En attente ….


 

 

En attente ….

 


En après-midi, j’ai eu un message sur MSG pour toute ma famille, mon plus jeune nous annonce que sa femme à perdue ses eaux .. Kurumi, qu’on doit prononcer Kouloumi (il parait que le R au Japon se prononce L) Bref, cela peut-être long, elle va naitre soit le 9 ou le 10 avril … Nous avons tous bien hâte … je ne suis pas certaine de faire une bonne nuit ..

 

Je vais donc être grand-maman pour la 7 ème fois ,,, 4 filles et 2 garçons et ce qui est fantastique c’est que je suis juste dans le milieu de la cinquantaine donc je peux amplement en profiter

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Parole d’enfant ► Amour


Cela 3 ans que la maman à Jézabelle est avec son conjoint. Ils forment vraiment un beau couple. Pascal est toujours intentionné pour ma fille, c’est vraiment beau à voir
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 Amour

 

 

Maman raconte

– Maman, tu sais, je crois que papa est amoureux de toi ? Il prend soin de toi toujours

Ana-Jézabelle, 5 ans / 19 mars 2017

Un Ancien Taureau De Corrida Court Vers Lui


 

Je n’aime pas la tauromachie, cette tradition de combattre un taureau dans une arène pour le bon plaisir des amateurs, c’est grotesque et cruel. Ce taureau de corrida a réussi à tellement bien s’adapter qu’il peut s’approcher, et même jouer avec un être humain qui porte un maillot rouge, et vivre en harmonie avec un cheval et d’autres animaux
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Un Ancien Taureau De Corrida Court Vers Lui

 

Le Saviez-Vous ► Une impressionnante mosaïque romaine découverte à Chypre


Une découverte en été 2016 à Chypre a raconté grâce à des mosaïques la conquête romaine. Ces mosaïques sont magnifiquement bien conservées depuis la Grèce antique
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Une impressionnante mosaïque romaine découverte à Chypre 

 


Crédits:
EPA

Les fouilles archéologiques peuvent souvent être longues et fournir malheureusement peu d’artefacts intéressants. Mais cet été, (2016 ndlr) les archéologues réalisant des fouilles sur l’île de Chypre, ont eu une agréable surprise! Ils ont en effet mis au jour deux rares et superbes mosaïques de l’époque romaine. Les images ont été diffusées cette semaine, alors profitons-en pour les regarder de plus près!

L’importance de Chypre dans l’Antiquité:


Photo : 
Poterie chypriote (1900-1725 av. J.-C.)

Chypre vient du mot grec ancien « kypros » qui signifie cuivre. Cette grande île était bien positionnée en Méditerranée, ce qui lui permit d’être un centre de commerce important dans le monde méditerranéen, notamment en exportant son cuivre à l’aube du IIème millénaire av. J.-C. Ces échanges commerciaux enrichirent les habitants de Chypre, les villes se développèrent au cours du Bronze récent (XVIe-XIIe siècles av. J.-C.) et le mobilier et les objets du quotidien devinrent plus raffinés.


Photo:
Ancient théâtre grec de Kourion

De par sa richesse et sa position géographique enviable, l’île s’est retrouvée au coeur des guerres et des conquêtes des époques grecque, hellénistique et romaine. Les Phéniciens, les Assyriens, les Perses, Alexandre le Grand et les Égyptiens ont tous d’une façon ou d’une autre exercé un contrôle sur un partie de l’île de Chypre, ce qui rend non seulement son histoire ancienne fascinante, mais fournit aussi beaucoup d’artefacts de grande valeur pour les archéologues et les historiens qui s’intéressent à la Méditerranée antique.

Les découvertes:


© Département des antiquités de Chypre

L’île de Chypre est donc sujette à de nombreux terrains de fouilles depuis plusieurs années. En juillet et août cet été, les archéologues ont trouvé deux trésors en bon état de conservation. La première découverte a eu lieu en juillet sur un site près de la ville de Larnaca, anciennement Kition. Les chercheurs ont alors annoncé la découverte d’un plancher couvert de mosaïques datant de l’époque romaine, plus précisément du IIème siècle de notre ère. La partie dégagée illustre un thème mythologique grec célèbre, soit les douze travaux d’Hercule!


Crédits :
AFP

Dans la mythologie grecque, Hercule ou Héraclès, dut effectuer les travaux exigés par Eurysthée, le plus vieil ennemi de la déesse Héra. Parmi les tâches exigées, il dut entre autre étouffer un lion, capturer une biche aux bois d’or et dompter le taureau crétois de Minos.


Crédits :
AFP

Puis début août, autre coup de théâtre! Les archéologues qui travaillent dans le secteur de Nicosie, sur le site d’Akaki, ont découvert une immense mosaïque, de 26 mètres de long et 4 mètres de large, datant du 4ème siècle de note ère. L’oeuvre de la fin de l’époque romaine représente une scène de course de chars comme nous en avons rarement vue! 


Crédits:
EPA

En observant l’image ci-dessus, on peut remarquer que la scène représente quatre chars de course avec leurs chevaux. Une inscription en grec se trouve au-dessus de chaque char en compétition et un des auriges, les conducteurs, est même représenté debout en pleine action, alors que les chevaux tirent son char à grande vitesse!


Crédits:
EPA

Vu la qualité et la beauté de ces oeuvres, les archéologues croient avoir découvert le plancher d’une luxueuse villa de Chypre. Les futures analyses nous permettront certainement de connaître les noms de ces conducteurs de chars et bien d’autres détails encore! Comme toujours… à suivre!

 

Spécialisée en histoire ancienne, Evelyne Ferron

http://www.historiatv.com

Des maladies génétiques diagnostiquées par reconnaissance faciale


La reconnaissance faciale serait utile pour détecter à 96,6 % le syndrome de DiGeorge.  Ils espère aussi l’appliquer pour mieux reconnaitre le syndrome de Noonan et de Williams
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Des maladies génétiques diagnostiquées par reconnaissance faciale

Syndrome DiGeorge

Le NHRGI détecte le syndrome DiGeorge au moyen de la reconnaissance de caractéristiques faciales. Il en a retenu 126.

NHGRI

Une technologie mise au point par des chercheurs américains a été capable de reconnaître le syndrome DiGeorge avec 96,6% d’efficacité lors des tests.

MALADIE GÉNÉTIQUE. On l’appelle le syndrome de micro-délétion 22q11.2, ou encore syndrome vélo-cardio-facial ou plus couramment le syndrome DiGeorge. Cette maladie génétique rare touchant les enfants en Afrique, en Asie et en Amérique latine est assez compliquée à diagnostiquer, les symptômes incluant problèmes cardiaques ou rénaux, fentes labio-palatines, anomalies faciales, retards mentaux touchant les facultés d’apprentissage et l’élocution… Sans compter que leur manifestation et leurs effets sur l’apparence du malade varient selon le pays.

Pour aider les professionnels de la santé à y voir plus clair, des chercheurs du National Human Genome Research Institute (États-Unis) ont mis au point un mode de diagnostic basée… sur un logiciel de reconnaissance faciale. Leurs travaux ont utilisé les mêmes techniques que celles des scanners faciaux des aéroports ou que les fonctions proposées par Facebook, indique le communiqué du NHGRI. Ils viennent d’être publiés dans l’American Journal of Medical Genetics.

Une efficacité de 96,6%

L’équipe a étudié les cas de 106 malades issus de onze pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine et pris des photos de 101 d’entre eux pour obtenir diverses apparences de personnes atteintes. Ils ont retenu 126 critères faciaux qu’ils ont utilisés pour tester leur méthode de diagnostic avec d’un côté 156 personnes malades (de type européen, africain, asiatique et latino-américain) et de l’autre un groupe de contrôle de 156 personnes qui ne l’étaient pas. Résultat ? une efficacité de 96,6%, sans distinction de l’origine géographique des malades.

À terme, les chercheurs espèrent pouvoir implémenter leur technologie directement dans les smartphones pour faciliter le travail des médecins. Ils envisagent en tout cas d’appliquer leur méthode à d’autres affections congénitales, notamment le syndrome de Noonan (une forme de nanisme) et le syndrome de Williams.

https://www.sciencesetavenir.fr

Des fourmis new-yorkaises victimes de la malbouffe


Il y a plusieurs espèces de fourmis même dans une seule ville. Certaines restent fidèles à leurs régimes alimentaires, alors que d’autres s’adaptent à la nourriture humaine et ce même si c’est de la malbouffe. Se pourrait-il que des fourmis puissent aider pour nettoyer les ordures alimentaires ?
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Des fourmis new-yorkaises victimes de la malbouffe

 

Une étude sur des fourmis de Manhattan montre que certaines espèces, mais pas toutes, ont adopté l’alimentation humaine, avec ses travers. Zoom sur ces insectes qui ont pris goût à la malbouffe.

Les animaux qui vivent en ville sont plus ou moins dépendants des humains qui leur fournissent une part de leur alimentation. Par conséquent, est-ce que lorsque notre alimentation évolue, les espèces urbaines sont elles aussi impactées ? C’est ce que se sont demandé des chercheurs de l’université d’État de Caroline du Nord qui ont enquêté sur le régime alimentaire des fourmis new-yorkaises.

Certaines fourmis des rues ont adopté la malbouffe

Dans un article paru en avril 2015 dans la revue Proceedings of the Royal Society B, les scientifiques se sont intéressés au rôle des aliments humains dans l’alimentation de fourmis urbaines. Pour cela, ils ont utilisé les isotopes stables du carbone pour déterminer l’origine de celui qui est présent dans les organismes. Tous les animaux, y compris les humains, mangent des aliments contenant du carbone, mais le type atomique de l’élément informe sur la provenance des aliments. Les chercheurs ont testé plus de 100 fourmis collectées dans Manhattan, représentant de 21 espèces différentes et issues de sites divers.

Résultats : les chercheurs ont trouvé que certaines espèces de fourmis, mais pas toutes, vivant dans les habitats les plus urbanisés de Manhattan, avaient une signature carbone associée avec des aliments transformés humains. Leurs organismes portaient donc les empreintes d’une alimentation de type « malbouffe ». En particulier, une espèce courante dans les rues, Tetramorium caespitum, laquelle avait les niveaux de carbone 13 les plus proches de ceux que l’on trouve dans l’alimentation humaine. Ces fourmis cherchent aussi à entrer dans les habitations où elles sont considérées comme des nuisibles.

Les fourmis des villes se nourrissent dans les poubelles. © Atomische, Tom Giebel, Flickr, cc by nc nd 2.0

Les fourmis des villes se nourrissent dans les poubelles. © Atomische, Tom Giebel, Flickr, cc by nc nd 2.0

Un écosystème plus ou moins dépendant de l’alimentation humaine

Une autre espèce de fourmi, Lasius emarginatus, a elle aussi été trouvée dans des rues de Manhattan. Mais l’analyse isotopique de ses éléments n’a montré aucune preuve d’une alimentation de type « humain ». La fourmi semblait plutôt passer son temps entre des nids souterrains et les branches des arbres de la ville.

Certaines fourmis urbaines exploitent donc les changements de ressources humaines. Ces variations pourraient jouer un rôle dans la structure de l’écosystème, puisque certaines se sont mis à la malbouffe et ont développé un régime alimentaire proche de celui des humains.

Pour Clint Penick, l’auteur qui a mené ces travaux : « Les aliments humains représentent clairement une portion significative de l’alimentation des espèces urbaines. Ce sont les fourmis qui mangent nos déchets, et ceci pourrait expliquer pourquoi les fourmis des rues sont capables d’atteindre d’aussi larges populations en ville ».

Ces travaux visent à mieux comprendre les écosystèmes vivant à proximité de l’Homme, en ville par exemple, et les relations de notre espèce avec son environnement :

« Nous voulions en apprendre plus sur la raison pour laquelle certaines espèces de fourmis sont capables de vivre à nos côtés, sur les trottoirs ou dans les bâtiments, alors que d’autres restent en périphérie du développement humain. Ceci pourrait aussi nous aider à déterminer quelles espèces sont plus actives pour nettoyer nos ordures ».

http://www.futura-sciences.com

Cet enfant de cinq ans s’occupe de sa grand-mère de 92 ans seule après que sa mère les ait abandonnés.


Les enfants n’ont pas le même destin d’un pays à l’autre. Une petite fille de 5 ans doit s’occuper de sa grand-mère malade et son arrière-arrière-arrière grand-mère. Ce n’est pas une vie pour un enfant de cet âge. Elle est vraiment courageuse. J’espère qu’après avoir passé à la télévision chinoise, des gens viendront l’aider, elle a droit de vivre son enfance
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Cet enfant de cinq ans s’occupe de sa grand-mère de 92 ans seule après que sa mère les ait abandonnés.

 

Anna Wang, du sud-ouest de la Chine, est la seule personne qui s’occupe de sa grand-mère malade et de son arrière arrière arrière grand-mère de 92 ans.

Cette fille n’a pas eu une enfance de classe normale et ordinaire des enfants de cinq ans. Le premier malheur pour la famille d’Anna a eu lieu lorsque la fille n’avait que trois mois. Un jour, quelqu’un frappa à la porte des Wang. Des étrangers ont pris le père de la petite fille. M. Wang n’est jamais revenu. Il s’est avéré qu’il a été envoyé en prison. Pourquoi ? Personne ne savait.

Peu de temps après que le père de la famille a été pris, la mère de la jeune fille s’est mariée à nouveau et les a quittés, en laissant son propre enfant. La jeune fille a été soignée par sa grand-mère de Anna et son arrière-arrière-grand-mère, au début. Mais les rôles se sont rapidement inversés. La santé de la grand-mère a commencé à décliner. L’arthrite septique lui a rendu impossible de s’occuper d’elle-même et de sa famille sans aide.

Comment la jeune fille a-t-elle pris soin des femmes plus âgées ?

La mère de Mme Wang était encore plus malade que sa fille. La vieille dame avait 92 ans quand sa fille est tombée malade. L’enfant devait donner un coup de main aux femmes. L’amusement et l’apprentissage ont disparu dans l’arrière-plan. Le ménage a été abandonné à la fille. Elle devait s’occuper des femmes plus âgées. Elle a endossé les de babysitter pour les personnes âgées. La jeune fille était dans une situation qui ne devait pas se produire. Elle pouvait “remercier” sa mère pour son enfance perdue. Mais il n’y avait plus de temps pour le regret. Des obligations ont été attendues.

Bien que ce soit effrayant et incroyable, la petite fille s’est retrouvée dans ce nouveau rôle. Ce n’était pas facile. L’enfant devait s’occuper de tout, de la préparation des repas et de l’alimentation de la vieille femme et du ménage pour aider les femmes dans leur hygiène quotidienne. Emmener les femmes aux toilettes ou baigner les vieilles femmes est devenu une chose quotidienne pour Anna.

La cuisine était un véritable défi. La jeune fille ne pouvait même pas atteindre le poêle où les repas étaient préparés. Pour cuisiner quelque chose, elle devait se tenir sur un tabouret d’abord.

Trouver de la nourriture dans les montagnes Zuyin difficiles à atteindre n’était pas aussi facile. Cependant, ils ont trouvé une personne amicale qui est venue les aider.

Le voisin de Little Anna a eu pitié de la famille dans le besoin et a permis à la fille d’utiliser sa ferme chaque fois qu’elle le souhaitait. Récoltant des légumes du champ, Anna les portait dans un panier sur le dos. Transporter de la nourriture était fatiguant pour la petite Anna, mais nécessaire pour la survie de sa famille. La fille ne s’est pas plainte, elle était reconnaissante à son voisin pour son aide désintéressée.

La seule chose qui restait de sa vie antérieure était une photo de son père. Little Anna ne comprenait pas pourquoi ils l’avaient éloigné.

Elle n’a jamais regretté le fait qu’elle devait s’occuper de ses “grands-mères”.

Je veux qu’elles soient en bonne santé” – a-t-elle déclaré à la télévision chinoise.

http://www.estpositive.fr/

Une nouvelle forme humaine ancienne découverte en Chine


Ont-ils découvert une espèce humaine qui aurait existé il y a plus de 100 000 ans en Chine ? Les morceaux de crânes ont certaines ressemblances avec d’autres humains du passé, mais il semble difficile pour le moment en tout cas, de le prouver
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Une nouvelle forme humaine ancienne découverte en Chine

 

Reconstructionq des deux crânes découverts sur le site de Lingjing (image de fond).

Deux fragments de crânes de plus de 100 000 ans pourraient avoir appartenu à la même énigmatique espèce humaine qui nous a laissé seulement une phalange contenant de l’ADN dans la grotte de Denisova en Sibérie.

François Savatier

En 2010, l’ADN d’une phalange de pied découverte dans une grotte du massif de l’Altaï, en Sibérie – la grotte de Denisova – créait une énorme surprise: il appartenait à une espèce humaine inconnue ! Cette espèce sera nommée temporairement Homo sapiens Altai, c’est-à-dire «Homo sapiens de l’Altaï», mais comme les paléoanthropologues ne savent pas où la placer dans le rameau humain, on parle à propos de ses membres «denisoviens». À ce jour, elle n’est connue que par son seul ADN, la forme d’une phalange et celle d’une dent. D’où l’énorme intérêt des deux crânes partiels découverts dans l’est de la Chine par une équipe sino-américaine dirigée par Zhan-Yang Li, de l’Institut pour la paléontologie des vertébrés de l’université de Pékin. Ces fossiles sont à ce jour notre seul espoir de reconstituer à quoi pouvait ressembler un Denisovien!

Toutefois, sont-ils denisoviens ? Selon l’équipe qui a étudié ces crânes, dont le très respecté paléoanthropologue Erik Trinkaus de l’université Washington à Saint-Louis dans le Missouri, ceux-ci appartiennent à une nouvelle forme humaine eurasienne ou à une variante orientale des néandertaliens. Les chercheurs évitent donc soigneusement d’employer le terme «denisovien», tandis que presque tout les autres spécialistes y pensent…

«Ces deux crânes correspondent à ce que l’on imagine d’un denisovien», commente par exemple la paléoanthropologue María Martinón-Torres, de l’université de Londres.

D’où viennent ces crânes et de quand datent-ils? En 2007, Zhan-Yang Li achevait une campagne de fouilles près de la ville de Lingjing dans la province du Henan en Chine, donc à quelque 4 000 kilomètres de la grotte de Denisova. Il étudiait un site consistant de couches sédimentaires horizontales autour d’une source, quand, dans la strate  n° 11, il tomba sur du quartz taillé. Deux jours plus tard, son équipe y mettait au jour un premier fragment de crâne. En six mois, elle parvint à mettre au jour pas moins de 45 autres fragments crâniens, pouvant être rassemblés pour constituer des parties de crâne. Ces restes humains étaient associés à de «très beaux» outils de quartz taillé ou d’os (notamment des lames d’os) et à tout un assemblage de restes de gros mammifères riche en chevaux, bovidés, en cervidés géants (Megaloceros) ou pas (Cervus), en gazelles et autres antilopes asiatiques (Procapra) et en rhinocéros laineux. Une série de mesures utilisant la luminescence stimulée optiquement (OSL) de la strate fossilifère a permis de dater les crânes de façon fiable entre 105 000 et 125 000 ans, donc vers la fin du stade isotopique marin 5, une période plus chaude qu’aujourd’hui.

Que traduisent ces crânes ? Leurs mâchoires et leurs faces manquent malheureusement, mais les parties présentes suffisent à indiquer une ressemblance frappante avec Homo neanderthalensis. Le volume endocrânien de l’un des spécimens atteint la valeur considérable de 1 800 centimètres cubes, ce qui est dans le haut de la fourchette des mêmes volumes chez les néandertaliens et les hommes modernes. Il s’avère que l’un des crânes est doté d’une fosse sus-iniaque, c’est-à-dire d’une petite dépression horizontale de forme ovale sur la partie inférieure de la nuque. Or ce trait anatomique est considéré comme un caractère dérivé (un caractère ancestral qui a évolué) propre aux néandertaliens. Les deux crânes chinois étaient en outre dotés de torus sus-orbitaires, en d’autres termes d’arcades sourcilières en visière similaires à celles des néandertaliens ; leurs oreilles internes avait aussi une morphologie proche de celles des néandertaliens.

Pour autant, pour les paléoanthropologues, les fossiles diffèrent par leur gracilité des crânes des néandertaliens européens et levantins : leurs arcades sourcilières sont plus fines que celles des néandertaliens tout en se distinguant nettement de celles de H. sapiens. Pour Erik Trinkaus, les crânes de Lingjing ne peuvent être néandertaliens au sens strict du terme ; ils sont aussi trop graciles et ont contenu un trop gros cerveau pour pouvoir être ceux de représentants tardifs de l’ancêtre commun des néandertaliens et des hommes modernes – H. heildelbergensis– ou encore de leur ancêtre à tous H. erectus.

Il en ressort que le type humain de Lingjing partage nombre de traits anatomiques communs avec les formes humaines anciennes, mais aussi dans une certainbe mesure la gracilité des H. sapiens ; il est aussi doté d’un atypique aplatissement au sommet du crâne. De cela résulte qu’il résiste à la tentative de le classer parmi les formes anciennes ; en revanche, il ressemble à une autre forme humaine vieille de quelque 100 000 ans découverte à Xujiayao dans le bassin de Nihevan en Chine, souligne Xiu-Jie Wu l’un des auteurs. Pour lui, les individus de Lingjing appartiennent une forme humaine inconnue, qui, il y a quelque 100 000 ans constituait le type régional en Asie orientale. Ses points communs à la fois avec les néandertaliens et les humains modernes impliqueraient un certain degré de métissage avec les formes humaines qui lui étaient contemporaines. Tsatsyn Ereg 2, un site découvert en Mongolie va dans le sens de l’intuition de Xiu-Jie Wu, car il contenait une industrie lithique qui semble avoir été commune à toute l’Eurasie.

Pour Jean-Jacques Hublin, de l’Institut Max-Planck d’anthropologie évolutionniste à Leipzig, ce portrait est exactement celui que l’on dresse lorsqu’on cherche à donner un sens aux découvertes relatives aux denisoviens. D’après l’ADN étudié en 2010, cette forme humaine est restée isolée pendant des centaines de milliers d’années ; on sait en outre qu’elle s’est mélangée tant avec les néandertaliens qu’avec les H. sapiens archaïques.

Pour Jean-Jacques Hublin, «ces fossiles chinois sont au bon endroit et au bon moment avec les bonnes caractéristiques» pour pouvoir être attribués aux denisoviens.

Oui, mais ces derniers n’étant connus que par leur ADN, il reste difficile d’en faire un portrait physique et donc de leur attribuer les crânes de Lingjing. Restait à comparer les ADN, ce qu’a tenté la paléogénéticienne Qiaomei Fu, connue pour avoir montré qu’un fossile vieux de 43 000 ans apparemment sapiens trouvé dans la grotte Pestera cu Oase en Roumanie avait entre 6 et 9% d’ADN néandertalien. Elle a essayé d’extraire de l’ADN des crânes de Lingjing. En vain.

http://www.pourlascience.fr/

Ce chiot souffre d’une rare maladie qui lui tâche le visage… et le rend encore plus adorable !


La mutation somatique peut être vue chez l’être humain, plante, insecte, et même chez les animaux. C’est ce que souffre ce Golden Retriever et qui heureusement pour lui, sa différence ne le dérange pas.
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Ce chiot souffre d’une rare maladie qui lui tâche le visage… et le rend encore plus adorable !

 

Atteint d’une mutation génétique, ce jeune chien est très spécial. Sa particularité physique le rend encore plus unique que jamais… mais qu’importe : il est adorable.

Comme tous les jeunes canidés qui se respectent, Enzo le Golden Retriever adore jouer, dormir, rencontrer de nouvelles personnes et profiter de ses maîtres. Mais s’il fait parler de lui, ce n’est pas pour sa joie de vivre de petit toutou. En effet, ce dernier est atteint d’une rare mutation génétique qui lui confère un charme tout particulier.

Il souffre d’une mutation somatique. A l’instar du vitiligo, cette maladie n’est pas douloureuse pour l’animal. Elle impacte juste la pigmentation de son pelage. C’est pour cette raison qu’il est doté d’une jolie tache noire au beau milieu de son visage couleur crème.

Le chiot n’a pas conscience de sa différence… et c’est tant mieux ! Il ne manque de rien, fait le bonheur de sa famille et attire les regards curieux.

chiot mutation génétique

Beaucoup de personnes se questionnent à son propos. Ses maîtres en profitent donc pour leur répondre, leur parler de la maladie de leur compagnon et leur prouver que l’on peut être un Golden Retriever… et avoir deux couleurs !

chiot mutation génétique

Il est adorable n’est-ce pas ?

chiot mutation génétique

Son apparence peu commune fait son charme…

chiot mutation génétique

Par Deborah KoslowskiCrédits photo :

Instagram – @mister.enzoviola

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