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Nous avons tous des problèmes, des évènements difficiles, par contre, le seul moyen de s’en sortir, c’est d’avancer
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Si tu ne peux pas courir, alors marche
Si tu ne peux pas marcher, alors rampe
Mais quoi que tu fasse, tu dois continuer à avancer

Martin Luther King Jr

Le Saviez-Vous ► 6 idées reçues sur l’alimentation qui sont fausses


Les tendances alimentaires ne sont pas nécessairement mieux pour la santé, et pour la santé du coeur. Une alimentation équilibré et varié est un atout important pour la santé …
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6 idées reçues sur l’alimentation qui sont fausses

 

6 idées reçues sur l'alimentation qui sont fausses

Il y a beaucoup de désinformation dans le domaine de la nutrition.Photo Fotolia

Venant tempérer les tendances récentes nous encourageant par exemple à manger des œufs au petit-déjeuner, une nouvelle étude publiée lundi s’est fixé comme objectif de passer au crible certaines des dernières modes alimentaires afin d’en finir avec la confusion régnant autour des meilleures façons de réduire le risque de maladie cardiaque.

Menée par Andrew Freeman, médecin et directeur de la prévention et du bien-être cardiovasculaire au service de cardiologie de l’hôpital National Jewish Health de Denver (Colorado), cette méta-étude consistait à examiner 25 études préalables afin d’en dégager les grandes lignes concernant plusieurs tendances nutritionnelles récentes.

«Il y a beaucoup de désinformation dans le domaine de la nutrition, notamment au sujet des gélules antioxydantes, du « juicing » ou des régimes sans gluten», explique Andrew Freeman. «Il existe toutefois un certain nombre d’habitudes diététiques qui ont clairement démontré leur efficacité dans la réduction des risques de nombreuses maladies chroniques, notamment la maladie coronarienne.»

Les résultats de l’étude tordent le cou à certaines des modes récentes en matière d’alimentation, mais témoignent également du «consensus de plus en plus large selon lequel un régime basé sur les légumes verts à feuilles, les céréales complètes, les légumineuses et les fruits apporte les meilleures améliorations sur le plan de la santé cardiaque».

Voici, selon l’étude, ce qui est idée reçue à combattre, ou au contraire recommandation à suivre :

LES OEUFS

Contrairement aux recommandations actuelles, l’étude conseille de limiter la quantité d’oeufs dans l’alimentation, et de tout autre aliment riche en cholestérol.

LES HUILES VÉGÉTALES

L’huile de noix de coco et l’huile de palme, riches en acides gras saturés qui augmentent la cholestérolémie, doivent être limitées, voire complètement abandonnées, car trop peu d’études conseillent une consommation régulière. En revanche, l’huile d’olive vierge extra est la meilleure pour le coeur, selon l’étude, mais attention à sa teneur en calories.

LES BAIES ET FRUITS ROUGES

Trois fois par semaine, ils apportent assez d’antioxydants et sont préférables aux compléments alimentaires. Les fruits et légumes sont la meilleure source d’antioxydants pour réduire le risque de maladie cardiaque ; à l’inverse, les données sont insuffisantes pour conclure que les antixoydants pris sous forme de compléments alimentaires améliorent la santé cardiaque.

LES NOIX ET AUTRES FRUITS À COQUE

30 g par jour permettent également d’améliorer la santé du coeur. Mais la taille des portions est importante, car les noix, amandes et autres fruits à coque sont très caloriques.

LE «JUICING»

Attention avec cette mode récente. Les jus de fruits et de légumes utilisés dans le «juicing» sont sans pulpe et donc plus caloriques. Il est préférable de consommer des fruits et légumes entiers. Mais si l’on désire vraiment boire leur jus, il faut éviter d’y ajouter du miel, très sucré et très calorique.

LE GLUTEN

Si l’on ne souffre ni de maladie coeliaque ni d’une véritable allergie au gluten, il n’y a pas de raison de s’en passer: la plupart des affirmations selon lesquelles un régime sans gluten est meilleur pour la santé ne sont en effet pas basées sur des faits scientifiques.

Les résultats de l’étude sont publiés sur le site du Journal of the American College of Cardiology.

http://fr.canoe.ca

Le climat a influencé les formes de nez


La forme du nez serait entre autres une adaptation de l’environnement pour nos ancêtres. Savoir cela, pourrait permettre certains faits médicaux pour ceux qui habitent ailleurs que leurs ancêtres pour des maladies respiratoires
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Le climat a influencé les formes de nez

 

La forme et la taille du nez ont évolué pour s'adapter aux différents types de... (Photo Schalk van Zuydam, archives AP)

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PHOTO SCHALK VAN ZUYDAM, ARCHIVES AP

 

Agence France-Presse
WASHINGTON

La forme et la taille du nez ont évolué pour s’adapter aux différents types de climat sur la Terre, selon une étude publiée jeudi dans la revue scientifique américaine PLOS Genetics.

Ces conclusions, ont relevé les auteurs de ces travaux, confortent celles de précédentes études selon lesquelles les personnes dont les ancêtres vivaient dans un climat chaud et humide avaient tendance à avoir des narines plus larges que les descendants de populations de régions froides et sèches.

Selon eux, des narines plus étroites permettent d’accroître l’humidité de l’air en le réchauffant, ce qui est appréciable dans des régions plus froides et sèches.

L’air froid et sec n’est pas bon pour les voies respiratoires, a relevé Arslan Zaidi, du département d’anthropologie de la Pennsylvania State University.

«Il n’y a pas de forme de nez universellement meilleure, la réalité c’est que nos ancêtres étaient adaptés à leur environnement».

L’équipe scientifique internationale a utilisé des images en 3D pour mesurer la forme du nez de 476 volontaires dont les ancêtres vivaient dans le Sud et l’Est asiatique, en Afrique de l’Ouest et en Europe du Nord.

Ils ont reconnu que l’histoire de l’évolution du nez était complexe et avancé que d’autres facteurs, notamment les préférences culturelles dans le choix du partenaire sexuel, pourraient aussi avoir joué un rôle.

Examiner cette évolution et l’adaptation nasale au climat pourrait avoir des retombées médicales et anthropologiques.

En effet, «les études sur l’adaptation humaine à l’environnement sont essentielles à notre compréhension des maladies et pourraient apporter des éclairages sur les origines de certaines pathologies, comme l’anémie à cellules falciformes, l’allergie au lactose ou le cancer de la peau qui sont plus fréquentes chez certaines populations», ont souligné les scientifiques.

Il pourrait être, selon eux, opportun d’approfondir le sujet pour savoir si la forme du nez et la taille de la cavité nasale sont liées au risque de contracter une maladie respiratoire quand une personne vit dans un climat différent de celui où vivaient ses ancêtres.

http://www.lapresse.ca

Coupable d’avoir tué deux papillons rares, ce Britannique risque la prison


Si les animales victimes de braconnage peinent à trouver justices des tort subis, ce cas de papillons rares qui sont mort pour un collectionneur trouvera probablement  une justice, surtout qu’il existe aussi un marché noir pour le grand bleu
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Coupable d’avoir tué deux papillons rares, ce Britannique risque la prison

 

PHILIP CULLEN

Un collectionneur britannique a été reconnu coupable par un tribunal de Bristol d’avoir tué deux spécimens du papillon le plus rare du pays, le Grand bleu, espèce protégée et très en vogue à l’époque victorienne.

Les juges ont reconnu Philip Cullen, 57 ans, coupable d' »avoir tué, capturé et possédé des Grands Bleus ». « C’est un cas unique, il n’y a jamais eu de poursuites pour capture et meurtre dans le passé », a relevé le procureur Kevin Withey jeudi 16 mars.

Le délinquant risque une peine de prison. Le verdict sera rendu le 7 avril.

Il négociait les papillons sur e-Bay

Cullen a été repéré en train d’attraper des Maculinea arion (ou azurés du serpolet) dans deux sites protégés du Gloucestershire puis du Somerset (sud-ouest) le jour suivant. La police a perquisitionné son domicile à Bristol en février 2016 et retrouvé un grand nombre de papillons morts, dont deux Grands bleus.

Les enquêteurs avaient retrouvé la trace du collectionneur sur e-Bay, où il négociait les papillons. Il a affirmé les avoir achetés dans des fermes d’élevage en Europe.

Répertoriés dès 1795, les Grands Bleus ont disparu du Royaume Uni en 1979 puis ont été réintroduits de Suède en 1983 sur une dizaine de sites protégés. D’après l’ONG Butterfly Conservation, il existe un marché noir du Grand bleu. Retouchés de façon à passer pour remonter à l’époque victorienne, ils se négocient entre 200 et 300 livres (230 et 350 euros) pièce.

http://quebec.huffingtonpost.ca

«Pas efficace»: la Maison-Blanche supprime l’aide aux élèves démunis


Il semble que les États-Unis s’enfoncent de plus en plus dans un écart grandissant entre les riches et les pauvres et les enfants démunis seront les adultes de demain et quel sera l’avenir pour eux. En plus, l’aide au soutien scolaire permet d’avoir un repas et certains des enfants, c’est le seul repas de la journée. Comment peut-on apprendre le ventre vide ?
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«Pas efficace»: la Maison-Blanche supprime l’aide aux élèves démunis

 

«Il n'y a pas de preuves solides que... (PHOTO Mark Makela, ARCHIVES REUTERS)

«Il n’y a pas de preuves solides que ce programme atteint ses objectifs, dont celui d’améliorer les performances des élèves», est-il expliqué dans la proposition de budget, qui avance que sa suppression permettrait d’économiser 1,2 milliard de dollars.

PHOTO MARK MAKELA, ARCHIVES REUTERS

 

Agence France-Presse
WASHINGTON

Le ministre américain du Budget a affirmé jeudi que rien ne démontrait l’efficacité du soutien scolaire destiné aux enfants démunis, qui y reçoivent parfois leur seul repas de la journée, afin de justifier la suppression d’un programme public s’occupant de plus d’un million d’écoliers.

Les programmes publics de soutien scolaire «sont censés aider les enfants qui n’ont pas à manger à la maison à être nourris pour pouvoir progresser à l’école. Et bien, devinez quoi? Il n’y a aucune preuve concrète qu’ils le fassent», a déclaré Mick Mulvaney, directeur du Bureau de la gestion et du budget de la Maison-Blanche, lors d’une conférence de presse.

Il présentait la proposition de budget 2018 de Donald Trump, qui doit encore être approuvée par le Congrès. Ce projet inclut l’élimination du programme «21st Century Community Learning Centers» qui, selon le site du ministère de l’Éducation, prend en charge plus d’un million d’enfants et d’adolescents.

«Il n’y a pas de preuves solides que ce programme atteint ses objectifs, dont celui d’améliorer les performances des élèves», est-il expliqué dans la proposition de budget, qui avance que sa suppression permettrait d’économiser 1,2 milliard de dollars.

Le ministre du Budget a également défendu les coupes prévues dans une enveloppe destinée notamment à financer la distribution de repas à des personnes âgées dans le besoin, estimant qu’il «n’y a juste pas de résultats démontrés».

Une alliance d’organisations publiques et privées défendant le soutien scolaire public, Afterschool Alliance, a rapidement dénoncé «une trahison des millions d’élèves et de parents qui dépendent de ces programmes d’apprentissage».

«Cette proposition dévasterait les familles où les parents travaillent», a-t-elle écrit dans un communiqué. «Elle ne se préoccupe malheureusement que du court terme et bafoue la promesse du président de rendre notre pays plus sûr».

Les inégalités sont criantes dans les écoles américaines, où les enfants issus de familles démunies trouvent parfois leur seul repas de la journée.

Plus de 31 millions d’élèves ont reçu en 2012 des repas moins chers ou gratuits grâce à un programme national financé par des fonds fédéraux, le «National School Lunch Program», soit près de 10% de la population américaine.

Une étude de l’université de Harvard estimait en 2008 que ce type de programmes de soutiens après l’école aidait non seulement à améliorer les résultats scolaires, mais faisait également baisser le risque que les élèves tombent dans la violence, la drogue et l’alcool.

http://www.lapresse.ca/i

Biodiversité : découverte de la première grenouille fluorescente


C’est la première fois qu’on identifie une grenouille fluorescente. Elle change de couleur avec la lumière ultraviolette, elle change de couleur pour devenir invisible à la noirceur totale. De quoi à occuper les scientifiques face à cette découverte
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Biodiversité : découverte de la première grenouille fluorescente

 

Par Nathalie Mayer,

 

Aucun phénomène de fluorescence n’avait encore été observé chez un amphibien. Grâce à des chercheurs sud-américains, c’est désormais chose faite. Ils ont découvert une grenouille qui brille dans l’obscurité grâce à des molécules, elles aussi, totalement inédites.

Il existe environ 7.600 espèces d’amphibiens sur Terre. Et parmi elles, Hypsiboas punctatus, une grenouille arboricole qui vit en Amérique du Sud. Le signe particulier de cette grenouille par ailleurs tout à fait banale, ce sont des chercheurs de l’université de Buenos Aires (Argentine) qui viennent de le découvrir alors qu’ils étudiaient sa pigmentation. H. punctatus est en effet la première grenouille fluorescente à avoir été observée.

À la lumière du jour, cette grenouille arbore de jolies couleurs vertes, jaunes ou rouges. Mais éclairée par un faisceau ultraviolet, elle se met à briller intensément, d’une couleur bleu-vert. Un phénomène qui disparaît dans l’obscurité totale. De la fluorescence (qui nécessite une absorptiond’énergie lumineuse) donc, et non de la bioluminescence (production de lumière par l’animal lui-même).

En plein jour, la grenouille arboricole apparaît ici plutôt jaune, avec des taches rouges. Sous rayonnement ultraviolet, elle émet une couleur verte fluorescente. © Julian Faivovich et Carlos Taboada, université de Buenos Aires

En plein jour, la grenouille arboricole apparaît ici plutôt jaune, avec des taches rouges. Sous rayonnement ultraviolet, elle émet une couleur verte fluorescente. © Julian Faivovich et Carlos Taboada, université de Buenos Aires

Des molécules fluorescentes inconnues

En lui-même, le phénomène n’est pas nouveau. De nombreuses espèces aquatiques fluorescentes ont déjà été décrites par les scientifiques. La fluorescence des coraux, par exemple, est très bien connue. Mais il existe aussi des poissons fluorescents ou encore des requins et même une tortue qui brillent dans l’obscurité. Même sur la terre ferme, on peut trouver des animaux fluorescents : des scorpions, notamment.

Cerise sur le gâteau de cette lumineuse découverte, H. punctatus semble avoir recours à des molécules fluorescentes jamais encore observées chez des animaux : des hyloin-L1, des hyloin-L2 et des hyloin-G1. Celles-ci sont concentrées dans son tissu lymphatique, dans sa peau et dans ses sécrétions glandulaires. Et elles s’avèrent d’une incroyable efficacité. Selon les chercheurs en effet, elles peuvent émettre l’équivalent de quelque 18 % de la lumière émise par la pleine Lune

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Placée sous un faisceau de lumière UV, Hypsiboas punctatus émet une fluorescence verte ou bleue plutôt puissante. © Julian Faivovich et Carlos Taboada, université de Buenos Aires, Pnas

Placée sous un faisceau de lumière UV, Hypsiboas punctatus émet une fluorescence verte ou bleue plutôt puissante. © Julian Faivovich et Carlos Taboada, université de Buenos Aires, Pnas

Cette découverte, loin de constituer un aboutissement, marque, au contraire, le début d’une nouvelle aventure pour les herpétologistes qui étudient tous les jours les reptiles et les amphibiens. L’équipe de l’université de Buenos Aires prévoit d’ores et déjà d’étudier de plus près les photorécepteurs l’Hypsiboas punctatus afin de déterminer si elle est capable de capter cette lumière fluorescente. Les herpétologistes envisagent également de tester la fluorescence des 250 espèces de grenouilles arboricoles proches d’H. punctatus.

Et ces travaux permettront peut-être de préciser les fonctions écologiques ou comportementales de la fluorescence chez la grenouille. Ce phénomène leur sert-il à communiquer entre elles ? Joue-t-il un rôle dans le processus d’attraction sexuelle et de reproduction ?

« J’espère vraiment que d’autres collègues se montreront très intéressés par ce phénomène et qu’ils commenceront à porter des lampes UV sur le terrain », commente Carlos Taboada, herpétologue à l’université de Buenos Aires.

Dans ce cas, les réponses à ces questions ne devraient pas tarder à arriver…

http://www.futura-sciences.com

Retour vers la Lune : la Nasa veut installer un poste avancé en orbite cislunaire


Avec Donald Trump, l’exploration spatiale va changer, Mars ne serait plus le but premier pour le moment, pour un vol habité et malheureusement l’observation de la Terre et les études du climat seront mit au rancard. La lune prend une place importante à des buts scientifiques et commerciale … Ce dernier point m’agace un peu.
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Retour vers la Lune : la Nasa veut installer un poste avancé en orbite cislunaire

 

Par Rémy Decourt, Futura

 

La Nasa vise la Lune. Un poste avancé de l’exploration habitée pourrait être installé sur une orbite « cislunaire » d’ici quelques années. Mars est toujours un objectif de long terme, mais l’activité humaine à proximité de la Terre et de la Lune offre des perspectives commerciales et scientifiques économiquement plus intéressantes qu’une aventure martienne.

La Nasa, qui a reçu du président Obama la mission d’explorer un astéroïde et d’envoyer un équipage vers Mars dans les années 2030, pourrait devoir revoir ses plans. Mais pas ses ambitions. La proposition de budget pour l’exercice fiscal 2018, bien qu’elle prévoit l’annulation de la mission de capture d’un astéroïde, privilégie l’exploration robotique et humaine de l’espace profond. Les détails de ce budget avec les autres missions annulées et celles confirmées seront dévoilés en mai.

Cela étant, si l’on se fie aux précédentes déclarations du président Trump, il faut s’attendre à ce que les activités de la Nasa soient avant tout dirigées vers l’exploration du Système solaire, au détriment des activités liées à l’observation de la Terre et l’étude de climat. La nouvelle administration réfléchirait également à réorienter l’effort de l’Agence spatiale américaine en direction de la Lune avec en ligne de mire un retour de l’Homme et la ferme intention de s’y installer durablement.

Concept de poste avancé en orbite cislunaire proposé par la société Lockheed Martin dans le cadre du programme NEXTStep de la Nasa. © Lockheed Martin

Concept de poste avancé en orbite cislunaire proposé par la société Lockheed Martin dans le cadre du programme NEXTStep de la Nasa. © Lockheed Martin

La Lune, tremplin idéal pour l’exploration humaine

Ce regain d’intérêt pour notre satellite naturel est donc une aubaine pour la Nasa qui n’a pas les capacités technologiques actuellement d’envoyer des humains sur Mars. La Planète rouge, toutefois, reste un objectif prioritaire pour les États-Unis.

L’idée d’un poste avancé lunaire pour les futures missions humaines, échafaudées sous la présidence Obama dans la logique de préparer les technologies pour Mars, émerge de nouveau et devient d’actualité. Cette station serait installée sur une orbite cislunaire, c’est-à-dire englobant le couple Terre-Lune.

Le saviez-vous ?

Les orbites cislunaires sont intéressantes à plusieurs égards. Sur une telle orbite autour, à la fois, de la Terre de la Lune, le périgée est proche de notre planète et l’accès est donc facile. L’apogée est, lui, voisin de l’orbite de notre satellite. Un engin spatial injecté sur une telle orbite passerait régulièrement, sans dépense d’énergie, près de la Terre et près de la Lune.

Autre intérêt : une grande stabilité. Un poste avancé ne sera pas contraint à des manœuvres régulières de correction de trajectoire, comme l’ISS qui doit fréquemment rehausser son orbite autour de la Terre.

Elles ont aussi leurs inconvénients. Le principal tient au fait qu’elles se situent hors du champ magnétique protégeant la Terre, avec toutes les conséquences que cela peut avoir sur la santé des astronautes.

Vers une future station spatiale cislunaire

Dans ce contexte plutôt favorable à l’exploration habitée, Bill Gerstenmaier, responsable adjoint de la Nasa pour les vols habités, rappelle qu’après le vol d’essai, les premiers voyages du futur lanceurlourd de la Nasa, le Space Launch System (SLS), qui sera utilisé pour lancer le véhicule spatial Orion, sont toujours sans passagers auxiliaires. Et de la place, il y en a. Le SLS est configuré pour transporter une charge utile de 77 tonnes, mais à terme il pourra lancer plus de 130 tonnes. Or, les 22 tonnes au lancement d’Orion laissent une place à une charge utile auxiliaire bien plus lourde.

Bill Gerstenmaier souhaiterait utiliser le SLS pour lancer les premiers éléments de l’avant-poste cislunaire de la Nasa. Comme les vols sont prévus dès le début des années 2020, il y a une certaine urgence à prendre des décisions au cours de ces prochains mois.

Dans cette perspective, la Nasa a une idée assez précise de ce à quoi pourrait ressembler cet avant-poste cislunaire qui pourrait suppléer dès 2024 ou 2028 à la Station spatiale internationale. Dans le cadre du programme NextSTEP, elle a sollicité les idées de six entreprises privées pour concevoir une station spatiale habitée en orbite cislunaire.

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