Le propriétaire dit au cacatoès qu’ils vont chez le vétérinaire


Les animaux peuvent comprendre assez vite qu’ils ont un rendez-vous chez le vétérinaire et peuvent fortement démontrer leur désaccord. Ce cacatoès ne vraiment pas y aller, il commence par se cacher et dit « je n’irai pas » et « je te l’avais dit » . Puis sort de sa cachette en faisant un va et viens en signe de protestation. Cependant, je trouve toujours dommage que ce genre d’oiseau ne vivent pas en liberté
Nuage

 

Le propriétaire dit au cacatoès qu’ils vont chez le vétérinaire

 

Le Saviez-Vous ► 3 armures célèbre de l’Histoire


À travers l’Histoire, les armures ont été créées pour protéger le corps pour les guerriers et les chevaliers. Me semble que cela devait être défi de porter ces protections pour éviter la mort..
Nuage

 

3 armures célèbre de l’Histoire

 


Allemagne, 16e siècle
(
Source)

 Les armuriers, dédiée à ce très ancien métier qu’était la forge. Épées, couteaux, boulets de canon… la forge est un métier complexe et pourtant essentiel depuis l’Antiquité afin de certes fabriquer des armes, mais aussi afin de bien protéger les hoplites, les guerriers et les chevaliers au combat en fabriquant également les armures. Profitons de l’occasion pour nous intéresser brièvement à trois armures célèbres de l’Histoire.

1- L’armure de Dendra, XVe siècle av. J.-C. :


(
Source)

Les plus anciennes armures de l’Histoire ressemblaient très peu à ce que nous voyons dans les films de nos jours. Oubliez en effet les morceaux qui étaient forgés de manière à bien épouser les bras, le torse ou les jambes des combattants à l’époque des guerriers mycéniens! Ancêtres des Grecs qui ont colonisé et développé des cités-États autour de la Mer Égée, les Mycéniens étaient une civilisation guerrière qui protégeait ses populations tant par d’impressionnants palais-forteresses que des armées bien entraînées entre les années 1600-1200 av. J.-C. environ.


(
Source)

Bien que nous connaissions la nature guerrière de cette civilisation, nous avons très peu d’exemples d’armures de cette époque. C’est ce qui rend celle découverte sur le site archéologique de Dendra si unique! Cette armure, faite de plusieurs lattes de bronze martelées par un forgeron et formant une protection relativement rigide autour du corps du guerrier, a été découverte en 1960 par des archéologues suisses. Elle nous montre que les guerriers mycéniens étaient quelque peu limités dans leurs mouvements avec ce type d’armure et que la tête était à l’époque protégée… par un casque en dents de sangliers!

2- Le destin tragique du roi Henri II :


(
Source)


(
Sources)

Le roi de France Henri II a possédé quelques superbes armures au XVIe siècle, dont celle-ci, réalisée par des armuriers milanais vers l’an 1536. Armure royale, elle est faite de fer dit damasquiné, soit avec des incrustations d’argent et les lettres H pour Henri et C pour sa femme, Catherine de Médicis, sont intégrées dans les complexes décorations. 


Gravure allemande du XVIe siècle illustrant l’accident d’Henri II
(
Source)

Malheureusement pour lui, l’armure et le casque portés lors d’une joute organisée le 30 juin 1559 à Paris pour célébrer le mariage de sa fille avec Philippe II d’Espagne, n’ont pas pu le protéger d’un accident fatal. Bien qu’encore en forme à l’âge de 44 ans, il a subi en effet ce jour-là une blessure dont il mourut quelques jours plus tard, soit le 10 juillet. Son adversaire, Gabriel de Lorges, comte de Montmorency, l’avait blessé accidentellement à l’œil avec sa lance, qui est passée à travers le casque, une blessure qu’aucun médecin, même pas le célèbre Amboise Paré, n’a hélas réussi à soigner.

L’évolution corporelle d’Henry VIII d’Angleterre :


(
Source)


Amure de 1520

(Source)

Les armures du roi Henry VIII d’Angleterre (1509-1547) sont elles aussi passées à l’histoire en raison non seulement de la qualité exceptionnelle de leur conservation, mais aussi parce qu’elles témoignent de la constante prise de poids du souverain entre l’âge de 23 ans et 55 ans. En effet, si Henry VIII est connu pour ses six épouses, son mode de vie faste et son amour de la nourriture, ses changements corporels au gré des décennies font encore les manchettes de nos jours.


Armure de 1540
Photo :
Gary Ombler/Royal Armouries

Cette armure en particulier retient l’attention car elle présente une coquille proéminente à l’entre-jambe, ce qui était peu commun pour les armures de cette époque. Constamment inquiet quant aux rumeurs sur son manque de virilité car il avait de la difficulté à enfanter des héritiers mâles, Henry VIII a, tant dans ses tableaux que sur cette armure, constamment mis ses organes génitaux en évidence afin de démontrer sa vigueur. Henry VIII avait à son service parmi les meilleurs armuriers d’Europe, qui sont su travailler avec son physique grossissant au fil du temps afin de lui faire des armures de grande qualité… qui protégeaient absolument toutes les parties de son anatomie!

Si les armuriers travaillaient avant tout pour fournir des armes et des armures de qualité à leurs clients, il n’en demeure pas moins qu’ils étaient aussi de grands artistes! 

Spécialisée en histoire ancienne, Evelyne Ferron

http://www.historiatv.com/

Les livres de recettes de célébrités peuvent vous empoisonner, selon une nouvelle étude


À voir certaines émissions de téléréalités en cuisine, il y a des fois qu’on se demande s’ils ne vont pas tomber malade avec un manque d’hygiène alimentaire. Il semble que c’est la même chose que certains livres de recettes qui n’indiquent pas nécessairement les précautions à prendre
Nuage

 

Les livres de recettes de célébrités peuvent vous empoisonner, selon une nouvelle étude

 

Les livres de cuisine d’auteurs célèbres comme Gwyneth Paltrow, Rachael Ray ou Ina Garten donnent de mauvais conseils en matière d’hygiène en cuisine et augmentent les risques d’empoisonnement alimentaire, selon de nouvelles recherches.

Au cours de l’étude menée par une équipe de l’Université de Caroline du Nord et publiée dans le British Food Journal, 1497 recettes de 29 livres sur la liste des meilleurs vendeurs du New York Times dans la catégorie nourriture et alimentation, et les chercheurs ont constaté qu’ils n’incluaient pas, pour la plupart d’entre eux, d’informations adéquates sur la façon d’apprêter les ingrédients crus – comme la viande, la volaille, les fruits de mer ou les œufs – et les températures de cuisson.

gwyneth paltrow

Seulement 89 des 1497 recettes de ces livres de cuisine ont donné des informations précises sur la façon de réduire les risques de maladie d’origine alimentaire, selon les auteurs de l’étude. Les chercheurs ont examiné, par exemple, une recette de poulet rôti du livre de Gwyneth Paltrow, It’s All Good, qui indique aux lecteurs de laver et de sécher le poulet avant de le cuire – une instruction que l’Agence des standards culinaires britannique conseille de ne pas faire pour empêcher la propagation de campylobacter, une bactérie potentiellement mortelle. Selon la même agence, la bactérie est la cause principale de mort par intoxication alimentaire au Royaume-Uni.

« En règle générale, les livres de cuisine ne sont pas considérés comme une source fiable pour obtenir de l’information sur la salubrité des aliments. Mais les ventes de ces livres sont en hausse et les ouvrages sont supposés êtres instructifs », affirme le professeur Ben Chapman, l’un des coauteurs de l’étude.

Tout en pointant une recette de poulet rôti trouvée dans l’un des livres, M. Chapman note :

« C’en est une qui n’a pas de température sécuritaire interne indiquée – qui devrait être de 165F ou 74C pour assurer que toutes les bactéries nocives soient détruites.

rachael ray cookbook(Photo by Donna Ward/Getty Images)

Les chercheurs ont examiné si les recettes incitaient les lecteurs à servir la nourriture à une température interne spécifique et si cette température était jugée « sûre ».

Ils ont constaté que seules 123 recettes (8%) mentionnaient une température spécifique pour atteindre une cuisson parfaite et que ce n’est pas toutes les températures indiquées qui étaient suffisamment élevées pour réduire le risque d’intoxication alimentaire. En fait, 99,7% des recettes avaient des « indicateurs subjectifs » pour déterminer quand le plat était prêt et aucun de ces indicateurs ne fournissait des informations fiables sur la façon de juger si la nourriture était cuite à une température sécuritaire.

Katrina Levine, principale auteure de l’étude, a déclaré par voie de communiqué que l’observation du plat et le respect du temps de cuisson fourni ne sont pas suffisants pour prévenir l’intoxication alimentaire.

gwyneth paltrow(Photo by D Dipasupil/FilmMagic)

« L’indicateur le plus commun était le temps de cuisson, ce qui apparaissait dans 44% des recettes seulement. Et le temps de cuisson est particulièrement peu fiable parce que plusieurs facteurs peuvent affecter le temps que ça vous prend pour cuire un plat : la grosseur de l’aliment, à quelle température était-il avant d’être mis au four, la performance de votre appareil de cuisson, et ainsi de suite », dit-elle.

« Cuire de la viande, de la volaille, des fruits de mer et des œufs à une température interne sécuritaire tue les agents pathogènes qui causent des maladies d’origine alimentaire, ajoute-t-elle. Ces températures ont été établies en fonction de recherches approfondies, ciblant les agents pathogènes les plus susceptibles de se trouver dans chaque aliment. »

Pour plus d’informations sur les températures sécuritaires de cuisson interne et le temps d’entreposage recommandé, consultez les recommandations du gouvernement du Canada.

The Huffington Post Canada  |  Par Chloe Tejada

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Le cannibalisme au paléolithique n’était pas uniquement alimentaire


Le cannibalisme existe au moins depuis l’homme de la préhistoire. Pourquoi manger son semblable, point de vue énergétique bien des animaux sont plus rassasiant que manger une personne humaine. Est-ce vraiment juste une question de nourriture, ou peut-être des rituels ?
Nuage

 

Le cannibalisme au paléolithique n’était pas uniquement alimentaire

 

Une fameuse peinture datant de l'époque du paléolithique a... (ARCHIVES AFP)

Une fameuse peinture datant de l’époque du paléolithique a été exposée dans un musée à Paris, en 2015.

 

PASCALE MOLLARD-CHENEBENOIT
Agence France-Presse
Paris

Pour comprendre le cannibalisme pratiqué par les hommes préhistoriques, un chercheur a eu l’idée de calculer la valeur nutritionnelle du corps humain. Verdict: elle n’est pas particulièrement riche. Le but recherché n’aurait donc pas été purement alimentaire, en déduit-il.

S’attaquant à un sujet tabou, James Cole, spécialiste du paléolithique à l’Université de Brighton, a établi un tableau des différentes parties du corps humain indiquant leur poids respectif et leur valeur nutritionnelle exprimée en calories (graisse et protéines).

De cette table, publiée jeudi dans la revue Scientific Reports, il ressort que le cerveau et la moëlle épinière ne pèsent pas lourd mais sont très caloriques, que les cuisses ont un bon potentiel calorique mais que le tissu adipeux est encore plus riche.

«Sur le plan des calories, nous correspondons à un animal de notre taille et de notre poids», déclare à l’AFP James Cole. «Mais nous ne sommes pas très nourrissants comparé aux gros animaux que les premiers hommes chassaient et mangeaient», ajoute-t-il. «L’homme est une espèce plutôt maigre». Or le gras est plus calorique que les protéines.

La viande de mammouth, d’ours, de sanglier, de castor, de bison était nettement plus énergétique, selon un autre tableau comparatif publié par le chercheur.

Un homme de 66 kilos fournit potentiellement 1300 calories par kilo de muscle. Le mammouth est à 2000 calories par kilo, l’ours à 4000 (trois fois plus que l’homme) tout comme le sanglier et le castor.

La valeur calorique globale des muscles d’un homme est évaluée à 32.376. Elle est de 3 600 000 pour un mammouth, 1 260 000 pour un rhinocéros laineux, 600 000 pour un ours, 200 100 pour un cheval.

«Au niveau individuel, l’homme affiche un taux calorique peu élevé. Et même si vous mettez cinq ou six individus, cela procurera toujours moins de calories qu’un seul cheval ou un bison», note James Cole.

Raisons culturelles et sociales?

«Qui plus est, l’homme est plus intelligent et son comportement est complexe. Ce devait être plus difficile de tuer six hommes qu’un cheval.»

«C’est pourquoi je suggère que peut-être que nous ne pouvons pas expliquer les actes de cannibalisme juste par un besoin de nourriture», poursuit-il. Les raisons de cette anthropophagie étaient peut-être «culturelles ou sociales» (défense du territoire…).

Le Paléolithique est une période qui commence avec l’apparition du genre Homo il y a 3 millions d’années et se termine il y a environ 10 000 ans.

Des fouilles archéologiques ont permis d’établir que Homo antécesseur, un pré-néandertalien qui vivait il y a près de 1 million d’années (site du Gran Dolina en Espagne), était cannibale. Tout comme Homo Erectus il y a 680 000 ans (site de la Caune de l’Arago à Tautavel en France).

L’homme de Néandertal, notre cousin disparu, mangeait lui aussi de la viande humaine (site français de Moula-Guercy, site d’El Sidron en Espagne).

Et l’homme moderne, Homo Sapiens, était lui aussi anthropophage comme le montrent des ossements trouvés dans la grotte de Maszycka en Pologne (15 000 ans environ avant notre ère) et dans la grotte anglaise de Gough (14 700 avant notre ère).

Les archéologues disposent de plusieurs indices pour repérer le cannibalisme à partir de l’étude des ossements: incisions, marques de découpe, fractures sur des os frais (pour extraire la moëlle osseuse), traces de mâchement humain, absence de la base crânienne (pour extraire le cerveau).

Pour la plupart de ces sites, le cannibalisme a été expliqué par un besoin de nourriture. Mais pour quelques autres, des motifs rituels ont été mis en avant. Dans la grotte de Gough trois crânes transformés en coupe à boire par Homo Sapiens ont été découverts.

À Maszycka, il pourrait s’agir d’un cannibalisme lié à la guerre et à Caune de l’Arago, d’une anthropophagie rituelle car le gibier ne manquait pas.

http://www.lapresse.ca/

Des mosaïques romaines vieilles de 2000 ans découvertes à Uzès


 

Une belle découverte, cette fois-ci en France dans le Gard à Uzès. Des mosaïques datant de l’occupation romaine durant l’antiquité et médiévale.
Nuage

Des mosaïques romaines vieilles de 2000 ans découvertes à Uzès

De

L’une des mosaïques découvertes à Uzès, en France.

Des archéologues de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) mènent actuellement des fouilles à Uzès dans le Gard. Des fouilles qui ont permis de mettre au jour de splendides mosaïques romaines appartenant à deux édifices antiques.

Un chantier de 4 000 mètres carrés vient de dévoiler de véritables trésors dans le Gard. Situé à  Uzès, ce chantier est fouillé par les archéologues de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) depuis octobre 2016, en prévision de la construction d’un internat. Mais il a révélé bien plus que les spécialistes ne l’espéraient.

Après avoir dégagé un mur et plusieurs aménagements, l’équipe de l’Inrap a mis au jour plusieurs édifices dont l’un abrite deux vastes mosaïques qui remonteraient au premier siècle de notre ère. Des vestiges qui documentent pour la première fois la ville romaine d’Ucetia.

VILLE ANTIQUE MÉCONNUE

«C’est la première fois que l’on mène des fouilles préventives à Uzès», explique Marc Célié, directeur adjoint scientifique et technique à l’Inrap au site Le Monde. «Au départ, reconnaît-il, on n’espérait pas forcément de découverte majeure. Mais nous avons trouvé des vestiges tout à fait inattendus, de grande qualité, qui témoignent d’une occupation romaine importante».

Jusqu’ici, on savait en effet très peu de choses sur la ville antique d’Uzès. L’agglomération romaine n’était simplement attestée que par le toponyme Ucetia porté sur une inscription géographique de Nêmes, explique l’Inrap dans un communiqué. Une existence également attestée par de rares découvertes de fragments de mosaïques.

Toutefois, les fouilles réalisées sur le chantier de 4 000 m² constituant la cour de l’ancienne gendarmerie, ouvrent aujourd’hui une vraie fenêtre sur le passé d’Uzès. Elles ont révélé des vestiges remontant à différentes périodes de l’Antiquité, du premier siècle avant notre ère jusqu’au 7e siècle, ainsi qu’au Moyen-âge.

DES MOSAÏQUES RICHEMENT DÉCORÉES

Parmi les découvertes, figure celle d’un vaste bâtiment de 250 mètres carrés et composé de quatre pièces en enfilade. C’est dans l’une de ces pièces, une salle de 60 mètres carrés, que les archéologues ont découvert au sol «un pavement mosaïqué complexe». Autrement dit, deux splendides mosaïques accolées.

En bon état de conservation, les mosaïques sont ornées de motifs géométriques qui entourent une sorte de médaillon central. Sur la plus grande, ce médaillon est entouré de quatre animaux richement colorés : un hibou, un canard, un aigle et un faon. Mais la seconde mosaïque affiche elle aussi des détails fascinants.

D’après Pierre Barthélémy, envoyé spécial pour le Monde, elle présente un cartouche contenant un nom écrit en lettres blanches sur fond blanc : «Loukios Koinilos». Propriétaire des lieux ou artisan ayant participé à la fabrication de la mosaïque ? Pour l’heure, les archéologues ignorent de qui il s’agit et accumulent les interrogations au sujet du bâtiment.

DOMUS OU ÉDIFICE PUBLIC ? 

D’après les spécialistes de l’Inrap, le bâtiment a perduré jusqu’au premier siècle de notre ère après lequel ses espaces ont été en partie restructurés et l’entretien des mosaïques abandonné. Néanmoins, ils ignorent s’il s’agit d’une habitation urbaine privée, une domus, ou d’un édifice public comme le suggère notamment sa colonnade.

À partir de l’époque républicaine, Ucetia a prospéré pendant deux siècles avant d’être abandonné au 3e et 4e siècle. Pourquoi ? C’est l’une des questions auxquelles les archéologues espèrent répondre grâce aux fouilles. Outre le premier bâtiment, ils ont mis au jour un édifice de 500 mètres carrés présentant également une mosaïque et remontant lui au 5e siècle.

À Uzès, les fouilles sont cependant loin d’être terminées. Les archéologues viennent juste d’engager les recherches dans l’avant-dernier secteur de 1 100 m² et celles-ci ont déjà révélé des occupations antiques et médiévales. D’ici la fin de l’été, d’autres découvertes remarquables pourraient donc être annoncées.

http://fr.canoe.ca

Le Canada lance une mise en garde sur la rougeole


La rougeole refait surface aux personnes qui ne sont pas vaccinées, et pourtant le Canada n’a pratiquement plus de cas de cette maladie sauf, si des personnes non vaccinées partent en voyage ou reçoivent des étrangers atteints de la maladie qui est très contagieux et peut-être fatale
Nuage

 

Le Canada lance une mise en garde sur la rougeole

 

Au Canada, on ne signale plus de cas... (PHOTO PC)

Au Canada, on ne signale plus de cas de rougeole d’origine purement locale depuis 1997. Les Canadiens qui ne sont pas vaccinés peuvent cependant contracter la maladie à l’étranger ou auprès de visiteurs au Canada.

 

SHERYL UBELACKER
La Presse Canadienne
Toronto

À quelques mois des vacances estivales, l’Agence de la santé publique du Canada conseille aux citoyens de s’assurer d’être bien immunisés contre la rougeole, en particulier s’ils envisagent de se rendre à l’étranger.

La docteure Theresa Tam, administratrice en chef de la santé publique par intérim, souligne que les personnes qui n’ont pas été vaccinées ou qui n’ont pas été exposées à la maladie durant leur enfance devraient demander le vaccin. Ceux qui ne sont pas certains de leur protection immunitaire devraient par ailleurs demander l’avis de leur médecin.

Pour ceux qui devraient se faire vacciner, l’inoculation devrait se faire au moins six semaines avant de quitter le pays, rappelle la docteure Tam.

La responsable de la santé publique explique que de nombreux pays européens, notamment, sont aux prises avec une éclosion de rougeole, une maladie infectieuse hautement contagieuse qui se transmet même dans l’air. En Roumanie, par exemple, on a recensé depuis février 2016 près de 2000 cas de rougeole; des 17 enfants qui en sont morts, aucun n’était vacciné.

Par ailleurs, le taux de vaccination est en déclin dans certains pays d’Europe centrale et d’Europe de l’Est, un phénomène attribuable notamment à une campagne dans les médias sociaux contre cette mesure de santé publique.

Au Canada, on ne signale plus de cas de rougeole d’origine purement locale depuis 1997. Les Canadiens qui ne sont pas vaccinés peuvent cependant contracter la maladie à l’étranger ou auprès de visiteurs au Canada, rappelle la docteure Tam. Ces infections peuvent ensuite provoquer une éclosion dans une région où les gens ne sont pas tous vaccinés, comme ce fut le cas en 2015 dans Lanaudière, au Québec. Près de 200 personnes avaient alors été infectées.

La docteure Tam indique que 10 cas de rougeole – tous liés au voyage – ont été signalés au Canada depuis le début de l’année. Trois de ces cas, confirmés le mois dernier par la direction de la santé publique de Toronto, sont liés à des gens arrivés au Canada ou ayant voyagé au pays à bord d’avions de WestJet ou d’Emirates au cours des deux dernières semaines de mars.

La période d’incubation du virus de la rougeole peut atteindre 21 jours, et les premiers symptômes peuvent apparaître dès la première semaine. La personne atteinte du virus peut aussi être contagieuse avant même que n’apparaissent les premiers symptômes.

La rougeole se manifeste par une forte fièvre, un écoulement nasal et de la toux. Des rougeurs au visage et sur le corps, y compris à la paume des mains et des pieds, surviennent par la suite. Les personnes infectées vont également être affectées par la lumière ambiante et ressentir des douleurs aux yeux avec des larmoiements.

Les responsables de la santé publique recommandent de consulter un médecin si ces symptômes apparaissent – mais de prévenir au préalable la clinique ou les urgences afin que des mesures d’isolement soient prises dès l’accueil du malade.

http://www.lapresse.ca