Changement


C’est une responsabilité en temps qu’adulte d’enseigner aux enfants à la maison le respect, la patience, enfin tout ce qui peut rendre le monde meilleur. C’est un des meilleurs moyens de changer le monde en commençant à la base
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Changement

 

« Le véritable changement dans notre société commence dans nos foyers, c’est avec nos actions qu’on apprend aux enfants le vrai sens de la vie. »

Andrea

Vivre à 9 dans 9 mètres carrés


A Mumbai en Inde, faute de subvenir aux besoins d’un logement convenable et au manque de disponibilité de logement à prix modique, (les logements sont plus chers que Montréal et Toronto) les gens à faible revenu se voit de rester dans des bidonvilles dans des conditions insalubre, alors que tout près des édifices, des maisons les plus chères au monde.
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Vivre à 9 dans 9 mètres carrés

 

Le Saviez-Vous ► Si l’homme vivait dans l’espace, à quoi ressemblerait-il ?


 

Question importante si on songe à coloniser d’autres planètes qui dureront plusieurs années de voyage. Avoir un enfant dans l’espace sous l’apesanteur aura-t-il une incidence sur l’ADN du bébé. Ce sont des hypothèses qui issus d’expériences sur la santé des astronomes et des animaux. Les résultats ne sont pas vraiment encourageants
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Si l’homme vivait dans l’espace, à quoi ressemblerait-il ?

Astronautes

Officiellement, la Nasa refuse de dire si des astronomes ont déjà eu des relations sexuelles dans l’espace.

© NASA/SIPA

« Supposons que des hommes et femmes partent dans l’espace sans retour. Ils se reproduisent normalement. Étant toujours en apesanteur, à quoi ressemblerait l’être humain au bout de quelques générations ? ».

• Partir dans l’espace sans retour

Les projets pour coloniser l’espace sans retour sont rares à l’heure actuelle, la seule mission « sérieusement » envisagée est baptisée « Mars One », lancé en 2012 par les Néerlandais Bas Lansdorp et Arno Wielders (ingénieur et physicien). Elle consiste à… coloniser Mars. Le milliardaire Elon Musk, fondateur de la société SpaceX, rêve lui aussi d’envoyer des individus sur la planète rouge, mais prévoit un trajet retour (si les colons parviennent à fabriquer sur place le carburant nécessaire !). Ces projets sont critiqués par plusieurs scientifiques, qui soulignent les nombreux obstacles technologiques et financiers à surmonter

• Se reproduire normalement

Peut-on avoir une relation sexuelle dans l’espace ? La question peut prêter à sourire, mais la Nasa a réellement réalisé des expériences en ce sens… sur des animaux. Le premier accouplement officiel en apesanteur a eu lieu en 1994 : il s’agissait de médakas (Oryzias latipes), une espèce de poisson abondante dans les rizières et couramment élevée en aquarium. La célèbre astronaute française Claudie Haigneré a participé à une expérience similaire en 1996, mais sur le triton, l’objectif étant là encore de déterminer si la fécondation naturelle et le développement embryonnaire d’un vertébré pouvaient avoir lieu en micropensanteur. Ces travaux ont permis de révéler des anomalies à certains stades du développement embryonnaire, au niveau de la division cellulaire et de la fermeture du tube neural.

Et chez l’homme ? Officiellement, la Nasa ne se prononce pas sur des possibles relations sexuelles entre astronautes dans l’espace. Même si en 1992, Mark Lee et Nancy Jan Davis, un couple marié, a participé à la même mission spatiale... Pour autant, l’Agence spatiale américaine s’intéresse vraiment à la question de la conception d’un bébé en microgravité. Une étude publiée en 2010 par trois scientifiques génère des désillusions : dans l’état actuel des choses, les radiations solaires semblent bien trop dangereuses pour la gestation. Les rayons cosmiques frappant un vaisseau au cours d’un long voyage réduiraient la concentration des spermatozoïdes chez l’homme et stériliseraient sans doute un œuf fécondé. Quand bien même le fœtus atteindrait son terme, son ADN aurait sans doute subi des mutations rendant les femmes stériles. Heureusement pour la survie de notre espèce, il reste toujours la fécondation in vitro.

• Étant toujours en apesanteur, a quoi ressemblerait l’être humain au bout de quelques générations ?

Nous n’avons pas connaissance d’une quelconque publication scientifique sur ce sujet à l’heure actuelle. Probablement car la fécondation dans l’espace est déjà un frein à l’heure actuelle. Toutefois, de nombreuses études montrent que les missions de longue durée dans l’espace présentent des risques pour la santé : en effet, en l’absence de force gravitationnelle, les cellules de l’organisme sont moins contraintes, ce qui perturbe leur organisation et leur stabilité qui se sont construites en corrélation avec la pesanteur terrestre. Sans oublier la forte exposition aux rayonnements cosmiques.

Ainsi, les astronautes voient leur organisme fragilisé : leur système immunitaire se dérègle, ce qui les rend plus vulnérables aux agents pathogènes, le risque de perte osseuse et de fracture augmentent, leurs capacités aérobiques (servant à produire de l’énergie à partir d’oxygène) diminuent. Leur masse musculaire fond, au niveau des jambes en particulier, d’où la nécessité de faire plusieurs heures d’exercice par jour pour ne pas perdre en force et en coordination : Thomas Pesquet teste actuellement une machine baptisée MARES dont la fonction est de mesurer la perte de masse musculaire liée à la microgravité et de trouver des exercices pour la limiter. Perdant de la masse musculaire et sous-estimant leurs besoins nutritionnels, les astronautes laissent prévoir que l’homme de l’espace sera plus mince qu’actuellement.

D’autres effets, encore moins visibles de l’extérieur, ont été constatés chez des astronautes effectuant des missions longue durée : leurs battements cardiaques deviennent irréguliers, et leur cœur… plus rond ! Ce qui rend cette pompe moins efficace. Sa santé mise à rude épreuve, il est également fort à parier que l’homme de l’espace devra trouver un moyen d’améliorer sa perception visuelle et son orientation spatiale, car ces deux éléments sont perturbés par la microgravité. Enfin, les rayonnements cosmiques n’épargnent pas le système nerveux de l’astronaute, et seraient à l’origine de maladies dégénératives. Pour coloniser l’espace, l’être humain devra trouver des solutions à ces multiples problèmes.

https://www.sciencesetavenir.fr

L’accroissement de certaines maladies lié au changement climatique


Les médecins américains essaient de secouer le pays des dangers des changements climatiques. Ils présentent un dossier détaillé des risques pour la santé de l’inaction au Congrès Américains. Serais-ce un coup d’épée dans l’eau avec Trump qui n’y croient pas vraiment aux changements climatiques ?
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L’accroissement de certaines maladies lié au changement climatique

 

Les auteurs citent aussi l'accroissement des infections qui... (123RF.com)

Les auteurs citent aussi l’accroissement des infections qui se propagent par des tiques, comme la maladie de Lyme, et des moustiques vecteurs du virus du Nil occidental, de la dengue et du Zika, dont l’habitat s’élargit de plus en plus vers le nord avec le réchauffement.

Agence France-Presse
Washington

Le réchauffement climatique, en contribuant à un accroissement de la pollution de l’air et à un changement de l’habitat de moustiques vecteurs de maladies infectieuses, fait que davantage de gens sont malades, estime un groupe d’associations médicales américaines dans un rapport publié mercredi.

Ce groupe, la «Medical Society Consortium on Climate and Health», qui représente plus de la moitié du corps médical aux États-Unis, cite une aggravation de l’asthme et une plus grande fréquence des pathologies pulmonaires et cardiaques ainsi que des maladies infectieuses.

Son objectif est de lancer une campagne pour aider les décideurs à comprendre les dangers pour la santé du changement climatique et ce qui doit être fait pour les minimiser.

Les mesures envisagées sont surtout une accélération de la transition vers des sources d’énergie propres et un changement de certaines habitudes des Américains, invités à moins se déplacer en voiture, mais davantage à vélo ou à pied.

«Les médecins partout dans le pays constatent que le changement climatique rend les Américains plus malades», explique la Dr Mona Sarfaty, à la tête de ce nouveau consortium de onze grandes associations médicales professionnelles.

«Le corps médical est en première ligne et voit tous les jours les impacts dans les consultations médicales», ajoute-t-elle, précisant que «les enfants, les personnes âgées, les Américains les plus vulnérables économiquement ou les personnes souffrant de pathologies chroniques ou encore les Noirs sont les plus touchés».

Ce rapport, intitulé «Alerte médicale ! Le changement climatique nuit à notre santé», sera largement distribué parmi les élus du Congrès, à majorité républicains et qui comptent dans leurs rangs de nombreux climats sceptiques.

Le document pointe notamment les dangers pour la santé pulmonaire et cardiaque d’un accroissement du nombre d’incendies de forêt et de la pollution de l’air liée au réchauffement du climat ainsi que les effets néfastes sur l’organisme des vagues de chaleur extrême, qui deviennent plus fréquentes.

Les auteurs citent aussi l’accroissement des infections qui se propagent par des tiques, comme la maladies de Lyme, et des moustiques vecteurs du virus du Nil occidental, de la dengue et du Zika, dont l’habitat s’élargit de plus en plus vers le nord avec le réchauffement.

En raison du changement climatique, les phénomènes météorologiques extrêmes comme les ouragans et les sécheresses risquent de devenir de plus en plus fréquents et aussi plus destructeurs, ce qui peut affecter la santé mentale des populations affectées, estime aussi le rapport.

Selon les auteurs, citant une enquête d’opinion, la plupart des Américains ne sont pas conscients du fait que l’accroissement des attaques d’asthme et des allergies est lié au changement climatique.

«Le message des médecins américains dans ce rapport c’est que le changement climatique ne se produit pas seulement dans l’Arctique, mais ici et maintenant. Cela nous affecte tous, pas seulement les ours polaires», pointe la Dr Sarfaty.

http://www.lapresse.ca/

Comment la libido d’une seule tortue a sauvé son espèce


Une espèce de tortues géantes sur les iles Galapagos était en grand danger de disparition alors ceux qui restaient étaient des femelles. Puis un jour, une tortue mâle ayant une forte libido a réussit a remonter le nombre des tortues
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Comment la libido d’une seule tortue a sauvé son espèce

Crédit: Wikipédia https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Galapagos_dominance_display.jpg

Crédit: Wikipédia ht

Repéré par Xavier Ridel

Repéré sur NY Times

Diego a entre 350 et 800 enfants. Les Chelonoidis Hoodensis peuvent lui dire merci.

 

Dans les années 1970, les Chelonoidis hoodensis, une espèce de tortues géantes des Galapagos, étaient en voie d’extinction. On en comptait alors une douzaine, essentiellement des femelles. Puis est arrivée en provenance du zoo de San Diego aux États-Unis, Diego, une tortue mâle ne cessant de se reproduire au point d’être en passe de sauver ses congénères. Le site du NY Times s’est penché sur son cas et celui de la faune sur l’archipel, propriété de l’Équateur.

Diego est arrivé aux Galápagos en 1977. Freddy Villalva, qui s’occupe des tortues au centre de reproduction de l’île, l’affirme:

«Il continuera à se reproduire jusqu’à sa mort

Avec au moins 350 enfants déclarés (certaines estimations officieuses plus ou moins fantasques en comptabilisent 800), l’animal a littéralement redonné vie aux Chelonoidis Hoodensis. Ces tortues échapperont au sort qu’ont subi 11 des 115 espèces de l’île, désormais éteintes, même si l’établissement d’un parc national et les efforts des scientifiques ont fortement ralenti ce processus.

La popularité de Diego fait écho à la mort d’un de ses congénères, George, surnommé «le solitaire» en raison de son incapacité à se reproduire en captivité. Il était devenu un symbole de la possible extinction de son espèce.

Mais les bienfaits de cette vitalité ont aussi leur côté sombre. La progéniture de la tortue étant amenée à se reproduire ensemble, l’espèce devrait ressembler de manière de plus en plus homogène génétiquement à cet illustre aîné. Au risque de fragiliser l’espèce en cas d’apparition de nouvelles maladies ou de changement climatique? Les experts sont divisés sur la question. Si certains y voient un réel danger, pour d’autres, c’est ainsi que les espèces ont toujours survécu sur les îles Galapagos. 

 

http://www.slate.fr

Des découvertes archéologiques éclairent sur la vie à l’époque de Jésus


De belles découvertes ont été faites à Jérusalem et Galilée qui apporte une meilleure connaissance de la façon que vivaient les gens à l’époque de Jésus
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Des découvertes archéologiques éclairent sur la vie à l’époque de Jésus

 

Parmi les dizaines d'objets découverts figurent des vases,... (PHOTO AMIR COHEN, REUTERS)

Parmi les dizaines d’objets découverts figurent des vases, des ustensiles de cuisine, des bijoux, des restes de pressoir à vin, des ossuaires avec des inscriptions hébraïques (photo) et des clous ayant servi à des crucifixions.

PHOTO AMIR COHEN, REUTERS

Agence France-Presse
BET SHEMESH

 

Des dizaines d’objets datant du Ier siècle présentés dimanche par l’Autorité des antiquités israéliennes font partie des découvertes archéologiques récentes qui rendent plus compréhensible aux historiens la vie à l’époque de Jésus-Christ, selon un responsable.

Parmi les dizaines d’objets découverts dans la région de Jérusalem et en Galilée, où, selon la tradition, Jésus a vécu, et présentés dimanche figurent des vases, des ustensiles de cuisine, des bijoux, des restes de pressoir à vin, des ossuaires avec des inscriptions hébraïques et des clous ayant servi à des crucifixions.

«Maintenant nous pouvons décrire de façon très précise la vie quotidienne de cette époque, de la naissance, à travers les habitudes alimentaires, les voyages effectués, et jusqu’à la mort avec les rites funéraires», explique à l’AFP Gideon Avni, directeur de la division archéologique des Antiquités israéliennes.

«Ces 20 dernières années, nous avons fait un bond dans la compréhension du mode de vie de Jésus et de ses contemporains», indique-t-il. «Chaque semaine, de nouveaux éléments sont découverts et permettent de mieux connaître cette période».

Ainsi, «nous retrouvons sur des ossuaires des noms de personnalités connues grâce aux textes de cette époque», dit le professeur Avni.

L’Autorité conserve plus d’un million d’objets découverts dans des fouilles et en reçoit chaque année plus de 40 000 nouveaux en provenance de 300 sites environ, selon M. Avni.

«L’essentiel pour nous est de pouvoir comprendre très précisément le mode de vie à l’époque de Jésus, de la naissance à la mort», a expliqué l’archéologue.

L’Autorité des antiquités a par ailleurs présenté dimanche des pièces de monnaie de l’époque byzantine découvertes récemment lors de fouilles dans les vestiges d’un bâtiment qui servait aux pèlerins chrétiens, près de Jérusalem.

Ces neuf pièces datant du IVe au VIIe siècle ont été retrouvées dans un mur comme si leur propriétaire avait tenté de les cacher, selon l’archéologue Annette Landes-Nagar.

«Cette découverte constitue une preuve de l’invasion perse à la fin de la période byzantine, qui a amené à l’abandon de ce site chrétien», selon Mme Landes-Nagar.

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Trisomique, John a crée son entreprise de vente de chaussettes


 

Dire qu’il n’y a pas si longtemps, les trisomiques étaient considérer par plusieurs comme inutile. Il a fallu que les parents relèvent les manches et croient en leur enfant atteint de trisomie. L’autre jour, j’avais un billet sur une jeune fille atteint de trisomie qui a lancé sa propre affaire de boulangerie  avec sa mère, et voilà un jeune homme qui est chef de sa propre entreprise de chaussettes fantaisiste, grâce à son père … C’est un grand pas pour eux. Ils sont capables de participer à l’économie et ils ont tant à donner
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Trisomique, John a crée son entreprise de vente de chaussettes

Crédit photo : John’s Crazy Socks

Atteint de trisomie 21, ce jeune homme est connu pour son amour des chaussettes colorées, rigolotes ou fantaisistes qu’il prend soin d’accorder chaque jour à son humeur matinale. Aidé de son père, il a fait de cette passion une petite entreprise : Les chaussettes folles de John, un magasin de chaussettes en ligne. Et ce qu’il propose, c’est de trouver chaussette à votre pied !

John Lee Cronin a toujours voulu faire affaire avec son père. Et s’il ne savait pas précisément dans quel domaine, une simple discussion autour de sa passion pour les chaussettes sera finalement une révélation.

Pour faire de son rêve d’entreprise une réalité, John, 21 ans, s’est associé à son père. Pendant que Mark Cronin l’aide à construire le site Internet, John travaille sur le design des produits. Et, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il a une imagination débordante !

Les 500 modèles de chaussettes que propose le duo père-fils ont tous des motifs originaux, reflets d’une multitude de personnalités différentes. Des partitions de musique aux cochons volants en passant par les spéciales mariage… tous les goûts sont dans les chaussettes de John !

Crédit photo : John’s Crazy Socks

Jeune chef d’entreprise engagé, John verse un pourcentage de ses ventes à des causes nobles comme le cancer du sein, la trisomie 21 ou l’autisme. Avec lui, chaque cause qui le touche a sa paire.

Crédit photo : John’s Crazy Socks

Il verse aussi 5% de son chiffre d’affaire aux Jeux Olympiques spéciaux.

En effet, John est un athlète olympique spécial. Il n’y a qu’à voir la liste de sports dans lesquels John a concouru : raquette, basket-ball, soccer, hockey, bowling… Des expériences qui lui ont permis de devenir l’homme qu’il est aujourd’hui.

Crédit photo : John’s Crazy Socks

Toutes les commandes passées sont chouchoutées. John assure la livraison des commandes locales et prépare les petits paquets en prenant soin de glisser une note manuscrite à l’attention de ses clients. Et il n’est pas rare de trouver quelques sucreries à l’intérieur…

Crédit photo : John’s Crazy Socks

Crédit photo : John’s Crazy Socks

Comme tout chef d’entreprise, John a des responsabilités et travaille dur chaque jour. Il participe à des événements commerciaux, assure des rendez-vous avec des fournisseurs et crée même des vidéos de promotion sur le compte Facebook de son entreprise.

Les chaussettes de John rencontrent un vrai succès. La preuve : de 50 commandes par jour en février, l’entreprise a depuis passé la barre des 1 000 commandes par jour !

Envie de vous faire plaisir et de faire plaisir ? Pour acheter les chaussettes hautes en couleurs de John, ça se passe ici !

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7 signes d’AVC à reconnaître


N’importe qui peux faire un AVC et plus une personne attend pour demander de l’aide, plus les dégâts au cerveau peuvent être irréversibles. Il y a des signes avant-coureurs qui peut nous alerter, il est important d’en prendre note
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7 signes d’AVC à reconnaître

 

PAR ALYSSA JUNG

Les signes d’un AVC sont souvent confondus avec d’autres problèmes de santé, ce qui retarde le traitement. Pourtant, en agissant rapidement, on peut diminuer le risque de lésions au cerveau.

N’ignorez jamais ces signes d’un AVC

À chaque minute qui passe lors d’un AVC, votre cerveau perd quelque 1,9 million de cellules. Chaque heure sans traitement le fait vieillir d’environ trois ans et demi. Plus un accident vasculaire cérébral dure ou plus le patient reste non traité, plus il court le risque d’avoir des difficultés d’élocution, des pertes de mémoire ou des changements de comportement. Plus l’intervention est rapide, meilleur est le choix des traitements : on limite ainsi les lésions cérébrales et on améliore les chances d’une récupération plus complète.

« Un accident vasculaire cérébral fait toujours peur. L’ignorer retarde la prise en charge. À l’urgence, quand je demande aux victimes d’un AVC pourquoi ils ont attendu pour appeler le 911, la réponse la plus courante est qu’ils ont voulu voir si ça s’en irait, » dit Carolyn Brockington, MD, directrice du centre des AVC du Mount Sinai à New York.

Il y a deux types d’AVC. Dans l’AVC ischémique, des vaisseaux bloqués entraînent une diminution du flux sanguin au cerveau. Dans l’AVC hémorragique, il y a rupture d’une artère et le sang se répand dans les tissus cérébraux. Les symptômes peuvent être les mêmes pour les deux types. Il est important d’appeler le 911 dès que vous remarquez des signes potentiels.

AVC : Vous voyez double, vous pensez que c’est de l’épuisement

Des problèmes de vision – voir double, vision floue ou perte de la vision d’un œil – peuvent être le signe d’un AVC, mais beaucoup de gens mettent cela sur le compte de la vieillesse ou de la fatigue.

« Voir deux images est très inhabituel pour quelqu’un qui est fatigué ou qui a lu trop longtemps », explique la Dre Brockington.

Un vaisseau sanguin bloqué pourrait réduire la quantité d’oxygène à l’œil, ce qui entraînerait des problèmes de vision sans autre signe d’AVC.

Votre bras est engourdi : vous croyez que c’est parce que vous avez pris une mauvaise position

Si vous vous réveillez d’une sieste, le bras ou la jambe engourdie, il est facile de supposer que cela est dû à un nerf comprimé.

« Ne vous dites pas que vous êtes hypocondriaque. Si vous sentez votre bras soudainement ankylosé ou faible, et que la sensation ne disparaît pas en quelques minutes, composez le 911 », dit Ralph Sacco, MD, professeur de neurologie à la faculté de médecine de l’Université de Miami.

Si votre flux sanguin diminuait dans les artères qui courent de votre colonne vertébrale à l’arrière de votre tête, vous ressentiriez un engourdissement ou une faiblesse sur tout un côté du corps.

Vous avez des difficultés à articuler : vous pensez que c’est dû à vos médicaments

« Les analgésiques, par exemple, peuvent provoquer des troubles de l’élocution. C’est pourquoi les gens pensent d’abord à leurs médicaments plutôt qu’à un accident vasculaire cérébral, » dit le Dr Sacco.

Mais si ce n’est pas un effet secondaire que vous avez habituellement, il peut s’agir d’un AVC et il vous faut immédiatement demander de l’aide, recommande-t-il.

Vous titubez : vous assumez que c’est l’alcool

« Les gens pensent qu’ils ont des problèmes d’équilibre, parce qu’ils ont bu de l’alcool, mais cela n’a pas de sens, dit le Dr Brockington. Vous n’allez pas trébucher à cause d’un verre pris plus tôt dans la journée. Mais une diminution du débit sanguin au cerveau pourrait avoir cet effet. »

Si tout à coup, vous vous mettez à tituber, à ne plus pouvoir marcher droit ou à avoir un étourdissement soudain, n’attendez pas que ça passe : faites immédiatement le 911.

Vous l’avez « au bout de la langue » : c’est sûrement la fatigue

Quand les personnes ont du mal à trouver le mot juste ou perdent le fil de leur pensée, ils s’imaginent qu’ils sont fatigués, raconte le Dr Brockington. Mais les déficits cognitifs soudains sont un signe courant d’AVC.

« Vous pouvez chercher un mot de temps à autre, mais si cela vous arrive pendant un long moment, que vous ne trouvez rien à dire ou que vous êtes incapable de parler, ce n’est plus normal », dit-il.

Dans certains cas, la personne qui fait un AVC ne se rend pas compte que quelque chose cloche, c’est donc aux proches de déclencher l’alarme.

« La partie du cerveau qui ne fonctionne pas bien altère la perception du patient et sa capacité de raisonner, » ajoute le Dr Sacco.

Ce mal de tête lancinant doit être une migraine, vous dites-vous

C’est peut-être une migraine, mais si vous n’êtes pas migraineux, ce pourrait être un AVC.

« Une migraine peut masquer un AVC parce que les symptômes neurologiques sont les mêmes, dit le Dr Sacco. Je recommande aux gens de considérer qu’il s’agit d’un accident vasculaire cérébral et d’appeler à l’aide. Nous nous occuperons de faire la différence. »

http://selection.readersdigest.ca