film Star Wars) dans le quartier Soho de Londres, ou Straws Suck (en français « la paille ça craint »), un nom utilisé par la Surfrider Fondation. D’autres campagnes ont été organisées par des écologistes en herbe, comme celle de OneLessStraw, créée à l’initiative d’un frère et d’une sœur, Olivia Ries et Carter Ries, âgés respectivement de 7 et 8 ans.

Les déchets débordent des poubelles du marché de Brick Lane, dans l’East End de Londres. Des pailles en plastique transpercent les tas de déchets qui jonchent les rues où se tient ce marché hebdomadaire incontournable.

PHOTOGRAPHIE DE IN PICTURES LTD., CORBIS/GETTY

Si la peur des germes a conduit à une consommation mondiale de milliards de pailles, alors la vidéo de l’extraction d’un morceau de paille long de 10 centimètres dans la narine d’une tortue de mer costaricaine pourrait ralentir cette sur-consommation. Bien que la vidéo soit pénible à regarder, elle a été vue plus de 11 millions de fois sur YouTube.

Linda Booker, une réalisatrice originaire de Caroline du Nord, dont le documentaire Straws fait le tour des festivals aux États-Unis, affirme qu’elle s’est en partie inspirée de la vidéo de la tortue pour son projet de film sur les pailles. Elle a interviewé des scientifiques et a intégré les images à son film.

« Je pense que la vidéo de la paille coincée dans le nez de la tortue a en quelque sorte servi de catalyseur pour ces campagnes anti-paillse, » dit-elle.

Le dernier entrant dans cette campagne anti-pailles est la Lonely Whale Fondation, une organisation à but non lucratif fondée par l’acteur Adrian Grenier qui met sa notoriété au service de cette cause. Son programme de sensibilisation a commencé au printemps, lors d’une conférence sur les plastiques des océans à Charleston, en Caroline du Sud, en racontant qu’il avait vu un serveur servir un verre d’eau avec une paille à sa table.

« C’est bon moyen de commencer, » explique Grenier. « Souvent, les gens se retrouvent dépassés par l’importance du problème et finissent par abandonner. Nous avons besoins d’établir des objectifs atteignables au quotidien pour tout un chacun. Si nous pouvons relever le défi d’éliminer les pailles, alors ce sera déjà un bon début. À partir de là, nous pourrons progresser dans la lutte.

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Comment protéger votre chien: empêchez les tiques de piquer


Il existe 40 espèces de tique au pays, et les changements climatiques qui n’aident pas, nous avons des maladies qui autrefois étaient rares ou tout simplement absente. Malheureusement, pour nos animaux de compagnie, ils sont des proies faciles pour les tiques et peuvent aussi contaminer l’être humain s’il se fait piquer. Il est possible de prévenir que les tiques puissent venir trouver logis et nourriture sur le corps de l’animal
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Comment protéger votre chien: empêchez les tiques de piquer

 

BAYER

Les tiques sont minuscules, mais elles représentent de gros problèmes pour vous et votre animal de compagnie lorsqu’elles ont la chance de vous piquer. N’ayez crainte. Il y a de nombreuses façons de vous aider à protéger vos animaux. En collaboration avec Bayer et sa campagne La cure antipiqûre, voici huit conseils que les propriétaires d’animaux de compagnie doivent connaître au sujet des tiques et des façons d’empêcher ces tiques de répandre de dangereuses maladies.

Les piqûres de parasites sont embêtantes

Les tiques sont des parasites à huit pattes qui possèdent des appendices buccaux très développés qui parviennent à percer la peau d’un animal de compagnie afin de se nourrir de son sang. Les tiques peuvent transmettre bactéries et virus pendant qu’elles se nourrissent, ce qu’elles peuvent parfois faire pendant 12 jours.

deer tick

Il existe de nombreuses espèces de tiques dangereuses

On retrouve environ 40 espèces de tiques au Canada, et les espèces porteuses de la maladie de Lyme et d’autres maladies débilitantes sont de plus en plus prévalentes. La tique du chevreuil, par exemple, est commune partout à travers le pays et est porteuse de la maladie de Lyme — une infection qui cause de la fièvre, de la léthargie, des dommages aux reins et une inflammation des articulations, entre autres symptômes.

C’est une préoccupation croissante au Canada

Les changements climatiques ont permis aux animaux comme le chevreuil et certaines espèces d’oiseaux (qui sont porteurs de la tique) de se déplacer dans plusieurs régions du pays à longueur d’année. En raison de ces nouvelles habitudes migratoires, les tiques sont devenues de plus en plus préoccupantes au Canada. Des études du gouvernement du Canada ont même démontré que le nombre de cas déclarés de maladie de Lyme chez les humains a bondi de 144 en 2009 à 917 en à peine six ans. On a retrouvé des tiques en Colombie-Britannique, en Alberta, au Manitoba, en Ontario, au Québec, au Nouveau-Brunswick, à l’Île-du-Prince-Édouard et en Nouvelle-Écosse.

dog fur

Elles se cachent dans la végétation et s’accrochent au pelage des animaux de compagnie

On retrouve habituellement les tiques sur les brins d’herbe, dans la végétation au sol et dans les buissons. Elles s’y tapissent en attendant qu’un animal passe à proximité afin de pouvoir s’accrocher à son pelage. Elles se fraient alors un chemin jusqu’à la peau de l’animal afin de commencer à se nourrir. On peut retrouver les tiques n’importe où sur le corps d’un animal, alors il est important de les inspecter, idéalement tous les jours, pour trouver des traces de piqûre. Les endroits que l’on oublie fréquemment d’inspecter et qui sont susceptibles d’abriter une tique sont entre les orteils, autour des oreilles et aux aisselles.

Retirez la tique à l’aide de pinces à épiler

Si vous trouvez une tique sur le corps de votre animal de compagnie, il y a de bonnes chances qu’elle ne soit pas prête à partir d’elle-même. Elle sécrète même une substance semblable à de la colle pour bien se coller en place. Une façon sécuritaire de retirer une tique visible est d’utiliser une paire de pinces à épiler, de s’approcher le plus possible de la surface de la peau et de tirer vers le haut d’un geste ferme. Ne touchez pas à la tique avec vos mains nues, car vous pourriez vous exposer aux bactéries qu’elle transporte. Une fois retirée, placez-la dans un contenant fermé afin que votre vétérinaire puisse en identifier l’espèce.

Vecteurs rapides — les tiques peuvent transmettre des maladies débilitantes en aussi peu que trois heures

Bien qu’il soit généralement admis que les tiques transmettent la maladie de Lyme en 24 heures, des recherches ont suggéré que la transmission peut se faire en moins de 16 heures. D’autres bactéries nuisibles comme Ehrlichia peuvent être transmises en aussi peu que trois heures.

petting dog

La plupart des traitements fonctionnent après une piqûre de tique… mais pas tous

Il existe de nombreux traitements pour tuer les tiques approuvés par les vétérinaires. Les traitements par voie orale prennent la forme d’une délicieuse gâterie ou d’un comprimé, mais pour fonctionner, il faut qu’une tique soit attachée à votre chien jusqu’à 48 heures avant de fonctionner. Cela s’explique par le fait que le parasite doit absorber suffisamment de l’insecticide à partir du sang du chien. Si les maladies transmises par les tiques vous préoccupent et que vous souhaitez plutôt réduire les chances de piqûres, d’autres options s’offrent à vous.

Les traitements topiques non systémiques fonctionnent par contact et ne nécessitent pas qu’il y ait eu piqûre

Les traitements non systémiques sont appliqués directement sur la peau de manière proactive. L’ingrédient actif qui s’étend sur la peau de votre chien s’amalgame aux huiles naturelles de la peau et du pelage de votre animal de compagnie. Ces produits agissent par contact et créent un effet dit de «pattes brûlantes». Ainsi, lorsqu’une tique s’agrippe au pelage de votre animal, elle perd sa coordination, fuit votre animal et meurt sans avoir eu la chance de le piquer, ce qui réduit considérablement le risque de transmission de maladies!

La campagne «Cure antipiqûre» nous rappelle que lorsqu’il s’agit de la santé de votre animal, il vaut mieux prévenir que guérir. Il existe des produits qui contribuent à tuer les tiques par simple contact, sans qu’elles aient la chance de piquer. Et des tiques qui ne piquent pas sont des tiques qui ne peuvent transmettre de maladies. Parlez à votre vétérinaire afin de déterminer quel traitement convient le mieux à votre animal de compagnie.

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Le mari meurt et laisse la maman de six enfants seule


Pour changer un peu, une mauvaise nouvelle qui finit sur une bonne note pour une famille dont le père à été tué laissant sa femme et 6 enfants dans une maison qui n’est pas terminée. Il arrive que des gens s’unissent pour rendre le malheur plus doux et plus acceptable. On voit souvent des animaux maltraités, abandonnés être sauvé et c’est une bonne chose, mais les êtres humains aussi, il est important de montrer qu’il est possible de rendre le monde plus beau
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Le mari meurt et laisse la maman de six enfants seule

 

La petite famille d’Estelle Barnes-Summer ne demandait qu’à avoir une vie heureuse alors qu’ils construisaient la maison de leur rêve dans le Michigan.

Mais le destin en a voulu autrement, et tout a basculé alors que le mari d’Estelle et père de leurs 6 enfants, a été tué par balles.


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Estelle était donc veuve à 33 ans avec 6 enfants à charge et une maison pas terminée.


Cependant leur histoire a été relayée à la télévisons sur la chaîne d’informations Fox News, et elle a touché des milliers de gens qui ont voulu leur apporter un peu d’aide et de réconfort dans ce terrible moment.

A la plus grande surprise d’Estelle, des dizaines de bénévoles se sont ainsi proposés de donner de leur temps libre afin de finir de construire sa maison afin qu’ils aient enfin un toit.

Après 2000 heures de travail, leur maison était prête pour les recevoir tous les 7.

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Vous vous imaginez bien la réaction d’Estelle lorsqu’elle rentre chez elle pour la toute première fois! C’est un moment mémorable!

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L’histoire volcanique des manchots révélée par leurs fientes


Les fientes d’animaux peuvent dévoiler beaucoup de choses. Chez les manchots, ils ont trouver des fientes et ils ont pu remonter à 7 000 ans à la péninsule antarctique. La colonie aurait pourtant pu disparaitre au moins 3 fois à cause de l’éruption d’un volcan. Les changements climatiques pourraient ne pas être fatals pour eux
Nuage

 

L’histoire volcanique des manchots révélée par leurs fientes

 

L’analyse de fientes de manchots papous vieilles de 7.000 ans a permis à des chercheurs de déterminer que des éruptions volcaniques avaient quasi éradiqué trois fois une colonie d’Antarctique.

Beaucoup d’études ont lié la fluctuation des populations de manchots ces dernières décennies aux variations de température, au réchauffement climatique et à l’importance de la calotte glacière.

Une équipe internationale de scientifiques emmenée par British Antarctic Survey (BAS), le programme britannique en Antarctique, a voulu étudier l’évolution à plus long terme de la population de manchots papous d’Ardley Island, près de la péninsule antarctique, qui compte actuellement environ 5.000 couples, selon un communiqué publié mardi.

Ces chercheurs ont effectué pour ce faire des analyses chimiques de dépôts de guano et de cendres volcaniques au fond d’un lac de l’île, qui leur a permis de remonter 7.000 ans en arrière.

Les conditions climatiques dans la zone ayant été globalement favorables depuis 7.000 ans, les scientifiques, dont les conclusions sont publiées cette semaine dans Nature, ne s’attendaient pas à des changements radicaux dans la population de manchots.

D’où leur surprise quand ils ont découvert que la colonie avait été quasiment éradiquée à au moins trois reprises en raison des retombées de cendres liées à l’éruption d’un volcan sur l’île de Deception Island située à une centaine de kilomètres.

« Il a fallu, en moyenne, entre 400 et 800 ans pour que la colonie se reconstitue », a indiqué dans le communiqué Steve Roberts, du BAS.

« Cette étude révèle l’impact grave des éruptions volcaniques », observe Claire Wadula, une autre scientifique.

« Une éruption peut enterrer les petits. Si les adultes peuvent fuir à la nage, les petits ne survivent pas dans les eaux gelées. Les lieux de nidification peuvent se trouver enterrés et rester inhabitables pendant des centaines d’années », a-t-elle ajouté.

« Les variations des populations de manchots sur la péninsule antarctique avaient été liées aux variations du climat et de la banquise, mais l’impact potentiellement dévastateur sur le long terme de l’activité volcanique n’avait pas été auparavant envisagé », a-t-elle poursuivi.

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