Satisfaction


À quoi sert de chercher ailleurs, d’envier d’autres personnes de leur situation quand on n’apprécie pas ce que nous avons déjà, ce que nous sommes devenus avec notre vécu pendant toutes ces années
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Satisfaction

 

 

Celui qui ne trouve aucune satisfaction en lui-même la cherche en vain ailleurs. 

La Rochefoucault

Le Saviez-Vous ► Ces superbes illustrations d’un livre ancien sont entièrement faites de plumes


Dans le domaine de bizarrerie, un jardinier au début des années 1600, un jardinier est l’auteur d’un livre fait à partir de plumes d’oiseau, il a aussi utilisé diverses parties du corps des oiseaux pour ses illustrations qui parait-il, intéresse les scientifiques point de vue biologique
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Ces superbes illustrations d’un livre ancien sont entièrement faites de plumes

 

En 1618, Dionisio Minagio qui était jardinier en chef de l’État de Milan a illustré un livre avec 113 images d’oiseaux de Lombardie comme sujet principal, sur 156 images en tout. Mais il n’a pas employé une technique commune : ces images ont été réalisées entièrement avec des plumes. Diverses parties d’oiseaux comme des becs, des pattes ou de la peau ont aussi été utilisées comme accents.

Ces éléments biologiques d’oiseaux, notamment la peau, pourraient être les plus anciens aussi bien préservés, et donner de précieuses informations aux scientifiques.

L’ouvrage s’appelle « Le livre des plumes », ou « le bestiaire baroque ».

Parmi les images qui ne parlent pas d’oiseaux, il y a des scènes amusantes de la vie quotidienne comme ce patient qui souffre sous les outils d’un dentiste de l’époque, ou un homme qui attend pensivement que son chien finisse de faire ses besoins.
Le livre présente également des scènes avec des chasseurs, musiciens et acteurs de la Commedia Dell’Arte.


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Arctic World Archive: une bibliothèque de la fin du monde pour sauvegarder la connaissance en cas d’apocalypse


Vous avez sûrement entendue parler de l’arche de Noé en Norvège qui protège des graines et plantes du monde entier et qui a d’ailleurs servi à cause du conflit Syrien. Bien, ils veulent récidiver avec une autre arche au même endroit, mais pour la connaissance mondiale au cas … Cela me rappelle le film « La machine à explorer le temps » réalisé par Simon Wells. Ce qui fait que je me demande si dans quelques centaines d’années ou moins, il sera possible de consultés ces archives qui seront obsolète ou à moitié disparus.. Mais bon, je trouve que ce projet est important à réalisé
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Arctic World Archive: une bibliothèque de la fin du monde pour sauvegarder la connaissance en cas d’apocalypse

 

Le HuffPost  |  Par Grégory Rozières

    Et si la fin du monde était pour demain? Bon, d’accord, cela fait un peu alarmiste, mais avec l’élection de Donald Trump, l’horloge de l’apocalypse n’a jamais été aussi proche de minuit depuis 1953 et le début de la course à l’armement nucléaire.

    Il serait peut-être temps de penser à stocker nos connaissances. Juste au cas où. C’est en tout cas ce que propose la société norvégienne Piql, qui a ouvert lundi 27 mars une sorte de gigantesque bibliothèque sécurisée, cachée sous une montagne sur l’île du Spitzberg, à 1000 km du pôle Nord.

    L’idée: permettre aux gouvernements, organisations, mais aussi aux entreprises et particuliers de copier leurs informations et données les plus importantes dans un lieu sûr, précise LiveScience.

    Cet « Arctic World Archive sera un héritage digital de données précieuses pour le monde », affirme la société dans un communiqué.

    Physiquement, le lieu de stockage est une partie d’une ancienne mine désaffectée qui héberge déjà une autre arche de Noé: la Réserve mondiale de semences du Svalbard.

    Celle-ci, créée en 2008, contient 541 millions de graines de plus de 843 000 espèces différentes de plantes et se situe dans une zone démilitarisée.

    Elle a d’ailleurs servi lors du conflit syrien, pour reconstituer les stocks dans les pays voisins de la Syrie, dévastés par la guerre.

    Des données stockées… sur une pellicule photo

    L’Arctic World Archive veut faire la même chose, mais avec toutes sortes de données. Textes, photos, vidéos, peu importe. Mais si la Réserve mondiale de semences est non lucrative et financée par la Norvège et des ONG internationales, ce n’est pas le cas de cette bibliothèque de la fin du monde.

    Contactée par Le HuffPost, la société a confirmé que le stockage de données est payant, même si l’initiative est avant tout destinée à « sauvegarder les informations mondiales ». Pour autant, Piql affirme ne pas encore pouvoir communiquer le prix du billet d’entrée.

    Pour l’instant, l’Arctic World Archive est hébergé par la Réserve mondiale de semences. Mais Piql prévoit justement d’aménager une zone à part, avec sa propre porte d’entrée.

    Les gouvernements brésiliens et mexicains ont déjà archivé quelques éléments de leur histoire, comme leur constitution. Des représentants brésiliens et mexicains étaient justement présents pour l’ouverture, le 27 mars.

    Des QR codes sur des microfilms

    Le système de stockage est d’ailleurs bien particulier. Les données ne sont pas archivées sur des disques durs, mais « imprimées » sur des films photosensibles, comme les pellicules des appareils photos argentiques. C’est la spécialité de Piql, fondée en 2002.

    « Nous enregistrons des données comme des gros QR codes sur des films », explique Rune Bjerkestrand, le PDG, à LiveScience.

    L’idée: un stockage physique de ce type implique qu’il est impossible de modifier les données sauvegardées. De plus, ce nouveau type de microfilm est conçu pour se conserver au moins 500 ans.

    Il y a évidemment une contrepartie: la taille. Ainsi, une bobine de 40 cm de diamètre ne peut stocker que 120 Go de données. C’est peu, quand on sait qu’une carte microSD de la taille d’un ongle dispose de deux fois plus d’espace.

    PiqlFilm with digital data


http://quebec.huffingtonpost.ca/

Découverte par hasard du premier poisson cavernicole


Une découverte d’un poisson vivant dans les cavernes qui d’après la génétique serait cousin avec ceux vivant à la surface. Il semble que leur évolution serait récente, enfin si 20 000 ans est récent … et serait adapté pour vivre dans l’obscurité
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Découverte par hasard du premier poisson cavernicole

 

Le premier poisson des cavernes en Europe a été découvert dans une formation... (Photo tirée de Twitter)

 

PHOTO TIRÉE DE TWITTER

Agence France-Presse
WASHINGTON

Le premier poisson des cavernes en Europe a été découvert dans une formation aquatique souterraine dans le sud de l’Allemagne, à la grande surprise des scientifiques.

C’est un plongeur amateur qui a observé cet étrange poisson cavernicole, une sorte de loche franche, dans une grotte submergée profonde, difficile d’accès, expliquent les chercheurs dont la découverte est publiée lundi dans la revue scientifique américaine Current Biology.

«Cette découverte est spectaculaire, car on pensait jusqu’alors que la glaciation pendant la période du Pléistocène (qui a commencé il y a 2,58 millions d’années et s’est achevé il y a 11 700 ans) aurait empêché en Europe les poissons de coloniser les habitats aquatiques souterrains aussi loin dans le nord», explique Jasminca Behrmann-Godel de l’Université de Constance, une des auteurs.

Les études génétiques effectuées sur ce poisson, dont cinq spécimens ont été capturés, combinées à la connaissance de l’histoire géologique de cette région, laissent penser que ces loches franches cavernicoles sont apparues et ont évolué récemment au cours des 20 000 dernières années seulement, estiment ces chercheurs.

«Ces cavernes sont seulement devenues habitables pour des poissons quand les glaciers ont reculé», précise Arne Nolte de l’Institut Max Planck en Allemagne, autre coauteur.

Malgré la période d’évolution relativement brève, ce poisson montre déjà des traits d’adaptation caractéristiques d’une véritable espèce cavernicole vivant dans l’obscurité.

Ses yeux par exemple sont beaucoup plus petits, paraissant même incurvés tandis qu’il n’a quasiment aucune couleur. Ce poisson a également des narines plus larges que l’espèce proche vivant près de la surface.

Le plongeur amateur a vu ce poisson des cavernes la première fois en août 2015 alors qu’il explorait les endroits les plus profonds du système hydrologique du Danube, accessibles seulement en période sèche en été et à l’automne.

La caverne aquatique où ces poissons ont été trouvés est très sombre, l’eau y est froide et les courants sont puissants. En outre, l’accès se trouve à la fin d’un labyrinthe étroit, des conditions qui découragent les plongeurs d’y revenir.

Remarquant l’apparence étrange de ce poisson, le plongeur a pris des photos qu’il a montrées à des scientifiques, dont le coauteur de cette étude. Il est retourné dans la cavité en novembre 2015 et a pu capturer cinq spécimens.

Basé sur des comparaisons morphologiques et génétiques avec l’espèce proche de loches vivant près de la surface, ces chercheurs ont pu déterminer que leurs cousines des cavernes étaient bien une population isolée formant la première espèce connue de poisson cavernicole en Europe.

Avant cela, des poissons et autres créatures étranges vivant dans des eaux sous-terraines avaient été découvertes notamment dans les grottes mexicaines de Pachon. Ces poissons sont presque albinos et aveugles.

http://www.lapresse.ca

Une technique pour rendre potable l’eau de mer


Une technologie qui pourrait venir en aide à des millions de personnes qui n’ont d’eau potable. Une technique qui dessalerait l’eau de mer en eau potable … Cela sauverait beaucoup de vie
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Une technique pour rendre potable l’eau de mer

 

Photo : iStock

Des membranes d’oxyde de graphène permettent de filtrer le sel de l’eau de mer, et la rendre ainsi potable et propre à la consommation humaine, affirment des chercheurs britanniques.

Un texte d’Alain Labelle

Cette percée pourrait conduire à la mise au point d’une technologie de dessalement abordable et fournir de l’eau potable à des millions de personnes qui n’y ont pas accès.

Les membranes ont été développées au National Graphene Institute de l’Université de Manchester, au Royaume-Uni. Auparavant, les membranes d’oxyde de graphène avaient montré de bonnes capacités pour la séparation des gaz et la filtration de l’eau, entre autres pour filtrer les petites nanoparticules, les molécules organiques et même le gros sel dans l’eau. Jusque-là cependant, elles ne pouvaient pas être utilisées pour filtrer le sel de l’eau de mer, une opération qui nécessite de plus petits tamis.

Représentation d’une membrane de graphène   Photo : Université de Manchester

Le groupe de recherche britannique a développé une technologie qui permet d’éviter le gonflement des membranes lorsqu’elles sont exposées à l’eau

Ainsi, la taille des pores de ces membranes peut être contrôlée avec précision, ce qui permet de tamiser les sels communs à partir d’eau salée.

D’autres travaux menés par la même équipe avaient révélé que, lorsqu’elles sont immergées dans l’eau, les membranes d’oxyde de graphène se gonflent légèrement et laissent passer de plus petits sels, mais bloquent les plus gros.

La création de membranes évolutives avec une taille de pore uniforme jusqu’à l’échelle atomique est une percée importante qui ouvre de nouvelles possibilités pour améliorer l’efficacité des technologies de dessalement.

Pr Rahul Nair, Université de Manchester

D’ici 2025, l’ONU s’attend à ce que 14 % de la population mondiale manque d’eau potable. Cette technologie pourrait donc révolutionner la filtration de l’eau dans le monde, en particulier dans les pays qui ne peuvent pas se permettre des installations de dessalement à grande échelle.

Le détail de cette découverte est publié dans la revue Nature Nanotechnology

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Égypte: une «nouvelle pyramide» vieille de 3700 ans découverte


Une autre pyramide vient d’être découverte où ça ? En Égypte, quelle question !! Elle semble bien conservée, et promet de belles trouvailles, car les recherches sont à ses débuts. Il serait possible que cette pyramide soit pour une reine, c’est donc à suivre
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Égypte: une «nouvelle pyramide» vieille de 3700 ans découverte

 

Les restes du monument funéraire ont été retrouvés... (photo AFP)

Les restes du monument funéraire ont été retrouvés dans la nécropole du site archéologique de Dahchour, au sud de la capitale.

PHOTO AFP

TONY GAMAL-GABRIELLE
Agence France-Presse
CAIRE

 

Des excavations récentes dans le sable au sud du Caire ont révélé d’antiques blocs de pierre: l’Égypte vient de découvrir les vestiges d’une nouvelle pyramide, vieille de 3700 ans, selon le ministère des Antiquités.

Les restes du monument funéraire, datant de la XIIIe dynastie (1802-1640 avant J.-C.), ont été retrouvés dans la nécropole du site archéologique de Dahchour, au sud de la capitale, a précisé le ministère dans un communiqué.

Sur les premières photos fournies par le ministère, on peut voir des blocs de pierres entourés de sable et le début d’un corridor qui semble s’enfoncer dans le sol.

Les fouilles en sont encore à leurs débuts et la taille exacte de la pyramide originelle n’a pas encore pu être établie.

Les archéologues ont toutefois découvert «un corridor conduisant à l’intérieur de la pyramide, prolongé par une rampe, et l’entrée d’une pièce», selon ce texte.

Ils ont également retrouvé un petit bloc en albâtre noirci, affichant des inscriptions en hiéroglyphes. Mais aussi un linteau de granit et des blocs de pierre, qui permettent d’en savoir plus sur «l’architecture interne de la pyramide».

«L’équipe va poursuivre les fouilles sur le site pour mettre au jour le reste» de la pyramide, explique le communiqué.

La découverte a été effectuée près de la pyramide rhomboïdale de Dahchour, construite par le pharaon Snéfrou, fondateur de la IVe dynastie (environ 2600 av. J.-C.) et père du pharaon Khéops, qui a lui-même donné son nom à l’une des plus célèbres pyramides égyptiennes.

L’Égypte compterait pas moins de 123 pyramides découvertes à ce jour, a précisé à l’AFP Zahi Hawass, archéologue de renom et ancien ministre des Antiquités.

Pour cet expert, les vestiges découverts à Dahchour semblent indiquer que le monument appartenait «à une reine, qui aurait été enterrée près de son mari ou de son fils».

Mystère des pyramides

«L’espoir maintenant, c’est de retrouver toute inscription qui puisse dévoiler l’identité de la propriétaire de cette pyramide: on pourrait découvrir le nom d’une reine jusqu’alors inconnue, ce serait une addition pour l’Histoire», s’enthousiasme M. Hawass.

Ce dernier avait participé fin 2008 à la dernière découverte d’une pyramide en Égypte, sur le site de Saqqara, à 20 km au sud du Caire. L’édifice renfermait encore sa momie dans son sarcophage. Des pièces de monnaie gravées de hiéroglyphes et des bracelets en or y avaient été retrouvés.

M. Hawass, estime que la momie découverte en 2008 pourrait bien être celle de la reine Sechséchet, la mère du roi Teti, premier roi de la VIe dynastie qui a régné entre 2311 et 2300 avant J.-C.

Et les pyramides d’Égypte sont loin d’avoir révélé tous leurs secrets.

En octobre 2015, les autorités ont dévoilé un ambitieux projet, baptisé «Scan Pyramids», visant notamment à découvrir des chambres secrètes au coeur des pyramides de Gizeh et de Dahchour et à éclaircir enfin le mystère entourant leur construction.

Car même si plusieurs missions archéologiques ont tenté par le passé de comprendre les techniques de construction utilisées pour ériger ces monuments, architectes et égyptologues n’ont toujours pas percé le mystère.

En octobre, l’équipe responsable du projet avait annoncé avoir détecté dans la pyramide de Khéops, à l’aide d’analyses poussées, deux «anomalies» qui pourraient bien être des «cavités inconnues».

Le monument géant de 4500 ans, la dernière des sept merveilles du monde antique encore debout, trône sur le plateau de Gizeh, dans la banlieue du Caire, aux côtés du Sphinx et des pyramides de Khéphren et Mykérinos.

Et les autorités égyptiennes ont également lancé à l’automne 2015 des recherches dans la tombe du pharaon Toutankhamon, dans la Vallée des Rois près de Louxor (sud), dans l’espoir d’y découvrir une chambre secrète qui pourrait bien abriter le tombeau de la reine Néfertiti

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50 ans après Le livre de la jungle de Disney, comment se portent les animaux?


Petits et grands connaissent tous « le Livre de la Jungle » de Walt Disney inspiré du recueil de nouvelles de Rudyard Kipling né en Inde. Tous ces animaux cité dans l’histoire sont présent en Inde, 50 ans après, leur population est en danger de disparition, causé par l’activité humaine, l’habitat de plus en plus restreint, le braconnage et autres raisons
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50 ans après Le livre de la jungle de Disney, comment se portent les animaux?

 

« Le livre de la jungle » de Disney, inspiré du recueil de nouvelles de Rudyard Kipling, est sorti dans les salles de cinéma en 1967« Le livre de la jungle » de Disney, inspiré du recueil de nouvelles de Rudyard Kipling, est sorti dans les salles de cinéma en 1967.   Photo : Walt Disney Pictures

Si Mowgli retrouvait ses vieux amis, il se ferait du souci pour eux. La plupart des animaux de l’histoire sont dans une situation préoccupante. La forêt indienne (« jungle » en hindi) qui a inspiré l’auteur britannique Rudyard Kipling puis les créateurs de Disney, abrite de nombreuses espèces en danger.

Un texte de Thomas Gerbet, correspondant en Inde

Le saviez-vous? Le nom des personnages du Livre de la jungle est en fait l’appellation en hindi de ces animaux. « Baloo » veut dire ours, « Bagheera » : panthère, « Kaa » : python, « Sheer Khan » : tigre royal… Voici l’état de leurs populations.

Éléphant (« Hathi » en hindi)

Il reste moins de 30 000 éléphants sauvages en Inde, l’espèce est en danger. La population a décliné de 50 % depuis la moitié du 20e siècle. Or, c’est en Inde qu’on retrouve la majorité des éléphants d’Asie. Les pachydermes sont victimes de la perte de leur habitat à cause de la déforestation et de l’urbanisation.

Le développement des routes et l’expansion de l’agriculture ont aussi favorisé les conflits directs entre humains et animaux dans cette région qui est la plus densément peuplée du globe. Des centaines d’éléphants et d’humains sont tués chaque année en raison de ces conflits, sans parler du braconnage pour l’ivoire.

Vautour (« Ko » en hindi)

C’est l’espèce la plus en danger de la liste, davantage même que les éléphants. Les vautours indiens sont dans un état critique, selon les experts. Ils font partie des oiseaux les plus menacés de la planète, alors qu’ils sont aussi les plus utiles pour endiguer la propagation des maladies. Des dizaines de millions de vautours indiens qui se nourrissaient des carcasses d’animaux à la fin du 20e siècle, il n’en reste que 30 000, en raison d’un empoisonnement d’origine humaine.

C’est un anti-inflammatoire, le diclofénac (semblable au Voltaren), qui est à l’origine de l’hécatombe. Administré au bétail pour le soigner, il s’est révélé mortel pour les vautours qui mangeaient les carcasses. En leur absence, ce sont d’autres animaux qui se sont occupés des charognes, comme les chiens, les rats ou les corbeaux. Le problème, c’est que ces derniers, contrairement aux vautours, vivent au contact direct des humains. Une recrudescence des cas de rage a été constatée en même temps que le nombre de vautours déclinait.

Panthère (« Bagheera » en hindi)

La panthère noire du dessin animé est en fait de la famille des léopards indiens. La population de léopards, entre 12 000 et 14 000, s’est globalement stabilisée grâce à des efforts de conservation, mais elle reste vulnérable. Des menaces perdurent, comme la perte et la fragmentation de leur habitat ainsi que le braconnage, qui est en augmentation ces dernières années.

Quatre léopards sont tués chaque semaine pour leur peau (trophées de chasse) ou leurs os (médecine chinoise). Par ailleurs, ces félins entrent souvent en conflit avec les éleveurs, qui les tuent pour protéger leur bétail. Les spécialistes estiment que le nombre de léopards devrait décliner dans l’avenir.

Ours (« Baloo » en hindi)

Le personnage de Baloo a l’allure d’un ours canadien, mais c’est en fait un ours lippu indien, plus petit, avec un long nez pour manger des termites. Cette espèce unique en son genre est en situation vulnérable. Il en resterait moins de 20 000 dans les forêts indiennes. Encore une fois, ce sont la perte et la fragmentation de leur habitat qui constituent la principale cause du déclin.

Les activités forestières et minières, la cueillette et l’agriculture sont autant de menaces pour l’animal sauvage. Ayant moins d’espace pour vivre, l’ours lippu s’approche davantage des villages pour se nourrir, ce qui cause de plus en plus de conflits avec les humains… et des décès, des deux côtés.

Python (« Kaa » en hindi)

Le python indien peut mesure 6 mètres et peser 100 kilos. Il vit dans les mangroves et les forêts tropicales. L’espèce est considérée comme vulnérable et en déclin, même s’il n’existe pas de recensement précis. Le reptile est chassé par les humains pour le commerce de sa peau, pour son sang (médecine chinoise) ou tout simplement pour être vendu en animalerie. Le python est aussi de plus en plus souvent écrasé par des voitures sur les routes qui bordent ou traversent son habitat.

Singe (« Bandar » en hindi)

Tout d’abord, une précision : le personnage du roi Louie, l’orang-outan, n’existe pas en Inde. Il n’était pas non plus présent dans le livre original de Kipling. C’est un ajout des créateurs de Disney.

Les autres singes du dessin animé, plus petits, sont des langurs gris, bien présents en Inde. Ils ne sont pour le moment pas menacés, même si un déclin est constaté par les experts. Il resterait une dizaine de milliers d’individus. En plus de leur proximité toujours plus grande avec les zones urbaines, les singes sont victimes d’électrocution lorsqu’ils s’accrochent à des fils électriques. Comme les autres espèces de cette liste, la diminution de la taille des forêts, due à l’activité humaine, leur cause également préjudice. Plus de la moitié des espèces de singe indiennes sont menacées.

Loup (« Akela », qui veut dire « solitaire » en hindi)

Même si le loup bénéficie d’une grande protection par la loi indienne, il est régulièrement chassé par des bergers ou des villageois qui craignent cet animal, souvent de façon exagérée, en raison du mythe qui l’entoure. La fragmentation de l’habitat des loups par l’agriculture ou l’activité minière les menace également. Certaines forêts sont devenues trop petites pour permettre la survie à long terme des populations de loups qu’elles renferment.

Tigre royal (« Shere Khan » en hindi)

Les tigres indiens sont en danger. Il en reste 2226 en Inde, selon le recensement mené l’an dernier. En comparaison, au début du 20e siècle, il y en avait jusqu’à 100 000. Toutefois, il existe une lueur d’espoir. L’an dernier, pour la première fois en plus d’un siècle, le déclin continu des tigres s’est arrêté et leur nombre est reparti à la hausse. Les Indiens ont fait d’importants efforts de conservation pour protéger leur habitat au cours des dernières années. Le pays souhaite doubler sa population de tigres d’ici 2022.

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