Que dire de plus …
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Parler est un besoin, écouter est un art
Goethe
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Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais je suis mal à l’aise avec ce genre de vidéo, montrant un Labrador aidé les poules à sortir de la neige. Il n’a fait qu’obéir à son maître pour qu’il puisse filmer le sauvetage. Quoique les poules peuvent vivre en hiver, je trouve quand même bizarre qu’elles soient prises de la sorte, de plus n’aurait-il pas été mieux de les libérer plus vite que de filmer ?
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L’alopécie est souvent reliée à un problème chez les hommes, pourtant les femmes peuvent aussi en souffrir, quoique c’est moins fréquent que chez les hommes. Les remèdes pour lutter contre la perte des cheveux existent depuis au moins le Moyen-âge, d’ailleurs les recettes ressemblent beaucoup à ceux d’aujourd’hui, sauf que maintenant, on devrait se référer au médecin, car les causes peuvent être diverses comme la génétique, la pilule, carence de fer, stress, etc.
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«10% des femmes de 30 ans ont des problèmes de chute de cheveux diffuse» | Morgan via Flickr CC License by
Il y a quelques semaines, une copine est venue me parler de ses problèmes de chute de cheveux. Elle m’a expliqué avoir d’abord consulté trois dermatologues et un institut de cosmétique soi-disant spécialisé. Tous lui assuraient qu’elle n’avait pas de problème, que les femmes ne devenaient jamais chauves… Sauf qu’un jour elle s’est retrouvée les cheveux par-dessus un bac à shampoing, chez un coiffeur qui lui a lancé: «Dites donc, vous ne perdriez pas vos cheveux?» Elle n’était donc pas la seule à penser que les touffes de cheveux sur sa brosse et ses vêtements étaient anormales.
C’est en allant au Centre Sabouraud, centre de santé parisien spécialisé dans la peau et les cheveux, qu’elle a découvert son alopécie (terme médical, qui regroupe les chutes totales ou partielles de cheveux ou de poils, et ce, qu’elles soient congénitales ou temporaires). Elle perdait bien ses cheveux. Comme plusieurs de ses amies longtemps confrontées aux mêmes remarques –«mais non, les femmes ne deviennent pas chauves»– et qui, après s’être rendues sur ses conseils à Sabouraud, ont été diagnostiquées: le problème n’était pas dans leur tête. Car, contrairement au cliché, les hommes ne sont pas seuls à pouvoir craindre que leurs cheveux tombent au point que le cuir chevelu en devienne (trop) visible. Les femmes aussi peuvent perdre leurs cheveux, parfois de manière définitive.
Certes, l’alopécie féminine est moins fréquente que l’alopécie masculine.
«Dans la population générale, détaille le docteur Pascal Reygagne, directeur du Centre Sabouraud, centre de santé parisien spécialisé dans la peau et les cheveux, on estime que 10% des femmes de 30 ans ont des problèmes de chute de cheveux diffuse, contre 30% pour l’homme au même âge.»
Et elle ne se manifeste pas de la même façon. Rien qui rappelle la tonsure monacale: la chute de cheveux est plus éparse, ce qui rend la chevelure plus rare et clairsemée, surtout au niveau de la raie médiane, qui s’élargit.
«Au Moyen Âge, la chute de cheveux était prise au sérieux et considérée autant comme une maladie qu’une question esthétique. Et les recettes pour lutter contre l’alopécie étaient particulièrement fréquentes dans les traités de cosmétique pour les femmes, comme L’Ornement des Dames, qui date du XIIIe siècle», relève Gaëlle Monnier-Benoît, qui étudie pour son mémoire de maîtrise à l’Université de Sherbrooke (Canada) les traités cosmétiques médiévaux des XIe-XIIIe siècles.
Les recettes d’onguent, de poudre ou de décoction du Moyen Âge visant à diminuer la chute de cheveux ou à renforcer leur croissance et leur force avaient du bon (et n’étaient pas si éloignées des actuels bains d’huile pour cheveux). Les ingrédients? De l’huile de camomille ou d’amande amère, de l’écorce de saule ou de genêt, du miel ou du lait d’ânesse, qui pouvaient être mélangés avec des «produits plus originaux» comme un corps de lézard ou une tête d’oiseau, liste Gaëlle Monnier-Benoît.
Un problème qui ne date pas d’hier donc:
«À partir du XIe siècle, l’alopécie féminine était déjà un problème bien connu des médecins et de la société en général.»
Mais dont les traits peuvent aussi être accusés par notre société moderne bien que les dermatologues disent ne pas avoir constaté une augmentation du nombre de cas.
Au Moyen Âge, les recettes pour lutter contre l’alopécie étaient particulièrement fréquentes dans les traités de cosmétique pour les femmes Gaëlle Monnier-Benoît, spécialiste des traités cosmétiques médiévaux des XIe-XIIIe siècles
Vous pensez que les perturbateurs endocriniens, qu’on retrouve en masse dans la tige capillaire, renforcent les chutes de cheveux? Possible qu’ils jouent un rôle, puisqu’ils détraquent entre autres le système thyroïdien par exemple et qu’une hypothyroïdie peut être à l’origine d’une chute de cheveux chez les femmes. Ou qu’ils ont des effets sur le système hormonal, qui influe sur le cuir chevelu.
Ce qui est sûr, c’est que, «chez la femme, la chute de cheveux peut être multifactorielle, expose le docteur Reygagne. La cause la plus fréquente est une carence en fer. Il faut alors faire une prise de sang pour vérifier s’il y a une anémie et interroger la patiente sur sa consommation de thé, qui empêche l’absorption de fer, et sur la durée de ses règles».
Sauf que si les règles abondantes peuvent être endiguées par la prise de la pilule, encore faut-il que la contraception hormonale soit adaptée et savoir doser entre œstrogènes et progestérone, surtout dans le cas des alopécies androgénétiques, des pertes de cheveux héréditaires dues à des récepteurs trop sensibles aux hormones mâles (qui portent le nom d’androgènes).
«J’adresse souvent un courrier orienté au gynécologue, précisant que la patiente a une alopécie androgénétique. Car les gynécologues ne sont pas focalisés sur ce problème et ne posent pas de questions sur l’hérédité du cuir chevelu lors de la prescription de la pilule.»
Mieux vaut alors une pilule utilisant des progestatifs peu androgéniques ou antiandrogéniques (c’est-à-dire dirigés contre les hormones masculines), et plus dosée en œstrogènes, les hormones féminines qui renforcent la protection du cuir chevelu.
«De la même façon que le gynécologue doit vérifier qu’il n’y ait pas d’hérédité de trouble circulatoire, il doit demander s’il existe dans la famille un problème capillaire que la pilule pourrait accentuer», appuie le docteur Pierre Bouhanna, chirurgien dermatologue attaché au Centre Sabouraud et auteur de l’ouvrage Soigner et préserver ses cheveux (Éditions Alpen, 2006).
Autre phénomène qui peut jouer un rôle sur la chute de cheveux diffuse de la femme: le stress.
«Il accentue la réceptivité des cheveux aux hormones mâles, indique Pierre Bouhanna, également directeur du diplôme de «Pathologie et Chirurgie du Cuir Chevelu» à l’Université Paris-VI. Il accroît également la séborrhée et favorise un état pelliculaire avec des pellicules grasses, qui provoque une chute de cheveux, lesquels sont remplacés par des cheveux plus fins, que l’on dit “miniaturisés”. En outre, la première réaction d’une femme qui va avoir des cheveux gras et plaqués va être de les laver et de leur donner du volume en les brossant. Si elle le fait en arrachant les cheveux, c’est un cercle vicieux…»
Le gynécologue doit demander s’il existe dans la famille un problème capillaire que la pilule pourrait accentuer Dr Pierre Bouhanna, chirurgien dermatologue attaché au Centre Sabouraud
Le dermatologue signale en effet une autre cause surajoutée de chute de cheveux chez les femmes, «toutes les maltraitances des cheveux par lissage, brushing, défrisage, artifices de coiffage; ce sont des agressions physiques et mécaniques».
Ce qui n’est pas sans rappeler les traitements utilisés par les femmes au Moyen Âge pour s’épiler, raconte Gaëlle Monnier-Benoît:
«Si des produits doux à base de miel étaient utilisés pour l’épilation des poils, on retrouvait d’autres produits agressifs comme la chaux vive et la céruse.» Or, à l’époque, les normes de beauté vantaient un front dégagé, ce qui supposait une épilation des tempes… «Dans les traités cosmétiques que j’étudie, aucune mention n’est faite de la technique employée pour l’épilation des cheveux. On ne peut donc pas être certain que ces substances toxiques étaient appliquées sur des zones du crâne pour faire tomber les cheveux. Mais on peut supposer que les femmes s’abîmaient les cheveux en les utilisant.»
Et si le fond du problème était que, comme au Moyen Âge, la cosmétique était perçue comme une discipline médicale (par exemple, le Trotula a été rédigé au XIe siècle par Trotula de Salerne, une femme médecin, tout comme le médecin Aldebrandin de Sienne fut l’auteur au XIIIe siècle du traité Le Régime du corps), en laquelle on peut avoir toute confiance et qui soignerait toute pathologie?
Car «les individus qui ont des problèmes de chute de cheveux en parlent à leur entourage, à leur coiffeur, à leur pharmacien ou des centres capillaires où l’on ne trouve pas de médecin… mais pas à leur médecin, pointe le directeur du Centre Sabouraud. Du coup, ils sont mal conseillés et vont dépenser des sommes farfelues pour acheter des produits qui ne servent à rien car ce ne sont pas des traitements médicamenteux.»
Résultat, la route peut être longue avant d’arriver chez le médecin –et pas seulement à cause des délais d’attente–, de poser le diagnostic et de prescrire le traitement adéquat.
Bien dommage, fait remarquer le docteur Bouhanna, d’autant que «le dermatologue reçoit un enseignement, impensable il y a quelques années, spécifique sur le cuir chevelu».
Et que le Centre Sabouraud réunit tous les ans l’ensemble des dermatologues intéressés par les pathologies du cheveu et du cuir chevelu pour faire le point sur l’évolution des pathologies et les progrès des traitements. Il est peut-être temps de libérer le cheveu de ces superstitions…
Quand on entend des parents, comme ce fut déjà le cas, de nommer leur enfant Hitler, on se désole de ce choix à cause de la terrible histoire qu’a connu le monde avec Adolf Hitler. Alors que d’autres ont des prénoms qui n’avaient aucun rapport avec l’actualité à l’époque de la naissance du bébé, mais il se peut que cela change avec les actualités négatives et avec l’ère d’Internet qui n’aide pas, serait toujours relier avec parfois quelques moqueries comme c’est le cas pour cette jeune fille. Bref, je trouve cela stupide que des gens agissent ainsi. Il ne faut pas oublier que parfois les noms et prénoms ont d’autres significations complètement différentes dans d’autres langues
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Repéré par Robin Panfili
Repéré sur The Daily Dot,
Par les temps qui courent, porter «Isis» comme prénom, l’acronyme de l’un des groupes terroristes les plus violents de notre époque et équivalent anglosaxon de «EI» ou Daech, n’est pas vraiment quelque chose de très enviable. Porter «Harambe», du nom d’un gorille assassiné dans le zoo de Cincinnati (États-Unis) et devenu l’un des mèmes les plus populaires de l’internet contemporain, n’est guère plus agréable.
C’est pourtant la situation inhabituelle et inconfortable à laquelle une Américaine, Isis Harambe Spjut, doit faire face, rapporte The Daily Dot. Cette serveuse de 19 ans, employée dans un restaurant californien, se retrouve aujourd’hui au cœur d’un petit tourbillon médiatique et d’une effervescence dont internet a le secret.
Tout commence au début du mois d’avril, lorsqu’un homme installé dans son restaurant engage la discussion avec elle.
«Il flirtait avec moi et quand je lui dis mon prénom, il ne m’a pas cru», raconte-t-elle. «Je ne l’ai pas crue, confirme l’homme en question. Je lui ai répondu que j’étais Andre MegaStalin [MégaStaline]».
Alors, pour dissiper le doute et lui prouver son identité, elle lui envoie une photographie de sa carte d’identité.
Isis. Harambe. Spjut.
Voilà.
Internet crie alors au canular. Car en plus d’un prénom composé totalement inédit, son nom de famille «Spjut» n’est autre que la traduction du mot «lance» en langue scandinave. Trop gros. Trop beau pour être vrai, pense-t-on alors. Et pourtant.
«Je ne suis pas le genre de personne à faire des choses pour attirer l’attention, explique-t-elle à Daily Dot, pour répondre à ceux qui l’accuseraient d’avoir modifié sa véritable identité. Je ne sais pas si on me croit, mais qui s’amuse à changer son nom? Les gens qui se livrent à autant d’effort juste pour attirer l’attention… Ce n’est pas moi.»
Pour expliquer (et justifier) l’origine de ce nom, qui remonte donc à avant la naissance de l’État islamique tel qu’on le connaît ou la mort d’Harambe, elle évoque l’intention de ses parents dans un tel choix de prénom.
«Mes parents, quand je suis née, étaient tous les deux rastafaris. Ma mère a choisi le premier prénom, “Isis”, qui était une chanson de Bob Dylan mais aussi une déesse égyptienne. Mon père a choisi mon second prénom, “Harambe”, que l’on peut traduire par “harmonie” en swahili.»
Dans son interview à Daily Dot, elle raconte les lassantes épreuves traversées, autant lors de la montée de l’État islamique, à partir de 2014, qu’au moment de la mort de Harambe.
«L’attention sur mon nom s’est accentuée lors de ma seconde année de lycée. Avec toutes les personnes que je recontrais, ça se passait comme ça: “Hey, salut, je m’appelle Isis”, et on me répondait: “Comme le groupe terroriste?” [Daech] n’existait pas deux ans plus tôt, donc ça n’avait pas de sens. Mais oui, bien sûr, comme le groupe terroriste.»
Aujourd’hui, bien qu’elle ait légalement tout à fait le droit de changer de prénom, elle n’en a pas l’intention, finit The Daily Dot.
Un bébé qui a absorbé partiellement deux jumeaux dans l’utérus. Résultat, il est né avec 8 bras. Pour une première en Inde, l’opération à réussi à enlever les membres superflux. L’enfant, en vieillissant devra encore subir d’autres opérations pour corriger d’autres anomalies
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Un bébé à huit bras et jambes opéré avec succès en Inde © AFP / Money SHARMA AFP
Un bébé irakien né avec huit bras et jambes, dont deux sortant de son estomac, a été opéré avec succès en Inde pour enlever les membres en excès.
Nourrisson de sept mois, Karam est né en Irak avec une condition extrêmement rare, dont seuls cinq ou six cas existent dans le monde. Dans l’utérus, deux jumeaux ont fusionné mais sans qu’un des foetus soit totalement absorbé.
Le père de l’enfant, Sarwed Ahmed Nadar, a emmené son fils en Inde où des docteurs près de New Delhi ont enlevé les membres supplémentaires en trois opérations chirurgicales successives.
« Il nous a été amené alors qu’il n’avait que deux mois et son cas était assez unique. La plupart des chirurgies que nous avons utilisées n’avaient jamais été tentées auparavant », a déclaré à la presse Gaurav Rathore, un consultant orthopédique membre de l’équipe médicale.
« Jusqu’ici, notre entreprise a été couronnée de succès. Karam est un jeune bébé très courageux. En fait, c’est un enfant très joyeux », a-t-il ajouté.
Les parents irakiens Gufran Ali (3e à gauche) et Sarwed Ahmed Nadar (3e à droite) avec leur bébé de huit mois et les médecins, le 14 avril 2017 près de New Delhi © Money SHARMA AFP
Les chirurgiens de l’hôpital Jaypee de Noida, ville satellite de la capitale indienne, ont d’abord détaché les membres accrochés à l’estomac. Après avoir corrigé une complication cardiaque, ils ont pu procéder au retrait des autres membres.
En grandissant, Karam nécessitera de nouvelles opérations chirurgicales pour corriger d’autres anomalies.
Son père de 28 ans, qui avait été horrifié à la naissance de son unique enfant, a dit son espoir de voir son fils grandir comme un garçon normal.
« Il y avait beaucoup de risques mais je n’ai jamais perdu la foi », a déclaré M. Nadar.
Après 30 ans, le sommeil réparateur diminue et en vieillissant divers problèmes peuvent subvenir à cause du manque de sommeil, que ce soit obésité, diabète, AVC, etc. Prendre des somnifères n’est pas une solution à long terme.
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Le manque de sommeil profond expliquerait l’apparition de nombreuses maladies
Le 10 avril 2017.
Le sommeil profond est la clé de la santé physique et cognitive. À partir d’un certain âge, le cerveau aurait plus de difficultés à tomber dans cette phase de sommeil, ce qui pourrait expliquer l’apparition de certaines maladies.
À partir de 30 ans, la qualité du sommeil diminue
Le vieillissement entraîne de nombreux troubles du sommeil, et ces mêmes troubles seraient intimement liés à l’apparition des premiers dysfonctionnements cognitifs chez les personnes âgées. C’est en tout cas ce que suggèrent des chercheurs de l’université de Californie, aux États-Unis, dans une étude qui vient d’être publiée dans la revue Neuron.
Ces chercheurs ont observé qu’à partir d’un certain âge, pas si avancé puisque les premiers signes apparaîtraient dès 30 ans, le cerveau aurait de moins en moins de facilités pour générer les ondes cérébrales et les substances chimiques propices à l’entrée dans cette phase de sommeil caractérisée par une baisse de l’activité physique et cérébrale qui implique une diminution de la température du corps, du rythme cardiaque et de la respiration.
Le manque de sommeil responsable de la plupart des pathologies chez les personnes âgées ?
Or cette détérioration du sommeil profond est liée à un grand nombre de pathologies parmi lesquelles, outre la dégénérescence cognitive, l’obésité, le diabète et les accidents vasculaires cérébraux.
En fait, comme le confirme Matthew Walker, professeur de psychologie et de neuroscience à l’université de Californie et principal auteur de cette étude, « quasiment toutes les maladies qui nous tuent tard dans la vie sont liées au manque de sommeil ».
Reste désormais à trouver des moyens ou des thérapies pour améliorer le sommeil profond. Un processus qui ne peut pas être réglé grâce à des somnifères qui n’agissent pas en faveur d’un sommeil réparateur.
Sybille Latour