Infinité


C’est une des choses que j’aime de la vie, c’est qu’importe l’âge, nous avons toujours quelques choses à apprendre. Quand nous avons répondu à une question, il y a toujours d’autres questions qui s’y rajoutent. Quand on croit que nous avons tout compris, c’est de s’apercevoir qu’en fin du compte nos connaissances ne sont qu’une infirme partie du grand savoir et qu’il y a des choses qui demeureront que des suppositions sans réponses
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Infinité

 

L’ultime démarche de la raison est de reconnaître qu’il y a une infinité de choses qui la dépassent.

Pascal

Le Saviez-Vous ► Il y a 70 ans, l’Abitibi-Témiscamingue subissait la plus importante tempête de son histoire


L’Abitibi-Témiscamingue se situe au nord-ouest du Québec, c’est ma région natale, mais je n’étais pas encore née au moment de cette grande tempête de 1947. Ma mère était présente et probablement, mon père. La neige est notre quotidien au Québec et quand s’annonce le printemps, l’hiver n’aime pas tirer sa révérence trop vite et certaines années, il est moins pressé et laisse sa marque avant de quitter pour le prochain hiver. Si cette tempête a paru plus importante que celle que le Québec a eue dernièrement (qui pourtant a fait des morts et des carambolages importants en 2017), c’est bien le déneigement était différent et moins d’automobiles en circulation dans ces années-là.
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Il y a 70 ans, l’Abitibi-Témiscamingue subissait la plus importante tempête de son histoire

Un train enlisé dans la neige à Rouyn-Noranda lors de la grande tempête de 1947. En arrière plan, la mine Noranda.

Un train enlisé dans la neige à Rouyn-Noranda lors de la grande tempête de 1947. En arrière plan, la mine Noranda.   Photo : Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Il y a 70 ans, une tempête monstre s’abattait sur l’Abitibi-Témiscamingue. Durant trois jours, soit du 25 au 27 mars 1947, des dizaines de centimètres de neige ont enseveli la région. Train perdu, transports paralysés, rues impraticables, mines, boutiques et écoles fermées… du jamais vu auparavant, ni depuis!

Un article de Félix B. Desfossés

La tempête se lève

« Depuis une semaine, il faisait une véritable température printanière. Les amateurs de pêche commençaient déjà à penser à leurs excursions et les jeunes filles à leur prochain costume de bain. Et comme on avait déjà eu un hiver très neigeux, on était loin de s’imaginer que ce n’était pas fini. Puis voilà que lundi soir, il commence à neiger, à neiger et à neiger. Un vent violent s’élève au début de la nuit. Il va, prétend-on, à une vitesse de 60 miles à l’heure […] et mardi matin, on se réveille partout dans la neige. Pour sortir, il faut d’abord commencer par l’enlever à la porte de sa demeure pour avoir ensuite la consolation de tomber dans des rues où il faudrait des raquettes. […] Le vent continue et la neige continue de tomber. Cela, pendant toute la journée de mardi, toute la nuit de mercredi, jusqu’à mercredi après-midi alors qu’on commence à avoir l’espoir que c’est enfin fini », écrivait-on dans l’édition du 27 mars 1947 du journal La Frontière.

Désorganisation générale

La grande tempête de 1947 en Abitibi-Témiscamingue. Crédit : Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Des photos de Rouyn-Noranda disponibles à la Bibliothèque et aux Archives nationales du Québec nous montrent des trains qui non seulement ont été paralysés par la tempête, mais qui ont aussi été ensevelis. Dans le secteur d’Évain, 50 à 60 hommes ont été appelés pour vider une dénivellation qui s’était remplie de neige sur la voie ferrée, bloquant le passage au train du Nipissing Central.

Entre Barraute et Senneterre, un train aurait littéralement été perdu!

« Ils ont essayé de rebrousser chemin, mais ils sont restés coincés dans une dépression. Les gens ont passé la nuit dans le train, ils ont mangé dans le train. Le lendemain, ils ont été évacués vers Barraute. Ils ont fini par envoyer une charrue pour sortir le train de son mauvais pas. Les gens sont accueillis à Barraute, logés et nourris pendant trois jours chez les familles, le curé et son presbytère », raconte Guillaume Trottier, de la Société d’histoire d’Amos.

Une fois le train dégagé, une foule de 500 personnes attendait le convoi sur le quai de la gare d’Amos.

La grande tempête de 1947 en Abitibi-Témiscamingue. Crédit : Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Les autoneiges taxis – un moyen de transport important à l’époque – avaient de la difficulté à circuler. Plusieurs automobiles ont été abandonnées en bordure de rues devant l’impossibilité d’aller plus loin.

La grande tempête de 1947 en Abitibi-Témiscamingue. Crédit : Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Plusieurs mines ont cessé leurs activités étant donné que leurs employés n’arrivaient simplement pas à cheminer jusqu’au travail.

Le centre-ville de Rouyn-Noranda était désert selon La Frontière, puisque la majorité des commerces étaient également fermés. Inutile de dire que les écoles aussi.

Aucun mort, mais plusieurs naissances!

Malgré cela, on ne rapporte aucun mort, mais des urgences médicales sont tout de même survenues.

Une femme devant accoucher a été transportée à l’hôpital en voiture de police précédée d’un bulldozer pour ouvrir le chemin! Une femme a aussi donné naissance à un enfant à l’hôtel Albert, à Rouyn, étant donné qu’il était difficile même de marcher jusqu’à l’hôpital, qui se trouve à quelques coins de rue de là. Un médecin a aussi utilisé le bon vieux traîneau à chiens pour se rendre au chevet d’un mourant à Rouyn-Sud.

Des quantités de neige

Les données historiques confirment que l’accumulation de neige a été beaucoup plus abondante que la moyenne lors de cette tempête.

« Ce que je constate, c’est qu’il y a vraiment eu beaucoup de neige pour ces dates-là, affirme Simon Legault, météorologue à Environnement Canada. C’est très variable aussi à travers la région de l’Abitibi-Témiscamingue. Il y a des endroits qui ont accumulé une trentaine de centimètres, 25-30, et j’ai vu des pointes à 71 centimètres pour la région de Ville-Marie. Donc, c’est vraiment des grandes différences, ce qui me laisse croire que la situation était vraiment très variable et qu’il y avait aussi, je suppose, beaucoup de vent dans la région. […] Ça devait ressembler à des conditions de blizzard. »

Cette neige venait s’ajouter à celle tombée lors de deux tempêtes précédentes.

« Avant d’arriver au 25 mars, il y avait eu quand même des accumulations plus tôt au mois de février et au mois de mars. [Vers le] 3 mars, ça variait autour d’une vingtaine à une quarantaine de centimètres qui étaient accumulés. Avec toutes ces accumulations-là, s’il a continué à faire froid, on avait une accumulation de neige au sol qui pouvait aussi être déplacée par les forts vents possibles du 25 mars en 1947 », explique M. Legault.

À Ville-Marie, les accumulations totalisaient 1,2 mètre!

Solidarité lors de la grande tempête de 1947 en Abitibi-Témiscamingue

Solidarité lors de la grande tempête de 1947 en Abitibi-Témiscamingue   Photo : Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Comparable à la dernière tempête au Québec?

La grande tempête d’Abitibi-Témiscamingue est comparable à celle qui a frappé le sud du Québec au cours des dernières semaines, selon Simon Legault, étant donné que la quantité de neige tombée varie de 40 à 70 cm selon les endroits.

Il souligne toutefois que les façons de faire étaient complètement différentes à l’époque, que ce soit pour le déneigement, pour lequel on n’avait pas les machines qu’on peut avoir aujourd’hui, ou pour la quantité de véhicules sur les routes. En 1947, il y avait beaucoup moins d’automobiles en circulation, donc nécessairement moins de carambolages et de risques mortels.

Il n’en demeure pas moins que l’Abitibi-Témiscamingue n’a probablement pas revu de tempête aussi importante dans son histoire.

Dans le journal La Frontière du 27 mars 1947, on dit que

« des pionniers de Rouyn-Noranda qui ont vécu en différents endroits de la province et du pays n’hésitent pas à dire que jamais ils n’ont vu un temps pareil et jamais même ils n’auraient pu l’imaginer. »

http://ici.radio-canada.ca

L’arbre généalogique des dinosaures remis en cause


Tout ce que les chercheurs savaient des dinosaures va peut-être faire une mise à jour de leurs connaissances. Grâce à l’étude de la morphologie des ossements trouvés, dont les bassins, une reclassification sera surement nécessaire, sans compter que des ossements beaucoup plus anciens ont été trouvé ce qui remet en question l’apparition des dinosaures sur terre
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L’arbre généalogique des dinosaures remis en cause

 

Va-t-on devoir corriger les manuels scolaires ? Des chercheurs remettent en cause la classification plus que centenaire des dinosaures et militent pour une révision complète de leur généalogie, selon une étude publiée mercredi dans Nature.

Pendant très longtemps, on a considéré que tous les dinosaures étaient des « reptiles géants ». Puis la quantité de fossiles augmentant largement avec le temps, les chercheurs ont pris conscience de la grande diversité morphologique des dinosaures. Ils n’étaient pas tous des reptiles et pas tous géants.

Ils ont alors décidé de les répartir en deux grands groupes: les Saurischiens et les Ornithischiens, une classification qui perdure depuis plus de 100 ans.

Leur appartenance à l’une ou l’autre des familles dépend notamment de la forme de leur bassin. Les Saurischiens ont un « bassin de reptile » avec un pubis dirigé vers le bas et vers l’avant. Ils comptent parmi eux, les théropodes (dont les dinosaures bipèdes carnivores et le fameux T.Rex) et les sauropodomorphes (qui comptent dans leur rang les quadrupèdes herbivores au long cou).

Les autres, les Ornithischiens ont un « bassin d’oiseau » (mais sans pour autant avoir de lien de parenté avec eux), leur pubis est également dirigé vers le bas mais plutôt vers l’arrière.

Mais des chercheurs de l’Université de Cambridge et du Musée d’Histoire Naturelle à Londres viennent de chambouler ce bel arbre évolutif, selon cette étude de la revue britannique.

« Nous avons déconstruit l’ancienne représentation des relations de parenté entre les dinosaures en examinant un très large échantillon de très anciens dinosaures », explique à l’AFP Matthew Baron de l’Université de Cambridge et coauteur de l’étude.

Par exemple, selon leurs observations, les théropodes seraient de la même famille que les dinosaures « à bassin d’oiseau ». Une nouvelle famille que les chercheurs appellent Ornithoscelida. Une forme de bassin différente ne serait plus un élément rédhibitoire pour former une famille.

L’étude suggère également que les dinosaures seraient apparus il y a environ 247 millions d’années – environ 10 millions d’années plus tôt que prévu – et dans l’hémisphère nord plutôt qu’au sud.

« Cette découverte a été un choc car elle est contraire à tout ce que nous avions appris », admet Matthew Baron.

Pour ces chercheurs, les ancêtres des oiseaux modernes, les théropodes, et les dinosaures à « bassin d’oiseau » formeraient une même famille.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Étonnant : les araignées auraient chacune leur personnalité


Elles ont beau être petites, enfin tout dépend de la perceptions que nous avons face aux araignées, elles ne sont pas tous fait dans le même moules. Elles ont une personnalité, du genre téméraire ou timide.
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Étonnant : les araignées auraient chacune leur personnalité

 

 

Par Nathalie Mayer, Futura

Publié le 23/03/2017

D’un point de vue neurophysiologique, les araignées sont des animaux plus basiques que les souris ou d’autres vertébrés. Faut-il pour autant en conclure que leurs comportements sont entièrement déterminés par leurs gènes ? Preuves à l’appui, les biologistes américains assurent que non…

Quelle est la première chose qui vient à l’esprit lorsqu’il est question d’araignées ? Sans doute pas que celles-ci puissent se montrer charmeuses. Pourtant, des chercheurs de l’université de Cincinnati(États-Unis) affirment, de multiples observations à l’appui, que ces créatures sont capables de développer une personnalité propre. Une personnalité construite plus sur l’expérience que sur leur patrimoine génétique. Une personnalité qui les mènera soit à se reproduire avec une belle femelle, soit à lui servir de dîner.

George Uetz est professeur en biologie à l’université de Cincinnati. Il a dédié sa carrière entière à l’étude des araignées et publié plus de 120 articles à ce sujet. Un authentique expert. Pourtant il assure n’avoir jamais imaginé qu’une telle variabilité de comportements puisse être observée chez des araignées d’une même famille. Cette famille, c’est celle des araignées loups.

Dans le laboratoire dirigé par George Uetz évoluent simultanément quelque 1.800 araignées. Un véritable cauchemar pour arachnophobe ! D’autant que celles-ci proviennent simplement de la forêt du Cincinnati Nature Center où elles pullulent.

 « Comme dans toutes les arrière-cours », remarque le biologiste.

Une fois ramassées à la lueur d’une lampe à Led qui fait scintiller leurs yeux, elles sont triées par espèce et par sexe.

Les chercheurs de l’université de Cincinnati espèrent faire de l’araignée loup un modèle qui servira à étudier les maladies et les questions environnementales au bénéfice de l’Homme. © Université de Cincinnati

Les chercheurs de l’université de Cincinnati espèrent faire de l’araignée loup un modèle qui servira à étudier les maladies et les questions environnementales au bénéfice de l’Homme. © Université de Cincinnati

La personnalité s’exprime au moment de l’accouplement

Dans une première étude, les chercheurs de l’université de Cincinnati se sont intéressés à la Gladicosa bellamyi. Ils ont observé que les femelles produisent des fils de soie chargés de phéromones. Ces indicateurs chimiques renseignent les mâles quant à l’état d’esprit des femelles. Une manière pour eux d’apprendre si une femelle en particulier est réceptive, si elle s’est déjà accouplée ou si elle a récemment dévoré un ou plusieurs mâles. Dans ce dernier cas, deux options s’offrent aux mâles. Certains choisissent de se cacher. D’autres préfèrent s’agiter jusqu’à brouiller les sens des femelles. Une première divergence dans la personnalité des araignées.

En étudiant à l’aide d’un vibromètre laser et d’une caméra vidéo, la parade nuptiale de la Schizocosa ocreata, les chercheurs de l’Université de Cincinnati en ont appris un peu plus. Notez avant tout que dans quelque 10 % des rencontres, les femelles dévorent les mâles avant même qu’ils n’aient eu le temps de passer à l’acte. Chaque tentation de séduction est donc assez risquée.

C’est le déhanché du mâle — une attitude sans équivoque qui vaut à la Schizocosa ocreata le surnom de twerk-araignée au sein du laboratoire de George Uetz — qui provoque des vibrations au sol et qui attire la femelle. Et plus les vibrations sont marquées, plus les chances de succès sont importantes pour le mâle. Lorsque la femelle s’approche et fait la révérence, la partie semble gagnée. Mais il peut s’agir d’une ruse visant à amadouer le mâle avant, pour la femelle, de passer à l’attaque. Un mâle trop charmeur et sûr de lui risquera de se faire dévorer. Un mâle plus prudent et timide pourra avoir la vie sauve, mais ne se reproduira peut-être jamais. 

« Et tous ces comportements sont appris par expérience », assure George Uetz.

Pour préciser encore un peu plus les choses, les chercheurs de l’université de Cincinnati sont allés jusqu’à créer des araignées chimériques à partir d’images et de vibrations enregistrées lors des expériences précédentes. Des araignées bien réelles ont alors été mises en présence de ces congénères virtuels et se sont laissées prendre au jeu. Une manière originale pour les biologistes américains de déterminer avec précision ce qui, du côté du sexe opposé, engendre une réponse pouvant mener à l’accouplement.

http://www.futura-sciences.com

Attention aux messages textes frauduleux, rappelle la SQ


Que ce soit par courriel ou par message texte (texto) toujours se méfier des fraudes en rapport avec les comptes bancaires et les impôts, même si le message semble être authentique. Sitôt que le message demande des informations personnelles, il y a un signe que c’est une fraude
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Attention aux messages textes frauduleux, rappelle la SQ

 

La Sûreté du Québec (SQ) attire l’attention sur une fraude par message texte, qui est fréquente en ce moment.

Des personnes ont reçu l’un de ces deux messages, faussement attribués à Desjardins :

1) « Votre compte bancaire en ligne Desjardins a été suspendu en raison de vérifications de sécurité. Connectez-vous ci-dessous pour valider votre profil », avec un lien cliquable semblable à celui du site web de l’institution financière.

2) « Desjardins a détecté une activité inhabituelle sur votre compte. Veuillez vérifier votre profil immédiatement », avec un lien cliquable semblable à celui du site web de l’institution financière.

La SQ rappelle qu’il est important de ne pas répondre et de ne pas cliquer sur le lien en question. La police suggère aux citoyens de contacter leur institution financière s’ils ont des doutes sur leur compte.

Il ne s’agit pas du seul type de message frauduleux en vogue : une internaute nous a fait suivre un faux message de l’Agence du revenu du Canada lui suggérant de cliquer sur un lien pour obtenir son retour d’impôt. Le texto provenait d’un numéro ontarien avec le code régional 289.

http://quebec.huffingtonpost.ca

Un casque en papier pour pédaler en toute sécurité


Le casque de vélo n’est pas vraiment porté par tous. Peut-être à cause de son coût ou comme les vélos libre-service, n’est pas nécessairement obligatoire. Une jeune américaine à imaginée un casque en papier recycler qui a passer les tests de robustesse à Londres et son casque remplis les conditions
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Un casque en papier pour pédaler en toute sécurité

 

Isis Schiffer a conçu un casque en papier, dont la structure alvéolaire répartit les chocs sur l'ensemble de la tête. ©Kimberly Mufferi

Isis Schiffer a conçu un casque en papier, dont la structure alvéolaire répartit les chocs sur l’ensemble de la tête. ©Kimberly Mufferi

À vélo, seriez-vous prêt à confier la protection de votre tête à un… casque en papier ? Cette solution peu onéreuse et légère a été imaginée pour les utilisateurs de vélo en libre-service.

L’idée semble risquée. Elle vient pourtant d’être récompensée du James Dyson Award 2016, un prix très sérieux en matière de design industriel. Lors d’un semestre passé à Londres, l’Américaine Isis Schiffer, étudiante à l’institut Pratt de New York, a constaté que les utilisateurs de vélo en libre-service ne portaient presque jamais de casque,

« peut-être parce qu’ils n’avaient pas prévu d’utiliser un vélo, ou parce que le prix d’un casque pour un usage occasionnel est élevé (ndlr : environ 30 euros) ».

Or, selon l’Institut français de veille sanitaire, le port du casque diminuerait de 71 % le risque de blessure sérieuse à la tête.

La jeune femme de 29 ans se lance alors un défi : concevoir un modèle peu onéreux, léger, recyclable, pliable – donc facilement transportable – et conforme aux normes européennes. Les modèles classiques sont composés d’une plaque de PVC pour la coque extérieure et de polystyrène pour la coque interne. Isis Schiffer, elle, imagine donner une structure alvéolaire à du papier recyclé. Elle teste la robustesse de son prototype dans les laboratoires de l’Imperial College de Londres… Et ça marche !

« La structure en nid-d’abeilles répartit uniformément les chocs autour du crâne de l’utilisateur et elle protège des courants d’air, explique-t-elle. Un revêtement biodégradable rend aussi le casque imperméable à la pluie pendant trois heures. » EcoHelmet est né.

 

Rentrée à New York, la jeune entrepreneuse fonde sa société, Spitfire Industry, spécialisée dans le transport et le design urbains. Grâce à la dotation de 40 000 euros de Dyson, elle va développer son concept et le commercialiser, à moins de 5 euros l’unité. Déjà, de nombreuses villes sont intéressées : São Paulo, Vancouver et Melbourne réfléchissent à le vendre en distributeur, dans leurs stations de vélo en libre-service.

Par Céline Lison

Décès par électrocution dans le bain : un téléphone en charge est aussi dangereux qu’un sèche-cheveux


C’est une chose que je n’aurais jamais pensée de faire recharger mon téléphone dans une salle de bain et en plus de l’utiliser. Me semble que cela tombe sur le bon sens autant que prendre un appareil électrique branché dans le bain
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Décès par électrocution dans le bain : un téléphone en charge est aussi dangereux qu’un sèche-cheveux

 

En Grande-Bretagne, un homme est mort électrocuté alors qu’il utilisait son iphone en charge dans son bain, a révélé The Sun le 17 mars. Un Français de 18 ans est également décédé en janvier des suites d’une électrocution dans son bain.

Richard Bull, 32 ans, a été retrouvé sans vie dans son bain, présentant de sévères brûlures sur la poitrine, au bras et à la main. Il est mort d’une électrocution due à l’usage de son téléphone relié à une rallonge.

Le médecin légiste, qui a adressé un rapport à Apple, souhaite que les consommateurs soient avertis explicitement des risques, rapporte 20 minutes.

Un téléphone portable ou un ordinateur est a priori inoffensif à condition qu’il ne soit pas en train de charger, a précisé un expert à la BBC, relayé par Le Parisien. Il conseille de prendre toutes les précautions possibles dans une salle de bain.

« Vous êtes mouillés, ce qui conduit très bien l’électricité ; dans un bain, vous n’avez pas de vêtements pour vous protéger la peau. Vous êtes vulnérable », souligne-t-il.

En janvier, Ouest-France rapportait qu’un jeune homme de 18 ans (Puy-Notre-Dame, Maine-et-Loire) a aussi succombé aux suites d’une électrocution en utilisant son portable branché à une prise électrique pour chargement dans son bain.

http://www.psychomedia.qc.ca